Nous sommes le Sam Mai 03, 2025 22:30


Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 614 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ... 21  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Mars 29, 2007 15:51 
Hors ligne

Inscription: Lun Mars 26, 2007 22:30
Messages: 82
Wormwood a écrit:
et la plus jolie : 1961, la sonde Mariner II explora Vénus, 320 °C. En 2001, la température frôle les 500°C

Je vous laisse conclure sur ce qui se passe vraiment


Pour Venus, un petit lien intéressant qui explique entre autre la hausse de température ;) http://www.astronomes.com/c1_solaire/p122_venus.html


Wormwood a écrit:
- novembre 2002 : Pluton se réchauffe, sa température a triplé ces dernières décennies


Ca c'est archi-faux.
La température de Pluton a LEGEREMENT augmenté (d'ailleurs une température qui triple ça n'a aucun sens, si c'est en °C en °F ou en °K ça n'est pas la même chose). C'est sa pression atmosphérique qui a doublé (et non triplé à priori).
Là où c'est étrange, c'est que celà survient alors qu'elle est dans une phase qui l'éloigne du soleil...

Ceci dit Pluton a une atomosphère (rien à voir avec la terre certes) dont on ne sais pas grand chose. On devrait en savoir plus en 2015 si tout va bien.
Mais peut être que la chaleur s'est emmagasinée pendant la période où Pluton est plus proche du soleil, que cette atmoshère provoque un effet de serre, continuant de réchauffer la surface pendant quelques années alors que Pluton s'éloigne du soleil. Enfin là ce ne sont que des spéculations qui n'engage que moi.

Tout ce qu'on sait sur Pluton c'est...pas grand chose, c'est pourquoi des données de températures sur 14 ans ne sont pas exploitables et permettent certainement pas de tirer des conclusions.


Wormwood a écrit:
- novembre 2002 : Io, le satellite de Jupiter a vu sa plus grosse éruption volcanique, d'une superficie de 1900 km2, soit la superficie de Londres. 300 cratères sont entrés en éuptions simultanées. Lorsque Io s'approche de Jupiter, son diamètre perd 100 mètres à cause de la compression.


Tu permets que je cite ta source en entier

le site evasion.ch a écrit:
Le satellite Io de Jupiter a été observé le 19 février 2001 avec la plus puissante éruption volcanique jamais vue sur une planète. Le cratère de la montagne Surt a la taille de la ville de Londres ou de Los Angeles avec une superficie de 1900 km2. L'éruption a été 6500 fois plus puissante que la plus forte enregistrée de l'Etna. Cette explosion des quelques 300 volcans sur Io est due à l'attraction exercée par Jupiter. Lorsque Io se rapproche de Jupiter, son diamètre perd 100 mètres à cause de la compression.


Il est bien expliqué que c'est provoqué par l'attraction du Jupiter.
Du coup ça n'a absolument plus rien à voir avec un quelconque dérèglement climatique ou réchauffement du soleil...

En plus le site...bof bof quoi... quand tu lis "Le satellite Io de Jupiter a été observé le 19 février 2001 avec la plus puissante éruption volcanique jamais vue sur une planète". Y a quand même un léger problème là...
Cette erreur est répétée à plusieurs reprises sur le site. Site par ailleurs bourré de fautes d'orthographes. Ca fait pas très sérieux tout ça...

Wormwood a écrit:
- juin 1999 : depuis 1989, on a constaté une augmentation de 5% de la température à la surface de Triton, un réchauffement inexpliqué et innatendu pour une planète si éloignée du Soleil...


WASHINGTON : Coup de chaleur sur Triton

La lune de Neptune, Triton, s'est nettement réchauffée depuis son dernier survol par une sonde Voyager en 1989, a annoncé la NASA, à la suite d'observations réalisées par le télescope spatial Hubble. Le satellite de Neptune a en effet enregistré une augmentation de 5% de sa température. Ce réchauffement, selon la NASA, serait dû au fait que Triton traverse une période où le soleil éclaire chaque jour plus longuement l'hémisphère sud.
Source http://www.cite-des-sciences.fr/actu/numeros/N61_jui_aout98/en_bref/html/monde_amerique.html

Pas si inexpliqué que ça... :roll:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Mars 29, 2007 18:01 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Juillet 11, 2005 01:37
Messages: 2643
Localisation: Somewhere in the 21st century...
Citation:
Il est bien expliqué que c'est provoqué par l'attraction du Jupiter.
Effectivement, c'est l'effet de marée : l'attraction agit comme la lune et le soleil sur l'eau, mais, ici, sur le satellite tout entier ; les effets sont importants à cause de la masse immense de Jupiter, et du coup les petits satellites conservent une activité volcanique (sans effet de marée, ils seraient éteints depuis longtemps).

Grincheux, bonne analyse... On voit une fois de plus qu'il ne faut surtout pas oublier le contexte des infos. :wink:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Avril 04, 2007 10:30 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Juillet 18, 2005 12:20
Messages: 1614
Castro est pas content

Fidel Castro : « Convertir les aliments en carburant, c’est créer la famine »

Convalescent, Fidel Castro n’en demeure pas moins un observateur attentif de la globalisation. Il dénonce ici la nouvelle politique énergétique étatsunienne : après avoir multiplié les guerres pour piller les champs pétroliers, Washington s’empare des terres fertiles du tiers-monde pour y faire produire des biocarburants. À moyen terme, trois milliards de personnes sont menacées de famine.

suite ici :
http://www.voltairenet.org/article146710.html


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Avril 06, 2007 19:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Janvier 31, 2006 13:19
Messages: 5618
Localisation: Invalides
Citation:
Les experts du climat aboutissent à la publication d'un rapport alarmant
© AFP

Rajendra Pachauri lors de la session d'ouverture du Giec à Bruxelles le 2 avril 2007Les experts du climat ont publié vendredi à Bruxelles un diagnostic alarmant des impacts du réchauffement climatique, à l'issue d'une nuit de discussions où plusieurs pays -- Etats-Unis, Chine notamment -- ont contesté leurs conclusions.L'événement

"Nous avons juste terminé une réunion marathon, c'était productif, mais fatigant", a conclu, soulagé le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), Rajendra Pachauri, lors d'une conférence de presse retardée d'une demi-heure.

Au-delà de 2 à 3 degrés supplémentaires par rapport à 1990, le réchauffement climatique aura des impacts négatifs sur toutes les régions, a prévenu vendredi le Giec.

D'ici 2080, estiment les experts dans leur rapport de 1.400 pages, jusqu'à 3,2 milliards d'humains seront exposés à des pénuries d'eau sévère et 600 millions à la faim en raison des sécheressses, de la dégradation et de la salinisation des sols.

Chaque année, deux à sept millions de personnes supplémentaires pourraient subir des inondations, notamment sur les côtes où la pression démographique s'accentue et dans les grands deltas d'Afrique de l'Ouest, d'Asie ou du Mississipi.

Les "populations pauvres, même dans des sociétés prospères, sont les plus vulnérables au changement climatique, ont souligné les experts lors de la conférence de presse vendredi.

"Ceci requiert notre attention, car les plus pauvres sont aussi les moins aptes à s'adapter", a commenté Rajendra Pachauri.

Les scientifiques ont prévenu que toutes les formes de vie sur terre seront affectées: "de 20 à 30 % des espèces végétales et animales connaîtront un risque croissant d'extinction si les augmentations de la température mondiale dépassent 1,5 à 2,5°C" par rapport à 1990, indique le rapport.

"Il y a maintenant sur tous les continents des signes du changement climatique qui affectent les animaux et les plantes et nous en avons la preuve", a souligné Martin Parry, coprésident du groupe de travail du Giec sur les impacts du réchauffement, devant la presse.

