@dragon

Quand j'ai lus tes explications, pendant un momment j'ai balizé, j'ai cru qu'une fois mort, t'etait conscient et que tu te retrouvais dans le noir pour l'eternité sans meme une lampe de poche, Finalement non, c'est juste un sale momment a passer style grand huit, apres plus rien. ça me rassure, mais je suis quand meme degouter de savoir que va y avoir une sale sentation au momment de mourrir (je deteste les grand huit).

Je continue à m'interroger car quelqu'un passant par la phase du coma aura t-il cette même conscience de mourir ?

Ou quelqu'un mourant dans son sommeil ?

Serions-nous AUSSI inégaux face à la mort ?

Bonjour,

Je suis nouvelle inscrite, mais cela fait déjà quelques temps que je consulte ce foum.

Bref, si je me décide finalement à poster, c'est pour poser une question à Dragon.
Premièrement, j'ai été particulièrement touchée par ton récit, et je trouve que tu as beaucoup de courage de nous partager tout ceci.

Mais, un truc me "dérange" (ce n'est pas le mot, mais je n'en trouve pas de plus appropriés...).

Tu dis que lors de ton NDE, tu avais conscience de mourir, mais juste après, tu cites la Bible dans laquelle il est dit que les morts ne savent pas qu'ils sont morts. Comment expliques-tu cela ?

Et autre chose me triture les méniges... Tu dis être mort durant 15 minutes, c'est bien cela ? Mais comment se fait-il que tu n'aies pas de séquelles neurologiques ? (Attention, ce n'est pas du tout que je ne te croye pas, ni même dans le but de dire que tu mens, je ne me le permettrais jamais. C'est simplement que j'aimerais comprendre comment quelqu'un peut ne pas avoir de problèmes neuro après plus de 15 minutes sans que son cerveau n'ait été oxygéné !)

Enfin, je comprendrai que tu ne veuilles répondre à la seconde question, après tout, c'est très personnel. Mais surtout ne vas pas croire que par cette interrogation je mettes en doute tes propos.

Merci d'avance

Je suis mort effectivement pendant un certain temps, évidemment inférieur au temps maximum pouvant entraîner des séquelles. Le temps pour l'équipe de constater rapidement l'arrêt total des fonctions.

Ensuite, ils sont bien évidemment intervenus par massage cardiaque et j'ai été intubé (tout cela m'a été raconté par un membre de l'équipe, car moi, j'étais mort et là, c'est le néant et mon épouse qui était présente me l'a confirmé).

Il a fallu un quart d'heure pour que je redevienne autonome et quarante minutes pour être certain de la stabilisation des fonctions vitales.

Moi, je suis redevenu conscient de mon environnement, plus de trente heures après.

Quand j'étais en état de mort (arrêt total des fonctions vitales), j'ai sombré dans le néant, l'inconscience totale, bien comprendre que je n'étais pas évanoui, mais en état de mort.

C'est pour cela, quand je suis revenu à moi et que j'ai commencé à récupérer grâce aux soins hospitaliers, au fil des jours dans mon lit, je me suis posé des questions sur la mort.

D'après mon expérience personnelle très désagréable, j'en ai déduis, que tout ce que l'on raconte sur la mort dans des livres, sont des stupidités.

Pour parler de la Bible, je ne suis pas un bigot, mais c'est le seul livre où j'ai trouvé une narration de la mort, disant que les morts sont comme plongés dans un grand sommeil et seront réveillés, le jour du Jugement Dernier pour être jugé.

Donc, logiquement, d'après ce que j'ai vécu comme expérience, notre seule chance de ressusciter est de croire sincèrement dans les Écritures et d'appliquer les principes fondamentaux, comme les Dix Commandements et d'être croyant. Sinon, pas de vie après la mort et encore, après le Jugement Dernier.

Je ne veux pas avoir ici l'air de prêcher pour une religion quelconque et ça me dérange d'avoir à parler de cette façon, mais ce sont simplement mes conclusions, celles qui me paraissent les plus logiques si on veut se raccrocher à quelque chose, un espoir.

Je sais que ce que je rapporte, bascule tout ce que le monde pense ou presque sur la mort, tous les livres, les films, les croyances de multiples religions qui, je pense, ont dévié de la bonne ligne de conduite.

