Sans aucunement prétendre à une quelconque connaissance en medecine ou pratiques de celles ci, franchement , il me parait plus que douteux que des praticiens en viennent à considérer l'exorcisme en milieu thérapeutique, et ce de manière telle que décrite plus haut, en collège, sur une suggestion...
La possession n'entre, il me semble , absolument pas dans le langage psychiatrique ou psychologique : elle fait partie des croyances populaires et donc de la culture d'un individu ou d'un groupe, ce n'est pas une pathologie. Et quand elle est abordée en psy, on en a déjà parlé ici, cela devient des "troubles dissociatifs", par ex, et on emploie des méthodes adaptées.
Je ne vois donc pas pourquoi des thérapeutes se résoudraient à envisager le recours à une croyance comme ultime recours en milieu spécialisé.
Ensuite on parle d'un autiste, et il me semble que les mécanismes de cette affection sont tellement complexes que je ne vois encore moins pourquoi et en quoi ils décideraient qu'ils ont ainsi "cerné"' le problème en décidant, que , pourquoi pas, ce cas peut tout aussi bien être traité par une cérémonie ridicule et folklorique, autant mettre du sel dans sa chambre, à ce compte;
et enfin, ils envisageraient , encore une fois, le recours à cette méthode digne du moyen age, en totale contradiction avec l'acculturation présumée du patient ?bonjour les dégâts.
excusez moi, mais soit ces personnes, (le personnel décrit plus haut) sont bonnes à enfermer et ne méritent pas le nom de soignants responsables, soit nous avons une nouvelle fois une belle histoire fantastique en milieu psy, et ce ne serait pas la première fois.
Qu'un infirmier, ou une personne isolée travaillant en milieu spécialisé se pique de croire à ces fadaises d'un autre temps, je veux bien, on croit ce que l'on veut, mais que l'on nous dise que tout un corpus médical réfléchit sérieusement à cela, non.
et pour cela :
Citation:
Je pense que lorsque l'on se retrouve totalement désarmé devant un fait inexplicable, on en vient à envisager des solutions de ce type.
en milieu médical ? en dehors de l'intervention proposée ou suggérée des coupeurs de feu, ou rebouteux (le nom change d'une région à l'autre), comme en suisse, non, je ne crois pas que cela aille au dela de cela.