La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis ont contesté certains paragraphes du "résumé pour les décideurs", un texte d'une vingtaine de pages qui synthétise à l'intention des gouvernements de la planète les 1.400 pages du rapport.

La Chine s'est ainsi opposée à un paragraphe soulignant "le risque très élevé (...) que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques", selon une source proche des discussions.

La délégation chinoise a contesté les bases scientifiques du caractère "très élevé" du risque, selon cette source.

En réponse, un groupe de scientifiques a remis un lettre de protestation à la présidente du groupe II du Giec, l'Américaine Sharon Hays, en faisant valoir que son degré de confiance élevé était scientifiquement établi.

Par ailleurs, les Etats-Unis ont demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord "devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-éconmique et culturel", selon un observateur des négociations.

"C'est la première fois que la science est ainsi mise en cause par les politiques", a remarqué un délégué dont les propos étaient rapportés par un autre participant.

Selon le premier volet de ce 4e rapport du Giec, publié en février à Paris, la température moyenne de la terre pourrait gagner 1,1 à 6,4°C d'ici 2100 par rapport à 1990, avec une "meilleure moyenne possible" de 2 à 4°C en vertu des scénarios socio-économiques envisagés.


http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http%3A//actu.orange.fr/articles/une/Les-experts-du-climat-aboutissent-a-la-publication-d-un-rapport-alarmant.html

_________________
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Avril 11, 2007 00:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Juillet 18, 2005 12:20
Messages: 1614
Le Pr Lauri Fenton, du Centre de recherche Ames de la Nasa, est formel : la planète Mars, ou plutôt son atmosphère est aussi en pleine phase de réchauffement climatique, pour des causes assez proches de celles que l'on subit actuellement sur Terre.

Selon cette étude, menée conjointement avec l'US Geological Survey, les températures moyennes relevées à la surface de la Planète rouge s'accroissent quatre fois plus rapidement que sur Terre. Les chercheurs estiment que la température de surface martienne aurait augmenté de quelque 0,65°C entre les années 70 et les années 90, soit depuis l'atterrissage des sondes américaines Viking et des premiers relevés précis. Une des premières conséquences de ce réchauffement a été la diminution des calottes polaires martiennes, venant encore en renfort de ce processus par réduction d'albédo.

La comparaison avec la Terre est aisée. Si une zone couverte de neige fond, sa réflectivité, donc son albédo, diminue en proportion. Ainsi, si la glace qui recouvre l'océan Arctique réfléchit 85% du rayonnement solaire, l'eau n'en renvoie plus que 15%. Le reste est absorbé et contribue à réchauffer l'océan, ce qui accélère le processus, etc. Le même phénomène est observé sur Mars, à partir d'autres éléments: les tempêtes soulèvent la poussière qui se dépose sur les calottes en les assombrissant. Leur l'albédo diminue, ce qui entraîne une absorption plus importante du rayonnement solaire. La température du sol augmente encore, la fonte de la glace s'accélère, et ainsi de suite.

Cet effet albédo n'avait jamais été pris en compte jusqu'ici dans l'élaboration des modèles climatiques martiens, mais Lori Fenton et son équipe ont réussi à démontrer que ces variations de luminosité au sol influencent grandement l'environnement martien et accroissent les vents qui sont à l'origine de ces variations, cela dans un cercle vicieux rapidement incontrôlable.

Les variations de température ayant servi à cette étude ont été déterminées sur la base des images thermiques prises par les orbiteurs des deux missions Viking des années 70, et des relevés effectués par Mars Global Surveyor 20 ans plus tard.

Une inconnue cependant demeure. Les chercheurs n'ont encore pu déterminer la cause des nuages de poussière survenus à partir de 1970, et qui ont déclenché tout le processus de perte d'albédo et de réchauffement global.

http://www.futura-sciences.com/news-mar ... _10658.php


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Avril 11, 2007 12:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Dim Décembre 31, 2006 12:51
Messages: 73
Localisation: Lyon
Salut à tous
Je ne comprends pas bien, quelle est la relation entre le réchauffement des autres planètes du système solaire et le réchauffement terrestre? seraient-ils liés? :?

_________________
cordialement


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Avril 11, 2007 12:45 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Juillet 07, 2004 12:03
Messages: 6924
Un même phénomène entre en jeu sur les deux planètes : la fonte des calottes polaires accélère le réchauffement global.

_________________
Est-il possible de créer un site neutre, objectif, fiable et complet sur le paranormal ? Il serait idiot de ne pas essayer :
http://www.paranormal-encyclopedie.com/

Pour de l'humour :
http://paulbinocle.blogspot.com/


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Avril 11, 2007 13:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Janvier 23, 2007 14:38
Messages: 335
Localisation: dijon
Qui sais peut être le soleil est-il en train de nous jouer des tours?? :?

En tous cas depuis la deuxième moitié du 20eme siècle l'homme ravage la planète, la pollue ..cela au service de la science certes...mais le problème reste et restera le pétrole...l'essence...trop d'argent et de profits à court terme pour que nos dirigeants veuillent changer la situation...

Le réchauffement de la planète est belle est bien la malheursement, et il est trop tard pour faire marche arrière, on peut juste essayer de le modérer... :cry:

_________________
La philosophie ne consiste-t-elle pas, après tout, à faire semblant d'ignorer ce que l'on sait et de savoir ce que l'on ignore ?


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Avril 11, 2007 14:03 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Août 02, 2005 14:39
Messages: 1373
gaelclad a écrit:
En tous cas depuis la deuxième moitié du 20eme siècle l'homme ravage la planète, la pollue ..cela au service de la science certes...

Pas au service de la science, mais plutôt au service de l'expansion économique..
Il faut considérer la science comme un outil. Ce que l'on fait des avancées scientifique ne dépend que de la volonté de l'homme.

_________________
© Ceci est ma signature


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 12, 2007 09:33 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Juillet 18, 2005 12:20
Messages: 1614
La déforestation peut aider à lutter contre le réchauffement

Agence France-Presse

Washington

Contrairement à une idée reçue, la déforestation, dans certaines parties du monde, peut aider à lutter contre le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi aux États-Unis.

La déforestation libère le dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, et contribue au réchauffement climatique mais sous certaines latitudes, comme en Sibérie, dans le nord de l'Europe et au Canada, où règne la forêt boréale, les arbres peuvent contribuer au réchauffement climatique en absorbant davantage de radiations solaires, estime cette étude publiée dans les Comptes-rendus de l'Académie des Sciences des États-Unis (PNAS).

La déforestation contrôlée de la forêt boréale et son remplacement par des pâturages et des arbustes peut contribuer à inverser le réchauffement climatique, poursuit l'étude.

Par contre, la déforestation de la forêt tropicale, qualifiée par les chercheurs de climatiseur de la Terre, joue un rôle considérable dans le réchauffement climatique.







Des scientifiques de la Carnegie, un institut privé de recherche et du Laboratoire national américain Lawrence Livermore en Californie, ont simulé sur ordinateur les effets d'une vaste déforestation sur le globe et étudié les effets négatifs et positifs des couvertures forestières à différentes latitudes pour arriver à ces conclusions.

«Une stratégie de reforestation pour lutter contre le réchauffement de la Terre doit tenir compte non seulement du fait que les arbres absorbent le CO2 mais aussi de leur capacité selon la latitude à créer, par évaporation de l'eau qu'elles retiennent, des nuages qui contribuent à refléter la chaleur, ou à l'absorber en faisant de l'ombre dans les zones plus froides où il y a de la neige», a expliqué Ken Caldeira, un des responsables de cette étude.

