Je suis allez au 10 éme régiment du génie a Spire (Speyer en allemand)

Contingent 95/07

Contingent bâtard, les autres contingents arrivent toujours les mois pairs, sauf le notre qui était pour les jeunes en fin d'étude et celui de Janvier, mais celui là, je ne sais pas pourquoi.

Grosso modo pour moi, cela s'est passé comme cela:

Mois de juillet: classe a Speyer / Terrain à Trêves
Mois d'Aout a Novembre: Ordinaire (restauration pour les soldats de rangs)
Novembre a mi-Décembre: Service des gardes de la casernes
Mi- Décembre a début Janvier: Infirmerie (instance de réforme)

Il y avait une majorité de gars du Nord et de la région parisienne.

Donc ce que je vais vous raconter se passait à mon époque ordinaire.

Chaque semaine, un binôme (deux personnes) dormait dans le bâtiment de l'ordinaire afin de faire le pain pour le matin. Nous nous relayions d'un mercredi à l'autre.
Les gardes de la caserne faisaient des rondes chaque nuit en plus d'un gradé de semaine.

Chaque nuit vous pouviez être sure que l'on était réveillé par les gardes parce qu'il y avait une fenêtre ouverte, une lumière allumée, a différents endroits de ce bâtiment. Alors que nous avions fait le tour intérieur / extérieur pour vérifier qu'on pouvait dormir tranquille...

Un soir, (l'endroit ou nous dormions était sous les toilettes de l'étage), une chasse d'eau s'est mise en route. J'ai couru pour voir si il y avait quelqu'un ... personne. Pas que j'étais courageux, mais j'aime bien voir de moi même, quitte à me ch**r dessus après, je sais c'est con...).

Même les caids de la région parisienne se faisaient dessus quand c'était leur tour.

Par la suite, j'ai fais parti du service de garde (GD Groupement Défense). Je n'ai jamais entendu personne dire que certains faisait des blagues de ce style ou autre. Et je vois mal un gradé se faire ch**r comme cela, surtout que ce n'était jamais les mêmes qui passaient.

Bref, vous pouvez imaginer notre soulagement lorsque le jour se levait et que notre semaine de garde se finissait.



Note: il y avait un bruit qui courrait que quelqu'un s'était pendu dans le grenier, mais bon le pendu du grenier est tellement courant que bof....
Mais je ressents des choses, et il est clair que je n'aimais pas y aller dans ce grenier. quand on me demander d'y aller, je m'arranger le plus possible pour refiler le truc a un autre...
Et oui, courageux mais pas téméraire. Je veux bien voir si il y a quelque chose aux WC, mais si je sens un truc bizarre, hors de question d'y aller seul.

A ce titre il est rare que les caves ou les greniers inspirent réellement la sympathie. Ce sont des endroits que beaucoup de personnes apprécient d'éviter, surtout lorsque planent des rumeurs de suicides...

Surtout avec la crise financière


Mais plus sérieusement, était tu le seul ou seulement une minorité a sentir cet présence ?

C'était en 95, donc pour la crise financière cela aller encore

Pour le ressentiment je ne sais pas.

Mais on était en binome et lorsqu'on était dans notre chambre le soir on bloquait la porte avec un manche a balai. Je sais, c'est con par rapport a un esprit éthéré . Et mon binôme ne me prenait pas pour un fou quand on bloquait la porte.

En tout cas, au niveau du grenier je ressentais la même oppression que dans l'expérience de la maison de pêltre que je cite dans les lieu hanté 57.

T'es sur que ce n'était pas des blagues de bidasses ? Parce que c'était une spécialité à l'armée, le coup des trucs pour que les patrouilles vous réveillent....

Le bâtiment était fermé a clé par nous même.

Et je peux t'affirmer que ce n'était pas les patrouilles, car par la suite, j'en ai fais partie. Les fortes têtes à l'armée finissaient toujours au GD (service de sécurité de la caserne).

Je ne suis même pas sure que le gradé de permanence avait les clés.

J’ai vu des faux suicides par pendaisons montés de toutes pièces par des gradés pour voir nos réactions. (Effets garanti au réveil)

c'est une obligation.

Pour le fait de la pendaison, comme je l'ai dis, ce ne fut qu'une rumeur, je n'en ai jamais eu la preuve. Après il se peut que ce ne fut rien d'extraordinaire.


c'est une obligation.[/quote]

Ok.

Mais bon, que de jeunes gradés veuillent joué aux cons avec des bleus, je peux le comprendre. Mais cela tourné chaque semaine, et je ne pense pas que tout les gradés de permanences aurait joué le jeu. (surtout que des fois y avait de sacrés c...)

Je pense que tout cela, c'est de la bêtise issue de l'emballement de l'esprit d'une personne fragile.

Je vais vous dire, lorsque j'étais dans un milieu militaire d'élite, je me trouvais dans une chambre à l'étage où un pauvre gars, je vous épargne son nom pour éviter l'ironie, s'est suicidé en se jetant par la fenêtre de la chambrée.

Je pense que l'on m'a confié son lit, ( je l'ai appris plus tard ), je n'ai jamais ressenti le moindre problème, ni quoi que ce soit.

Je dois dire que mes collègues étaient écroulés de rires à cause du suicide et du nom de ce pauvre gars, il est vrai que cela pouvait prêter à la blague douteuse, mais moi, jamais je ne me suis moqué d'un jeune homme qui s'est suicidé.

Je n'étais pas le seul à être flippé. Et je ne dis pas qu'il y avait un fantôme ou quoi que ce soit.

Mais le fait que la chasse d'eau se mette en marche toute seule, que des lumières s'allument après que l'on ait fait le tour du batiment intérieur extérieur (1) ou que l'on retrouvé des fenêtres ouvertes, reste tout de même étrange.

1: au début on ne le faisait que de l'intérieur, mais à force d'en avoir marre d'être reveillé en pleine nuit pour une fenêtre ou une lumière, on le faisait aussi de l'extérieur. Ce qui, il est vrai n'avait rien changé... Mais au moins on était sure de ne pas avoir merdé de notre coté.