Le cas suivant est un cas dense et complexe. Faute de mieux, je le classe dans la rubrique « OVNI ». Il s’agit de celui de Monsieur D., un ufologue de première heure, auquel Jean Sider a déjà consacré quelques 20 pages dans son ouvrage « OVNI : les envahisseurs démasqués », en le dotant du pseudonyme de « Robert David » (Chap. 6, P. 184 à 205). Plus qu’un enquêteur, ayant particulièrement exercé en Corse, monsieur D. est aussi un témoin ayant vécu de multiples mésaventure. Il a également développé un certain talent de « remote viewer » et a expérimenté l’écriture automatique via sa machine à écrire. Et comme, contrairement à ce que peuvent peut-être penser certains ici, je suis sceptique et ne me contente pas d’un récit lu dans un livre, surtout la foi d’un pseudonyme, j’ai décidé de creuser un peu la question et j’ai pu finalement rencontrer Monsieur D. L’ami « Thomas Allen », qui s’est exprimé dans une autre rubrique sur son ouvrage « La conspiration des anges », l’a également rencontré, avec moi, en été 2004, et ce jour-là, monsieur D. nous a fait une démonstration de « remote viewing ». Je le laisse moi-même dans l’anonymat, mais il ne sera pas très difficile à ceux qui le veulent de l’identifier (si j’y suis arrivé, vous y arriverez aussi, non ?). Voilà donc, sans commentaires superflus, un résumé de son histoire.
En 1954 / 1955, il est âgé de 12 à 13, et réside à Madagascar, à Diego-Suarez. Là, il expérimente un « mising time » après avoir eu le regard attiré par une sphère de lumière intense palpitant dans le feuillage d’un arbre. Environ un an après (1955/56, donc), il constatera aussi l’apparition d’une étrange marque sur son mollet droit, une sorte de tache circulaire rosâtre, grosse comme une pièce de cinquante centimes (de francs). Elle disparaît au bout d’une semaine. Dix ans plus tard, étant âgé d’environ 22 ans et installé dans la région de Perpignan, il fait sa première observation d’OVNI le 6 février 1966, vers 13 h 20 : un disque diurne, une «soucoupe volante » classique, si l’on peut dire, et il commence à s’intéresser aux OVNI. La même année, il fait la connaissance à Perpignan d’une jeune fille, Sylvie. Lors de leur quatrième rencontre, elle lui raconte avoir vu un OVNI surgissant de la mer, en 1954, précisément à… Diego-Suarez, là où monsieur D. résidait à l’époque ! Bien des années après, en 1992, il retrouvera, après l’avoir perdu de vue, cette jeune femme, qui lui dit avoir vécu une vie à la trajectoire similaire à la sienne au niveau « paranormal » : observations d’OVNI et de phénomènes inexpliqués, puis, à terme, apparitions de « facultés psi » (écriture automatique, vision à distance).
En 1967, Il rencontre un homme étrange à Marseille : l’homme lit un numéro du « Saturday Evening Post » vieux de plusieurs années, et pourtant flambant neuf, une édition spéciale consacrée aux OVNI. Lisant régulièrement la presse américaine, monsieur D ; est sûr de son fait.
En 1968 ou 1969, à Perpignan, chez ses parents, il décide de tenter une expérience : construire un petit émetteur pour essayer de contacter les OVNI, et voir s’il y a des résultats. Un dimanche, entre 14 h 30 et 15 h 00, il demande en morse que se produise une manifestation, dans un rayon d’une dizaine de kilomètres à partir de son antenne d’émission. Rien de spécial ne se produisant sur le moment, il arrête et cesse d’émettre à 15 h 00. Le lendemain, en lisant le journal local, il relève un article titré : « Le toit d’une villa soufflé par un phénomène mystérieux ». En lisant le détail, il s’aperçoit que l’incident s’est produit à 15 h 00 précise la veille, dimanche, et que la villa se trouvait dans le périmètre des dix kilomètres ! L’article s’achevait en précisant que la cause de cette destruction (n’ayant fait aucune victime) était complètement inconnue, mais qu’il s’agissait d’une force venue de l’extérieur. Il répète alors son expérience radio, une vingtaine de fois, toutes aléatoires quant au jour et à l’heure, et il connaît environ une quinzaine de succès. Parmi ceux-ci, deux disques diurnes (monsieur D. n’en sera pas le témoin direct, mais l’apprendra soit par la presse locale, soit, après coup, en lisant des revues ufologiques françaises). Autre anecdote à ce propos : il dresse un tableau de concordances entre émissions radio et observations, et en envoie deux copies à la « Flying review Saucer » : une à la revue, l’autre à l’adresse personnelle de Gordon Creighton (son éditeur). Aucune d’elles ne parviendra à destination. Plus étonnant encore : la copie conservée à son domicile, pourtant proprement archivée dans un dossier, disparaît elle aussi, tout aussi mystérieusement.
