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Les moines fantômes de Souvigny
Souvigny est située dans le département de l'Allier. Vers l'an 900, le premier duc de Bourbon y fonda un couvent de Bénédictins. L'église qui a survécu au monastère est un monument dont les caveaux renferment les tombeaux des Sires de Bourbon.
À Souvigny, se trouve également « Le Prieuré », une vieille bâtisse construite au XVIIe siècle qui abrita une importante communauté religieuse jusqu'à la Révolution.
Entre 1955 et 1960, elle fut le théâtre d'un phénomène de hantise qui reste l'un des plus troublants de l'histoire du paranormal.
Dans son livre : « Médiums et fantômes », le professeur Robert Tocquet (Président de l'Institut Métapsychique International en 1982) reviendra en détails sur les évènements qui sont survenus dans « Le Prieuré ».
Les premières apparitions du fantôme de Souvigny
Le 6 juillet 1955, une femme (Madame V...) accompagnée de ses deux enfants emménagent dans la vieille bâtisse.
La nuit du 10 juillet alors qu'elle s'apprête à s'endormir dans « la chambre des prieurs », Madame V... distingue dans l'obscurité une silhouette qui pénètre lentement dans la pièce. Mince et de toute petite taille (à peine 1m50 d'après la description de Madame V…), cette silhouette constituée d'une vapeur floue et incertaine ressemble à un moine. Le fantôme gagne alors la cheminée pour s'y mettre à genoux et prier. Il se prosterne à trois reprises avant de quitter la chambre.
Il y eut également une autre apparition pendant la nuit du 13 au 14 juillet : le fantôme (ou plutôt le moine fantôme) se manifestera dans la même pièce, après avoir ouvert délicatement la porte. Il s'agenouillera devant la cheminée et priera après avoir imploré Dieu. Mais pour la première fois depuis le début des apparitions, le moine s'adresse directement à Madame V... : « Que faites-vous ici, pourquoi êtes-vous ici ? » Madame V... lui retourne la question. D'une voie profonde, le moine répond qu'il prie dans cette bâtisse depuis plusieurs siècles pour « effacer » les nombreux crimes qui ont été commis au nom de la religion. Il évoque ensuite la mémoire d'un prisonnier, mort de faim et de froid dans l'obscurité d'un cachot, situé à proximité du couvent. En proie à un réel sentiment de culpabilité, il ira jusqu'à demander à Madame V... de donner à boire au prisonnier.
Le fantôme de Souvigny se manifestera à maintes reprises dans « la chambre du Prieur », la bibliothèque ou le hall de la maison. Il exigera le remplacement d'une statue brisée de la Vierge (en indiquant exactement l'endroit où elle se trouve). Il invitera également Madame V... à effectuer des recherches afin de retrouver des vieux parchemins dont il ne révélera jamais la nature.
L'entrée du Prieuré de Souvigny dans l'Allier
Un deuxième fantôme se manifeste
Alors que la famille semble s'être habituée aux apparitions et autres requête du moine, un nouveau fantôme va venir troubler les esprits.
L'apparition a lieu le matin dans la chambre des prieurs. Un froid intense envahit la pièce, le sang de Madame V... se glace. Tétanisée par la peur, elle est incapable de faire le moindre geste ou de prononcer le moindre mot. Une silhouette s'approche... Elle est différente, plus grande, plus austère. Le fantôme semble porter la mitre et la chasuble d'un évêque. Avant de s'éclipser, d'un ton autoritaire, il exige le départ de Madame V... : « Allez-vous en, cette maison n'est pas la vôtre ! ».
Ce sera la seule et unique visite du fantôme aux allures d'évêque dans le Prieuré.
Il faut photographier et toucher les fantômes
Malgré cette apparition inquiètante, Madame V... ne cède pas à la peur et décide de contacter le professeur Robert Toquet, éminent spécialiste des phénomènes paranormaux. Le futur directeur de l'IMI (1982) conseille à la famille de prendre une photographie et si possible d'entrer en contact physique avec les entités en présence.
Le 26 octobre 1959, Madame V... parvient à prendre un cliché pour le moins convaincant. Cinq semaines plus tard, elle réussit cette fois, à toucher de sa main le fantôme qui au premier contact s'évapore. Dans les heures qui suivent Madame V... ressent de violentes douleurs. D'étranges marques de brûlures apparaissent sur ses mains. Elle en portera d'ailleurs les stigmates pendant plusieurs mois.
Le 27 mars 1960, dans une dernière apparition, le moine fantôme du Prieuré supplie Madame V... de l'aider à retrouver la paix : « J'ai laissé martyriser et mourir un homme. J'ai eu les mains coupées et j'ai été jeté dans une fosse commune avec d'autres religieux, entre l'église et le prieuré. Je vous en prie, faites sur moi de grands signes de croix, aspergez-moi d'eau bénite. » Madame V... s'exécute en respectant la volonté du moine qui dans un dernier souffle, disparaît Définitivement.
Les apparitions des fantômes de Souvigny furent recensées pendant cinq ans. Aucun des précédents propriétaires ne signala leur présence. Pourquoi ne se sont-ils pas manifester plus tôt ? La question reste aujourd'hui encore sans réponse.
