Vos souvenirs sont magnifiques, oui, oui même pour toi Hakor.

Une naissance, un décès, la famille.
Ce sont les principaux membres d'une vie, en fait.



Ne t'inquiète pas, j'avais vers les 12-13 ans, mais je m'en souviens comme si c'était hier.
Il devait être vraiment désespéré ...

Et je suis aussi désolé pour ton chien, Amélie ...

Ma grand-mère maternelle. Elle habitait juste en face de la maison familiale, on avait juste à traverser la rue pour aller chez elle (mon frère filait souvent dormir chez elle quand il se faisait engueuler, il mettait dans une taie d'oreiller son ours en peluche, son pyjama et des fringues pour le lendemain et il allait se faire consoler chez Mémé ^^) On écoutait des vieux disques de chants polonais, ma grand-mère faisait toujours des pâtisseries de son pays natal. Je passais les soirées couchée dans le canapé contre elle à regarder des émissions de variété. Elle me préparait mon petit déjeuner avant que je me réveille. Elle sentait la crème Nivéa. Elle évitait de toujours de dire des gros mots en français (par contre en polonais, elle semblait avoir un langage fleuri ^^) Je l'ai perdu (avec mon grand-père) il y a à peu près 14 ans. Ils nous manquent beaucoup, je me demande souvent ce qu'ils penseraient de ce que je suis devenue. Je regrette que mon chéri ne les ai pas connu, il aurait aimé la gentillesse, la douceur de ma grand-mère et su apprécié la dignité et la tempérance de mon grand-père.

Le moment le plus "fort" de ma vie a été la naissance de mon gnome. Comme pour Minia, mon homme ne s'est pas réellement senti impliqué durant la grossesse. Quand on a posé Grégory sur mon ventre, tout gluant, tout petit, qui s'est arrêté de pleurer au moment où il était contre ma peau, j'ai vu les larmes du nouveau père. Et voir un sentiment s'imprimer aussi fort et de manière aussi claire sur le visage de mon introverti chéri, un sentiment nu, cru, qui mettait à bas toutes ses barrières et toute sa réserve c'était simplement...beau.

Je pense que pour mous les hommes on ne peut vraiment se sentir père qu’après la naissance.
Rien ne change chez nous, physiquement et mentalement pendent la grossesse, alors difficile pour nous de s’impliquer plus. Introverti ou pas.

En effet en effet...mais en ce qui me concerne, c'était d'autant plus remarquable qu'au quotidien mon homme n'est pas quelqu'un de très expansif, il s'efforce de toujours contrôler ses émotions, il garde toujours une certaine réserve. Je ne l'ai vu pleurer que deux fois en 10 ans et la naissance de son fils en est une.

Les hommes ont toujours été réservés.

En souvenirs forts, la naissance de mes fils.
Le premier par césarienne en urgence, car le médecin craignait pour l'enfant et moi pour les deux.
Le second , après un appel a minuit, alors que j'avais plus d'une heure de route, puis une attente de 24h pour nous entendre dire qu'il sortirait par césarienne aussi.

Aussi le décès du mon premier Bouledogue.
Après avoir tout tenté, elle avait une compression de la moelle épinière ( paralysie du train arrière), j'ai décidé de la faire piquée, le pire c'est le fait qu'elle a essayer de se mettre sur ces pattes.
C'est encore actuellement le pire choix que j'ai du prendre.

Dire adieu à son animal ... C'est tragique. Je sais de quoi je parle, cela fait quelques années, maintenant, que mon chat a été piqué (il était aveugle et sourd).