En 1969, monsieur D. participe à une réunion ufologique privée (genre « entre amis ») à Perpignan, parmi laquelle deux femmes étranges se font particulièrement remarquer, d’autant qu’elles sont arrivés là sans y avoir été invitées : Mme. Borowska, une polonaise (dont le nom complet est en fait : Wolf-Borowska), et une autre femme présentée comme sa fille. Laquelle « fille » ne lui ressemble en rien, ni par son physique, ni par son comportement. Mme. Borowska se fait plus particulièrement remarquée en affirmant avoir eu un contact avec l’équipage d’un OVNI qui aurait atterri dans le jardin de sa propriété de Cracovie. Elle est extrêmement bavarde, et jacasse sans cesse, tandis que sa « fille » ne prononce pas la moindre parole. En fait, il semble que la « fille » lise dans les pensées d’autrui, et communiquent par télépathie à sa mère les questions que les personnes présentes formulent dans leur esprit, au point que la mère y répond parfois avant même qu’elles ne soient énoncées verbalement ! Monsieur D. décide de tester la jeune femme sur ce point, et fait ainsi lui-même l’expérience d’une lecture dans les pensées. Au physique, la « fille » de Mme. Borowska ressemble davantage à une métisse mexicano-indienne qu’à une européenne, et encore moins à une polonaise. Après cette réunion, le week-end suivant, monsieur D. fait une promenade en moto aux alentours de Perpignan. Alors qu’il roule, vers 6 h 00, sur le rivage de Canet-Plage, il voit soudain apparaître quelque chose dans le ciel : un objet stationnaire, d’apparence métallique, en forme de cigare (mais il pense personnellement que ce devait être une lentille plus ou moins vue de côté). Il attend quelque instants, et, voyant que rien ne se passe de spécial, il décide de rejoindre un point d’observation plus adéquat. Lorsqu’il y parvient, plus rien : tout à disparu dans le ciel. La semaine suivante, il y a une nouvelle réunion ufologique privée à Perpignan de l’association auquel appartient monsieur D. Et les deux femmes, Mme. Borowska et sa fille, sont à nouveau là. A la fin de celle-ci, Mme. Borowska s’approche de monsieur D. et lui dit tel quel : « Alors, très cher, vous avez vu le vaisseau de nos amis extraterrestres, dimanche dernier, vers 6 h 00, n’est-ce pas ? C’est ma fille qui les a appelés. Alors ils sont venus. Avez-vous bien compris maintenant ? Etes-vous convaincu ? » Stupéfaction de monsieur D. : il n’a parlé de son observation à personne, excepté à ses parents, qui ne connaissent pas du tout les amateurs d’OVNI qu’il fréquente épisodiquement. Abasourdi, il demande à Mme. Borowska comment l’engin a pu apparaître et disparaître. Elle lui répond : « Parce qu’ils savent se rendre invisibles lorsqu’il le faut. Lorsque le moment sera venu, nous saurons où vous trouver ». Monsieur D. lui demande son adresse, mais essuie un refus de Mme. Borowska, qui lui répond : « Si vous devez l’avoir, vous l’aurez. Ne cherchez pas à savoir qui nous sommes. » Le lendemain, vers 20 h 30, l’association donne une conférence, publique cette fois-ci, dans une salle d’un grand hôtel de Perpignan. Il y a environ deux cent personnes, et parmi elles, les deux « polonaises » sont encore là, à se faire remarquer. Quelques jeunes gens, attirés par la beauté étrange de la « fille », se décide à l’approcher dans le but de la draguer. Monsieur D. se trouve non loin, et regarde tranquillement la scène, sans mot dire. Subitement, le groupe des dragueurs se trouve paralysé, bloqué par une sorte d’onde glaciale qui les arrête net dans leur mouvement, tandis que la « fille » les fixe. Surpris, étonné, chacun regarde l’autre, et le petit groupe reflue, déconfit. Mme. Borowska, la mère, regarde la scène, comme si elle savait exactement tout ce qui allait se passer, et amusée. Par la suite, monsieur D. ne reverra plus jamais aucune de ces deux femmes. Par contre, quelques années plus tard, en lisant la revue « Phénomènes spatiaux » N° 38, il lit un article consacré à une rencontre du troisième type en Argentine, l’affaire Dionisio Llanca, et voit le portrait-robot de l’entité extraterrestre féminine impliquée. A peu de chose près, il estime que c’est le portrait exact de la « fille » de Mme. Borowska, à la seule différence que les cheveux de l’entité sont blonds, et que les cheveux de la « fille » Borowska étaient noir jais.