Les chercheurs ont souligné qu'ils ne plaidaient pas pour une déforestation des zones plus froides.

«Notre étude montre que seules les forêts tropicales contribuent nettement à freiner le phénomène du réchauffement planétaire», a affirmé de son côté Govindasamy Bala du Laboratoire nationale Lawrence Livermore, un des coauteurs de cette recherche.

«En zone tropicale les arbres non seulement absorbent le CO2 mais convertissent leur humidité en nuages réfléchissant la chaleur, deux phénomènes qui contribuent à refroidir la planète», souligne-t-il.

Dans les zones plus froides, les arbres absorbe la chaleur ce qui annule ou surpasse les effets sur les températures de l'absorption du CO2, a ajouté ce chercheur.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 12, 2007 10:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Jeu Septembre 02, 2004 17:44
Messages: 902
Localisation: Rouen
Wormwood a écrit:
«En zone tropicale les arbres non seulement absorbent le CO2 mais convertissent leur humidité en nuages réfléchissant la chaleur, deux phénomènes qui contribuent à refroidir la planète», souligne-t-il.


A voir si cette étude se base sur uniquement le fonctionnement de la canopée tropicale, ou si elle tient compte de tout l'écosystème, en particulier de la pédologie. Car la litière tropicale produit tellement de CO2 en se dégradant qu'a priori, l'équilibre de la globalité des échanges gazeux est nul.

L'évaporation est en soit en phénomène endothermique, c'est à dire que cela permet de refroidir l'atmosphère ambiante (c'est d'ailleurs pour cela que l'on transpire quand on a chaud, pour se refroidir via l'évaporation de la sueur). Cependant, la vapeur d'eau, tout comme le CO2 et le méthane, est en moindre mesure classée dans les gaz à effet de serre. D'ailleurs, la couche de nuage est un bon écran permettant de retenir la chaleur des basses couches atmosphériques.
Le compte rendu de l'étude pèche peut être par un souhaite de vulgarisation trop grand, mais je dénote de nombreuses contradictions avec ce qui est actuellement connu en terme de fonctionnement de la biomasse et ses relations avec le climat.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 12, 2007 11:26 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Juillet 18, 2005 12:20
Messages: 1614
Le moins qu'on puisse dire de toutes façon est que le sujet est loin d'être simple, loin d'être compris et que pour l'instant n'importe quelle théorie ne peut qu'être incomplète.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 12, 2007 17:13 
Hors ligne
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Septembre 06, 2005 22:43
Messages: 13225
Localisation: Genève
Citation:
Réchauffement: le GIEC prédit canicules, inondations côtières et extinctions d'espèces en Europe

GENEVE (AP) - L'Europe risque de connaître au cours du siècle des extinctions de nombreuses espèces végétales, l'inondation de zones côtières basses et des vagues de chaleur meurtrières à cause du réchauffement de la planète, selon le GIEC.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) avait déjà dévoilé vendredi un résumé de son rapport de 1.572 pages sur les conséquences du réchauffement. Il a publié mercredi à Genève le chapitre consacré à l'Europe.

"Au moins un été sur deux sera au moins aussi chaud que 2003 (...) d'ici la fin du siècle", souligne Martin Beniston, de l'université de Genève, qui a contribué au rapport. La canicule de 2003 avait fait plusieurs dizaines de milliers de morts sur le Vieux Continent.

Les zones les plus exposées à des vagues de chaleur sont les régions occidentales de la France, de l'Allemagne et de la Suisse et certaines parties de l'Angleterre et du sud de l'Europe, a déclaré M. Beniston à la presse.

Les décès dus aux épisodes caniculaires devraient augmenter et le changement climatique devrait aussi favoriser d'autres risques sanitaires: multiplication des bactéries affectant la qualité de l'eau, pollution de l'air accrue, saison des pollens plus longue...

Selon le GIEC, plus de la moitié des espèces de plantes en Europe seront menacées ou risquent de disparaître d'ici 2080 à cause de la hausse des températures. "Les espèces sont en particulier menacées dans les Alpes", précise Andreas Fischlin, de l'Institut fédéral suisse de technologie à Zurich, principal auteur du rapport.

Les dauphins de la Méditerranée pourraient mourir à "grande échelle" à cause de maladies provoquées par la hausse des températures de la mer tandis qu'au nord du continent, les lieux de reproduction des phoques vont se raréfier, avertit le document.

Des étés plus chauds et des sécheresses menaceront des animaux d'élevage comme les porcs et les poulets en Grande-Bretagne. Les sécheresses le long de la côte atlantique pourraient aussi réduire le rendement des cultures fourragères en Irlande.

Le sud de l'Europe sera plus sévèrement touché par le réchauffement que le nord. Le climat chaud et semi-aride du sud sera davantage exposé à la sécheresse. Avec la hausse des températures l'été, les touristes reporteront probablement leurs vacances sur la côte méditerranéenne au printemps ou à l'automne, selon le rapport. Les destinations touristiques pourraient se déplacer plus au nord.

Les hivers devraient être plus doux, ce qui signifie moins d'énergie pour le chauffage, mais des températures estivales torrides entraîneront une utilisation accrue de la climatisation.

D'ici 2100, les besoins en chauffage baisseront de 20% à 30% en Finlande et de quelque 40% en Suisse. Mais les scientifiques estiment que dans certains pays, comme l'Italie ou l'Espagne, les besoins en électricité pour l'air conditionné augmenteront de 50%.

Le niveau de la mer sur l'ensemble de la planète devrait augmenter deux à quatre fois plus vite qu'aujourd'hui, selon le rapport qui prévoit une élévation moyenne de 88 centimètres d'ici 2100. Mais en Europe, la hausse pourrait être jusqu'à 50% supérieure à ce chiffre, prévient le GIEC.

Jusqu'à 2,5 millions de personnes le long de la Méditerranée et dans le nord et l'ouest de l'Europe pourraient subir d'ici 2080 des inondations côtières conduisant à la perte de terres, la salinisation de nappes phréatiques et la destruction de maisons, selon le rapport.

Dans le nord de l'Europe, les hivers seront plus doux et davantage de précipitations devraient conduire à une croissance des forêts et de la productivité agricole. Mais des inondations plus importantes, l'érosion des côtes et la fonte des glaciers et du permafrost devraient contrebalancer ces effets positifs.

L'Europe n'est toutefois pas démunie pour affronter le changement climatique, souligne M. Beniston. "Ce sera moins dramatique que dans les pays en développement", dit-il, ajoutant que les systèmes de santé européens devraient être capables de faire face à de nombreux impacts négatifs du réchauffement. AP


http://fr.news.yahoo.com/12042007/5/rec ... ons-d.html

Citation:

Europe: des canicules un été sur deux, mais moins meurtrière


GENEVE (AFP) - L'Europe pourrait subir au cours du siècle des vagues de chaleur comparables à celle de 2003, voire beaucoup plus caniculaires, mais le bilan des morts devrait être moins lourd, a estimé mercredi le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Au cours du siècle, "nous pourrions avoir une année sur deux un été aussi chaud ou même plus chaud que celui de 2003", a estimé Andreas Fischlin, expert de l'Institut de technologie de Zurich, qui a été l'un des auteurs du dernier rapport du Giec.

Cette perspective correspond à des prévisions publiées début février par Météo France, qui prévoit une multiplication par dix du nombre de canicules sur l'Hexagone à partir de 2070.
La canicule d'août 2003, qui a été suivie d'un épisode similaire en juillet dernier, avait fait quelque 70.000 morts dans toute l'Europe, principalement des personnes âgées victimes de déshydratation.

