Petit HS sur le clonage, puisque vous en parlez :
BloodyDarkSensual a écrit:
( et parait-il qu'il est impossible de cloner un être humain entier mais pour moi, la moralité est une chose, la science en est une autre... Je suis quasiment sûre que des tests ont déjà été effectués, mais le but n'étant pas bien sûr d'obtenir une personne censée avec des souvenirs et un passé car ça pour l'instant, c'est vraiment de la science fiction)
Le clonage humain est possible, mais c'est quelque chose d'horriblement compliqué. Ce n'est que tout récemment (en janvier 2008) que le premier clonage humain a été effectué avec succès, par une équipe de chercheurs américains ayant réussi à produire deux embryons-clones à partir des cellules d'un homme adulte.
Les embryons ont été détruits par la suite (au cas où quelqu'un se poserait la question).
BloodyDarkSensual a écrit:
Pour le moment, officiellement (j'ai plus les sources, mais ils en parlaient il y a quelques années déjà sur la 5) le travail est effectué afin de cloner des organes humains sains qui seront une des solutions future pour palier au manque de don d'organes, où a des maladies qui affecteraient un organe en particulier... il suffirait alors de greffer cet organe à la place de celui qui se trouve défectueux.
Le clonage thérapeutique est plus complexe que cela : le but est de produire un embryon-clone, qui servira de réserve de cellules-souches compatibles avec la personne dont il est issu.
Les cellules-souches sont des cellules indifférenciées ; mises en présence de cellules spécialisées, elles se multiplient et se spécialisent à leur tour. Les cellules-souches peuvent se transformer en n'importe quelle cellule de l'organisme : cellule hépatique, globule rouge, neurone... Et c'est là tout leur intérêt : on pourrait par exemple, dans le cas d'une paraplégie, les "réinjecter" dans la moelle épinière pour que celle-ci se répare à l'endroit où elle est rompue (sachant que les fibres nerveuses spécialisées de la moelle épinière ne se multiplient pas, elles).
C'est donc très différent de la "culture in-vitro" d'organes, qu'on grefferait dans le corps du patient (chose que l'on ne sait pas faire, ou très mal à l'heure actuelle).