Quelques temps plus tard, en 1969 (date exacte oubliée), monsieur D. se trouve dans une voiture bloquée par un embouteillage qui s’éternise sur la route de Perpignan à Canet, en compagnie de deux amis. Dans un ciel sans nuage, les trois témoins voient soudain un OVNI qui vient du nord-est pour se diriger vers le sud-est. C’est une grosse structure à base rectangulaire noir, sept à huit fois plus longue que large, sur laquelle sont placées, côte à côté, trois dômes dorés qui reflètent la lumière. Scruté aux jumelles, le phénomène se dématérialise progressivement sur place.
En 1970, en visite chez une amie de Sucy-en-Brie, Mme. Jost, monsieur D. est témoin d’un phénomène de poltergeist, avec la douzaine de personnes présentes alors : en plein milieu du repas, un vacarme épouvantable se fait entendre, provenant de la cuisine, là où personne ne se trouve. Les dîneurs se précipitent dans la cuisine pour voir ce qui se passe, et trouvent tous les tiroirs jaillit hors de leurs gonds, au milieu de la pièce. Les objets des tiroirs étaient tous disposés en ordre devant ceux-ci, comme pour une revue de détail, et non éparpillés ! Monsieur D. assure que ce phénomène s’est déjà produit à plusieurs reprises chez son amie. Par exemple : un lustre se mit à se balancer puis à tourner en tous sens, tandis qu’un pot de fleur, suspendu dans un filet, qui s’en trouvait proche, reste immobile !
En 1972, Monsieur D. rencontre un « homme-en-noir » (un « MIB », quoi…). L’affaire est relativement connue dans le milieu ufologique : lors d’une conférence sur les OVNI organisée par son association, un homme entièrement vêtu de noir s’assied au premier rang. A l’occasion de l’entracte, monsieur D. engage la conversation avec le MIB à la buvette locale. Le MIB lui affirme que les OVNI voyagent par des raccourcis dans l’espace-temps, et autres « banalités » du même genre ! La conférence reprend : lorsque celle-ci se termine, c’est le MIB qui revient voir monsieur D., lequel lui pose un tas de questions. Mais l’étrange personnage ne répond que quand il le veut bien. Il dit à monsieur D., de but en blanc, qu’il est dangereux de contacter les OVNI, mais sans se montrer plus précis. Monsieur D. lui demande ses coordonnées. Le MIB répond : « Si nous voulons vous trouver, nous vous trouverons, et nous le ferons au moment opportun ». Là-dessus, le MIB sort, monsieur D. le voit passer la porte, et le suit, pour essayer de prolonger la conversation, mais lorsqu’il franchit la porte, à peine 3 ou 4 secondes après lui, il n’y a personne dehors : le MIB s’est volatilisé ! (On remarquera sans peine que les dernières paroles du MIB sont très semblables à celles de Mme. Wolf-Borowska, rencontrée quelques années auparavant…)
En 1973 / 1974, monsieur D. commence à pratiquer l’écriture automatique, via sa machine à écrire. Monsieur D. tape les textes mais ce sont les « entités » qui dirige la manœuvre, après que monsieur D., ayant obéi à une impulsion mentale, se soit installée devant sa machine. Durant tout le temps, il reste en état de conscience complète : pas de transe ou de chose de ce genre. Chose bizarre : il a constaté qu’il tapait beaucoup plus vite à la machine lorsqu’il est « sous contrôle » que lorsqu’il s’y essaye lui-même « naturellement ».