Tout en refusant de se prononcer sur les risques de canicule cette année, les experts du Giec ont averti au cours d'une conférence de presse à Genève que 2003 pourrait n'être qu'un avant-goût des étés à venir.

"Certains étés seront probablement beaucoup plus chauds que celui de 2003 d'ici à la fin du siècle", a estimé Martin Beniston, de l'Université de Genève.

Selon lui, l'Europe pourrait compter chaque année à la fin du siècle entre 10 et 14 journées à plus de 35 degrés, au lieu d'une ou deux actuellement.

M. Beniston a cependant espéré qu'avec la répétition des vagues de chaleurs, les populations ne se laisseraient plus prendre par surprise comme cela avait été le cas il y a quatre ans. Il a estimé qu'avec une préparation correcte le bilan des morts pourrait être inférieur de 80% à celui de 2003.

"On s'attend à ce que le nombre de morts supplémentaires soit réduit grâce aux efforts d'adaptation", a-t-il observé, tout en mettant en garde envers les conséquences du réchauffement sur la santé.

L'évolution du climat va ainsi se traduire par une prolifération de bactéries, notamment dans l'eau potable, et dans les grandes villes par un accroissement de la pollution à l'ozone, qui pénalise les asthmatiques.

La chaleur va aussi favoriser la pollinisation, au grand dam des victimes d'allergies, ont averti les spécialistes.

Les experts présentaient à Genève les conclusions du dernier rapport du Giec rendu public la semaine dernière à Bruxelles, en se concentrant sur les conséquences du réchauffement climatique sur l'Europe et sur les Alpes en particulier.

La fonte accélérée des glaciers alpins, véritables "châteaux d'eau de l'Europe", va se traduire par une forte baisse du débit des fleuves, particulièrement l'été, selon le Giec.

Les experts ont averti que 60% des espèces de plantes étaient fortement menacées d'extinction dans les Alpes d'ici à la fin du siècle avec une élévation moyenne des températures comprise entre 1,5 et 2,5 degrés par rapport aux valeurs de 1990.

Avec la montée du niveau des mers, 2,5 millions d'habitants de plus chaque année pourraient être touchés par des inondations dans les régions côtières à l'horizon de 2080.

La décision des pays européens de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici à 2020 ne sera pas suffisante pour enrayer le réchauffement de la planète, a averti M. Beniston.

Pour simplement stabiliser la teneur de l'atmosphère en gaz carbonique, il faudrait que tous les pays du monde réduisent immédiatement de moitié leurs émissions, a-t-il souligné.

Image


http://fr.news.yahoo.com/11042007/202/e ... ieres.html

_________________
(;,;) Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
Cthulhu fhtagn (;,;)



http://www.facebook.com/DJ.Bu.all.stylles


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 12, 2007 19:28 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Jeu Septembre 02, 2004 17:44
Messages: 902
Localisation: Rouen
C'est alarmant. Cependant le rapport est moins alarmiste que dans son premier jet. En effet, suite à des pressions des USA, de la Chine, Arabie Saoudite et Russie, des paragraphes entiers ont été retiré du rapport.
Des scientifiques ont d'ailleurs lancé une pétition, car pour la première fois, un rapport scientifique international se trouve censuré pour des raisons politiques.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2596


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Dim Avril 15, 2007 06:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Janvier 03, 2007 00:36
Messages: 69
Localisation: USA
Citation:
Des scientifiques ont d'ailleurs lancé une pétition, car pour la première fois, un rapport scientifique international se trouve censuré pour des raisons politiques.


C'est complètement révoltant !! Vraiment on en est la, les politiques qui censurent les scientifiques pour des raisons économiques ! Grrr

Citation:
La déforestation peut aider à lutter contre le réchauffement


C'est rigolo....

...ça sent comme une équipe de chercheurs payés par klimberly Clark....lol

_________________
~You Can't Sink a Rainbow~


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 26, 2007 19:44 
Hors ligne
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Septembre 06, 2005 22:43
Messages: 13225
Localisation: Genève
Citation:
Un avril estival sur la pointe occidentale de l'Europe

PARIS (AFP) - Avril fleure bon l'été et bat déjà des records de chaleurs et de sécheresse sur la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Belgique et surtout la France, sous les effets conjugués de deux phénomènes en provenance de l'Est et de l'Afrique.
"On est depuis le début du mois 8 à 12 °C au-dessus des normales saisonnières sur la moitié nord de la France", a indiqué mercredi Michel Daloz, ingénieur à Météo France. "La norme se situe autour de 16°C au nord et 19°C au sud. Or, on est souvent entre 25° et 28°" sur l'ensemble du pays.

"Sur toutes ces régions, on compte environ 11 heures de soleil par jour, soit pratiquement le double de la normale et, dans le même temps, il n'est pas tombé une goutte sur la plupart des régions françaises depuis le début du mois: c'est du jamais vu", poursuit-il, insistant sur le caractère "vraiment exceptionnel" de cette météo qui joue l'été avec deux mois d'avance.

Et d'égrenner les records: Lyon (centre-est) flirte avec les 30°C et va enregistrer le mois d'avril le plus chaud de l'histoire de sa station, créée en 1922: 15,9°C en moyenne contre 14°C en 1945, précédent record.

Du sud-ouest - 29,2°C à Bordeaux, 28,9°C à Biarritz - au nord du pays - près de 28°C à Lille - les records de 1984 tombent les uns après les autres, signale Michel Daloz.

Une anomalie, explique-t-il, qui place la France "sur l'axe le plus chaud d'Europe" actuellement: d'une part un anticyclone accroché sur l'est empêche les perturbations de passer de l'Europe centrale à la France, d'autre part une zone dépressionnaire située au-dessus de l'Espagne renvoie de l'air chaud directement en provenance d'Afrique vers le nord et jusqu'au Luxembourg.

Dans une moindre mesure, l'Angleterre et l'Allemagne enregistrent elles-aussi des chaleurs insolites: des pointes à 23 ou 25 °C ces derniers jours à Londres et "le record d'ensoleillement de 1951 battu" en Allemagne, où la température moyenne est supérieure de 3,3°C à la norme.

"Les 23 premiers jours d'avril ont été les plus chauds depuis 1945", constate un porte-parole du bureau météorologique anglais.

En Belgique, où les températures oscillaient mercredi entre 26 et 29 degrés sur le centre, l'Institut royal météorologique tenait pour "pratiquement acquis" que le mois d'avril 2007 soit le plus chaud jamais enregistré depuis l'indépendance de la Belgique en 1830.

En Italie, la station météo du Mont Zoncolan (1.750 m d'altitude) a enregistré 16°C lundi, un record sur les 14 dernières années.

Pourtant, le dicton qui conseille de ne pas se découvrir d'un fil en avril reste d'actualité sur d'autres régions européennes. Hormis un égarement ponctuel du mercure à Stockholm - 22°C le 15 avril, record séculaire -, les dernières semaines sont restées conformes à la moyenne, alternant douceur et fraîcheur humide sur la Scandinavie.

L'alerte à la sécheresse a même été levée en Espagne après un début de printemps particulièrement pluvieux.

Ce risque est pourtant le mieux partagé du continent: la sécheresse menace déjà en Italie, où les autorités redoutent même une panne générale du réseau électrique cet été et le sud de la France est déjà en déficit. Même aux Pays-Bas, restés 33 jours sans une goutte d'eau, avril 2007 restera comme un mois record.

Et ça va durer, selon Michel Daloz. "Les prévisions saisonnières indiquent une tendance à la douceur dans les mois prochains. Ce n'est pas bon signe", juge-t-il.

