Avec le lancement réussi de sa première mission vers la Lune mercredi, l'Inde entre dans le cercle fermé des nations spatiales.
En Inde, l'événement est historique. La première mission inhabitée vers la Lune a été lancée avec succès mercredi depuis le centre Satish Dhawan de Sriharikota, sur la côte sud-est du pays. La fusée PSLV a parfaitement décollé à 06h22 (02h52 à Paris), avec à son bord l'engin spatial Chandrayaan-1. «Nous avons commencé notre voyage vers la Lune !», s'est enthousiasmé le président de l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO), Gopalan Madhavan.
Actuellement en orbite transitoire autour de la Terre, Chandrayaan-1, chargé d'instruments scientifiques indiens, européens et américains, devrait atteindre son orbite lunaire le 8 novembre, à 385.000 km du globe terrestre. Sa mission, évaluée à quelque 80 millions de dollars, doit durer deux ans. Le vaisseau effectuera ainsi des expériences et observations autour de et sur la Lune, comme des études topographiques, la recherche d'eau, de minéraux et de substances chimiques.
Des ambitions de superpuissance
Mais surtout, l'envoi de cette sonde peinte aux couleurs de l'Inde est une nouvelle preuve des ambitions de superpuissance du géant asiatique. L'Inde veut désormais montrer qu'elle est devenue leader dans l'industrie spatiale face à la concurrence de ses voisins chinois et japonais. Et si la Chine dispose pour le moment d'une colossale longueur d'avance en ayant réussi en septembre à faire sortir un Homme dans l'espace, l'Inde a d'ores et déjà prévu 60 vols spatiaux d'ici à 2013, y compris vers la Lune et vers Mars.
Outre l'envoi d'une mission lunaire humaine, la Chine veut construire un laboratoire spatial concurrent de la Station spatiale internationale (ISS). Le Japon a lancé une sonde vers la Lune fin 2007 et veut y envoyer un astronaute d'ici à 2020. Après les alunissages de vaisseaux habités entre 1969 et 1972 dans le cadre du programme américain Apollo, voilà donc les trois puissances asiatiques engagées dans une course à la conquête de la Lune, dont ils souhaitent faire une plate-forme d'exploration de l'espace et de Mars.
Un argument économique de poids
Avec ce premier vol vers la Lune, l'Inde veut aussi se faire une place dans le club des pays lanceurs de satellites commerciaux. Un marché de 145 milliards de dollars que se partagent jusqu'à présent les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Ukraine et l'Agence spatiale européenne. D'autant que le géant d'Asie du Sud dispose d'un argument de poids face à ses concurrents : en moyenne, l'Inde facture ses lancements 35% moins cher que les autres agences spatiales étrangères.

On dit un "cosmonaute" pour les russes, un "astronaute" pour les américains, "spationaute" pour les européens... euh... non, c'est l'inverse... à moi que ?

Oui, cela est très bien dans un pays ou la majorité des habitants crèvent de faim.

Faudra penser à dire d'arrêter toutes avancé technologique tant que toute la planète ne sera pas belle, verte et remplis d'humains heureux de vivre.
Bien entendus que l'Inde est un des pays ou l'écart entre les classes est le plus marqué, beaucoup trop de gens crève de faims, et cela est inadmissible, mais c'est un problème politique et non scientifique. Non!?

Z'ont qu'à créer des pilules contre la faim goût cassoulet ces scientifiques alors ! Non mais !

Bonjour,

Oui c'est une bonne chose pour l'Inde, ce qui m'impressionne c'est le cout : 75 million de $ !!!!!!
c'est peu !

Oui c'était une fusée en bois d'arbre.

Bien entendus que l'Inde est un des pays ou l'écart entre les classes est le plus marqué, beaucoup trop de gens crève de faims, et cela est inadmissible, mais c'est un problème politique et non scientifique. Non!?

Mais ce sont les politiques qui délivrent les crédits nécessaires à ce genre de recherches... Peut-être qu'ils devraient réfléchir à leurs priorités... J'ai parfois l'impression que cette course à la conquète de l'espace est plus une question d'orgueil national que de recherche scientifique...

Mais ce sont les politiques qui délivrent les crédits nécessaires à ce genre de recherches... Peut-être qu'ils devraient réfléchir à leurs priorités...

Et puis la conquête de l'espace entre USA et Russie, quand on regarde bien c'était plus une gueguerre de superpuissance égocentrique que de réel interêt scientifique au départ.

Et ça, ça ne doit pas coûter si cher pour un pays qui a les moyens d'envoyer des fusées dans l'espace...