En mars ou avril 1974, monsieur D. est sollicité pour faire une contre-enquête sur une photo d’OVNI prise au Pays Basque. A ce moment-là, il résidait à Saint-Jean-de-Luz. Après deux heures de trajet en voiture, il parvient au domicile de l’individu qui a pris le cliché en question. Arrivé sur place, il y rencontre une jeune femme en train de trier des pommes de pin, vêtue avec des habits crasseux, presque en loque. La jeune femme le reçoit et lui dit qu’elle l’attendait, et savoir qu’il veut des renseignements sur la photo d’OVNI. Monsieur D. est surpris, car il n’a pas annoncé sa visite. La jeune femme prétend être la sœur de l’auteur de la photo mais ne pas savoir grand-chose sur cette affaire. Elle ajoute que son frère est parti à l’étranger. Monsieur D. lui laisse ses coordonnées afin que le témoin puisse le rappeler. Un mois passe sans nouvelles, monsieur D. décide de retourner au domicile du témoin. Arrivé sur place, la même scène l’attend :il retrouve la jeune femme en train de trier des pommes pin, pauvrement vêtue. Elle semble cette fois-ci avoir peur et affirme que son frère a fait des photos truquées qu’il aurait essayé de vendre à des Suisses mais qu’il aurait ensuite été contacté par des gens qui l’auraient menacé. Effrayé, il aurait sauté sur le premier bateau en partance pour le Pacifique ! Perplexe, monsieur D. la quitte, refait à pied un très court chemin pour rejoindre sa voiture et repart. A peine a-t-il roulé quelques mètres, que la jeune femme surgit devant son véhicule, lui barrant la route. Alors qu’il vient de la quitter depuis seulement trois ou quatre minutes, elle est maintenant coiffée et habillée de façon complètement différente, avec beaucoup d’élégance même ! Comment a-t-elle pu se changer ainsi en si peu de temps ? Elle lui demande son adresse. Il la lui donne et l’encourage à lui écrire. Elle lui répond alors : « Pas la peine, je saurai où aller, à bientôt. » Monsieur D. ne la reverra plus. Reprenant son chemin, il se sent soudain dans un état euphorique. De plus, il ne garde aucun souvenir de son voyage de retour, malgré plus de deux heures de trajet difficile, sur un parcours tortueux du fait d’un relief accidenté. Nous avons là quelque chose qui ressemble fort à un « missing times ».
En janvier 1975, monsieur D. reçoit son père dans sa maison de Saint-Jean-de-Luz. Un matin, monsieur D. père se trouve dans l’arrière-cour en train de fumer une cigarette. Monsieur D. fils dort encore, quand soudain il est tiré de son sommeil par son père qui lui crie : « Viens dehors, il s’est produit quelque chose ! » Il sort et constate que toute la cour est parsemée de blocs de rochers rouges, disposés en demi-cercle ; les plus gros à l’extérieur, et les plus petits vers l’intérieur. D’autres petites pierres sont posées sur le rebord de deux fenêtres. Le père explique qu’il fumait sa cigarette lorsqu’une immense lueur blanc-bleu avait enveloppé la falaise surplombant l’arrière-cour, sans accompagnement de bruit (le ciel était bleu, sans nuages). Il n’a pas vu tomber ni blocs de pierre, ni se soulever de la poussière. Il s’est simplement retrouver abasourdi de se retrouver ainsi indemne, au milieu d’un arc-de cercle de pierres. Certaines d’entre elles pesaient quatre kilos, comme le vérifia monsieur D. !