Les experts mondiaux du changement climatique qui publient cette année leur 4è synthèse sur le réchauffement planétaire enregistrent déjà une hausse "moyenne" des températures globales de 0,74°C en cent ans. Ils prévoient 1,8 à 4°C supplémentaires d'ici la fin du siècle.


http://fr.news.yahoo.com/25042007/202/u ... urope.html

J'ai l'impression que l'année 2007 soit encore plus chaude que 2006... en tout cas on est bien partit pour, il faut juste espérer qu'il n'y aura pas de canicule cette année (ou alors pas trop longue).

_________________
(;,;) Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
Cthulhu fhtagn (;,;)



http://www.facebook.com/DJ.Bu.all.stylles


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 26, 2007 19:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Janvier 31, 2006 13:19
Messages: 5618
Localisation: Invalides
On annonce une chute des températures pour le 1er Mai ( en France du moins :wink: ). Sinon c'est vrès que cette chaleur n'arrange pas mon jardin; les plants de tomates attendront un peu.

_________________
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 26, 2007 19:50 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Dim Janvier 07, 2007 18:12
Messages: 253
Localisation: vosges
A penser que bientot tout deviendra comme le sahara, pas trés rassurant tout cela! :cry:
Et nous dans tout cela comment vivrons nous demain?

_________________
Deus et natura no faciunt frustra.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu Avril 26, 2007 20:22 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Janvier 31, 2006 13:19
Messages: 5618
Localisation: Invalides
En tong, probablement ... :arrow:

_________________
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Avril 27, 2007 18:35 
Hors ligne
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Septembre 06, 2005 22:43
Messages: 13225
Localisation: Genève
Encore une dépêche alarmiste...

Citation:
Chaleur: dérèglement des cycles de végétation, les agriculteurs inquiets

PARIS (AFP) - Les fortes chaleurs qui sévissent en France depuis trois semaines ont bouleversé les cycles de végétation dans l'agriculture, entraînant une croissance et une arrivée à maturation précoce des cultures, alimentant les craintes des agriculteurs.
"Toutes les floraisons sont avancées de 15 jours à trois semaines", explique Sophie Le Mouël, porte-parole de l'interprofession des fruits et légumes (Interfel).

"Actuellement, on se retrouve avec des productions qui arrivent à maturation plus tôt que prévu, par exemple les fraises et les asperges, et sur lesquelles on constate actuellement un afflux rapide au niveau des volumes" sur le marché, ajoute-t-elle.

Selon les producteurs du secteur, le risque est alors grand de se trouver avec une offre disproportionnée de certains produits par rapport à la demande, faisant craindre des difficultés quant à l'écoulement de la production et la perte d'une partie d'entre elle.

A l'inverse, certains arbres fruitiers comme les abricotiers, souffrent du manque de froid, et pourraient se voir confrontés à des baisses de rendement liées à des conditions moins favorables pour la fécondation ou la mise à fruit, indique Interfel.

Chez les céréaliers, les cultures sont également très précoces, la chaleur du mois d'avril ayant renforcé un phénomène de dérèglement des cultures observé depuis septembre et alimenté par un hiver clément.

"On est en avance d'une vingtaine de jours en moyenne. C'est du jamais vu", déclare un des spécialistes du blé d'Arvalis, organisme de recherche appliquée agricole financée par les producteurs. "Les moissons devraient en conséquence être avancées d'une bonne quinzaine de jours" ajoute-t-il.

Même constat chez les producteurs viticoles, qui voient la feuillaison des plants de vignes avancée de plusieurs semaines, mais craignent cependant qu'un éventuel retour brutal de la fraîcheur ne vienne provoquer d'importants dégâts, compromettant définitivement les récoltes.

En Champagne, grâce aux températures "estivales" du début avril, "la végétation a donné naissance aux brins porteurs de la future récolte avec une avance de deux à trois semaines par rapport à l'habitude", note Jean-Michel Pottiez, directeur général de la marque de champagne Jacquart.

Par conséquent, "une gelée printanière serait d'autant plus fatale que l'apparition des feuilles est déjà complète", s'alarme-t-il.

Outre un bouleversement des cycles végétatifs, les températures élevées d'avril font resurgir chez les agriculteurs le spectre d'une nouvelle sécheresse, qui ne manquerait pas d'entraîner des problèmes d'approvisionnement en fourrage, de mauvais rendements de certaines cultures ou de pénurie d'eau pour l'irrigation des cultures, expliquent les professionnels.

Plusieurs départements français ont d'ailleurs déjà pris des mesures de restriction sur l'utilisation de l'eau, craignant que l'irrigation, qui représente jusqu'à 90% de la consommation d'eau en France l'été, ne démarre plus tôt que d'habitude.

Le ministère de l'Ecologie a annoncé jeudi une réunion du comité sécheresse le 3 mai, pour préparer d'éventuelles actions de prévention des effets de la sécheresse sur l'agriculture.


http://fr.news.yahoo.com/27042007/202/c ... uiets.html

Le "bon" côté des choses, c'est que les fruits et légumes seront moins cher ces prochains jours... il faut rester positif...

_________________
(;,;) Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
Cthulhu fhtagn (;,;)



http://www.facebook.com/DJ.Bu.all.stylles


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Lun Avril 30, 2007 09:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Janvier 31, 2006 13:19
Messages: 5618
Localisation: Invalides
Citation:
Les experts du climat en quête d'un consensus à Bangkok
BANGKOK (AFP)
© AFP

Le président du Giec Rajendra Pachauri fait son allocution d'ouverture de la semaine de travaux à huis clos sur le réchauffement climatique, à Bangkok le 30 avril 2007Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) a entamé lundi à Bangkok des travaux à huis clos sur les moyens d'atténuer le réchauffement climatique, avec l'ambition de surmonter ses divergences et de parvenir à une synthèse vendredi.

"Nous pouvons espérer des jours très fructueux devant nous, de sorte qu'à la fin de la semaine, nous pourrons déclarer que nous faisons partie de la solution, et non pas partie du problème", a déclaré Ogunlade Davidson (Sierra Leone), co-président du groupe de travail du Giec, en ouvrant la conférence.

Les experts doivent peaufiner un "résumé à l'intention des décideurs" politiques, synthèse en une vingtaine de pages de leur rapport sur "les mesures d'atténuation" du réchauffement en cours, qui constitue le troisième volet du 4e rapport d'évaluation du Giec.

Ce résumé doit être négocié ligne à ligne avant d'être adopté par consensus pour être présenté lors d'une conférence de presse prévue vendredi dans la capitale thaïlandaise.

Le président du Giec, Rajendra Pachauri (Inde), n'a pas caché la difficulté de la tâche: "La nature du sujet est telle que nous allons avoir beaucoup de débats intenses mais je suis sûr que nous serons capables de résoudre les sujets délicats sans accroc majeur", a-t-il estimé.


Les experts estiment qu'il est possible de lutter contre le réchauffement climatique en utilisant les technologies disponibles pour enrayer la croissance des émissions de gaz à effet de serre (GES), à condition que les Etats investissent suffisamment.

Des frictions sont probables entre Européens d'une part, Américains et Chinois d'autre part, plus gros pays pollueurs et qui craignent que des contraintes sur les émissions de GES n'entravent leurs économies.

"J'espère que cette conférence sera en mesure de produire des positions équilibrées", a déclaré à l'AFP Sun Guoshun, haut responsable du ministère chinois des Affaires étrangères, juste avant le début des travaux.

La réunion de Bangkok, à laquelle participent quelque 400 scientifiques et diplomates du monde entier, "ne devrait pas seulement (représenter) les vues des pays développés, mais aussi celles des nations en développement", a-t-il averti.

"Les Chinois craignent qu'on pointe du doigt leurs émissions", a commenté un délégué occidental.

