Des fois il m'arrive de me demander notre but, notre rôle dans l'histoire de l'existence (mes potes disent que je fais une crise d'ados en retard), si je me demande tout ça c'est parce qu'en fait je voudrais savoir quel est le but et le rôle de l'humanité, est ce que nous sommes des êtres finalement capables de grandes choses avec la possibilité de s'élever dans notre état de conscience ou alors de vulgaires bêtes de chair ignorant tout de l'existence même et de tout les plans qu'elle regroupe je n'attends pas de vous des réponses claires et précises, juste savoir si je me pose trop de questions ou si d'autres que moi l'ont fait, et quels sont vos avis sur la question.

Amicalement.

Moi je pense que l'être humain n'a pas vraiment de rôle. Peut être parce qu'il est plus intelligent que les autres êtres vivants, il pense qu'il doit accomplir quelque chose ... mais sa vie ne se résume-t-elle pas à faire tout et son possible pour avoir une vie plus simple, plus tranquille et ne manquer de nourriture (et donc comme tout espéce, cherche la survie et rien de plus...)
Ainsi, il n ya pas vraiment de rôle, chacun choisit ce qu'il veut faire dans sa vie et ensuite est jugé aprés la mort, oui quand on est croyant, on pense que notre rôle c'est de faire le bien, mais quand on est pas croyant, c'est à nous de choisir .

Les êtres humains n'ont-ils pas, dans ce monde, depuis des années, accomplis des choses actroces car ils se sont crus destinés à le faire ...

Je pense plus ou moins pareil.
On a pas vraiment de rôle, on est la grâce à la chance, sinon on serai même plus là pour en parler.

Et bien je ne pense pas comme vous ( y'ne faut bien, sinon ce ne serait pas drôle... ).
Se dire que l'on est là par hasard et puis point est un mode de pensée qui à mon sens peut conduire à l'égoïsme et à l'inaction. La survie est une chose, mais tout dépends aussi des conditions.
Et ce n'est pas parce que les hommes se sont mal comportés les uns avec les autres que cela doit continuer, que c'est une fatalité.

D'une part, je crois que nous avons individuellement comme rôle de devenir meilleur, de ne pas "stagner" mentalement. Chaque humain est libre, et chaque humain est en soi un "devenir", un futur ouvert. Nous pouvons tous apprendre à être meilleur pour nous-même et pour tous, et ce quelques soit la voie que nous nous sommes choisie.
En d'autres termes, il me semble que la tâche principale d'un homme ou d'une femme consiste à apprendre à se connaître soi-même, à se trouver, à devenir qui l'on est vraiment.
Ce but est connu depuis au moins l'Antiquité, exprimé par le celèbre frontispice du Temple de l'Oracle de Delphes : "Connais-toi toi même, et tu seras l'égal des Dieux".

D'autre part, je crois que nous avons également un rôle à une échelle plus collective.
Nous avons tout d'abord à apprendre à vivre ensemble, à nous aimer et à nous respecter.
Entre parenthèses je considère que c'est plus que de la tolérance, la tolérance a quelques chose d'un peu péjoratif à mes yeux.
Quand on tolère quelques chose signifie " Fais ce que tu veux dans ton coin, mais restes-y, je ne veux pas le savoir ".
Au final, cela reviens à vivre les uns à côté des autres et pas les uns avec les autres.
Et je le répète, ce n'est pas parce que depuis des siècles les hommes se battent entre eux que cela est inévitable.

De plus, nous avons aussi comme rôle non pas d'assurer notre propre survie, mais le devenir de nos enfants, petits-enfants etc...
Quelle sorte d'Hommes serions-nous si nous ne pensions pas d'abord à eux ?
Pour cela, nous avons à prendre soin de notre espace vital, de nos ressources, de notre environnement etc... pour leur pénètre non seulement de vivre, mais de bien vivre.