Maintenant, étant né dans une famille catholique, mais non bigote, je me suis rabattu, pour trouver un espoir et des explications, sur la Bible, il est évident qu'une personne d'une autre confession aurait cherché dans sa religion.

J'ai donc des gros doutes et je me pose des questions, sur les personnes qui momentanément mortes ont vus un tas de trucs.

Maintenant, je n'en parlerai plus, car c'est pénible pour moi, mais une chose est certaine, je change, je ne suis plus le même de mois en mois et j'ai de plus en plus, un profond respect pour la vie, toutes les vies.

Il n'y a pas que la BIBLE (écrite par des scribes et sans cesse adaptée et modifiée au fil des siècles et non pas par ce concept appellé DIEU)

Tiens par exemple : LE LIVRE TIBETAIN DE LA VIE ET DE LA MORT par Sogyal rinpoché

Editions la table ronde et livre de poche

un must

Je m'excuse, je ne souhaitais pas te faire sentir mal à l'aise.

J'ai un profond respect pour toutes croyances telles quelles soient.

J'ai personnellement de la peine à croire en quoi que ce soit, mais ce n'est pas la première fois que j'entends des récits de la sorte (je ne suis que trop souvent confronter à la mort...). Cependant je ne suis pas athée non plus, il est vrai que j'espère qu'il y ait une vie après la mort !

Il est vrai que j'éprouve le besoin de croire en un au-delà, sinon la vie serait vraiment trop injuste. Que penser d'un nouveau-né qui décède dans les premières heures de sa vie ?! Ne serait-ce pas trop injuste de devoir déjà disparaître dans le néant ?

Enfin, bref, ce n'est pas le sujet...

Quoiqu'il en soit, je peux comprendre que ce soit particulièrement douloureux pour toi, Dragon, d'en parler, et je suis désolée de t'avoir fait te remémorer de ce pénibles souvenirs.

J'ai toujours pensé qu'il n'y a qu'une seule religion et tu viens de la résumer parfaitement : celle de la Vie.

Et elle n'est pas écrite dans les livres...


Merci Dragon.

Et c'est à partir de cela que tu te fondes pour étayer tes dires?

Est-ce que quelqu'un a dit ici que chaque fois que quelqu'un était en arrêt des fonctions vitales et en état de mort apparente, dans la mesure où il revenait à la vie, c'est parce qu'il avait vu le "tunnel", etc ..?

Je ne crois pas que quiconque ait dit cela.

Je pense surtout que tu essaies d'extrapoler par rapport à ton expérience (infiniment respectable au demeurant) et en tirer une conclusion générale.
Laquelle d'ailleurs est en totale contradiction (excuse moi de le dire) lorsque tu conclus que tu es désormais en train de changer et que tu respectes de plus en plus toutes les formes de vies.
( Ce qui est -soit dit en passant - l'état d'esprit de tous ceux qui ont vécu une NDE...)

Il me semble plutôt que sur un sujet aussi sensible que celui ci, la meilleure approche reste quand même de se documenter, de lire ce qui a pu être écrit (dans un sens comme dans l'autre) sur ces phénomènes, et se faire soi-même une opinion.

Mais de là à vilipender tous ceux qui osent s'intéresser à ce phénomène, il y a un pas qu'il me parait délicat de franchir.
Que tous ceux qui "ont entendu parler de " fassent l'effort de chercher les choses sérieuses qui ont pu être écrites sur le sujet, et le débat n'en sera pas réduit à "c'est vrai" ou "c'est faux" sur la base d'éléments colportés. Nous y gagnerons tous

Ce n'est pas la peine de m'agresser, parce que mon expérience ne concorde pas, avec la panoplie des innombrables livres sur " la vie après la mort ".

Tout ce que je sais, c'est que j'ai eu confirmation de ma mort par l'infirmier et le médecin urgentiste qui m'ont récupéré. J'ai appris cela bien plus tard, en les rencontrant.

Ils m'ont certifié que j'étais un " miraculé ", ce qu'ils appellent dans leur jargon hospitalier, un " ressuscité ".

Moi, je garde un souvenir pénible de mes dernières secondes de vie, ensuite plus rien. C'est assez étonnant que je n'aie pas perdu le souvenir de mes derniers instants, ça, c'est le plus dur.