"Au début, ce sera un peu tendu", a indiqué un autre délégué occidental. Mais "sur le fond, il n'y a pas tant de désaccords. C'est sur l'analyse entre les coûts des mesures de réduction à envisager et les bénéfices attendus pour justifier l'action qu'il peut y avoir des remous", a-t-il estimé.

Il est clair qu'on peut réduire les émissions en dessous des niveaux actuels, en substituant des énergies propres à celles qui sont très polluantes comme le charbon", a pour sa part assuré Hans Verolme, directeur du programme changement climatique au Fonds mondial pour la nature (WWF).

"On s'attend à ce que le Giec dise qu'un changement vers une économie plus propre est possible, à un coût réaliste", a-t-il ajouté.

Toute référence à l'énergie nucléaire serait cependant mal reçue par les organisations écologistes: "ce n'est pas une option" dans la lutte contre le changement climatique, a prévenu Abigail Gay Jabines, de Greenpeace.

Deux groupes de travail du Giec ont déjà rendu leurs conclusions, respectivement le 2 février à Paris, sur le caractère "sans équivoque" du changement climatique, et le 6 avril à Bruxelles, sur les conséquences préoccupantes de ce phénomène provoqué par l'activité humaine qui oblige à repenser le développement et les modes de vie au XXIe siècle.


http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http%3A//actu.orange.fr/articles/une/Les-experts-du-climat-en-quete-d-un-consensus-a-Bangkok.html

_________________
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Mai 02, 2007 15:30 
Hors ligne

Inscription: Lun Avril 17, 2006 18:33
Messages: 214
Rien de nouveau dans le réchauffement climatique à une époque le Groenland (grunland qui signifie "terre verte") était colonisé par les vikings à la fin du Xe Siècle, ils y pratiquaient le commerce et l'élevage. Ces colonies disparurent au XIV e siècle... A cause d'un refroidissement climatique majeur.
De plus on cultivait également des vignes en Norvège, au moyen âge... Il y a toujours eu des cycles de réchauffements et de refroidissement brutaux. de là à être alarmiste... Je pense que toutes ces histoires font le beurre de beaucoup de personnes qui surfent sur la vague médiatique... Les Yann Arthus Bertrand, Les All Gores et "autres gourous" de la décroissances qui vendent leurs films, leurs bouquins et entretiennent la peur.


Par contre au delà du discours alarmiste (réminiscences des peurs millénaristes revues à la sauce contemporaine), je pense qu'il faut mieux gérer les ressources naturelles, et travailler sur de nouvelles sources d'énergies, améliorer les systèmes de production d'énergies et pour ça je fais confiance aux scientifiques. Désolé, d'être optimiste :lol:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Mai 02, 2007 15:45 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Juillet 07, 2004 12:03
Messages: 6924
Malheureusement Edgar, tu arrives un peu tard, il n'y a désormais plus vraiment de doute quant à l'existence de la contribution anthropique au réchauffement climatique.

_________________
Est-il possible de créer un site neutre, objectif, fiable et complet sur le paranormal ? Il serait idiot de ne pas essayer :
http://www.paranormal-encyclopedie.com/

Pour de l'humour :
http://paulbinocle.blogspot.com/


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Mai 02, 2007 16:21 
Hors ligne

Inscription: Lun Avril 17, 2006 18:33
Messages: 214
Poltergeist binoclard a écrit:
Malheureusement Edgar, tu arrives un peu tard, il n'y a désormais plus vraiment de doute quant à l'existence de la contribution anthropique au réchauffement climatique.



Le problème n'est pas que les activités de l'homme jouent ou non un rôle sur le climat mais plutôt dans quelle mesure les activités de l'homme on un impact significatif sur ce changement.

Article de Claude ALLEGRE sur La fonte des neiges du Kilimandjaro :

ans la même quinzaine, on a vu les photos spectaculaires de Yann Arthus-Bertrand montrant le Kilimandjaro déplumé, sans ses neiges, et l'on a immédiatement entendu le refrain sur le réchauffement de la planète et lu dans la revue Science un important article d'une série d'éminents glaciologues qui montre que, en trente ans, le volume des glaces antarctiques n'a pas varié (1). Tous les spécialistes sont d'accord: si un réchauffement général du globe a lieu, il sera beaucoup plus important près des pôles qu'à l'équateur. Or ces auteurs expliquent qu'en certains endroits du continent Antarctique il y a une destruction massive de la banquise, mais qu'ailleurs il y a épaississement de la glace.

Alors, y a-t-il ou non réchauffement climatique? L'argument du Kilimandjaro paraît imparable. On le voit, on le touche. Certes, mais les choses ne sont pas si simples. La disparition progressive des neiges du Kilimandjaro est souvent attribuée à des phénomènes locaux, et au premier chef à la désertification de l'Afrique de l'Est. Récemment, dans la revue Nature, des chercheurs français ont montré que cette désertification était largement due à des mouvements tectoniques responsables de la remontée progressive du continent africain, modifiant la circulation météo. L'effet de serre n'a aucun rôle majeur là-dedans.

Après le mois d'août qu'a connu la moitié nord de la France, les Cassandre du réchauffement auront du pain sur la planche pour faire avaler leurs certitudes à nos compatriotes. Il y a sans doute un changement climatique, mais ce dernier est caractérisé plus par de brusques fluctuations, à la fois dans l'espace et dans le temps (la canicule ou l' «été pourri» en sont des exemples, comme les tornades extrêmes ou l'augmentation des inondations), que par un réchauffement général. La cause de cette modification climatique est inconnue. Est-ce l'homme? Est-ce la nature?

Les archives glaciaires ou historiques nous indiquent que le climat est un phénomène capricieux. Les théories météorologiques mathématiques le confirment. Donc, prudence. Mais la dénonciation de la responsabilité de l'homme quant au réchauffement de la planète permet de ne rien faire (les effets des mesures préconisées ne se feront sentir que dans un demi-siècle!). En revanche, la lutte contre les théorèmes extrêmes peut être menée avec des résultats! Toutefois, comme ce n'est pas à la mode, on reste passif. En attendant, l'écologie de l'impuissance protestataire est devenue un business très lucratif pour quelques-uns!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer Mai 02, 2007 16:23 
Hors ligne

Inscription: Lun Avril 17, 2006 18:33
Messages: 214
Autre article de Calude Allegre


Climat: la prévention, oui, la peur, non

a chronique sur le «réchauffement climatique» ayant suscité trois ou quatre réactions d'une violence hors de propos, je me dois de mettre les points sur les i. Il me semble y avoir effectivement une modification climatique comme on en connaît dans l'histoire des hommes ou l'histoire géologique. L'idée la plus généralement admise postule que ce changement consiste principalement en un réchauffement global et qu'il serait causé par le gaz carbonique (CO2) émis par l'homme suivant le phénomène physique dit de l'effet de serre. Je fais partie des membres de la communauté scientifique, certes aujourd'hui très minoritaires, qui contestent cette interprétation, la trouvant simpliste et occultant les dangers véritables.

Nous ne nions nullement le changement climatique, mais nous considérons que le réchauffement global n'est pas le phénomène essentiel. Si la température augmente de 1 ou 2 °C par siècle et que le niveau de la mer augmente de 25 centimètres, cela ne nous paraît pas catastrophique. Nous pensons, pour notre part, que le phénomène essentiel est l'augmentation de la fréquence des phénomènes extrêmes: canicule ou hiver russe, fortes pluies avec inondations et sécheresse avec manque d'eau potable, tornades violentes et fréquentes. Le tout avec des répartitions géographiques apparemment aléatoires.