En février 1979, monsieur D. réside provisoirement dans une villa de Paris appartenant à ses parents. Un soir, il reçoit un de ses amis, un inspecteur des douanes (section anti-drogue), lequel ne se déplace jamais sans une arme de poing. Les deux hommes discutent depuis un certain temps, lorsque, vers 23 h 00, l’invité dresse l’oreille. Il fait signe à monsieur D. de se mettre à l’abri. Sortant son arme, il glisse de son fauteuil et se met à ramper au sol. Raison de ce comportement : il y a quelque chose qui se déplace dans la pièce, mais cette « chose » est invisible. La chose heurte un fauteuil à bascule, lequel se met à se balancer. Un bruit semblable à celui d’un vêtement frottant sur le sol dallé se fait ensuite entendre. La chose invisible cogne une armoire en chêne massif. Le choc a été nettement perçu par les deux hommes et le meuble a craqué. Puis la chose a glissé en direction d’une porte-fenêtre aux volets fermés donnant sur un parc, et semble disparaître vers cet endroit. L’ami douanier pensait au départ avoir affaire à un individu en quête d’un mauvais coup. Après maintes vérifications, ni monsieur D., ni son ami, ne trouveront trace de voleur(s) ou de maraudeur(s). Quelques temps plus tard, dans la même villa, monsieur D. est réveillé par il ne sait trop quoi. Puis il sent un souffle violent et glacé sous les draps. Et la couverture se dresse tout d’une pièce, rigide et aussi lourde qu’une plaque de métal. Il se retrouve comme paralysé dans le lit, la couverture flottant au-dessus de lui. Quelques instants plus tard, le phénomène cesse : la couverture retombe et, libre de ses mouvements, s’empresse de quitter les lieux. Il prend sa voiture et décide de rentrer chez lui à toute vitesse. En sortant, voilà qu’il constate que le ciel est devenu vert foncé intense ! Effrayé, il rejoint sa maison de Saint-Jean-de-Luz à vitesse grand V.
En 1980, monsieur D. nourrit un chat de gouttière qui vient lui rendre visite de temps à autre. Il est assez familier et nullement peureux avec les autres personnes : ainsi, lorsque le facteur fait sa tournée, il vient se frotter contre ses jambes (le chat, pas monsieur D. !). Il reçoit la visite d’une amie, Marisa. Il se trouve que dans un certain nombre de messages reçus en écriture automatique avec sa machine à écrire, les entités à l’origine de ses messages « parlent » de plusieurs personnes de son entourage, prétendues être « programmées » ( ? ). Toutes sont désignés (par les entités) sous des « pseudos », des noms à connotation exotique. Or, marisa est censée faire partie de ces « programmés ». Alors qu’elle est dans l’embrasure de la porte, le chat, qui dormait paisiblement dans la maison, est saisi d’une sorte de frénésie violente, bondissant en tous sens, se cognant avec bruit contre les portes et les fenêtres, tout en poussant d’atroces miaulements. Marisa, de son côté, restait impassible. Monsieur D. fait sortir le chat, qui s’enfuit ventre à terre, comme si une meute de chiens était à ses trousses. Il ne reviendra qu’une quinzaine de jours plus tard.