Tout ce qui s'est passé par la suite, les constatations cliniques, viennent des infirmiers et médecins qui m'ont rapportés les faits, moi, je suis resté inconscient pas loin de quarante heures, ensuite, je suis revenu à la conscience et intubé.

J'ai d'ailleurs ici une anecdote, qui peut prêter éventuellement à sourire.

Quand j'ai refait surface, d'abord, c'est l'ouïe qui revient, on entend des bruits inhabituels (hospitaliers en l'occurrence) qu'on n’arrive pas à identifier, juste après, la lumière arrive dans vos yeux lorsque vous ouvrez les paupières, mais la vue est floue.

A ce moment, en ouvrant les yeux, la vue floue, les bruits lointains, l'environnement blanc du service des urgences et l'éclairage au plafond (j'étais bien évidemment couché sur le dos), j'ai réellement cru quelques secondes que j'étais au paradis ou quelque chose dans le genre. Je sais, ça paraît idiot, mais quand c'est vécu, c'est différent.

Bien, vite, les sondes et le tube dans ma trachée m'ont ramené à la réalité physique. C'est là que j'ai entendu une voix féminine (infirmière), qui m'a dit, " ne bougez pas monsieur, on vous enlève le tube ", j'étais de retour chez les vivants.

Très beau et très vrai, Flore!

Bonjour à tous, je n'ai pas beaucoup posté ces derniers temps, mais le témoignage de Dragon et ce topic m'ont interpellé sur certains points, et suite à cela, il en ressort quelques questions essentielles à mes yeux.

Premièrement, les gens qui ont vécu une NDE ont eu des expériences différentes comme vous l'avez si bien dit. Tantôt des visions idylliques, tantôt des démons... Néanmoins, on pourrait prendre le raisonnement inverse. Au lieu de poser la question "Comment est la mort?", on pourrait poser la question suivante : "Comment est la vie?". Et là le canadien vous dira que c'est un monde où il fait froid, le floridien que c'est un monde ensoleillé avec la mer, l'océanien que c'est un monde dépourvu de technologie avec de la forêt, le sud-africain que c'est un monde dangereux, l'africain que c'est un monde très dur où on peine à manger et on pourrait continuer la liste éternellement. Donc s'il y a une subjectivité de la vie, pourquoi n'y en aurait-il pas une dans la mort? C'est une question pas une affirmation.

Deuxièmement, concernant la religion. Je suis catholique et j'ai fait la plupart de mon enfance dans un lycée catholique. Je sais bien par la sincérité de ton témoignage Dragon, que tu n'essaies pas de promouvoir la Bible, mais il faut rappeler que dans la Bible et sûrement d'autres livres religieux, il s'agit de témoignages, donc mon avis est qu'il faudrait prendre avec des pincettes ce qui est écrit et non pour argent comptant.

Troisièmement, concernant les gens qui disent avoir dialogué avec des proches défunts, ou bien avoir vu des proches sous forme spectrale, ou d'autres qui ont été confronté à des esprits lors de séances de spiritisme. En admettant que 98% des gens ( je compte large ) sont excentriques, mentent, produisent des fake pour le plaisir, que fait-on des 2% des gens de bonne foi qui rapportent ces phénomènes et que l'on considère authentiques par des faits troublants? Il y a quand même un paradoxe dans tout ca, car ceux qui nous disent que la mort c'est le néant, ne peuvent pas nous dire en même temps que le spiritisme est dangereux, puisque si c'est le néant, il n'y a pas d'esprits par conséquent ou alors j'ai loupé un épisode.

Donc voila quelques interrogations sérieuses poussant à m'interroger sur tous ces témoignages de NDE sans pour autant les décrédibiliser.

De plus, je me demande si nous sommes réellement égaux devant la mort...
Ce que je veux c'est que je pense que notre disposition d'esprit ( serein, angoissé etc... ) est peut-être fondamental au moment de la mort.
C'est d'ailleurs le sens principal du Bardo Thödol, qui est de permettre un passage "serein" du mourant dans l'au-delà, puisqu'un lama doit prononcer ses paroles pour accompagner le mourant :

