Bonjour,

Je lis votre forum depuis quelques temps, il est vraiment bien, dommage qu'on ne puisse jamais vérifier les histoires.


Voila, j'ai 22 ans, je viens d'acheter un appartement. Jusqu'à présent tout ce passais bien, sa ne fais que 2 semaines que j'y vis avec ma copine.

Mais voila, un soir, alors que ma compagne etait dans mon lit je me souviens m'être réveillé mais me sentir comme "handicapé", je n'arrivai plus à bouger les jambes les bras rien ! et je forçais forçais sans rien pouvoir faire. J'ai senti ma copine bouger prêt de moi je la voyais et j'essayai, en vain de l'appeler pour lui dire de me réveiller. Je savais que je dormais ou qu'il y avais un problème, j'ai eu vraiment une peur panique.

Depuis, je suis angoissé, stressé, j'ai mal au dos régulièrement, des picotement au thorax... enfin bon je suis allé voir le médecin qui me dis que c'est de la fatigue... Il m'a juste donné du magnésium.

J'ai de plus en plus peur de cet appart. Je sais qu'il appartenait à une personne agé mais qu'il est mort dans un centre... Je n'en sais pas plus et je n'ai pas envis de savoir non plus.

Pourriez vous me dire ce que vous en pensez et comment je dois faire pour revenir à une situation normale? Depuis cet évènement j'ai peur de mon appart lol. C'est bête quand meme.

Merci de votre écoute bonne journée.

Bonjour Glacier...
Ton histoire ressemble à un cas de paralysie du sommeil. Fais une recherche sur le forum ou sur google et tu en sauras plus. En tout cas, la paralysie du sommeil n'a rien de paranormal, et je pense que dans ton cas c'est peut-être le stress de ta nouvelle vie en couple qui te rend nerveux. En tout, si je peux te donner un conseil, ne te focalise pas trop sur ton appartement sinon la peur pourrait te faire imaginer ou interpreter des choses ou des bruits et tu n'arriveras jamais à te sentir bien chez toi. C'est dommage, c'est votre premier nid d'amour
A moins qu'il y ait eu d'autres manifestations qui justifieraient ta peur ?

Merci de ta réponse et de ton soutient.

Non aucun évènement ne me trouble... C'est juste un sentiment de peur...

La peur peut engendrer des contractions musculaires importantes qui peuvent se produire dans ton sommeil et donc à ton réveil.

Ceci m'est déjà arrivé il y a plusieurs années, certains forumeurs se rappelleront de la soirée très étrange que j'ai raconté sur le forum. Le lendemain j'ai été réveillé et pris d'une sorte de paralysie, j'ai réentendu tout les trucs bizarre de la soirée passée (voix etc.) puis ça s'est calmé d'un coup.

C'est surement arrivé a cause de stress ou de choses de ce genre, détend toi le soir, prend une tisanne (mon dieu je sais même plus écrire ça, désolé), installe toi dans ton canapé devant la TV, écoute un peu de musique tranquille (trip hop, classique, ou quelque chose d'autre dès l'instant que tu te fais plaisir).

Be cool et détend toi ! Il n'y a rien de paranormal là dedans, c'ets juste un mal être passager...

Bonne continuation.

La paralysie du sommeil est quelque chose de fréquent. Au début, c'est assez stressant, mais après, on s'y fait.
Moi, ça m'arrive de manière classique (quand je suis fatigué et que je m'endors sur le dos) : paralysie des membres, difficulté à respirer (sensation d'étouffement). Je n'ai jamais eu d'hallucination, mais en revanche, j'ai, pendant ces crises, la sensation fort particulière et très réaliste de pouvoir toucher et saisir les objets qui se trouvent autour de moi, quoique je sache que la paralysie temporaire m'empêche de bouger. Une sorte d'hallucination tactile, en somme.
Ce n'est pas très plaisant, mais cela ne dure pas très longtemps, et j'ai toujours eu la possibilité, personnellement, de me défaire de cette paralysie en utilisant toute ma volonté à bouger légèrement un membre, ce qui a pour effet de cesser l'expérience.