De même on peut lire sur le site "France secret":
Citation:
On peut voir à Souvigny, bourgade de l'Allier où reposent les premiers ducs de Bourbon, une vénérable bâtisse du XVIIe siècle appelée le « Prieuré », en raison du fait qu’elle était la maison du prieur d'une importante communauté religieuse implantée là jusqu'à la Révolution.
Celle-ci fut, de 1956 à 1960, le théâtre d'étranges événements, alors relatés par la presse, et qu'étudia le professeur Robert Tocquet, éminent spécialiste du paranormal, membre de l'Institut métapsychique international, en son livre Médiums et Fantômes.
En juillet. 1956, Mme V... et ses deux fils, Jean et Gaston, alors respectivement âgés de 21 et 30 ans, s'installent au « Prieuré ».
Dans la nuit du 10 au 11 juillet, Mme V... dans sa chambre, dite « chambre du prieur », vient d'éteindre la lumière lorsqu'elle distingue, dans l'obscurité, la forme d'un moine recouvert d'un capuchon pénétrant lentement dans la pièce. La silhouette, haute d'un mètre cinquante, très mince, voire décharnée, semble faite d’une sorte de vapeur floue, incertaine et comme luminescente...
Le fantôme gagne la cheminée devant laquelle il tombe à genoux. Là, les mains jointes, il se prosterne trois fois avant de quitter la chambre par la porte d'un petit cabinet attenant.
Dans la nuit du 13 au 14 juillet, le moine fantôme se manifeste une seconde fois dans la « chambre du prieur », après en avoir ouvert doucement la porte. Il s'agenouille de nouveau devant la cheminée, frappe par trois fois de son front le parterre de marbre tout en se lamentant et implorant Dieu.
Puis se tournant vers Mme V... il s'adresse pour la première fois à elle en lui demandant ce qu'elle fait là. Mme V..., ne perdant pas sa répartie lui retourne la question. Le moine répond alors d'une voix profonde qu'il prie dans cette demeure depuis des siècles pour effacer ses péchés et réparer les torts qu'il a causés en tolérant des crimes commis au nom de Dieu et de la religion. Il évoque ensuite le souvenir d'un prisonnier enfermé dans un cachot situé à proximité du réfectoire du couvent… en demandant à Mme V... si elle lui a donné à boire... Il raconte enfin l'histoire de cet homme, mort de faim et de soif dans l’obscurité glacée de ce cachot, et, en faveur duquel, par lâcheté, il n'était pas intervenu...
Le spectre de Souvigny, en quatre ans, se manifeste de la sorte plusieurs dizaines de fois à la famille V... Un jour, il demande que la statue brisée d'une Vierge soit replacée dans sa niche, indiquant l'endroit exact où elle se trouve alors enfouie. Tel autre jour il apparait dans la bibliothèque ensoleillée, derrière la fenêtre de la « chambre du prieur », ou bien encore dans le hall où il disparait au beau milieu d'un mur. Parfois encore, il implore que les V... entreprennent des recherches pour retrouver des parchemins dont il refuse pourtant de révéler pas la nature.
Un extrait du témoignage de Mme V...:
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« Que s'est-il passé, écrit-elle, depuis cette nuit du 10 juillet 1955, où, pour la première fois, j'ai vu se glisser dans ma chambre une ombre floue, formée de brouillard opaque, derrière laquelle il semblait y avoir une lumière ?
Cette ombre, de forme humaine, portait une longue robe et une pèlerine et avait la tête recouverte d'un capuchon. L'ombre s'est avancée lentement vers moi. Saisie de frayeur, je me suis assise sur mon lit, le dos collé au mur, la gorge sèche. J'étais glacée, et, cependant, je suais. J'ai voulu me lever, appeler, mais aucun son n'est sorti de ma gorge : une terreur indescriptible me tenait clouée là où j'étais.
L'ombre s'est avancée jusque devant la cheminée puis s'est agenouillée et j'ai alors entendu le bruit de ses genoux rencontrant le parquet. Elle s'est prosternée trois fois, les mains jointes, dans un geste d'imploration. Après être restée longtemps agenouillée, elle s'est prosternée de nouveau trois fois, s'est relevée lentement et s'est dirigée vers la porte donnant sur un petit cabinet qui se trouve au pied d'une alcôve. Quelques secondes ont passé puis j'ai entendu nettement comme la chute d'un corps sur le carrelage du cabinet.
Mon trouble était indescriptible, mon coeur battait à se rompre, tout mon sang affluait à mes tempes. Mais, heureusement, le jour finit par se lever, ce qui me permit de descendre dans le parc : tout était si calme par ce radieux matin d'été que je me suis alors demandé si je n'avais pas rêvé, si je n'avais pas été le jouet d'un cauchemar ou d'une hallucination. ».......
Cette affaire est l'une des histoires de fantômes les plus connue de france, et à l'époque elle fit la une des journaux. Mais je ne sais pas si d'autres témoins que Mme V... existent, si vous voulez voir sur le net pour compléter le sujet, si le coeur vous en dit...
Une photo prise à Souvigny, mais je ne pense pas que cela soi la photo prise à l'époque, si quelqu'un la retouvait sur le net, moi je n'est pas trouvé: