L'homme est-il naturellement bon ou mauvais?
Voila pour tous ce qui ont lu Sa majesté des mouches et pour tous les autres je vous pose cette question à laquelle il n'y pas de réponses exactes. J'aimerai seulement savoir ce que vous en pensez.

Pour moi c'est naturellement mauvais mais la société l'a obligé à devenir bon. Sans règles sans lois nous ne serions que de vulgaires animaux à s'entretuer pour manger, gagner du territoire, ...
Bref je préfère d'abord voir vos avis avant de polémiquer

À mon avis, l'homme est bon. Sont aspiration première est de vivre sa vie comme il l'entend. Si l'homme était mauvais, sont aspiration première serait de détruire les autres et ce qui l'entour.

Bin à voir ce qu'il se passe un peu partout dans le monde, j'ai quand même un doute sur la bonté naturelle de l'Homme....

Grande question philosophique mainte fois débatue.

Je dirais (phrase de je sais plus qui):
L'homme est naturellement bon. C'est la société qui le corrompt.

Modif:
C'est de Jean-Jacques Rousseau.

Moi je dirais : chaque Homme est bon par nature, mais c'est son voisin qui le rend mauvais.

Maintenant, dans ce post, on risque de parler beaucoup de religion, de guerre de territoire, d'américanisme, tout ça.

Tout dépend les évennements.....
Il n'y a qu'à voir quand une innondation ou autre catastrophe survient, les gens sont solidaires et s'entraident volontiers, alors qu'un conflit quelconque peut faire resurgir la méchanceté (ou pire) enfouie au fond d'eux-même !
La nature Humaine est très paradoxale....

Moi je dirais que c'est partagé, et que c'est la nature des contraires (ou opposés) car la vie est faite de ça, exemple :

le blanc, le noir
le chaud, le froid
la vie, la mort
le ying, le yang
l'homme, la femme
gentil, méchant
etc...
etc...

La femme est l'opposé de l'homme ?

bon vous avez compris ne faites pas les imbéciles ;o)

T'as oublié "l'oeuf ou la poule"...

La liberté des uns finit là où commence celle des autres...

Ca dépend des courrants philosophiques :p

Ben non, j'ai pas compris, expliques-moi en quoi la femme est l'opposé de l'homme. Le chaud est l'opposé du froid, le haut est l'opposé du bas, mais là, c'est juste une différence de sexe. L'africain n'est pas l'opposé de l'européen ou de l'asiatique !

J'ai longtemps été convaincu de la bonté naturelle de l'espèce humaine, même lorsque j'étais en thèse et que je m'interrogeais sur les origines de la violence et de la guerre dans les sociétés humaines (au fond, c'était très marxiste, comme trip). Et puis, j'ai découvert Internet.

Ne riez, ça fait partie des choses qui m'ont rendu misanthrope, avec mes patrons successifs (bon, j'avoue, j'avais un fond de départ dans ce domaine aussi).

Surtout, je me suis rendu compte tout n'était pas tout blanc ou tout noir, que tout n'était que nuances, et que même les actes les plus incompréhensibles et les plus abjects avaient des causes qui, parfois, l'étaient (compréhensibles).

Et si, comme l'écrivent les préhistoriens Zammit et Guilaine dans leur livre Le sentier de la guerre, l'homme n'était "ni brute, ni agneau" ? S'il était naturellement une créature douée de sentiments immensément variés, des plus nobles aux plus vils, une créature complexe, imprévisible et insupportablement versatile ?

vinvin : j'ai dû mal m'exprimer on va dire que l'homme est le contraire de la femme et vice versa, en rien je ne pensais que l'un ou l'autre était plus "fort".

L'homme, je pense, à une manière de penser très complexe et toujours tiré ou attiré par les contradictions. L'allégorie du petit démon qui tiraille son esprit en lui insufflant le mal, (le coté obscure) tout comme le petit ange qui essaye de le pousser dans le droit chemin, (coté clair) est très parlant.
Il arrive souvent que l'homme puisse faire une action, dite positive et bénéfique enchainant subitement avec une autre complètement à l'opposé. C'est simpliste comme réponse, mais chacun, sur ce sujet a émis des hypothèses intéressantes et qui se valent.