Votre peur vient de ce que cela semble être la première fois que vous subissez ce genre de paralysie. La prochaine fois que cela vous arrive, ne psychotez pas, rationalisez (même si vous avez des hallucinations, dites-vous bien que ce ne sont que des rêves éveillés) et concentrez votre volonté à bouger un bras. Si vous y arrivez, la sensation d'engourdissement devrait disparaître en quelques secondes.



Amicalement,


Logos

Cela m'était déjà arrivé plusieurs fois, et ça ne m'était pas revenu depuis très longtemps...Et ce matin c'est revenu, alors je suis venue jeter un oeil ici, et dieu que j'aime ce forum qui decridibilise tout ce que l'on pourrait penser de paranormal

Non c'est pas ironique, serieux ça fait plaisir. Je vais faire des recherches sur le sujet tiens. Il n'empêche que ce genre de paralysie est tout bonnement effrayante. Pour ma part j'ai eu l'impression qu'il y avait des gens dans l'appart, impossibilitée de bouger evidement, j'entendais des froissement de tissus et des murmures passer à coté de moi.

Mais bon, apparement rien de paranormal la dessous, juste un bon petit coup de stress
Enfin bon même si ce n'était pas la 1ere fois, ça me terrorise toujours autant .

Luciole, il m'est arrivée la même chose ce matin (vers 3H): je dormais dans le salon, sur le canapé (réveillée vers minuit par des nausées, je me suis dit qu'il valait mieux rester au rez de chaussée pour pas en mettre partout! ), et puis je me suis endormie. J'ai rêvé que j'étais dans mon salon et qu'un homme d'âge mûr (je ne voyais pas son visage, nous étions dans la pénombre) me demandait d'y aller à cette soirée (?), parce-que lui ne pourrait rien faire, il fallait que je l'aide. C'était à la limite de la menace, le ton sur lequel il me parlait. Et puis un bruit de froissement, je dirais comme si quelqu'un marchait sur du plastique, m'a réveillé. Je me suis dit que c'était peut-être mon cousin qui se levait en pleine nuit pour aller aux WC ou à la cuisine, j'ai continué à fermer les yeux (la maison est en travaux, il y a du plastique posé par terre pour la peinture); mais le bruit continuait alors j'ai ouvert les yeux et à ce moment là, j'ai eu très très chaud, jusqu'à en transpirer. Je n'ai pas pu bouger de suite. Ca a duré que quelques secondes, j'ai retiré la couverture, après j'ai eu un peu froid, quelques frissons. Ben sur le coup, je me suis fait flippée, et je me suis mise à prier!loool ça ma quand même empêché de dormir pendant deux heures...
Je dois dire, je suis très stressée en ce moment, ça joue sûrement! Mais c'est le rêve qui précédait qui m'a fait surtout cogité. Enfin voilà pour la petite histoire toute fraiche de la nuit dernière.

Moi c'est bien simple, la première fois que ça m'est arrivé j'ai cru que mon heure était venue, j'ai tenté de crier à l'aide, mais aucun son, impossible de bouger voire respirer et je ne sentais plus mon corps (par contre pas d'hallu pour moi). Ca a duré même pas une minute mais assez pour réfléchir au sens de sa vie, à la mort etc... TRES TRES TRES angoissant

Bref l'impression d'être en train de rendre l'âme...

Moi, il m'est arrivé un autre phénomène étrange, je ne sais pas si ça a voir avec le paranormal, mais une nuit, je me suis réveillé en nage et tremblant comme une feuille morte (comme si j'avais été terrorisé) et pourtant a mon réveil, il me semblait pas avoir eu fait un cauchemar (digne des films d'épouvantes) et je n'ai pas entendu de bruits me réveillant, mais encore aujourd'hui je m'en souviens et me demande bien ce que cela peut-être, cela vous est-il arrivé également ?

Ce que j'ai ressentis durant ma paralysie du sommeil a été la même chose que Luciole et AbImInD : impossibilité de bouger, bruit autour de moi, dans ma tête, sensation de tourner sur moi-même etc.

