Oui, justement, c'est une des sources des problèmes.
" Comment ça fonctionne ".
Quand un gars est seul là-haut, dans son piège, il doit jouer sur son expérience, (s'il en a) et son instinct de survie. Des gars sont doués, d'autres pas. Mais, il sera toujours dépassé par la technologie sophistiquée qu'il utilise
Alors, le gros problème actuel, est que notre technologie devient tellement supérieure à la compréhension humaine normale que nous en devenons son " otage ". Ça marche, c'est génial, ça plante, c'est foutu.
Un exemple simple pour ceux qui aiment la mécanique automobile, évidemment une voiture dernier cri n'est pas un rafale, mais, cependant.
Il y a une bonne vingtaine d'années, j'utilisais des bonnes vieilles bagnoles, si on avait un problème en cours de route, en ayant étudié un peu la mécanique pour ne pas mourir idiot, on pouvait repartir après un peu de réparations et un soupçon de système D.
Maintenant, quand j'ouvre le capot de ma nouvelle voiture, j'ai l'impression de me retrouver devant un circuit imprimé compliqué. Tout est électronique et automatique, l'injection, les soupapes, l'allumage, le freinage, l'ABS, l'antidérapage dans les virages, le freinage. Il existe une prise où le garagiste introduit une fiche branchée sur un portable et il règle le tout en poussant sur les touches du clavier, l'écran affiche des graphiques et la mise au poing est faite.
Donc, avant, je me passais de garagiste et j'entretenais amoureusement ma voiture à prix réduit, maintenant, c'est le garagiste ou la catastrophe.
J'en arrive à la conclusion, le rafale à une multiprise de diagnose où l'on branche un ordinateur qui détermine, en principe, si la machine est opérationnelle, c'est OK, c'est parti et boum on se vomi sur la planète.
Oui, rien ne vaut que la pratique, l'expérience, l'oreille et l'oeil de l'homme pour faire un diagnostic, avec l'aide d'outils sophistiqués, un peu comme dans les années 1.980.
Plus nous irons loin dans la technologie, plus nous aurons des accidents inexplicables, le plus simple sera d'en incomber la faute à l'être humain, puisque la technologie ne fait jamais d'erreur.
