Du calme, John Smith.
Les différences de couleur de peau (et non de morphologie) sont dû à la mélanine. Cela n'a rien à voir avec des espèces différentes. Et comme cela a été dit et répété, l'être humain ne forme qu'une seule et même espèce. Il n'existe aucune race parmi nous, contrairement aux chiens, chats et autres.
Dans le cas que je cite, les différences sont morphologiques et non supercielles comme une différence de couleur de plume.
Ceci dit, je concède que les évolutionnistes n'ont pas de réponses à toutes les questions et parfois sont en contradiction avec eux-mêmes.
Science et vie- Année (86 ?), mais rédaction personnelle pour un autre forum a écrit:
1 - L'homologie des organes fondamentaux :
La main de l'homme, la nageoire du marsouin, l'aile de la chauve souris,etc sont tous bâtis sur le même modèle (un humérus, un radius, un cubitus, un carpe, un métacarpe et des phalanges) ce qui suggère fortement un ancêtre commun aux évolutionnistes. Ne devrait-il pas en être de même pour les membres postérieurs ?
2 - Les formes intermédiaires :
D'après la théorie de Darwin, l'évolution se fait petits changements successifs. On devrait donc trouver de nombreuses formes intermédiaires. Ce qui n'est pas du tout le cas.
Il y a bien l'archéoptéryx, intermédiaire présumé entre le reptile et l'oiseau. Il porte sur lui des caractéristiques des deux. Mais comment être sûr de ce rôle de sa place dans l'évolution ?
Les preuves seraient dans les parties molles (viscères, peau, muscles) mais ceux-ci ont disparu et il est quasiment impossible de les reconstituer. Comparons un loup commun et un loup de Tasmanie. Même squelette, crâne, dentition... Mais l'un est un mammifère et l'autre un marsupial, sans parenté biologique.
Les rhipidistiens ont été considérés pendant un siècle comme des amphibiens, intermédiaires entre les poissons et les vertébrés terrestres. Or, la découverte du coelacanthe en 1938 (cousin des rhipidistiens et censé avoir disparu il y a 100 millions d'années) a montré que les organes étaient totalement différents entre rhipidistiens et proto-amphibiens. Ils n'appartiennent donc pas pas à la même famille.
Revenons-en aux formes intermédiaires. On connaît 8 formes intermédiaires entre l'Equus (60 M d'années) et le cheval moderne (3 M d'années), deux espèces très proches. Pourquoi ne trouvent-on pas les formes intermédiaires des autres espèces, alors qu'elles devraient être innombrables ?
Il faut donc se garder des similitudes apparentes.
3 - La biologie moléculaire
Une protéine est faîte d'un ensemble d'acides animés disposés dans un ordre donné.
Si l'on compare la séquence de l'hémoglobine (547 acides animés) entre l'homme et la carpe, on trouve 15 % de différence. Elle est de 20 % entre l'homme et le chien.
Le cytochrome c est une protéine extrêmement répandue (elle intervient dans la respiration). Si on examine sa séquence dans divers organismes, on s'aperçoit que la divergence est de 6 % entre le cheval et le chien (deux mammifères), de 11 % entre le cheval et la tortue (deux vertébrés) et de 22 % entre le cheval et la mouche (deux animaux). La divergence augmente donc au fur et à mesure que l'on élargit le groupement entre les organismes.
Si l'on trouve une différence de 11 % entre le cytochrome c d'un animal avec celui du cheval, on sait que l'on a affaire avec un vertébré.
Or on trouve 64 % de différence entre une bactérie (unicellulaire procaryote) et un cheval, 64 % 69 % avec un pigeon et la levure (tous pluricellulaires eucaryotes). Soit à peu de chose près la même différence. Il n'y a donc pas d'intermédiaire entre la bactérie et les divers eucaryotes, soit un sacré maillon manquant.
Comparons des vertébrés à mâchoire (mammifères, reptiles, poissons et amphibiens...) avec des cyclostomes (vertébrés sans mâchoire). Entre la lamproie (cyclostome) et la carpe (poisson) la divergence est de 75 %. Avec la grenouille (amphibien) 84 %, le poulet (oiseau) 78 %, l'homme (mammifère) 73 %. Conclusion : on ne trouve pas de trace de l'évolution au niveau moléculaire qui aurait conduit du cyclostome au mammifère.
On pourrait encore citer un certain nombre d'incohérences. La théorie de l'évolution veut qu'un organe s'adapte petit à petit à une nouvelle fonction, les impasses évolutives étant éliminées rapidement. Mais comment expliquer alors que la création de l'oeil ait été possible ? Soit on admet que pendant des siècles, un organe se soit formé petit à petit, totalement inutile mais préservé (ce qui est en contradiction avec la théorie de l'évolution) soit on admet que l'oeil est apparu entièrement fonctionnel (ce qui est aussi en contradiction avec la théorie de l'évolution).
Bref, peu de certitudes donc, mais beaucoup d'interrogations. La lutte créationnisme/évolution a donc de beaux jours devant elle.
Et après cet apparté, je propose de revenir au sujet initial : la théorie sur les OVNIs.