(conférez-vous à mon témoignage : In My Head du 26 juillet 2004... 2 ans déjà, le temps passe vite...)

merci encore de vos réponse ! c'est vraiment rassurent !

Voilà qui est bien clair! Mais ça ne fait que confirmer mes hypothèses

Cela m'est arrivée une fois jusqu'à présent, mais à l'époque je l'avais assimilé à une attaque de panique (10 fois plus violente que les crises d'angoisse). Je ne sais pas si vous en avez déjà fait, mais cela reste très impressionnant aussi.
Comme quelqu'un l'a dit plus haut, on a l'impression qu'on va y passer, que notre dernière heure est arrivée.
Je n'en ai évidemment pas un bon souvenir, je ne pouvais plus respirer, j'avais l'impression de tomber dans un trou sans fond, mes bras étaient paralysés. Je sais que ça a duré 2 ou 3 min, mais sur le moment, la notion du temps est tout autre.

J'suis nouveau, bonjour

Il m'arrive à moi aussi de me sentir paralysé pendant mon sommeil. Cela se passe ainsi:
Je fais un mauvais rêve. Je me réveille. J'essaie aussitôt de me rendormir. Mais constatant que je suis en train de retomber dans le même mauvais rêve, j'essaie de me réveiller à nouveau, et c'est là que je ressens une paralysie totale de mon corps. Il me faut déployer une grande volonté pour réussir à me réveiller complètement. Cela peut se produire 2 ou 3 fois à la suite et je trouve ça assez épuisant.

Je me permets de mettre un lien vers un forum consacré à ce trouble :

http://paralysie-du-sommeil.probb.fr

Pareil pour moi, ça m'est arrivé. Par contre, la paralysie et l'insensibilité concernaient juste mon corps physique. Mais j'ai pu au bout de quelques instants "dégager" mon bras droit dont je ne voyais que les contours assez translucides et regarder ma main virtuelle de tout près en paniquant totalement et en me disant que voilà, j'y étais, en train de mourir. C'est flippant, très très flippant. J'ai poussé un hurlement qui est resté très silencieux, c'était vraiment bizarre.

A la fin, j'ai repris le contrôle de mes doigts et petit à petit de tout le corps, sans avoir le sentiment de m'être réveillé. Il n'y a eu aucune transition: ma conscience était tout à fait réveillée dans cet état de paralysie...

A aucun moment, je n'ai eu le sentiment de rêver. J'étais réveillé, mais paralysé. Par contre, l'heure affichée sur mon radio-réveil était différente de l'heure réelle.

Yann

Edit (SIPF): le lien de cette publication ICI, issue du site observatoire-zetetique.org. Merci de penser à citer vos sources et à donner les liens correspondants.

MÉTHODOLOGIE
Problèmes de mesure
En général, les évaluations en matière de paralysie du sommeil sont effectuées en donnant une courte description du phénomène, description suivie d'une question demandant aux personnes interrogées si elles ont déjà connu une expérience similaire (Fukuda et al., 1998 : Spanos, et al., 1995). Cette description relate plusieurs hallucinations connues et mentionne en outre que le sujet peut ouvrir les yeux et scruter la pièce dans laquelle il se trouve. Une telle approche risque de donner aux participants l'impression que ces traits sont caractéristiques de la paralysie du sommeil. Or, lors de cet épisode, certaines personnes peuvent être tout à fait incapables d'ouvrir les yeux et peuvent même s'en empêcher. En outre, la description de symptômes supplémentaires peut donner à ces expériences un aspect plus « extrême » que celles réellement éprouvées par les personnes interrogées, ce qui risque par conséquent d'inhiber certaines réponses positives. Norton, Cox et Malan (1992) abordent un problème semblable dans le cadre de l'évaluation des crises de panique, en affirmant que toute description réduit fortement la tendance d'un individu à expliquer son propre sentiment de panique. D'une part, l'on peut prétendre que l'ajout d'une description permet aux personnes interrogées de fournir une réponse mieux éclairée. De l'autre, lorsqu'une description paradigmatique complète est fournie, les personnes ayant connu des formes partielles ou atténuées de l'expérience en question risquent de ne pas parler du tout. Par ailleurs, une description détaillée pourrait pousser certaines personnes à ajouter des détails, voire même à inventer, de sorte que leur propre expérience se rapproche le plus possible de ce qu'ils pensent être un récit « correct » du phénomène. Dans notre étude, l'état de paralysie n'est associé à la paralysie du sommeil que dans l'énoncé accompagnant la première question :