En janvier 1981, monsieur D. rencontre une amie à Saint-Jean-de-Luz, dont le mari est archéologue. Ce scientifique, c’est M. Prat : il a sillonné l’Iran et l’Irak durant une trentaine d’années, participant à de nombreuses fouilles sur des sites très anciens, antérieurs même à Sumer. Les deux hommes sympathisent. Mis en confiance, monsieur D. raconte peu à peu à M. Prat ses expériences. Il finit même par montrer à M. Prat quelques-uns des messages reçus sur sa machine à écrire, dans lesquels il est question des personnes « programmées ». Après avoir pris connaissance de ces messages, M. Prat affirme à monsieur D. que la plupart des noms donnés aux « programmés » proviennent du Pehlvi, une antique langue iranienne, tandis que d’autres proviennent de dialectes encore plus anciens. Voilà un point qui devraient intéressés tout nos amis amateurs des mystères de l’antique Sumer, des Annunakis, et autres…
En 1983, Marisa (ladite « programmée » qui avait effrayé son chat en 1980) refait surface dans l’entourage de monsieur D., qui la rencontre de plus en plus souvent, et qui est intrigué par son comportement, sa façon d’éluder certaines questions précises de sa vie, etc… Un soir d’avril 1983, vers 21 h 00, monsieur D. reçoit un message sur sa machine. L’entité qui s’exprime alors lui annonce que Marisa vient chez lui. Le texte ajoute ceci : « Nous la contrôlons depuis longtemps et elle n’est pas libre de ses pensées. Pour te le prouver, nous lui donnons à cet instant précis l’impulsion de venir te rejoindre, immédiatement, toute affaire cessante (…) » S’ensuit alors la description des diverses actions de Marisa pour se rendre chez lui, jusqu’au moment où Marisa arrive sur le palier et sonne. La sonnerie de l’appartement sonne, et le texte s’arrête à cet instant précis. Monsieur D. va ouvrir : c’est effectivement Marisa qui se trouve là ! Elle lui dit avoir éprouvé un besoin impérieux de le voir, comme si une force intérieure la poussait ! Monsieur D. lui met sous les yeux le message qu’il vient de recevoir. Elle est alors terrorisée : « Ce sont eux… Ils me tiennent, ils sont là ! Ils sont partout ! ». Monsieur D. a beau lui demander qui sont ces « ils », il ne parvient pas à tirer la moindre réponse de la jeune femme. Ce n’est que deux mois plus tard, en juin 1983, qu’elle se décide à lui donner un semblant d’explications. Elle lui raconte une histoire ahurissante : elle aurait été contactée par des extraterrestres ! Juste après avoir vu un OVNI, un soir, elle aurait vécu un missing time, durant lequel elle perdit la notion des heures et qui fut mis à profit par les extraterrestres pour la mettre sous contrôle. A son réveil, quarante-huit heures s’étaient écoulés ! Par la suite, cette jeune femme est partie du côté de la frontière belge : monsieur D. l’a perdu de vue depuis.
En plus de tout cela, monsieur D. fait régulièrement des rêves prémonitoires… Le livre de Sider en détaille plusieurs sur 6 à 7 pages, sur lesquels je ne m’étendrais pas outre mesure ici. Il sera probablement plus intéressant que je vous expose l’expérience de « remote viewing » faites en 2004. A cette époque, je connaissais monsieur D. depuis déjà pas mal de temps, et, après en avoir parlé à Thomas Allen, il a voulu le rencontrer. Nous sommes donc allé le voir ensemble à Nice. Lorsqu’il (monsieur D.) a parlé, au fil de la conversation, de ses talents de « remote viewer », Thomas a dit, intrigué : « Pourriez-vous, par exemple, voir ce qui se passe chez moi ? » Monsieur D. a essayé. Pas de « grimace » ou de cérémonial particulier, on voit simplement qu’il se concentre et il nous dit : « C’est un appartement… Il y a quelqu’un… Il y a un chat aussi… Quelque chose tombe… Une liasse ou une rame de papier… » Aussitôt, Thomas sort son portable et appelle chez lui. Sa fille (alors âgée de 11 ou 12 ans) décroche, et son père lui demande ce qu’elle fait. Elle répond : - Je suis en train de jouer dans ma chambre, avec mon jeu de la bonne paie, j’ai mis des billets dans ma petite mallette en plastique. - Est-ce qu’il vient de se passer quelque chose de particulier ? Est-ce que quelque chose vient de tomber quelque part ? - Oui, le chat vient de sauter près de moi sur la table, il a fait tomber en passant des billets.
Aujourd’hui, monsieur D. est à la retraite et continue de s’intéresser aux OVNI. Je continue de correspondre avec lui, et je peux vous assurer que c’est quelqu’un de sérieux.
|