Ar Soner a écrit:
"Sommité" n'était pas à prendre au pied de la lettre, c'était un superlatif -un tantinet ironique je l'avoue- pour faire passer mon idée. Ce n'est pas souvent que l'on a des ex-maîtres de conférence en physique faisant également de l'ufologie qui passent sur le forum...
L'avantage, ou la perversion, de l'ironie c'est qu'on peut la tourner dans tous les sens. Il faut donc à un moment être explicite pour éviter qu'un ex-second degré devienne plus tard un premier sous-sol.
Les jeux de lego ne m'intéressent pas.
Ar Soner a écrit:
"En fait, le seul que je connaisse répondant à ces critères, c'est Jean-Pierre Petit... qui a au demeurant des théories très similaires aux vôtres. Coïncidence, ou source d'inspiration plus ou moins lointaine ?
En fait, JJP (qui n'a jamais été maître de conférences, mais directeur de recherche au CNRS, bien qu'il ait collaboré avec l'université dans le domaine du calcul et de l'informatique) est un ami personnel (il me semblait l'avoir dit) et il connaît particulièrement le contenu de mes expériences personnelles, pour y avoir assister, et être un témoin scientifique compétent.
Il n'y a donc pas de plagiat, ni source d'inspiration, seulement des faits expérimentaux dûment contrôlés et validés.
Ar Soner a écrit:
Ma remarque faisait allusion au fait que le kazoo est traditionnellement utilisé par les arbitres des matchs d'improvisation théâtrale, lorsqu'ils doivent sanctionner un cliché trop appuyé ou caricatural. C'était le cas ici.
Vous placez le kazoo dans votre contexte, j'ai le droit de le déplacer vers le mien, où cet instrument (également nommé gazou ou mirliton) sert à déformer la voix, pour la rendre nasillarde, un peu comme les voix ummites

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Ar Soner a écrit:
Quand à me fier aveuglement à la sincérité des gens sur Internet (et surtout sur des forums consacrés au paranormal), c'est une naïveté qui peut se révéler dangereuse.
Je ne peux qu'adhérer à cette précaution. Mais je vous ai donné l'occasion de me rencontrer, ou d'en débattre avec quelqu'un qui me connaît, à savoir Betel.
Enfin, je fais des conférence 3 (et parfois 4) fois par an. La prochaine aura lieu en fin octobre, ou novembre. la date m'est encore inconnue, j'attends le planning de la présidente de l'association qui m'invite depuis quelques années. Je pourrai(s) vous la communiquer. Convenez que je fais des efforts.
Ar Soner a écrit:
Je m'y serais volontiers rendu mais Marseille n'est pas vraiment la porte d'à côté par rapport à Toulouse -et ce d'autant plus que je serai en déplacement dans le Nord de la France à ce moment-là...
C'est vraiment pas de chance... Ce n'était pourtant pas prémédité de ma part.
Mais si quelqu'un peut vous remplacer, il sera convenablement reçu (sans mauvais jeu de mot).
Ar Soner a écrit:
Il y aurait beaucoup, beaucoup à dire sur chacun des sujets dont vous vous faites échos ici. Ce n'est pas le but du topic, je ne m'y attarderai donc pas.
C'est vous qui voyez. On a le topic qu'on mérite.
Ar Soner a écrit:
Cela dit ! Je ne pense pas être un sceptique "acharché" comme certains... mais je ne peux pas cependant m'empêcher de noter que vous avez pris comme références des sujets qu'il est très difficile de prendre aux sérieux. Entre les théories de Sitchin qui sont absurdes et incorrectes d'un point de vue archéologique (c'est parfois à se demander s'il s'est seulement intéressé un peu aux textes originaux mésopotamiens avant d'écrire ses livres), le triangle des Bermudes auquel il est dur de croire de nos jours, et le reste...
J'étais autrefois un sceptique "acharné". Vous n'avez pas idée

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Plutôt que les traductions de Sitchin, je me suis intéressé à celles de Samuel Noah Kramer, mais aussi de Jean Bottéro (je l'avoue). Par contre, il existe des bas-reliefs de temples sumériens, ainsi que toute une statuaire que l'on ne peut pas négliger. J'ai aussi d'autres arguments trop longs à développer ici (en partie liés aux travaux du généticien André Langaney publiés dans "Les Hommes, passé, présent, conditionnel"). A ce titre, j'ai fait une conférence intitulé : "OVNI : l'histoire commence aussi à Sumer (les hommes de Hu)".
Ar Soner a écrit:
... et pourquoi ne pas avoir rendu le contenu de vos "recherches" public, s'il est vraiment si troublant que cela ?
Cela se voit que vous ne connaissez pas l'intimité du monde universitaire et des grandes écoles. Je suis encore en activité et je dois jouer l'équilibriste, pour ne pas dire le funambule.