La seconde question est celle de l'influence du CO2. L'augmentation des teneurs en CO2 dans l'atmosphère est un fait d'observation et l'homme en est très certainement responsable. A terme, cette augmentation deviendra sans nul doute une pollution néfaste, mais son rôle exact sur le climat est moins clair. Divers paramètres nous paraissent plus importants que le CO2. Ainsi, le cycle de l'eau et la formation de divers types de nuages, avec les effets complexes des poussières industrielles ou agricoles. Ou bien les fluctuations de l'intensité du rayonnement solaire à l'échelle du siècle et de l'année, qui semblent mieux corrélés avec les effets thermiques que les variations de teneur en CO2.

Enfin, les effets observés sont, à nos yeux, différents dans l'hémisphère Sud et dans l'hémisphère Nord, où la disparition de la calotte glaciaire du Groenland paraît incontestable, au contraire de l'Antarctique. Troisième point de désaccord, nous pensons qu'il est impossible de prévoir à long terme l'évolution du climat, car il dépend de la logique des phénomènes chaotiques, comme l'a montré Edward Lorenz. Ce que confirment l'observation paléoclimatique - avec l'occurrence des événements imprévisibles qu'on appelle les Dryas ou les événements de Heinrich - et encore plus les études historiques comme celle de Le Roy Ladurie, qui relève l'existence de phénomènes de canicule mortelle au XVIIIe siècle, lors du Petit Age glaciaire.

Mais ce qui me distingue des fanatiques de l'effet de serre, c'est que leurs proclamations consistent à dénoncer le rôle de l'homme sur le climat sans rien faire pour combattre ce danger, si ce n'est organiser des colloques et préparer des protocoles qui restent lettre morte. C'est l'attitude de l'écologie dénonciatrice. Je me situe clairement dans l'écologie réparatrice. Celle qui propose des solutions concrètes pour préserver notre planète. Dans le cas présent, en aménageant le territoire pour la préservation de l'eau et la prévention contre les cyclones, en défendant l'idée des voitures hybrides ou électriques dans les villes et les recherches sur la séquestration du CO2.

Enfin, je rappelle à ceux qui ne le sauraient pas que j'ai écrit deux livres, en 1990 et en 1993, sur l'écologie, que j'ai été à la pointe du combat contre les dangers du plomb atmosphérique, que j'ai soutenu les recherches sur la couche d'ozone et l'effet des CFC et que, bien que partisan de l'énergie nucléaire pour préserver le pétrole, je me suis opposé à l'enfouissement profond des déchets radioactifs! Ce qui me distingue de certains, c'est que je crois en la capacité de l'homme à résoudre les défis, à condition de ne pas se tromper sur l'origine du danger! Ce dont je rêve, c'est que l'écologie soit le moteur du développement économique et non un obstacle créateur de peurs.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Mai 04, 2007 18:57 
Hors ligne
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Septembre 06, 2005 22:43
Messages: 13225
Localisation: Genève
Citation:
Le monde a les moyens technologiques et financiers d'atténuer le réchauffement, selon le GIEC

BANGKOK (AP) - Les délégués à la réunion du GIEC à Bangkok ont approuvé vendredi un rapport sur les moyens d'atténuer le réchauffement de la planète, première feuille de route mondiale prônant une série de mesures contre les gaz à effet de serre pour éviter une hausse désastreuse des températures.

Ce "résumé pour les décideurs politiques", synthèse d'une étude d'un millier de pages du Groupe d'experts international sur le climat (GIEC), souligne que le monde a les moyens technologiques et financiers d'agir à temps pour limiter l'impact du réchauffement. Il s'agit de réduire les gaz à effet de serre (GES) grâce à un éventail de mesures: économies d'énergie dans les transports et le bâtiment, passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables ou encore réformer l'agriculture.

Selon le rapport, il faudrait stabiliser la concentration des GES dans l'atmosphère à 445 parties par million d'ici 2015 pour éviter que la hausse des températures ne dépasse plus de deux degrés Celsius. Soit un réchauffement modéré, mais qui pourrait déjà entraîner des pénuries d'eau pour jusqu'à deux milliards de personnes d'ici 2050 et menacer d'extinction 20% à 30% des espèces dans le monde.

Le rapport a été approuvé à l'issue de quatre jours d'âpres débats sur la base d'un document élaboré par le Groupe de travail III du GIEC. Selon les délégués, le résultat de la réunion de Bangkok montre que les arguments selon lesquels la lutte contre le réchauffement est trop coûteuse, nuit au développement des pays pauvres ou qu'il n'y a plus rien à faire, ne sont pas recevables.

"Si nous continuons à faire ce que nous faisons aujourd'hui, nous allons avoir de gros ennuis", avertit Ogunlade Davidson, co-président du groupe chargé de "finaliser" le rapport, salué par les délégués comme une avancée cruciale pour lutter contre le réchauffement.

Le document devrait ouvrir la voie à un accord international plus ambitieux pour remplacer le protocole de Kyoto sur la réduction des GES, qui expire en 2012. "C'est un remarquable pas en avant", a commenté Rajendra Pachauri, président du GIEC.

Les Etats-Unis, premier émetteur mondial de GES et qui rejettent le protocole de Kyoto, sont satisfaits que le rapport "souligne l'importance d'un ensemble de technologies énergétiques propres en accord avec notre ligne", a assuré Harlan Watson, chef de la délégation américaine.

Mais James Connaughton, président du Conseil de la Maison Blanche sur la qualité environnementale, a émis des réserves sur des objectifs de réduction des émissions proposés dans le rapport, qui entraîneraient selon lui "une récession mondiale". "Notre but est de réduire les émissions et de faire croître l'économie", a-t-il souligné.

Au sortir de la réunion, les délégués ont estimé que la raison scientifique l'avait emporté sur les considérations politiques, et notamment sur la volonté de la Chine, deuxième émetteur mondial de GES, d'édulcorer le texte. Pékin, soutenu par d'autres pays, invoquait des risques pour sa croissance économique. Mais le rapport mentionne bien un objectif de limitation des émissions de GES que la délégation chinoise avait contesté.

Pour de nombreux délégués, le message le plus important du rapport est qu'il serait possible d'atténuer le réchauffement d'ici 2030 pour un coût inférieur à moins de 3% du produit intérieur brut mondial sur cette période. En revanche, s'il n'est pas freiné, le phénomène pourrait à terme amputer chaque année l'économie mondiale de 5% à 20% de son PIB, a averti l'an dernier une étude du gouvernement britannique.

Selon les écologistes, le nouveau rapport montre que la communauté internationale a les moyens de lutter contre le réchauffement et doit agir immédiatement. "C'est une feuille de route que livre le GIEC", souligne Hans Verolme, du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Le président français Jacques Chirac a salué l'adoption du rapport et appelé dans un communiqué "la communauté internationale à s'engager résolument dans la négociation pour décider de l'avenir du protocole de Kyoto et parvenir avant 2009 à un nouvel accord".

Selon l'Allemagne, présidente en exercice de l'Union européenne, qui a fait du changement climatique une priorité du sommet du G8 organisé en juin sur son sol, le rapport montre "qu'une protection ambitieuse de l'environnement est gérable économiquement".