Enfin, nous nous devons également de préserver notre environnement, parce que la vie est un cadeau, parce que nous avons la chance de vivre, et qu'on ne peut refuser un cadeau.
Et si nous sommes doués d'une certaine intelligence et d'une certaine conscience ( c'est peut-être certes dû au hasard, mais nous l'avons donc il faut bien que cela implique quelques chose ) nous sommes donc d'autant plus responsables de tout ce qui nous entoure. Si nous sommes capable de donner un prix à la vie, nous ne devons pas la gaspiller.

Voilà, j'espère ne pas avoir été trop assommante...
Je précise au cas où cela traverse l'esprit de certains que je ne suis pas une illuminée de la Mission Divine et que je n'appartiens à aucun mouvement religieux ou sectaire répertorié ou pas ( je fais ma secte à moi toute seule, ça me suffit... ).
Je le concède également, je suis idéaliste, utopiste et romantique... mais on ne se refait pas...

Je suis partagé entre ces 2 conceptions. Au niveau de l’individu, je penserais plutôt comme Chimère. Car notre mode de vie grégaire ne peut s’améliorer que dans le respect et l’amour de notre prochain.
Du point de vu de l’humanité, je pense plutôt que notre espèce, comme toutes les autres du monde du vivant, n’a pas de finalité. L’Humain est une espèce qui a conscience de soi, mais qui au final n’a pas plus de raison d’exister que la poule ou le colibacille. Nous sommes tous (plantes-animaux-bactéries) des expressions de la vie, à différentes échelles de mutations cumulées. Notre espèce comme les autres, présente son niveau de prédation, de coopération, avec les autres, afin de se multiplier et survivre à travers les âges. La survie de l’espèce est la finalité du vivant.
Le risque, c’est que le maintien de cette règle de la vie peut être bafoué par la conscience de soi. La notion d’amour propre et d’individualité, de survie personnelle, de propriété matérielle, peut surpasser la notion de survie de l’espèce. L’Humanité, avec le libéralisme, fait entrer en ligne de compte de nouvelles règles. Ainsi ce n’est plus la survie et la croissance de l’espèce qui est recherché, mais celle des entreprises. L’entité « société » est devenue le moteur du développement humain, et chacune d’entre elles présente des relations de prédation et de coopération avec les autres. Comme un organisme pluricellulaire, une société est constituée d’individus qui œuvrent pour sa survie, et en échange elle redistribue son énergie (les profits). Le problème, c’est que les valeurs d’une société (recherche de profit maximum, compétitivité ayant tendance à aller vers le monopole, création de besoins, clientélisme, acquisition de produits de base à moindre coût imposé…) ne sont pas compatibles avec un équilibre humain durable.

Bonjour ,

J'ai beaucoup aimé ce que Saint Eloi a écrit et il y a également beaucoup de choses intéressantes dans le post "idéaliste" de chimère.

Pour essayer de reprendre un peu ce que disait Saint eloi , nos sociétés ne sont souvent pas compatible avec la destinée de l'homme.
Je parle de la société que je connais c'est a dire la démocratique socialiste et libérale.

Souvent au nom du profit nous voyons des assistons en complice inactif a des abérations et des insultes envers notre propre espèce.(un exemple en vrac , la destruction de surproduction de denrée alimentaire pour ne pas que le prix de tel ou tel produit viennent à diminuer)

Cela va à l'encontre de toute logique idéaliste et la je me raccroche à ce que dit Chimère.
D'une part, je crois que nous avons individuellement comme rôle de devenir meilleur, de ne pas "stagner" mentalement. Chaque humain est libre, et chaque humain est en soi un "devenir", un futur ouvert. Nous pouvons tous apprendre à être meilleur pour nous-même et pour tous, et ce quelques soit la voie que nous nous sommes choisie.
En d'autres termes, il me semble que la tâche principale d'un homme ou d'une femme consiste à apprendre à se connaître soi-même, à se trouver, à devenir qui l'on est vraiment.
Je pense que beaucoup ont accepté ce role mais que la société nous ne donne pas le choix.
Il faut toujours tranché pour untel ou pour untel , être pour ou contre ceci ou cela, se mettre en compétition ,donner une belle vie a sa famille et ses enfants et leur acheter des basquettes pas cher qui auront été faites par des enfants esclaves en asie. Chaque fois qu'on tire la couverture à soi ou pour quelqu'un il arrive que l'on en découvre une autre.


