Time_Travel_0 a écrit:
mikstlouis a écrit:
Seuls les gens et sociétés jouant en bourse ont pu perdre quelque chose.
La je t' arette tout de suite, tu dis un peu n'importe quoi, va dire ça aux constructeurs automobiles, et aux employés qui commencent a sauter (en Belgique par exemple aujourd'hui)
Opel a également annoncé une baisse de production de 40%, économiquement parlant, moins de production, moins de travail, sachant que les autos sont assemblés, les pieces provenant de toute l'Euope, c'est donc des milliers d'emplois menacés.
Et pour finir, va aussi parler aux Islandais... dont le pays entier est en grand danger.
Franchement, cette crise ne concerne pas uniquement les gens qui ont placés des billes en bourse...
Je dis peut-être n'importe quoi, j'ai dis que je n'étais pas spécialiste. Je fais avec les informations que je glane de ci de là et qui ne se recoupent pas forcément facilement. Cependant, j'ai cru comprendre que les constructeurs automobiles rencontrent des difficultés à cause de la crise économique qui ne date pas d'une semaine, même si la crise financière n'arrangera certainement pas leur situation à un moment où ils auraient besoin de liquidité.
En gros, ils diminuent leur production parce qu'ils ne vendent plus assez de voitures. Je crois que la chute d'une action n'arrête pas une chaîne de fabrication dans la minute.
Concernant l'Islande, je ne pense pas que l'on soit en désaccord.
Je me cite, mais un plus grand passage. Pas un bout de phrase sortie du contexte qui change considérablement la portée de mes propos :
Jahspirit a écrit:
La planète n'a rien perdu au sens propre. Seuls les gens et sociétés jouant en bourse ont pu perdre quelque chose. Mais c'est un risque qu'ils connaissent.
Ce qui est moins drôle, c'est lorsqu'ils jouent avec notre argent, comme les banques et que leurs placements s'avèrent risqués, comme avec les subprimes qui étaient parcellisés et englobés dans d'autres produits financiers.
Toujours concernant l'Islande, je suis triste pour ses habitants, encore que je ne sais pas dans quelle mesure ils sont touchés. Si tu le sais dis le moi.
Voici un article sur la situation financière du pays. Une fois de plus, on ne sait pas l'impact sur la population. Opacité quand tu nous tiens...
Cependant, il semble que l'origine de leur problème tient dans leur ultra-libéralisme de ces dernières années. N'était-ce pas prévisible ?
Citation:
LONDRES - A l'heure où la planète subit le contrecoup des excès financiers de ces dernières années, l'Islande menace de devenir le premier pays à connaître une "faillite nationale". Or ses banques et entreprises ont beaucoup investi dans les économies du reste de l'Europe.
Jusqu'à une date récente, ce petit Etat nordique de 320.000 habitants faisait figure de modèle, créant rapidement de la richesse malgré sa modeste stature sur la scène internationale. La dérégulation du marché financier national dans les années 1990 a alimenté un boom de la bourse qui a permis aux entreprises et banques islandaises d'investir à tour de bras dans toute l'Europe. Elles ont ainsi conquis des pans entiers de l'économie britannique, des magasins de prêt-à-porter aux équipes de football.
Mais ce succès pourrait paradoxalement provoquer la chute de l'île volcanique. Le secteur bancaire du pays a connu une croissance telle qu'il représente aujourd'hui environ neuf fois le produit intérieur brut (PIB) annuel, d'un montant de 14 milliards d'euros. L'économie autrefois basée sur la pêche en est devenue particulièrement vulnérable aux tourments de la finance. En outre, du fait de la petite taille de l'Islande, banques et entreprises ont pris des participations croisées les unes dans les autres, devenant fortement interdépendantes et faisant craindre un effet "château de cartes" en cas d'effondrement.
Du coup, lorsque le gouvernement a décidé la semaine dernière de rompre avec l'ultralibéralisme et de nationaliser Glitnir, la troisième banque du pays, en prenant une participation de 75% pour 600 millions d'euros, toutes les grandes agences de notation financière ont immédiatement revu à la baisse la cote des quatre grandes banques et de la dette souveraine de l'Islande. Mercredi, le gouvernement a placé Glitnir sous le contrôle de l'autorité de surveillance.
Dans ce contexte, la couronne islandaise s'est effondrée, en partie sous l'effet de spéculations pessimistes sur la capacité de la banque centrale, qui dispose seulement de 4 milliards d'euros de réserves en devises étrangères, à se porter au secours de toute autre banque commerciale défaillante après le sauvetage de Glitnir. La Banque centrale affirme pouvoir obtenir un prêt de 4 milliards de dollars de la Russie dans les prochains jours.
En vertu d'une législation d'urgence, le gouvernement a nationalisé mardi Landsbanki, le deuxième établissement bancaire du pays, "pour sauver le pays", a expliqué le Premier ministre Geir H. Haarde, évoquant un risque de "faillite nationale".
Kaupthing, la plus grande banque islandaise, a obtenu un prêt de 500 millions d'euros de la Banque centrale islandaise et, mercredi, la Banque centrale de Suède a annoncé qu'elle garantirait un prêt de jusqu'à hauteur de 5 milliards de couronnes (702 milliards de dollars) à la branche suédoise de Kaupthing pour "préserver la stabilité financière de la Suède et assurer un fonctionnement fluide des marchés financiers".
La Grande-Bretagne aussi se mêle de la crise islandaise. Londres a décidé de garantir les dépôts des quelques 300.000 épargnants britanniques chez Icesave, filiale en ligne de Landsbanki qui menace de faire faillite et a suspendu les retraits mardi, mais le Premier ministre Gordon Brown a annoncé mercredi que le gouvernement pourrait lancer des poursuites judiciaires pour récupérer cet argent. Au grand dam du Premier ministre islandais M. Haarde, qui se plaignait récemment du manque de soutien de l'Europe.