Dans deux précédents rapports publiés début février et avril, le GIEC a dépeint un tableau inquiétant de l'avenir, avec des températures qui pourraient gagner jusqu'à 6,4 degrés Celsius à l'horizon 2100 et entraîner des conséquences catastrophiques pour l'homme et l'environnement (élévation du niveau de la mer, disparition de nombreuses espèces, réfugiés climatiques, etc). AP


http://fr.news.yahoo.com/04052007/5/le- ... enuer.html


Citation:
Changer son mode de vie pour lutter contre le changement climatique

BANGKOK (AFP) - Chaque individu a un rôle important à jouer pour lutter contre le réchauffement climatique qui n'est pas seulement l'affaire des gouvernements et des industriels, ont assuré des spécialistes mondiaux du climat vendredi à Bangkok.
Prendre le train pour aller au travail au lieu de sa voiture, réguler la température d'un bureau ou d'une maison climatisée, manger moins de viande sont quelques unes des options à prendre en compte pour participer à l'effort mondial contre le réchauffement.

Les changements de modes de vie font partie des solutions identifiées par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) qui a rendu en Thaïlande son diagnostic sur les moyens d'atténuer le changement climatique.

"Les changements de modes de vie et de comportements peuvent contribuer à la réduction des émissions (de gaz à effet de serre) dans tous les secteurs", indique le "résumé à l'intention des décideurs" politiques, approuvé par quelque 400 délégués mandatés par environ 120 pays auprès du Giec.

Trois hauts responsables du Giec ont souligné, lors de la présentation du document devant la presse, que changer de mode de vie ne signifiait pas que les populations des pays riches ou pauvres allaient devoir faire des sacrifices.

"Ce n'est pas une question de sacrifice. C'est une question de changement. On peut faire du développement d'une façon bien plus durable que ce que nous avons fait jusqu'alors", a souligné Ogunlade Davidson, co-président d'un groupe de travail du Giec.

"Vous pouvez avoir un style de vie qui émette peu de gaz à effet de serre, tout en continuant à profiter d'une bonne situation économique", a-t-il estimé.

Le président du Giec, Rajendra Pachauri, a de son côté invité les individus à suivre le conseil de l'ancien président américain Jimmy Carter dans les années 1970 recommandant de baisser le chauffage à la maison en hiver et de porter un chandail plutôt qu'un T-shirt.

Il a également félicité l'ancien Premier ministre japonais Junichiro Koizumi qui a encouragé les cadres au bureau à renoncer à la cravate l'été pour pouvoir réduire un peu la climatisation.

Une autre option à prendre en considération est de devenir végétarien, a ajouté M. Pachauri, de nationalité indienne, tout en soulignant qu'il s'agissait d'un avis personnel et non pas d'une position officielle du Giec.

"Si les gens mangeaient moins de viande, ils seraient peut-être en meilleure santé. Et, en même temps, ils contribueraient à réduire les émissions générées par l'élevage des bovins", a-t-il fait remarquer.

Produire la viande, la transporter, la réfrigérer, l'acheminer dans les commerces de détail, tout cela contribue à émettre des gaz à effet de serre, a-t-il indiqué.

Selon Jean-Marc Jancovici, consultant français indépendant spécialisé dans les questions énergétiques, un kilo de boeuf, une fois arrivé dans l'assiette, correspond à 3,7 kilos de dioxyde de carbone.


http://fr.news.yahoo.com/04052007/202/c ... ement.html

_________________
(;,;) Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
Cthulhu fhtagn (;,;)



http://www.facebook.com/DJ.Bu.all.stylles


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Mai 04, 2007 19:38 
Hors ligne

Inscription: Jeu Janvier 11, 2007 19:27
Messages: 738
Ca fait réfléchir...
Mais j'achète chez le boucher qui se fournit chez des éleveurs du département et surtout des environs...
Ca me semble différent des grandes surfaces qui importent des carcasses de boeuf des USA ou pays de l'Est non ? Le chiffre cité est une moyenne ?

_________________
Découvrez la beauté des Ardennes à cheval


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Mai 12, 2007 01:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Sam Décembre 11, 2004 04:31
Messages: 257
Localisation: Montréal, Qc
Citation:
Climat: Le rôle central des volcans


D'importantes éruptions volcaniques il y a 55 millions d'années ont entraîné un réchauffement à l'échelle planétaire, montrent les travaux de chercheurs américains.

Des volcans actifs présents sur la côte du Groenland et dans les îles Britanniques ont créé un réchauffement planétaire, il y a 55 millions d'années.

Des chercheurs de l'Université d'Oregon ont confirmé cette hypothèse en analysant des données géologiques et des fossiles marins.

Ils affirment que les quantités de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane libérées dans l'atmosphère ont fait monter les températures de:

* 5 degrés Celsius à la surface de l'océan dans les tropiques;
* 6 degrés Celsius dans les eaux arctiques.

Ces analyses montrent pour la première fois une relation directe entre un événement volcanique et le début d'une période de réchauffement planétaire.

Cette période appelée Maximum Thermique du Paléocène-Éocène (PETM) a duré environ 220 ans. Le climat y était très chaud.


Les importantes émissions de CO2 ont aussi fortement accru l'acidification des eaux marines, ce qui a provoqué la disparition de nombreuses espèces.

Les premières éruptions volcaniques ont commencé il y a environ 61 millions d'années et ont duré 6 millions d'années. Durant cette période, 10 millions de kilomètres cubes de magma sont remontés à la surface de la Terre.

http://nouvelles.sympatico.msn.radio-canada.ca/Climat+Le+role+central+des+volcans/Sciences_et_sante/ContentPosting.aspx?isfa=1&newsitemid=351065&feedname=CBC_SCIENCE_V2_FR&show=False&number=5&showbyline=False&subtitle=&detect=&abc=abc

_________________
Ce qui ne s'en va pas danser aux bords des lèvres s'en va hurler au fond de l'âme


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Mai 12, 2007 02:00 
Hors ligne
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Avril 17, 2006 15:45
Messages: 5672
Localisation: dans mon esprit.
Épistémologies constructivistes quand tu nous tiens...

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pist ... ructiviste

_________________
«Caressez un cercle et il deviendra vicieux», Ionesco


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Dim Mai 13, 2007 12:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Janvier 31, 2006 13:19
Messages: 5618
Localisation: Invalides
Il y a aussi des risques collatéraux dues au réchauffement climatique, surtout au sujet de l'eau et de la nourriture:

Citation:
Il existe un débat académique de longue date sur la question des conflits entre Etats engendrés par les contraintes de ressources et les rigueurs du milieu. Certains pensent qu’ils peuvent être la cause unique d’une attaque menée par un pays contre un autre, alors que d’autres estiment que leur action première est de jouer le rôle de déclencheur d’un conflit entre des pays qui sont déjà confrontés à des tensions politiques, sociales et économiques. Néanmoins, il semble indéniable que de graves problèmes environnementaux sont susceptibles de mener à une escalade des conflits dans le monde.

Peter Gleick, cofondateur et président de l’Institut du Pacifique d’études sur le développement, l’environnement et la sécurité, résume les trois problèmes de sécurité nationale les plus fondamentaux posés par un changement climatique brutal :

– des pénuries de nourriture dues à la diminution de la production agricole ;

– une baisse de la qualité et de la quantité d’eau douce due aux inondations et aux sécheresses ;

– un accès limité aux minéraux stratégiques dû à la glace et aux tempêtes.

Dans le cas d’un brusque changement climatique, il est probable que les contraintes pesant sur la nourriture, l’eau et l’énergie seront d’abord gérées par des moyens diplomatiques, politiques et économiques, tels que des traités et des embargos sur leur commerce. Avec le temps toutefois, les conflits à propos de l’utilisation des terres et de l’eau sont susceptibles de devenir plus aigus – et plus violents. A mesure que le désespoir des Etats grandira, le passage à l’action se fera plus pressant.


http://www.monde-diplomatique.fr/2006/01/A/13102

_________________
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages précédents:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 614 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ... 21  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Rechercher:
Aller à:  
cron

Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB.biz
phpBB SEO