Essayer de devenir meilleur c'est quelques fois trés difficile et dans mon cas cette attitude m'a torturé.Si bien que je suis partie faire de l'humanitaire et ensuite je me suis installé dans un coin perdu du monde.
Personnellement j'ai abdiqué , j'ai fuis le problème et depuis je vis heureux ici.
Mon objectif premier c'est de donner une belle vie à mon enfant , de m'appliquer pour que ma femme continue toujours de m'aimer et de garder en tete que le monde n'est pas noir ou blanc, que pour faire du bien , il faut un peu de mal.

Bof, c'est une question assez incongrue. Lis les cinq tomes du "guide du voyageur galactique", tu y verras toute l'absurdité que nous avons nous les hommes à nous donner une importance.
Nous ne sommes que de passage dans ce monde, les dinosaures ont tenu des millions d'années. Nous, combien de temps tiendrons-nous ? L'homo sapiens sapiens est sur terre depuis si peu de temps.
Si d'ici là on a pas achevé la Terre ( qui est déjà bien entamée).
Si tu te tournes vers le monde, tu pourras voir toute l'ampleur de la misère, l'absurdité, la destruction.

C'est en général pour ça que notre génération (en tout cas la mienne) se replie sur l'égocentrisme. Parce que "là-bas, dehors" c'est ignoble, c'est triste à voir.
On est des blasés, impossible de rattraper toutes les co***ries qu'on faites nos prédécesseurs.

On est engagés dans une machine infernale, le progrès, qu'on ne peut plus enrayer sans avoir peur de perdre son confort.
En bref, il faudrait une révolution mondiale pour changer quelque chose, mais en gros ton utilité est toute relative à l'étendue de ton égoïsme.

Que nous réserve le lendemain ? On s'évertue à chercher du paranormal, alors que pour moi c'est notre civilisation actuelle qui est censée être normal qui dépasse toute logique primordiale : l'homme se dirige tout seul vers l'extinction de son espèce.

Pour mémoire l'oeuvre de Douglas Adams est avant tout une fiction comique, pas un essai philosophique.

Nous sommes une espèce animale, et comme telle nous sommes programmés pour nous reproduire. Point.

Mais parce que nous sommes conscients de notre existence, nous nous pensons au dessus des autres espèces. D'ailleurs, nous ne parlons pas de nous comme d'un animal mamifère mais comme d'un homme, voulant par là même établir un distingo.

Alors, parce que nous sommes conscients, rien ne nous empêche de nous donner un rôle. Protéger la vie sur notre planète, aider la vie à se développer sur d'autres mondes...

Mais comme le disait la 4ème de couverture d'un roman (je sais plus du tout lequel) lu il y a très longtemps : Ci-git une race capable de penser, mais incapable d'aller au bout de sa pensée.

edit : C'était dans « La Fin du rêve » de Philip Wylie (1902-1971) et il s'agissait du début de la préface de J. Brunner (me semble pourtant l'avoir en 4ème de couv.) :

Un jour, peut-être, des archéologues venus de quelque autre planète auront-ils l'idée d'ériger un monument commémoratif à notre disparition. Si tel est le cas, ils ne sauraient choisir meilleur épitaphe que celle-ci :
Ci-git une race capable de pensée, mais trop paresseuse pour être allée au bout de sa pensée.

