Bonjour à tous,
Je vais vous confier un cas qui m'obsède depuis près de 10 ans et sur lequel je ne cesse de faire des recherches. Mais hélas, je ne peux que rechercher à distance pour le moment et ne net comporte ses propres limites.
Tout a commencé par la lecture d'un livre : "Alexis - contribution à l'étude de phénomènes paranormaux" de yvon Hecht aux éditions Londreys. Je précise que ce livre n'est plus édité depuis une bonne vingtaine d'années et que je l'avais trouvé chez un bouquiniste. Par ailleurs, on en trouve encore de nombreux exemplaires sur des sites de libraires, sur le net.
Le livre comporte 4 histoires, mais celle qui est la plus frappante et la plus invraisemblable est celle d'Alexis, que je vais tenter de vous résumer malgré sa complexité. ( Soyez indulgents : j'ai déménagé et le livre est resté dans un carton à 800 km de chez moi, donc je vais tout faire de mémoire...)
Paris, en 1880. Le jeune Alexis Barrois, âgé d'une douzaine d'années arrive en consultation au cabinet du Dr Yves Richer à la Pitié Salpêtrière, le Docteur Richer était très renommé car élève de Charcot. Le jeune garçon semble présenter une psychose hallucinatoire et ses parents s'en inquiètent : pendant la consultation il semble se plonger littéralement en état d'auto hypnose et trace avec son doigt sur la poussière du bureau, un mot " traurig" (triste, en allemand). Le docteur s'en aperçoit en demande à l'enfant s'il connait l'allemand, ce dernier répond par la négative. Il dit qu'il est en contact avec Clemens et Gunderode et que c'est eux qui lui dictent ces mots. Lorsque le docteur se fait insistant, Alexis pique littéralement une crise de démence, et fait plusieurs fois le tour de la pièce, comme s'il était tracté par une force paranormale.
Le Docteur Richer, qui est un homme érudit, fait le lien entre ce que lui a raconté l'enfant et l'histoire de Clemens Brentano, poète allemand ayant vécu au 17ème siècle et dont la muse et maitresse se prénommait Gunderode. Il se rend donc sur le lieu d'habitation de l'enfant et fait une étude de son environnement, pour savoir s'il n'a pas pioché ces informations dans la bibliothèque familiale. Son enquête se révèle négative : aucun ouvrage traitant de Brentano ne se trouve dans la maison, et Alexis, élève au collége, n'a bénéficié d'aucune culture germanique d'aucune sorte.
Le docteur demande donc à l'enfant s'il peut l'accompagner sur son trajet quotidien vers le collège. En chemin, l'enfant s'agite et demande à faire un détour pour éviter une librairie. Après examen de cette librairie, le docteur constate qu'elle expose en vitrine plusieurs exemplaires de grimoires de sorcellerie rares et interdits. Le docteur va donc interroger le libraire, qui lui raconte ce qui semble apparemment le point de départ de cette histoire sordide.
En effet, Alexis a fait un jour une sorte de crise de démence en passant devant cette petite échoppe. Il é désigné la vitrine et les livres en criant " Il faut les cacher !" et puis il a perdu connaissance. L'enfant raconte par ailleurs que lorsqu'il a repris conscience, le libraire était penché sur lui et lui parlait doucement, ensuite il a eu peur et a pris la fuite.
Le Docteur Richer commence alors à subodorer une manoeuvre de satanisme dont l'enfant serait la victime. il reçoit alors la visite d'un homme en noir, Samuel Eberhardt, qui le prie de laisser tomber ses recherches et de ne pas chercher à en savoir plus. Il lui explique qu'il fait partie d'une société secrête chargée de réparer les erreurs du temps. Il lui confirme qu'Alexis, malheureusement, n'est que la victime de conséquences que seuls une poignée d'initiés peuvent réellement comprendre... Je me souviens avec exactitude d'une phrase de Eberhardt : "Supposez que Booz n’ait pas rencontré la jeune Sunamite, toute une lignée de Prophètes, dont le Christ, n’aurait pu s’incarner…" Alexis est donc une porte ouverte sur le passé, Clemens Brentano qui n'a pas pu achever son oeuvre, car il s'est suicidé avant.
L'entretien entre les deux hommes se termine assez mal, chacun campant sur ses positions et le Dr Richer refusant d'abandonner.
Par la suite, une floppée d'hommes en noir seront toujours dans le sillage d'Alexis, et le Dr Richer recroisera Samuel Eberhardt à plusieurs reprises.
La "psychose" d'Alexis ira en s'empirant, il faudra l'interner à l'asile de la Pitié Salpêtrière où il restera 3 ou 4 ans, alité et sanglé, en proie à ses délires. le Docteur rapporte dans ses notes que certains jours, une sorte d'ectoplasme sort de la bouche ouverte de l'enfant qui semble respirer et déglutir avec peine. L'équipe soignante, habituée à ce phénomène dit alors que "Alexis tisse son cocon".
Alexis Barois est décédé à la Pitié-Salpêtrière, le 17 août 1888. Il a été enterré au Père lachaise. Le reste de sa famille repose dans un caveau familial dans le Limousin, et je fais actuellement de grosses recherches chronologiques à ce sujet.
Selon les dire de Yvon hecht : "le Dr yves Richer, élève de Charcot et lui aussi spécialiste dans le traitement par hypnotisme des phénomènes de possession, entreprenait une étude sur ce cas. Il n'osa la publier, à l'époque. Il interdit même que le dossier soit divulgué pendant une période de quatre-vingt ans.
Le dossier dévoile une aventure prenant naissance dans un univers accolé au notre : l'univers du surnaturel et du fantastique." C'est donc l'auteur qui a retrouvé ces notes et a entrepris de les reporter de manière romancée.
un dernier détail, le roman a été écrit en 1986 et pourtant, l'auteur s'étant probablement rendu sur la tombe du jeune homme, il paraitrait qu'elle continue d'être régulièrement fleurie. Une carte accompagne toujours les fleurs, sans qu'aucun des gardiens du Père lachaise n'aie jamais remarqué personne aux alentours, la carte est toujours signée du nom de Samuel eberhardt...
J'ai écrit au Service de la mairie de paris qui donne des renseignements sur les emplacements de cimetière et j'essaie désespèrément à ce jour de connaitre le numéro de la concession d'Alexis. Si je pouvais, ne serait-ce que la localiser, il me serait alors plus facile à distance de demander à quelqu'un de s'y rendre avec un appareil et de constater les faits. A ce jour, je n'ai pas de réponse.
Voilà, j'espère que vous pourrez m'aider dans mes recherches et que ce cas suscitera un quelconque intérêt chez vous !
J'attends des commentaires, des idées, des renseignements ! J'attends TOUT