"Noble fils, te voici maintenant parvenu à ce que l'on appelle la mort. Prends la disposition de l'esprit d'Eveil de la manière suivante : 'Maintenante au moyen de cette mort, Je ne veux plus engendrer d'autre pensée que celles de l'amour, de la compassion et de l'Eveil. Puisse-je, pour le bien de tous les êtres oui peuplent l'espace illimité, atteindre, le parfait Eveil et reconnaître dans la luminosité apparue au sein de la mort l'épanouissement de l'état de Bouddha (le Dharmakâya)...
"En vertu de la nature de cette lumière, tu obtiendras le sublime accomplissement, le Grand Symbole (Mahâmudra), l'ultime Réalité... Remémore-toi les enseignements sur la méditation que tu as reçus naguère et mets les maintenant en pratique"

Et plus loin, à l'instant où le personne rend son dernier souffle :

"Maintenant, noble fils (Un tel), la Claire Lumière primordiale, oui est la Vérité en soi, va briller devant toi. En ce moment, ton état d'esprit correspond à cette Vacuité éblouissante... Reconnais-la et demeure en elle." Répétez ces paroles clairement et distinctement trois ou sept fois. D'abord, cela rappellera au mourant les enseignements reçus de son gourou durant sa vie. Ensuite, il reconnaîtra la luminosité de son propre esprit, une fois détaché. Enfin, l'ayant reconnue par lui-même, il s'unira inséparablement à l'état de Bouddha accompli (Dharmakâya) et sera certainement libéré."

( au passage, toujours cette histoire de lumière... moi, ça m'interpelle... )

De même, Cicéron ne disait-il pas "Philosopher, c'est apprendre à mourir." ?
Ne peut-on pas dire que justement, nous devons nous préparer à la mort, au lieu de la refuser ?
Et si notre société, qui refuse justement la mort comme l'échec de la médecine, qui ne se tourne que vers l'immédiat et les plaisirs matériels ne faisait pas de nous des "handicapés de la mort" ?

Pour reprendre Locke, je pense - et c'est un avis personnel, qu'on ne vienne pas me sauter dessus... - que la mort peut en effet être vue comme un phénomène qui présente une forte subjectivité, et il ressort que si nous refusons à toute force de mourir, alors le "passage" risque de mal se faire, voire même, l'âme ( ou notre partie spirituelle, enfin peut-importe la façon dont on l'appelle ) pourrait restée en quelque sorte prisonnière d'un corps qui lui n'est plus qu'un amas de chair morte, ou bien engendrer par sa propre peur des visions effrayantes.

Je ne dis pas qu'il y a là vérité absolue, je le répète, ce n'est qu'une conclusion personnelle, et surtout je ne veux blesser personne en disant cela.

Salut Dragon.

J'ai lu et relu et encore relu tes témoignages. J'ai vu ma petite amie mourir de maladie il y a un an et demi et la question qui me hantais était : somme-nous conscient au moment de mourir? Tu y as répondu, même si ta réponse me rend triste pour ma chère et tendre (elle s'est battu 7 ans avec moi et sa famille a ses côtés, elle aurait mérité de vivre ou, au pire, de ne pas souffrir au moment de partir).

Toujours est-il que j'épprouve quelques difficultés quant à tes conclusions sur le "noir abslu" au moment où on perd conscience. Tu dis que c'est le noir complet une fois la perte de conscience acquise.
Mais comment savoir si on a bien perdu conscience? Si çà se trouve, ce moment coincide à une "expérience" genre NDE dont tu n'as gardé aucun souvenir. Nous rêvons toutes les nuits, et pourtant, nombreux sont ceux qui n'ont pas le souvenir d'avoir rêvé (ils ont beau chercher à se rapeller du moindre bribe de rêve, rien, le néant total, le trou noir, l'obscurité).

Si çà se trouve .... on ne sait jamais

J'y ai pensé aussi, tu as peut-être raison.

Quand je parle de noir absolu, c'est la perte totale de conscience, un peu comme certaines nuits, tu te couches et tu te réveilles le matin, sans souvenir de rêve, comme si tu avais fait un seul bond et qu'en un clin d'oeil ta nuit serait passée.

Maintenant, comme j'ai été immédiatement pris en charge par les urgentistes, respiration, massage cardiaque, etc. Peut-être et même sûrement que mes fonctions vitales ont été maintenues suffisamment, pour ne pas être en arrêt assez longtemps, puisque j'ai gardé toutes mes facultés intellectuelles et physiologiques par la suite.

