J e gamberge dur et j 'ai posté il y a peu ' :
Comment devient t on bourreaux?
J 'ai eu la très désagréable révéléation que nous tous içi dans certaines conditions on pouvaient devenir nous meme des bourreaux ( choc
Aujourd'hui après mon insomnie j 'ai relevé cette phrase de (NIETZSCHE
Concernant le LIBRE ARBITRE?????????
J 'ai besoin de vos avis pour éclaircir mes idées?
Je peux faire ce que je veux : je peux, si je veux, donner aux pauvres tout ce que je possède, et devenir pauvre moi-même - si je veux ! - Mais il n'est pas en mon pouvoir de le vouloir, parce que les motifs opposés ont sur moi beaucoup trop d'empire. Par contre, si j'avais un autre caractère, et si je poussais l'abnégation jusqu'à la sainteté, alors je pourrais vouloir pareille chose : mais alors aussi je ne pourrais pas m'empêcher de la faire, et je la ferais nécessairement. - Tout cela s'accorde parfaitement avec le témoignage de la conscience "je peux faire ce que je veux" […]L’homme peut certes faire ce qu’il veut, mais il ne peut vouloir ce qu’il veut
(SCHOPENHAUER "essai sur le libre arbitre")
*************************************************************
"Le libre-arbitre est une illusion totale car cela consiste à croire que nous agissons souverainement alors que nous sommes entièrement conditionnés. La souveraineté de la volonté est un leurre dû à notre vanité.
(NIETZSCHE, in Humain trop humain, §107) ***********************************************************
De l’illusion du libre-choix
La sensation fallacieuse de liberté s’explique du fait que ce qui conditionne notre action est généralement du domaine de l’inconscient, et que par contre le discours logique est, lui, du domaine du conscient. C’est ce discours qui nous permet de croire au libre choix. Mais comment un choix pourrait-il être libre alors que nous somme inconscients des motifs de notre choix, et comment pourrions-nous croire à l’existence de l’inconscient puisque celui-ci est par définition inconscient ? (...) Les sociétés libérales ont réussi à convaincre l’individu que la liberté se trouvait dans l’obéissance aux règles des hiérarchies du moment et dans l’institutionnalisation des règles qu’il faut observer pour s’élever pour ces hiérarchies. Les pays socialistes ont réussi à convaincre l’individu que lorsque la propriété privée des moyens de production et d’échanges était supprimée, libéré de l’aliénation de sa force de travail au capital, il devenait libre, alors qu’il reste tout autant emprisonné dans un système hiérarchique de dominance.
(HENRI LABORIT "éloge de la fuite")
*************************************************************Marly