J'ai essayé d'embarquer de nombreux collègues, mais n'ayant rien à gagner pour leur carrière (bien au contraire), la plupart se sont rétractés. L'un des rares à m'avoir suivi (Sylvain Naudin dans le roman), est actuellement sous surveillance rectorale, et le DRH de l'Académie d'Aix-Marseille l'a tout simplement menacé de révocation. Eh oui ! ça marche comme ça au pays des droits de l'homme...
JPP pouvait se le permettre, car étant au CNRS, il n'avait pas de contact direct avec le public, n'étant pas chargé de cours. Il pouvait donc être maintenu, même si ses crédits avaient été bloqués.
En revanche, on ne vous pardonne rien si vous êtes susceptible d'influencer la jeunesse. On m'a néanmoins autorisé à construire un cours (de 24h) sur l'Epistémologie et l'histoire des sciences, où je peux m'exprimer assez librement. Mais ce cours optionnel concerne peu d'étudiants et ne fait pas partie des sciences dites dures.
Ar Soner a écrit:
J'avoue que je m'interroge un peu sur l'intérêt d'écriture un livre qui soit une "semi-fiction", un peu à l'instar du
Da Vinci Code que Dan Brown présente dans son préambule comme étant basé sur des faits réels (alors que ce n'est manifestement pas le cas).
Si je devais me faire l'avocat du diable (et j'avoue, cela m'arrive parfois), je dirai que c'est une solution bien pratique au final :
(1) un roman permet de ne pas avoir à présenter ses informations avec rigueur, en citant ses sources et en développant son argumentaire et ses preuves... puisqu'un roman est une fiction, pas un essai scientifique, et qu'il ne faut pas barber le lecteur avec des détails trop techniques.
Le souci, c'est que ce genre de "semi-fiction" se revendique comme étant inspirée de la réalité. C'est d'ailleurs d'autant plus flagrant que votre livre n'est ni plus ni moins qu'une sorte d'autobiographie déguisée (arrêtez moi je me trompe ?)... et où vous y faites des allusions à peine voilées à des personnages et événements y existant réellement. Le lecteur est donc naturellement poussé à croire ce qui est écrit ce type de roman.
(2) Dans l'éventualité où l'on reprocherait justement à un tel livre d'affirmer des idées
a priori fausses (contradiction avec les faits) ou invérifiables (manque d'éléments pour les démontrer), il est très facile pour l'auteur de se retrancher derrière l'argument : "c'est une fiction, libre à chacun de prendre ce qu'il veut dans mon roman et d'y croire ou non".
Bref... C'est la solution idéale qui permet d'affirmer ce qu'on veut, avec les avantages de chaque cas de figure (fiction/documentaire) sans en avoir les inconvénients.
Finalement, c'est un peu ce que je reproche à toute cette histoire : on ne dispose concrètement d'aucune information sérieuse sur ces "preuves" résultant de vos recherches et démontrant vos théories ; pas plus que l'on en a sur vous ou sur votre groupe de recherche.
Et je doute que l'on en dispose davantage après la lecture de votre livre....
Je ne cherche pas à prouver quoi que ce soit. A l'origine, j'ai commencé à écrire un mémo sur mon vécu et les recherches de mon groupe qui permettait d'en faire une synthèse et ainsi d'avoir un recul suffisant, pour un petit cénacle dans un premier temps.
Puis le texte s'est étoffé pour convenir à la lecture d'un grand nombre de personnes qui m'entouraient.
Enfin, les éléments pour en faire un récit me permettant d'élargir l'audience se sont accumulés avec les années. Et finalement la structure d'un roman s'est dégagée avec des parties fictionnelles (qui ne sont pas les plus invraisemblables) pour alimenter l'aspect romanesque, sans en altérer la substance.
Il s'agissait simplement de faire partager des événements, particulièrement controversés, avec des inconnus, afin de les rendre plus curieux que convaincus. Distraire et provoquer l'envie de chercher à comprendre, c'est là ma seule ambition. Il ne s'agit pas d'une publication avec comité de lecture scientifique, mais d'une vision romanesque du conspirationnisme telle que certains l'on vécue (et en ce jour du 11 septembre...).
Ne m'accusez pas à priori de me retrancher, de prétexter, de me réfugier,... c'est un procès d'intention.
Vous ne pouvez pas juger le contenu de ce roman à priori. Pour le coup, ce n'est pas très rationnel.
Et pour l'acheter, vous pouvez toujours vous regrouper, ce n'est pas un achat hors de prix (23 €), en regard du travail fourni. Lapidez-le si vous voulez, mais dans les règles d'un vrai critique.
J'ai passer beaucoup de temps à vous répondre.
Je ne voudrais pas sombrer dans la joute oratoire, qui nous conduirait nulle part, sauf à permettre à nos ego de ferrailler. Car, sur le fond, rien n'a été dit...
Bien cordialement,
Thomas Allen