Encore une fois, je ne fais que répéter ce que les urgentistes m'ont dit quelques jours plus tard, lorsqu'ils m'ont rapportés ce qui c'était passé, personnellement, je n'ai bien évidemment rien vu ou ressenti de cela après mon arrêt cardio-respiratoire, c'est le vide entre le moment où je suis parti et celui où je suis revenu à la conscience, soit presque quarante heures.

Je ne sais rien dire de plus et je me perds en conjectures.

Ca ne fera certainement pas avancer le débat, mais ce que Dragon décrit comme noir absolu me fait totalement penser à ce que l'on ressent après une anesthésie générale.
On se sent partir, c'est le noir absolu et quand on se réveille, il ne reste aucun souvenir entre le début et le réveil. Et pourtant, on est pas mort.
Peut-être y a-t-il un délai avant qu'il ne se passe quelque chose, plus ou moins long en fonction de conditions qu'on ne peut même pas appréhender, et que tu n'as pas eu le temps, Dieu merci, d'atteindre ce délai.
C'est ce que j'aimerais croire, car même si je suis plutôt rationaliste, je trouverais triste qu'il n'y ai rien après.

Je partage le même avis que Jah Spirit. Le témoignage de Dragon est très fort mais ne permet pas de conclure sur ce qu'il se passe après le trépas. Il m'a en effet rappelé également la sensation après une anesthésie générale.
Une sensation très troublante me concernant car je ne me suis pas vu partir. Je me rappelle lorsque j'étais installé dans la salle d'attente avant le bloc chirurgical. Je regardais les autres patients couchés comme moi. L'instant d'après, je me suis retrouvé dans un ascenceur. J'ai trouvé ça étrange et me suis rendu compte que je revenais de l'opération. J'ai eu confirmation des infirmiers qui me ramenaient à ma chambre. J'ai eu la désagréable sensation qu'on m'avait "volé" du temps, ce que je considérais qu'une seconde, entre la perte de conscience et le réveil, correspondait en réalité à quelques heures.
Que s'est-il passé dans mon esprit pendant cette inconscience? Je l'ignore? Ai-je rêvé? Aucune idée.
Comme lors d'un sommeil, il y a un mécanisme involontaire qui a pour effet d'effacer les rêves, cette activité nocturne.
Pour en revenir au topic, je ne sais pas ce qu'il se passe une fois mort. Mais, j'ai du mal à accepter que ce soit le néant total. A partir du moment où il y a un mystère de la vie, pourquoi n'y aurait-il pas un mystère de la mort. Sinon, pourquoi la conscience, ce sentiment d'exister?

Voilà, c'est mon 1er. message . Il est surtout à l'intention de Dragon.
Dragon, tu cites la bible pour justifier ton rejet total de la vie après la mort . J'aimerais alors que tu me donnes ton avis à propos de ECCLESIASTE 12 :8 ; 9
Que signifie le cordon d'argent ?
C'est quoi l'Esprit qui retourne à Dieu ?
Pour résumer sommes- nous fait que de matière ?
Des médecins anesthésistes écrivent sur le sujet, ils sortent de l'ombre ,est-ce uniquement pour vendre des bouquins ?
D'autres chercheurs commencent à se poser la question de savoir si la pensée , la conscience sont vraiment générées par notre cerveau .
C'est vrai , nous devons être perspicace et vigilant mais ne pas nous bloquer obligatoirement si une info. qui nous parvient ne porte pas le logos "SCIENCE".
Amicales salutations à tous !

Dragon ne semble pas fermé à cette idée d'une vie après la mort.
Il considère que si vie après la mort il y a, selon son expérience, ce ne peut être que celle décrite dans la bible (résurrection) puisque la mort décrite dans la bible correspond a son expérience ... C'est du moins ce que j'ai compris.

D'ailleurs sa description coîncide beaucoup à l'une de mes expériences. J'ai fais une chute de 3 m lorsque j'avais 6-7 ans : noir absolu entre le moment où j'atteind le sol et le moment où je me réveille à l'hôpital quelques heures plus tard.

Merci fenryl, d'avoir répondu à ma place.

Il faut bien lire mes messages les plus récents, pour comprendre que je ne dénie pas formellement, décidément cette expression est stupide, ce que l'on appelle, " la vie après la mort".

