Citation:
Je trouve cette analyse intéressante quoi que quelque peu caricaturale et idéologiquement partisane (l'abus de capitalisme nuit à la santé mentale) mais il est indéniable qu'il apparaît que la propension au bonheur n'est pas directement liée à l'accumulation de richesses.
Et tu as raison, je n'avais pas ça en tête:
Citation:
Nous nous sentirions malheureux de ne pas avoir ce que nous estimons légitime d'avoir pour "coller" aux archétypes du bonheur (réussite professionnelle, bonheur affectif, biens matériels...)
C'est vrai, nous sommes souvent amenés à comparer nos biens avec ceux des autres. Ca pourrait entraîner de la frustration et/ou de la jalousie, qui dégoûterait de la présence des personnes possédant ce que nous ne possédons pas, provoquant la solitude. Avec une dose de bonheur idéal venant des médias.
Je suis consciente de caricaturer, en fait je m'imagine des processus ayant les mêmes points communs, à savoir les malaises dans notre société.
Peut-être que l'on veut tout acquérir sur le champ, que nous ne sommes pas assez patients car maintenant nous pouvons vivre aisément très jeunes, et que nos vies ne sont pas aussi croustillantes que celles présentées dans les séries TV.
Pensez-vous que ce soit en partie pour ça, justement, qu'il y ait une vague de fantasy et de SF, dotant des personnages de supers-pouvoirs ou de quêtes mémorables, ou de vies incroyables ? Pour que, comme le disait Trotmany, nous puissions rêver, nous imaginer 3 secondes en Batman ?
C'est peut-être aussi pour ça que les jeux en réseau ont un très bon avenir en perspective.
Il y en a pour tous les goûts: ceux qui voudront s'imaginer en être exceptionnel, essentiel à la survie de l'humanité regarderont Heroes. Ceux (surtout celles je pense) qui voudront se décomplexer ou relativiser regarderont Le Destin de Lisa. Une moche qui deviendra belle, et pourra donc se marier avec l'homme de ses rêves. Quelle morale !