D'après de récentes observations, le satellite naturel de la Terre verrait son diamètre rétrécir, et cela notamment à cause d'un refroidissement interne.

Ainsi, récemment, la Lune aurait rétréci de cent mètres. Pour le co-auteur d'une recherche sur le sujet, Mark Robinson, "ces images à ultra-haute définition fournies par les caméras à angle étroit à bord du LRO bouleversent notre perception de la Lune." Les images dont ils parlent sont celles de la Nasa qui montre le rétrécissement du satellite terrestre, explique l'AFP, une information confirmée par les données rapportées par une sonde spatiale. Les clichés en question montrent en réalité des sortes de bourrelets à la surface de la Lune qui seraient en fait des failles de chevauchement, prouvant la contraction de l'astre, explique le Nouvel Obs. Thomas Watters, du Musée national de l'air et de l'espace explique à l'Agence France Presse : "L'un des aspects les plus remarquables de ces chevauchements de faille lunaires c'est le fait qu'ils paraissent relativement récents [...] répartis sur l'ensemble de la surface lunaire, (ils) résultent probablement du refroidissement intérieur de la lune."

La Lune, en se refroidissant, s'est contractée au fil des âges. Cette contraction s'est traduite par la formation de reliefs que les missions Apollo 15, 16 et 17 (1971-1972) avaient permis d'identifier dans la région équatoriale, soit sur 20 % seulement de la surface lunaire.

La sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter a photographié des zones de rupture de la croûte sélène dans d'autres régions. L'analyse de ces escarpements, conduite par une équipe américaine, suggére que notre satellite naturel a perdu une centaine de mètres de rayon lors de ce que les astronomes qualifient de "période récente" - à savoir, le dernier milliard d'années.

Il en résulterait donc une forme de dilatation permanente de la surface lunaire ?

Pour une fois on viendra pas dire que c'est la faute de l'homme.

Comme le pensaient les planétologues, la Lune rétrécit, mais de façon très lente. Depuis environ un milliard d'années, l'astre aurait en effet perdu 100 mètres de diamètre.

Les récentes analyses des images de la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter laissent apparaître des fissures dans le sol de la Lune. Elles auraient pour origine le refroidissement et la contraction de l'intérieur de l'astre. Ainsi, depuis environ un milliard d'années, le diamètre de la Lune aurait diminué de cent mètres, révèle une étude publiée dans le magazine Science.

Les scientifiques ont observé quatorze formations géologiques témoignant de ce phénomène, certaines pouvant atteindre une hauteur de dix mètres et plusieurs kilomètres de long. De tels reliefs avaient déjà été repérés à l'équateur de la Lune, mais c'est la première fois qu'ils ont été observés dans d'autres régions, permettant ainsi de conclure à un processus général de contraction.

Le fait que ces déformations remontent à un passé récent, à savoir un milliard d'années environ, "pourrait suggérer que la Lune est toujours active" souligne Thomas Watters du Centre d'études terrestres et planétaires au Musée national de l'air et de l'espace à Washington. Le chercheur s'est fait rassurant, en assurant que la Lune n'est pas près de disparaître et que ce phénomène n'aura aucun impact sur la Terre.

mine de rien, on ne sais pas ce qui a sur la face cachée de la Lune...