Je rapporte ma propre expérience et je sais que d'autres personnes ont connu la même que moi, rien de plus. Je ne cherche pas à influencer ceux qui croient fermement qu'ils sont différents.

Salut tout le monde, moi c'est Alm, je me suis inscrit spécialement pour répondre à Dragon .

Etant donné que tu es toujours vivant à l'heure actuelle, c'est que certaines de tes fonctions vitales au moment de ta perte de conscience étaient toujours actives, parce que sinon la médecine pourrait ressuciter n'importe qui

Je pense tout simplement que tu t'approchais de la mort, sans y être encore vraiment, on peut par exemple émettre l'hypothèse (si on croit à l'existence d'une âme) que tu aurais repris conscience en étant vraiment mort, passé un laps de temps, mais puisque tu ne l'étais pas vraiment (la preuve tu es toujours sur cette bonne vieille Terre), tu étais donc inconscient... Si tu aurais eu un arrêt de toutes tes fonctions vitales, je ne pense pas qu'aujourd'hui nous débattrions de ce sujet...

Bref c'est une piste comme une autre...

Juste pour finir, étant musulman, un hadith affirme que certaines personnes sont inconscientes de leur mort jusqu'au jour de la résurrection, et que d'autres sont totalement conscients...

Mais il y a un truc que j'ai du mal à comprendre.
Je me trompe peut-être dans ma définition, ou peut-être chacun en a-t-il sa propre définition, mais pour moi, l'âme, c'est l'"essence de l'être": on n'en a pas vraiment conscience, justement, dans notre vie de tous les jours.
Alors que la conscience, c'est ce qui nous détermine en tant que personne : notre perception du monde qui nous entoure, en fait.
De mon point de vue, la survivance de l'une ne va pas avec la survivance de l'autre (enfin, franchement, je ne sais pas si je suis très claire, en fait ). Mais je me trompe peut-être...

Autrement dit : la mort de la conscience, pour moi, est une évidence (je pense que ce qui fait qu'on était telle personne meurt avec nous). La mort de l'âme, par contre, je ne sais pas...

Oui, la dissolution de l'ego, j'ai tendance à y croire.
Après un laps de temps indéfinissable selon nos normes.

Mais notre Essence (quel terme employer ?).
Je suis en train de lire ce que pensaient les Egyptiens antiques sur la mort. La réincarnation était admise.

Mais également, on parle d'une période de "sommeil", donc non-conscience, différente pour chacun.

Franchement je trouve ça limite de dire ça...

"Ce que vous avez vécu monsieur, et bien vous l'avez rêvé !"


Dragon : Lucie974 avait posé une question interressante



Apparemment les gens qui on vécu ça se retrouvent dans le noir total, puis au bout de quelques instants voient une lumière. Peut être que ton expérience n'a pas duré assez longtemps pour que tu ait pu voir cette lumière ?

je viens de lire le dossier concernant la vie après la mort.
des témoignages disent que l'on traverse un tunnel avec une lumière au fond et qu'ils se sentent apaisés!
maintenant ils n'ont plus d'inquiétudes face à la mort, tant mieux pour eux mais... ( oui il y a un mais )
je dirais plutôt qu'ils n'ont pas vu la mort, ils ont emprunté le chemin de la mort! ils ne sont jamais allés jusqu'au bout du voyage, et la mort se trouve au bout...
et puis cette symphonie prodigieuse qu'ils entendent ( si, si! lisez le dossier je dis simplement ce que j'ai lu ), elle me fait un peu penser aux chants des sirènes dans l'odyssé d'homère, pourtant suivre le chant des sirène conduisait à un bien funeste destin, ils se faisaient dévorés!!!
je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvaise augure mais nous ne savons toujours rien à propos de la mort, néant ? paradis éveillé ?
nous ne pouvons encore rien conclure en vérité.

maintenant je vous donne mon avis personnel: je n'ai pas spécialement peur de la mort ( j'ai pas envie de mourir pour autant ! lol ), elle est selon moi la continuité de la vie.
mais je ne saurais dire à quoi elle ressemble. je pense néanmoins qu'il n'y a pas de jugement afin de décider si nous allons au paradis ou en enfer ( je ne suis pas croyante ), je crois que nous avons tous le même destin, que l'on soit bon ou mauvais ( mais nous sommes tous bon ET mauvais )
voilà, je voulais réagir sur ce dossier, et vous qu'en pensez vous sur notre après vie ?

