Tu soulèves des arguments intéressants, Tueurdesophisme, mais certains sont traités de façon un peu floue, voire "simpliste", pour être tout à fait recevables.
Par exemple, j'avoue ne pas comprendre ce que tu veux dire quand tu écris :
Citation:
Mais la réalité est que la mentalité d’un être humain est très malléable, nous ne pouvons pas convaincre des personnes avec des arguments que nous ne pouvons pas vérifier (ex : faits vécus, histoires entendus, pouvoirs d’un individu).
Si la "mentalité" d'un être humain était si malléable (c'est à dire, si sa propension à être influencé était avérée), dans ce cas, nous pourrions convaincre n'importe qui avec un simple témoignage, non ?
Ensuite, quand tu déclares :
Citation:
N’oublions pas que parfois notre cerveau nous donne des illusions, des fausses images, dépendamment de nos émotions et de nos croyances.
Je reste assez d'accord sur le fait que nos émotions ou nos croyances peuvent nous amener à surinterpréter un évènement. Mais il existe cependant des personnes fondamentalement sceptiques, ou athées qui ne s'expliquent certaines expériences qu'elles ont vécues... Mais là, je chipote, car je te rejoins dans ce que tu dis dans la phrase suivante.
Citation:
Il y a cependant nous instincts humains (animales) qui ont une influence quelconque. Lorsqu’il fait noir, notre cervelet travaille plus, ce qui nous force à ouvrir nos yeux d’avantage, être sur nos gardes, ainsi que d’écouter attentivement chaque petit bruit dans une pièce.
J'avoue que je ne m'y connais pas vraiment quant à l'action de notre cervelet sur notre perception de l'environnement, si tu avais quelques liens à partager à ce sujet ?
Mais sur le fond, je suis encore une fois d'accord : l'endroit où nous nous trouvons, ainsi que son histoire, nous conditionnent de manière déterminante.
N'oublions cependant pas que certaines personnes font très souvent l'expérience d'évènements inexpliqués dans leur propre maison, où, par définition, elles sont censées se sentir relativement à l'aise.
Quant aux sentiments de solitude et de peur, ils ne sont pas systématiquement vérifiables dans les témoignages, au contraire, oserais-je même dire : la plupart des intervenants avouent souvent avoir vaqué à leurs occupations sans éprouver la moindre appréhension, éventuellement en compagnie d'autres personnes... Il y a donc des limites à cet argument de "conditionnement par le lieu et l'histoire", que tu souhaites opposer en général à l'expérience des phénomènes paranormaux.
Encore une fois, je n'enlève rien au fait que c'est sans doute vrai pour l'institut dont il est question, comme la plupart des lieux abandonnés et présumés hantés.
Citation:
Deuxièmement, il ne faut pas se fier sur la mémoire d’une personne. Beaucoup d’entre vous comptez des histoires, mais la réalité est que notre mémoire est mauvaise. Oui, la mienne et la votre aussi. Nous ne pouvons pas montrer des souvenirs, mais nous pouvons les rebâtir.
De mon point de vue, cet argument est encore vrai mais trop simpliste : notre mémoire peut nous faire défaut, mais pas au point de falsifier radicalement le souvenir d'une expérience.
Dans le cas de traumatismes résultant d'évènements menaçant l'intégrité psychique d'une personne (je pense aux victimes de viols, par exemple), ça existe effectivement. L'inconscient refusant de digérer "l'inacceptable", les souvenirs sont altérés, modifiés, pour mieux être assimilés.
Mais il s'agit là d'exemples extrêmes...
Citation:
Même si cet endroit est hanté, même si les extraterrestres existent, rappelez-vous que SI jamais ces choses seraient vraies, elles seraient cachées par un groupe dirigeant ce monde. Qui? Les gouvernements.
Là j'avoue que je ne te suis plus du tout
Endroit hanté > vérité cachée > gouvernement. L'enchaînement d'idées est tellement abrupt que je ne le comprends pas du tout
Pour résumer, je suis donc d'accord avec la plupart des éléments que tu as avancés, mais il aurait été mieux (de mon point de vue) de les mesurer davantage
