L'étonnante régénération du poisson zèbre enfin comprise

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Par Grégoire Macqueron, Futura-Sciences
Très apprécié des chercheurs, le poisson zèbre possède l’étonnante faculté de régénérer indéfiniment ses membres et même ses yeux ou son cœur. Le secret : le poisson réveille des mécanismes endormis depuis le stade embryonnaire. L'espoir : imiter cette méthode chez l'homme.

« Jusqu’à maintenant, c’était comme par magie que l’amputation était traduite par l’activation des gènes, explique Scott Stewart du Salk Institute for Biological Studies. Nous avons enfin une piste pour suivre ce processus. » Lui et son équipe viennent en effet de comprendre comment, chez le poisson zèbre, Danio rerio, la régénération d’un membre perdu provoque la réactivation de gènes inactifs depuis le développement embryonnaire. C’est la déméthylation des histones qui réveille les cellules au niveau de l’amputation et active les gènes responsables de la formation du nouveau membre.

Comme la régénération reprend les mécanismes du développement embryonnaire, les chercheurs ont commencé par chercher les similarités entre ces deux processus. Au cours du développement de l’embryon, des gènes spécifiques sont activés et désactivés pour déclencher les conditions nécessaires à la création d’un organisme entier. Leurs tâches accomplies, ces gènes redeviennent silencieux.

Scott Stewart a fait l'hypothèse que les deux mécanismes pourraient partager les mêmes processus d’activation et désactivation. Dans les cellules souches embryonnaires, des protéines d’histone, responsables de l’empaquetage de l’ADN et pouvant être transformées chimiquement par méthylation ou acétylation, maintiennent les gènes en stand by. Ces méthylations et acétylations peuvent être considérées comme des interrupteurs, des marqueurs d’activation et de désactivation de certains gènes.

Ce biologiste a ainsi découvert les mêmes modifications des histones sur les cellules embryonnaires et en stand by et sur celles impliquées dans la régénération. Selon lui, « cela suggère que deux différents programmes d’expression des gènes pourraient exister ; un pour l’activité cellulaire normale et un pour la régénération ».

Kdm6b.1, l’enzyme clef
Je suis emerveillée de vori que l'homme en fait ne fait que tenter d 'imiter ce uela nature a dejà fait:
le sonar( chez les chauves souris)
le scratch( les pattes du Geko)
etc....
Marly

Nope, rien à voir. Les setules (lamelles adhésives sous les pattes du gecko, qui sont en réalité une multitude de poils microscopiques) mettent en jeu les forces de Van Der Walls avec le support.
Le principe du scratch repose lui sur une multitude de petits crochets qui se prennent dans des fils (ça se voit bien quand on observe de très près une bande velcro).

Bonjour,

en effet le scratch est une réplique de la nature mais ... d'une plante: la bourdane qui soit dit en passant pullule dans mon jardin.

lien pour info

Je tiens à préciser que ces graines s'accrochent aux poils de mes chiens (St Bernard) et Moutons et non aux miens...

oh oui c 'est vrai
En fait ca confirme que c 'est bien dans la nature que le scratch é dejà été inventé
J 'ai en mémoire aussi que certains avions sont recouvert d 'un matériaux imitant la peau des requins qui pénètre l 'air de façon optimale pour les économies d 'énergie,

Je pense aussi a certains crapauds qui savent hiberner se mettre en état de mort apparente, et renaitrent meme apres avoir été gelés et les scientifiques essaient ( bien sur) de comprendre le processus pour l 'appliquer aux humains!

Marly

Pour les crapauds c'est surtout du il me semble à des cellules beaucoup plus souples que les nôtres, et qui n'explosent pas quand le gel s'y installe (mais je peux me tromper )

Ceci dit, il y a pas mal de choses, et ce depuis que l'homme est homme (même avant ?) que nous copions sur les animaux ou les plantes...

Ho Mon Dieu... à quand les bras qui repoussent tout seuls ? (j'imagine la scène... je sais pas si j'aurais du.)

Marly, arrête avec les caractères de grande taille, c'est pénible.