Parfois, au moment de l'endormissement ou du réveil, certaines personnes peuvent, pendant un bref moment, être incapables de bouger, même si elles sont tout à fait conscientes et éveillées.

Nous avons évité l'emploi du mot « paralysie » souvent utilisé dans ce contexte, car les connotations de gravité qui lui sont associées risqueraient de diminuer fortement le taux de réponse. D'autres questions portent sur l'impression de présence ainsi que les sensations de pression sur la poitrine ou sur d'autres parties du corps, de flottement ou d'apesanteur, les impressions auditives et visuelles, ainsi que la manifestation de certaines émotions : colère, joie, peur, douleur et tristesse. Toutes ces questions ont été formulées en évitant soigneusement de suggérer un type d'expérience bien particulier. Par exemple, la question concernant les sensations auditives mentionne simplement la perception possible de sons. Une zone libre supplémentaire a été prévue pour permettre aux participants de fournir des détails sur leurs propres expériences. En posant les questions relatives aux expériences hallucinatoires de façon distinctive, nous avons pu analyser leur prévalence et les relations les liant les unes aux autres.


Protocole
L'analyse a été effectuée sur trois grandes classes d'étudiants en première année de psychologie, et ce sur trois trimestres. 870 cas valides ont été retenus (488 du sexe féminin et 382 du sexe masculin). Quatorze cas ont été rejetés : les participants concernés n'avaient pas rempli le questionnaire complètement, ne s'étaient pas correctement identifiés et/ou avaient manifestement mal compris certaines questions. Les participants ont lu la description de la paralysie du sommeil fournie plus haut et ont indiqué la fréquence approximative de leur(s) expérience(s) (Jamais, Une seule fois, Deux à cinq fois, Plus de cinq fois). Une échelle de fréquence a également été utilisée pour chaque expérience hallucinatoire. Lors d'une question ultérieure, nous avons également demandé aux participants s'ils avaient déjà parlé de leur expérience à un tiers.



RÉSULTATS


Sur 870 participants, 254 (29 %) ont indiqué avoir connu au moins un cas de paralysie du sommeil. Aucune différence d'âge significative n'a été remarquée entre les personnes de l'échantillon ayant expérimenté une paralysie du sommeil (âge moyen : 19,91 ans ; écart type : 2,60 ans) et celles qui n'en ont jamais connue (âge moyen : 19,62 ans ; écart type : 2,56 ans). De même, il n'y a pas de différence marquante quant à leur sexe (31 % de femmes ont signalé avoir vécu une telle expérience, contre 28 % d'hommes). Les données relatives aux sujets ayant répondu positivement ont été sélectionnées pour une analyse plus approfondie. Le tableau 1 ci-dessous, présente la fréquence de chaque expérience hallucinatoire et du sentiment de peur.





Tableau 1

Fréquences et proportions des personnes sujettes à une paralysie du sommeil et des expériences hallucinatoires qui lui sont associées


Fréquence


Proportion

Immobilité

Jamais

Une seule fois

2 à 5 fois

5 fois




616

70

109

75




0,71

0,08

0,13

0,09



Expériences hallucinatoires



Impression de présence
130
0,15

Pression sur le corps
106
0,12

Flottement
93
0,11

Sons
99
0,12

Forme visible
75
0,09

Peur
117
0,14


Remarque. N= 870



L'expérience la plus fréquente est l'impression de présence et la moins fréquente, les hallucinations visuelles. La peur est de loin l'émotion la plus fréquemment signalée. Environ la moitié des personnes ayant vécu un ou plusieurs épisodes de paralysie du sommeil ont indiqué avoir ressenti de la peur au moins une fois. Quant aux autres émotions, chacune d'entre elles a été ressentie par au maximum 6 % de celles-ci.