Moi, j'ai deux hypothèses :

1) Après la mort, une perte de conscience et quand toute activité cérébrale de soi même sur Terre a cessée, on reprends conscience au Paradis, ou quelque chose comme ça, ailleurs que sur Terre.
Dans ce cas, pour moi, le fait que Dragon n'a pas atteind ce paradis est qu'il avait encore de l'activité cérébrale. j'ai lu un jour que le cerveau fonctionnait encore quatre minutes après l'arrêt cardiaque.

2) Le néant, rien. Comme quand on perds connaissance.

D'ailleurs le "noir" que vous décrivez me rapelle mes crises d'épilépsie :
Une fois, je vais pas étaler les circonstances, j'ouvre les yeux et personne n'était à sa place, quelqu'un apellait les pompiers, ils avaient tous bougés. Pour moi, il ne s'était passée qu'une seconde, je n'avait que fermé les yeux pendant une poignée de seconde. Alors j'ai pas compris tout de suite, j'ai dit "qu'est ce qui se passe ? " on m'a répondu " T'as fait une crise d'épilépsie ! " Bon après je vais pas vous étaler la fin, mais j'ai replongé dans une forme d'inconscience ou je ne savais plus ce que je faisais.

Moi je suis plus pour la 1ere solution, ou alors après cette perte de connaissance, une seconde vie s'ouvrirait à nous...

Bonjour à tous.
Je m'appelle Argael et je suis du pas de calais (près de Lens).
Je suis policier et voici mon histoire : j'ai perdu mes parents il y a quinze ans. Il y a un an, je fus grièvement blessé par balles.

Arrivé à l'hôpital, j'étais dans le coma, je vous passe les examens et réanimation. Toujours est-il que j'ai fait un arrêt cardiaque et donc arrêt du cerveau dans les quelques secondes qui ont suivis.

Sans m'expliquer ce qui as pu m'arriver, je me suis retrouvé en dehors de mon corps (car je le voyais dans le lit) et je voyais tout le personnel s'affairait autour de moi pour me réanimer. Je pouvais apercevoir qu'il y avait des personnes (je compris que c'étaient des esprits ou anges allez savoir !) dans la pièce. Ensuite mon attention se porta sur 2 silhouettes, que je reconnaissais car c'étaient mes parents.
Ils me fixaient avec un sourire et alors que je voulais m'approcher d'eux, pour les prendre dans mes bras, impossible de bouger.
C'est alors que mon père m'as dit : tout va bien, tu repars auprès des tiens (car je suis marié et j'ai un petit garçon).

A ce moment là, les médecins ont réussis à relancer mon cœur. D'après leurs dires et celui de ma femme, cela n'as pas duré longtemps alors que pour moi il s'était passé plusieurs minutes.

Depuis ce temps je vis autrement car je sais que la mort n'est qu'un commencement.

Peut-être y a-t-il des personnes qui ont vécu ça ou quelqu'un de leur entourage ?

Voila. C'est mon histoire la plus marquante.

Bonjour Bratak;
Qu'est ce qui te fait dire que ce tu as vécu était réel, et qu'il ne s'agissait pas d'une hallucination ?

En tout cas, c'est une bien belle histoire qui me conforte dans le fait que nous ne mourrons (à priori) pas seul.

Salut a toi Bratak!

Tout d'abord essaie de faire un effort au niveau de l'orthographe et la ponctuation stp.

Ce n'est peut etre pas une hallucination comme l'a dit aigledusud mais un voyage astral.
Tu es sorti de ton corps et tu as vu ce qui ce passait autour de toi.

Disons que le corps médical (c'est ce que j'ai lu) est très partagé la dessus, personne ne sait si le cerveau ne nous joue pas des tours......

C'est encore un domaine complexe

C'est le cas classique d'une NDE... Sauf que comme tous les témoignages de NDE, il ne permet pas d'affirmer qu'il s'agit bien d'une vie après la mort... L'hypothèse d'une hallucination provoquée par un cerveau mourant ne peut être écartée...

Je trouve que le coté "rassurant" de ce genre de témoignage (présence d'anges gardiens, de proches disparus, etc...) fait penser à un processus psychologique que le cerveau pourrait provoquer pour atténuer la panique dûe à un décès imminent...