hermine88 a écrit:
A propos d'appel au meurtre, je ne pourrais pas citer le Coran (que je n'ai pas lu) mais cette simple phrase attribuée à Jésus "Tu ne laisseras pas vivre la sorcière"...A été prise littéralement et on sait ce que ça a donné!
Pour la haine de la femme et sans aller jusque là, je me rappelle d'un verset du Coran qui, certes, n'est pas une parole de haine, mais pas de respect non plus, quand le corps de la femme est assimilé à un champ à labourer. Par contre, et là, on trouve bel et bien du respect, pour ce que j'en sais, toujours dans le Coran : "Est bon celui qui traite bien sa femme" (de mémoire, donc à vérifier), et dieu qui est le même pour les hommes et les femmes...Pas de poids de faute originel, bref!
Progressistes pour l'époque!
Ce qui est domage, toute religion biblique confondue, c'est que les textes sont ensuite réinterprêtés, radicalisés...
Comment dire Hermine, la justesse de tes paroles m'a pratiquement ôté les mots de la bouche dont je partage l'avis du début à la fin et tu a été avisé en soulevant la question sur "le labour du corps de la femme..."
Juste pour répondre à la question dans laquelle la femme est assimilée à un champ de labour, je souhaiterais la remettre dans le contexte de l'époque et expliquer pourquoi cette réponse fut donnée par Mohammed à un homme qui l'interrogeait sur la pratique des relations sexuelles pendant le jeûne.
Dans l'Islam, comme le judaïsme et le christianisme (sauf erreur de ma part) il n'ya pas de sujets tabous mais la façon de les aborder est souvent détourné par simple forme de respect, de honte, d'humilité ou par soucis de la réthorique, surtout quand la question est adressée à un homme considéré comme un prophète.
Souvent des métaphores sont utilisées pour décrire une situation un peu embarassante.
Un jour un homme est venu questionner Mohammed sur la permission des rapports sexuels
pendant le mois de jeûne car il est vrai qu'à l'époque cette question soulevait beaucoup d'encre et personne n'avis définitif là dessus.
La réponse tu la connais et elle a été la suivante:" Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l'avance.
Cela ne veut pas dire que la femme est un garage à b.... et cela ne dénote nullement un manque de respect, loin de là.
Dans cette métaphore la femme est comparée un champ. Or l'agriculture et le fait de faire pousser des denrées sorties de terre, relevaient à l'époque et encore maintenant dans de nombreux pays, de l'ordre divin, c'était presque un miracle pour les hommes et nombreuses étaient les communautés , paroisses qui priaient ou offraient des sacrifices aux dieux afin que les récoltes soient bonnes. La terre a tojours été considéré comme sacrée.
De même qu'un musulman qui a des rapports des sexuels avec sa femme, n'a pas le droit d'arrêter l'acte tant que sa femme n'a pas pris tout le plaisir nécessaire (orgasme) quand bien même celui-ci a éjaculé.
Un jour un homme est même allé jusqu'à questionner mohammed sur la pratique d'une position sexuelle (à quatre pattes pour être précis).
Cet homme, ne sachant comment aborder le sujet, usa d'une métaphore: "M'est-il permis de monter mon cheval par la croupe...?

(il laissait sous entendre s'il avait le droit de faire l'amour à sa femme en levrette ou pas?...).
Cet homme a comparé sa femme à un animal tel que le cheval.
Qui oserait de nos jours comparer sa femme à une vache ou un animal?
Or dans ce cas-ci tout le monde connait la réputation des purs sangs arabes et de quelle manière sont traités et considéres les chevaux en Arabie et dans le monde arbo musulman (des piscines, bâtiments spéciaux etc leur sont spécialement amnénagés).
Dans la plupart des cas, les arabes vouent une réelle passion aux chevaux et ce depuis toujours.
Mais dès les Abbassides, le cheval occupe dans la société musulmane une place de choix, dont témoigne une abondante littérature hippologique (furûsiyya).
C'est comme lorsque un jour Jésus, qui étaient avec ses apôtres demanda l'hospitalité à une femme, qui avec ses enfants avaient à peine de quoi se nourrir. Devant les apôtres, Jésus compara cette femme et sa progéniture à des chiens. Il employa bien le mot chien et c'est ce qui choqua ses compagnons.
Quand ils lui posèrent la question, embarassées par la comparaison qu'il ne manquèrent pas de lui faire remarquer, Jésus leur répondit: "Un chien n'est-il pas plus fidèle à son maître que n'impore quel autre homme? Un chien ne protège-il pas son maître et sa demeure des voleurs en échange seulement d'une maigre pitance faites d'os et de reste? Malgré les coups qu'il peut recevoir, un chien ne revient-il pas toujours aux pieds de son maître sans rancune?
Là encore on a affaire une métaphore qui remise dans le contexte actuelle de notre époque ferait pâlir les moins féministes d'entre nous, car elle ne correspond pas aux critères de respect et de droit de la femme que l'on prône dans notre socièté.
De nos jours cela passerait pour de la pure misogynie.
Je ne prétends pas détenir la vérité, mais le fait d'avoir eu un père musulman et une mère chrétienne me permet de jouer sur les deux tableaux (islam/chrétienté) et d'essayer de rester le plus objectif possible sans faire de proslétysme pour l'un ou l'autre culte.
En espérant avoir été le plus clair possible.