Oui, je sais...
J'avais pas grand-chose à faire ce week-end... donc, je suis allée au cinéma...
Et j'ai savamment slalommé entre les spectateurs d'Astérix.
Et je vous en fait profiter... z'allez pas vous plaindre, en plus ?
Donc : prenez une mallette pleine de 2 millions de dollars d'argent de la drogue, un cow-boy opportuniste et malin, un tueur psychopathe absolument glaçant et un vieux shérif désabusé, un soupçon d'humour décalé et cynique et de répliques bien senties ( "Si je reviens pas, tu diras à ma mère que je l'aime." " Mais ta mère est morte..." "Ah... et bien j'irais lui dire moi-même..." )...
Et vous optenez un film âpre, violent, au rythme à la fois lent et lancinant, comme le vent des plaines désertiques du Texas, un film viril, à la mécanique impitoyable et immorale, un film au goût de poussière et de poudre ( je sais, j'suis très bonne, quand je veux...

)...
Le casting, ben rien à dire, quand on prend Tommy Lee Jones, Josh Brolin ( un peu moins connu, mais je suis sûre que vous connaissez sa tête ) et surtout un Javier Bardem absolument énorme en psychopathe à la folie froide, armé d'une bonbonne d'air comprimé ( oui, c'est original, et très pratique : efficace, et en plus, ça ne laisse ni balle ni douille...

)... on est sûr de ne pas faire d'erreur.