Seuls 45 % de ces participants ont déclaré avoir déjà raconté leur expérience à un tiers, presque toujours à des amis ou à un membre de leur famille. Deux d'entre eux ont déclaré en avoir parlé à un médecin. La plupart ont par contre avoué ne jamais en avoir fait part à personne, de crainte de passer pour « fou ». Un grand nombre des personnes s'étant confiées à des amis ont déclaré avoir dû effectivement faire face à de telles réactions.


Analyse des items
Un résultat a été calculé par participant pour chaque expérience en attribuant respectivement les notes 0, 1, 2 ou 3 aux réponses Jamais, Une seule fois, Deux à cinq fois, Plus de cinq fois. Le tableau 2 illustre les relations entre les diverses expériences. Toutes étaient positives et significatives. Les cinq expériences hallucinatoires présentent une cohérence interne modérée, a = 0,75.


Tableau 2

Corrélations produit-moment de Pearson entre les mesures de fréquence des expériences hallucinatoires pour les personnes interrogées ayant témoigné d'au moins un épisode de paralysie du sommeil



Expérience
Impression de

présence
Visuelle
Auditive
Pression
Flottement
Peur



Impression de présence


1,06

(1,26)


0,43


0,42


0,37


0,25


0,56

Visuelle

0,50

(0,88)
0,40
0,42
0,37
0,47

Auditive


0,77

(1,12)
0,38
0,25
0,37

Pression



0,86

(1,19)
0,32
0,34

Flottement




0,67

(1,04)
0,20

Peur





0,47

(0,50)


Remarques : Toutes les corrélations sont significatives lorsque p < 0,05. Les moyennes (soulignées) et les écarts types (entre parenthèses) apparaissent en diagonale, N= 254.


Un résultat global a été calculé pour les expériences hallucinatoires en additionnant les résultats des différentes expériences prises séparément. Le résultat total était lié de façon significative à des témoignages de peur, r(252) = 0,56, p < 0,001. En outre, chaque expérience individuelle était également liée de façon significative à la peur (voir tableau 2). Une régression multiple effectuée en entrant les expériences hallucinatoires comme variables prédictives de la peur a cependant montré que seules l'impression de présence (b = 0,40, t(248) = 6,85, p < 0,001) et les hallucinations visuelles (b = 0,24, t (248) = 3,95, p < 0,001) étaient associées de manière unique à la peur.

Une interprétation possible des résultats de cette régression multiple est que l'impression de présence et les hallucinations visuelles entraînent la peur de façon indépendante. Par ailleurs, l'impression de présence peut entraîner une sensation de peur qui conduit la personne à essayer de clarifier (parfois tout à fait inconsciemment) la source de la présence invisible. Ce dernier modèle semble particulièrement plausible au vu de la corrélation comparativement forte qui existe entre l'impression de présence et le sentiment de peur (voir tableau 2). Cette association est restée significative lors du contrôle de toutes les autres expériences, pr (248) = 0,44, p < 0,001. Si une impression de présence entraîne une réaction émotionnelle de peur qui, à son tour, déclenche des hallucinations, alors un test statistique considérant la peur comme médiateur de la relation entre l'impression de présence et les hallucinations qui s'ensuivent est approprié. Baron et Kenny (1986) ont défini trois critères pour établir la médiation. Premièrement, la variable indépendante (impression de présence) doit prédire la variance au niveau du médiateur (la peur) : cet aspect a été démontré. Deuxièmement, la variable indépendante doit permettre d'expliquer la variation de la variable dépendante (les hallucinations visuelles). Cet aspect a lui aussi été démontré. Finalement, lorsque la variable indépendante et le médiateur sont intégrés simultanément dans une analyse de régression, le médiateur doit permettre d'expliquer toute variance significative au niveau de la variable dépendante. Une analyse de régression a démontré à la fois un effet direct de l'impression de présence , b0,25, t(251) = 4,96, p < 0,001, et une médiation partielle par la peur, b0,33, t(251) = 3,83, p < 0,001.

