Plus il y a de surveillances, de contrôles plus on constate d'infractions et d'insécurité
Conclusion : une surveillance accrue ne diminue en rien la criminalité ni ne l'empêche, que ce soit dans le métro de Londres ou dans les rues de Mulhouse
Ne trouvez vous pas ce raisonnement fallacieux
Évidemment il l'est, tout autant que celui consistant à imaginer que la biométrie et autres technologies de suivi, surveillance apporteront plus de sécurité !
Nos parents, grands-parents n'avaient pas tous ces systèmes de surveillances, se sentaient-ils pour autant moins en sécurité ?
Non !
Tout simplement parce que, à leur époque, il y avait moins d'insécurité, l'ascenseur social fonctionnait, il n'y avait pas des millions de gens sur le carreau pendant que des entreprises enregistrent des bénéfices records.
Alors, évidement, cette situation engendre de la précarité, de l'exclusion et des comportements criminels, de l'insécurité.
Face à ce constat on pourrait se dire qu'il faudrait favoriser l'éducation, l'intégration des plus démunis, renforcer les les liens sociaux, aider les initiatives locales, mieux redistribuer les richesses etc etc.
Mais quel intérêt ? vu que le business de l"insécurité" rapporte des milliards et qu'il devient le thème centrale des politiques devenus incapables d'influencer, de convaincre sur le champs économique ?
Comme certains l'ont évoqué ici, cela servira surtout à certains, pour mieux nous uniformiser, standardiser nos comportements et notre consommation en contrôlant la "masse".
Ils fustigeront la criminalité comme le fléau de nos sociétés modernes, certains finiront par le croire, oubliant qu'elle est, avant tout, le symptôme de sa mauvaise santé.
On nous persuadera que sans toute cette surveillance se serait bien pire. Que l'on doit se réjouir de vivre sous le regard bienveillant de ceux qui oeuvrent à notre protection.
Fort heureusement tout cela n'est que de la science-fiction de mauvais goût alors je peux aller dormir tranquille.

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«Caressez un cercle et il deviendra vicieux», Ionesco