Citation:
Le problème, c'est que là vous faites de l'anthropocentrisme avec la sélection naturelle, qui chez les animaux n'a qu'un seul but "se reproduire", alors que chez les hommes le but, la "réussite" d'une vie, est fonction de l'individu ( enfants, famille, argent etc... ).
Oui, sauf que nous ne parlons pas de la "réussite" d'humains ni des critères pour la définir, mais bien du fait que l'évolution se fait pas la sélection naturelle : grossièrement résumé, le fait que les individus disposant de gènes entraînant une meilleure adaptation au milieu auront un plus grand succès reproductif et que, sur un grand nombre de génération, ces gènes auront donc tendance à s'imposer.
C'est donc bien la reproduction qui nous intéresse ici et pas des trivialités comme "le bonheur" ou "la réussite d'une vie".
Citation:
Ce que je veux dire, c'est que chez les humains l'évolution "efficace" de l'espèce n'a pas forcément grand chose à voir avec la survie, puique de toute façon, l'homme moderne n'a plus vraiment à craindre les grands fauves ( sauf au cirque... ).
C'est exactement ce que j'essaye de dire. Il n'y aujourd'hui plus de raison particulière (sauf cas de maladies congénitales graves ou d'accidents mortels, mais je me refuse à croire à l'existence d'un "gène de la malchance"

) pour que des individus ne parviennent pas à procréer, les chances de tout le monde sont plus ou moins les mêmes à ce niveau et ne dépendent a priori pas de facteurs génétiques.
Citation:
Donc, les changements éventuels qui pourraient survenir dans notre physique n'ont plus grand chose à voir avec une idée de survie, mais plutôt avec une adaption à un milieu que nous nous sommes nous-mêmes fabriqués.
Quelle adaptation au milieu ? Quel genre d'adaptation pourrait amener à produire une plus grande descendance ?
(Juste au cas où, je rappelle en passant qu'il n'y a PAS de transmission des caractères acquis)