Si le modèle ci-dessus est correct, l'impression de présence devrait se manifester au début de la séquence d'événements et les hallucinations visuelles devraient intervenir plus tard, la peur apparaissant entre les deux. Bien qu'il soit impossible de reconstituer directement la séquence des événements, le nombre d'éléments présents dans un compte rendu donné peut nous donner certains indices. Différents épisodes de paralysie du sommeil consistent en différentes combinaisons d'expériences. S'il existe une séquence hiérarchique des événements, alors les événements apparaissant au début devraient pouvoir être regroupés avec un petit nombre d'autres événements de début de séquence. Ainsi, si l'impression de présence survient dès le début, la majorité des témoignages devraient faire état d'un nombre réduit d'autres expériences au même moment. Par exemple, quelle est la fréquence de l'impression de présence selon que l'individu a connu une, deux, trois, quatre ou cinq expériences ? Inversement, les hallucinations visuelles, si elles interviennent plus tard dans la séquence, devraient s'accompagner plus souvent d'un grand nombre d'autres expériences. Pour tester ces hypothèses, une analyse du khi-carré a été menée sur le tableau croisé de la fréquence de certaines expériences bien spécifiques et du nombre d'expériences différentes rapportées. Cette analyse a montré que toutes les expériences individuelles n'augmentaient pas de façon identique à mesure que le nombre total d'expériences augmentait, c2(20, N = 455) = 38,38, p< 0,008. Conformément à l'hypothèse émise, l'impression de présence pour des combinaisons de cinq expériences était beaucoup moins fréquente qu'elle n'avait de probabilités de l'être (z = -2,14, p < 0,01) et les hallucinations visuelles étaient par contre nettement plus fréquentes (z = 2,83, p < 0,01, voir figure 1).

je m'appel laurene: tout a commencer un mardi soir ver 18hh00 mon copain m appel pour prendre de mes nouvelle il m'explique que vers 1h00 du matin il lui et arriver un truc etrange excatement tout comme toi sof ke lui il a ouver les yeux et il a vu sa porte de chambre ouverte avec de la lumiere et quelqu'un devant o bou d un moment il a reussi a bouger il toucher sa table basse de chevet il dit avoir toucher un bouton tu sais pour allumer la lumiere sauf que il na pas de lampe de chevet tout comme toi il essyer d ppelé son frere dans la chambre d'a coter lui mon copain penser crié une qu'il pu bouger il alla voir son frere il lui dit tu ne ma pas entendu t appeler son frere non et puis je regarde la tlevision alors je pense que si tu m'aurai applé je t'aurai entendu. mon copain pour en finir me disa a moi tu peu venir dormir a la maison il a eu la frouse j'ai voulu témoigner car au debut je ne le croyer pas. repond

"Oh ma gad"

Source :http://www.leconjugueur.com/frponctuation.php

Je crois que ton texte pourrait facilement être plus compréhensible (surtout s'il n'y avait pas autant de SMS), je n'y ai presque rien compris.

compréhensible
Sinon d'accord avec toi! Un texte plein de fautes d'orthographe (c'est le virus actuel) et surtout sans ponctuation est laborieux à lire et à comprendre.

Corrigé, merci

Trés bien ton lien.
Je l'ai mis en favori! Ca peut toujours servir

c'est encore lauréne oui je fait des fautes mais dés fois j'ai la flemme d'écrire mais bon je vais essayer de faires un petit effort le plus important c'est de comprendre.... amicalement

Cela serait mieux effectivement que tu fasses des efforts, j'en ai marre de corriger tes messages. DERNIER AVERTISSEMENT!