" L'homme n'est ni ange ni bête, mais qui veut faire l'ange, fait la bête." (Pascal)

Lucinda j'ai jamais dit que tu avais dit ! La femme n'est pas le contraire de l'homme, c'est la meilleure amie de l'homme ! (gag).

...non c'est le cheval !

la femme est l'avenir de l'homme....

Toute façon homme/femme ce n'est pas le débat qui est ouvert ici on parle de l'homme en général donc aussi de la femme c'est pareil on fait partie de l'humanité et on est égaux.

tu te contredis.

L'Homme est égaux.... ( Coluche )...on est d'accord...

L'homme est EGO, on est d'accord.

J'aurais tendance à penser un peu comme Cortex, l'Homme n'est ni réellement bon, ni réellement mauvais, il est capable du meilleur, comme du pire.

S'il était tout à fait l'un ou tout à fait l'autre, les choses seraient bien trop "faciles"...

L'Homme possède en lui des potentialités quasi-infinies, et s'il voulait faire de cette planète un Paradis, je suis sûre qu'il le pourrait...
Seulement, avant cela, il doit combattre en lui-même son égo, sa peur, son égoïsme, et sa haine... en tant qu'espèce, mais surtout en tant qu'individu.

Se dire "mauvais" de nature est une excuse bien facile à mon sens pour ne pas faire le lourd travail que l'on doit faire sur soi-même.

Je pense que l'Homme n'est ni bon, ni mauvais par nature.
Le naturel de l'Homme est bien peu de choses face à son libre arbitre.

Ensuite pour dire qu'une chose est bonne ou mauvaise il faut s'accorder sur le référent : ce qui est bien d'un point de vue, peut ne pas l'être d'un autre.
Je pense qu'on arrive à un point de notre Histoire où ces différents référents convergent : que ce soit la loi, la morale, la religion, la philosophie, on assiste à une tendance qui vise à condamner les mêmes actes.

Cet universalisme me fait penser que l'Homme va vers quelque chose de mieux, en dépit de tous les discours alarmistes que l'on peut lire sur la décadence de l'humanité.

Je me contenterais de définir l'homme comme un prédateur.
Sans aucune notion de moralité ou de dualité bien / mal.

Non Eric tu te trompes lourdement, je ne suis pas d'accord avec ce que tu viens d'écrire, l'homme est justement par définition, celui ce qui est capable d'avoir toutes ces notions à la fois, et c'est qui le différencie des animaux. A t'en croire, nous serions pas capable de discerner les faits et gestes de nos actions. Si tu veux parler de cas cliniques, c'est autre chose...

J’ai compris la question de la façon suivante : à l’état naturel, l’homme est-il bon ou mauvais ?
Je le replace donc dans son contexte de simple espèce biologique (une parmi des milliards) et je le perçois comme un prédateur. Il est soumis aux mêmes règles que tout être vivant.

Je ne nie pas la conscience, les sentiments et autres données psychologiques caractérisant l’être humain, mais comme je ne vois toujours pas comment on peut définir le bien ou le mal, il me paraît que n’importe qui se définit d’abord comme un prédateur.

J’ajoute que cette définition est à élargir. Prédateur pas seulement pour manger ou défendre un territoire (que sont les guerres ethniques, si non cela ?).
Mais prédateur au sens où il aime contrôler, asservir, dominer (la nature, ses semblables…).

Il me semble toujours que la civilisation nous a inculqué une morale qui tombe dès que les premiers besoins vitaux manquent (boire, manger, se reproduire…).

Songe que la « morale » ou « le bien » ont servi d’arguments pour accomplir les pires actes.

Je comprends bien ton raisonnement, tu l'expliques très bien. Mais, cela fait affirmation que nous sommes une "fatalité". Je réitère quand même le fait que l'homme sait très bien ou se situe le bien et le mal.

Pour ma part, je pense que l'humain est foncièrement mauvais et j'approuve lorsque l'on dit que sans les règles de la société, nous ne serions que des animaux.

En revanche, je pense que nous avons tous les choix entre laisser nos instincts guide notre vie ou de les combattre pour dépasser un peu notre maigre condition humaine. Ce choix-là, nous le faisons seul, en notre âme et conscience et il ne peut être question d'invoquer nos prédispositions malsaines pour justifier nos errances.

Après tout, la vie est une question de choix...