Ar Soner a écrit:
Redrum a écrit:
Pour répondre à Ar Soner, je pense que si le paranormal fait partie de notre quotidien à travers la superstition (qui relève du domaine du paranormal non?). On regardera toujours bizarrement quelqu'un qui crie au fantôme mais pas la personne qui jette du sel par dessus son épaule ou qui joue systématiquement au loto les vendredi 13. Pourtant, même si c'est maintenant du folklore, on va dire, en quoi penser qu'un chat noir porte malheur ne serait-il pas plus bizarre que de penser que le fantôme de son grand-père est apparu dans le salon ? Pourtant l'un est largement accepté et l'autre non.
Hmmm. Je ne considère pas vraiment les superstitions comme du "paranormal" au sens strict -il y a un peu de ça, mais également une grande part de substrat culturel qui rentre en compte. Bref, à mon sens, ça relève davantage des us et coutumes qu'on répète inconsciemment sans en comprendre le sens.
Le paranormal ferait partie intégrante de notre vie si comme les Islandais, nous avions intégré la croyance aux lutins dans notre vie quotidienne -et ayons recours à des médiums pour décider de l'endroit où bâtir une maison, par exemple. A part l'astrologie (qui est plus directement liée au paranormal que les superstitions), je ne vois rien d'équivalent dans la société française.
En comparaison aux Islandais, oui c'est vrai que le paranormal n'est pas intégré dans notre vie. Je suis aussi d'accord avec toi quand tu dis que nos superstitions relèvent des us et coutumes, il y a de ça.
Mais tout de même, les gens qui ne passent pas sous les échelles car "conditionnés culturellement" à ne pas le faire, au fond d'eux ils doivent croire un petit peu que cela va leur porter malheur ? Je veux dire, ce n'est qu'une petite contrainte culturelle dont on peut se débarasser facilement si on y croit pas. Or si on continue à éviter les échelles, c'est parce qu'on se dit "oui c'est ridicule mais on ne sait jamais". C'est donc qu'une petite part de l'individu pense que passer sous une échelle porte malheur. (Ce qui, pour moi, relève du domaine du paranormal puisque sortant de l'ordinaire et ne pouvant être expliqué scientifiquement.)