Et ben moi j'ai fait ma première paralysie ce matin, à 8h 24!
et pour tout vous dire, j'étais autant effrayé qu...amusé! En fait c'était arrivé à plein de mes amis qui m'avaient raconté, de plus je m'étais renseigné ici même, et ce matin j'ai tout de suite su ce qui m'arrivait! du coup je me suis dit "tiens, essaie de crier tu verras ça marche pas!" -> résultat, aucun son n'est sorti! mais bon le moment où j'ai eu peur, car j'étais non pas sur le dos mais sur le coté droite, et à un moment j'ai senti comme si une force faisait pression sur moi, et comme si ma tête s'enfonçait dans mon oreiller! là j'ai flippé, j'ai vraiment cru que ça allait pas s'arrêter et que j'allais m'étouffer, mais heureusement la pression s'est relâchée et j'ai récupéré mes fonctions..... c'était en tout cs une expérience très intéressante!!

J'ai l'impression d'avoir vécu une paralysie du sommeil ce matin, mais je n'en ai pas l'absolu certitude en fait. Je m'explique...

Je profitais de mon dimanche matin pour paresser pendant de longues heures dans un demi-sommeil.

Il m'a semblé qu'on frappait à ma porte, j'étais allongé sur le côté droit, je me suis senti comme paralysé, les bouts des membres totalement engourdis, je ne pouvais bouger que les paupières. J'avais l'impression de voir comme dans un brouillard, à travers un voile, en tous cas pas grand chose.

L'impression que par derrière - je dormais face au mur - quelqu'un avançait dans la pièce, grosse angoisse, arrivé près de moi j'avais l'impression de quelqu'un habillé en rouge et blanc (mes draps sont de couleurs très approchantes et j'étais on va dire emmitouflé jusqu'au yeux... d'où cette impression sans doute).

Je me suis ensuite senti de plus en plus oppressé, comme si on écrasait ma cage thoracique... C'était réellement effrayant, tout en sachant au fond que ce n'était pas possible, qu'il n'y avait rien.

Mais le fait est que je ne me suis pas tout de suite retrouvé, on va dire dans un état normal. Avant de me réveiller "réellement" ou "normalement" j'ai eu l'impression de me lever, en y voyant toujours pas grand chose, de me battre dans ma chambre contre... du vide ! Là c'était clairement quelque chose comme un rêve, parce si je suis progressivement sorti de cette sorte d'état de paralysie, l'impression de m'être levé,etc ne pouvait relever que du rêve.

Du coup je m'interroge : rêve donnant une impression très réelle du fait des nombreux témoignages lus ?

En tout cas, ça présentait tous les symptômes d'une paralysie du sommeil : paralysie partielle, sensation d'une présence menaçante, pression sur la poitrine...

Je vous envie.

J'ai vécu moi aussi une paralysie du sommeil étant plus jeune. C'est vraiment impressionnant comme phénomène.

J'avais réellement l'impression d'être éveillée couchée dans mon lit et complétement paralysée. J'ai entendu quelqu'un entrer dans ma chambre, marcher jusqu'à moi. J'ai vraiment eu la sensation du baiser déposé sur mes lèvres et distinctement entendu murmurer un "oh! c'est chou!", puis les pas repartir. Je n'ai pas pu faire le moindre mouvement pendant tout ce temps comme tétanisée, par contre tout est rentré dans l'ordre au départ du bruit des pas. C'est une expérience fascinante mais angoissante. Je n'aimerais pas que ça se reproduise.

Au début quand j'avais "mes angoisses nocturnes", je pensais vraiment que je devenais folle. Comment expliquer a quelqu'un ce que je ressentais ? Quand ces choses arrivent, je suis dans un état d'angoisse extrème. j'ai le sentiment que l'on m'observe et je suis incapable de bouger.

Mais contrairement a certains d'entres vous, je ne ressens pas de poids sur moi. Je suis juste tetanisée.

Je déteste quand cela m'arrive, je suis obligée d'allumer la lumière et de me mettre assise sur mon lit pour me calmer et me vider la tête...

Ah ? Tu aimerais vivre un truc pareil ?

Moi j'ai une variante; ça se traduit par une hallucination (récurrente) dans laquelle j'avale un cube et je m'étouffe. Bien sûr c'est faux, mais je n'arrive jamais à m'en convaincre car je ne suis pas totalement conscient.

Etrange, c'est comme les effets d'une drogue (et pas cher ).