J'en suis conscient t'inquiète pas! (Encore heureux sachant que j'étudie la littérature) Ce que je veux dire, c'est que DOuglas Adams sans rechercher à créer une pensée philosophique ( ce n'est pas du tout son objet) , réussi à poser dans sa série du guide du voyageur, grâce à l'absurde et au comique, de la vrai place de l'homme dans l'univers. Car même si on croit éventuellement que les extraterrestres nous rendent visite de temps en temps ( ce qui me parait sangrenue), on continue à croire à la toute puissance de la pensée humaine ( on est loin d'en être là).

Bref, je trouve que les livres de Douglas Adams mettent bien en évidence les failles de nos systèmes planétaires et va jusqu'à extrapoler des absurdités humaines à tout l'univers (d'où le comique), par exemple : les Vogons ne sont qu'une parodie des fonctionnaires administratifs. Voir aussi l'Ultime Message de Dieu à Sa Création, présent dans le quatrième tome. Tout nous pousse à ne pas le prendre au sérieux, mais du coup on peut voir l'étendue de la blague humaine (je vais plus loin que la comédie).
Comment passer de notre minuscule taille à l'immensité de l'univers... On en vient à rigoler quand même.

Je suppose que l'on pourrait voir les choses comme ça.

Cependant, en ce qui me concerne, le principal message philosophique qu'a voulu nous transmettre Douglas Adams est de ne jamais sortir sans emporter une serviette de bain avec soi.

Pour en revenir au sujet de départ, je ne pense personnellement pas que l'être humain ait un but, à proprement parler. Cependant, je pense que le monde serait un endroit meilleur si tout le monde partageait les idées de Chimère.

Et de se méfier des "prêtres électriques".
D'ailleurs, dans "Un cheval dans la salle de bain" il reprend joyeusement le principe d'une intervention extra-terrestre créatrice de vie. Entre autres concepts.

Le seul role de l'Humanité est de s'auto-détruire....et elle excelle dans ce domaine

C'est un petit peu cliché comme propos et en plus complètement faux, comme toutes espèces vivantes notre objectif premier (inconciemment) est d'avoir une descendance, nous sommes "programmés" pour ça. Donner la vie, c'est pas ce que j'appelle s'auto-détruire.

Non ce n'est pas général (avoir une descendance). L'objectif premier de l'Humain est de prospéré (donc être en haut de l'echelon alimentaire), survivre à ces problèmes que ses ainés ont causé (le rechauffement de la planète par exemple), avoir du fric (y'a pas 36 solutions pour en avoir) etc
Ouvres les yeux

Tu confonds l'individu et l'espèce.

Le premier est sûrement un opportuniste qui veille à son salut (les besoins de base dans les pays industrialisés ayant depuis longtemps été dépassés, ses besoins sont pervertis).

Quand à l'Homme (avec un grand H en tant qu'espèce) son but est bien la préservation de l'espèce. Pour cela, des phénomènes sont en oeuvre tels que les hormones, ce qui conduit l'homme et la femme à faire l'amour.

Pas la peine de préciser qu'avec les préservatifs et la pilule on contrecarre quels que peu les buts de la nature.

Quand à l'Homme (avec un grand H en tant qu'espèce) son but est bien la préservation de l'espèce. Pour cela, des phénomènes sont en oeuvre tels que les hormones, ce qui conduit l'homme et la femme à faire l'amour.

Tout à fait d'accord. Pour ma part, j'ai 31 ans et je n'ai pas encore d'enfant. Et bien je peux vous dire que ça me travaille énormément. Et au-delà de la conscience, mon corps aussi me le demande, je le sens. Ce sont des sensations que je ne peux pas décrire, mais elles sont bien là. Ah les hormones...

Non, tu ne t'en poses pas trop. On ne s'en pose jamais assez. Cela fait de nous des hommes, justement, cette faculté de raisonner, et de se torturer parfois avec des questions.

Sinon, je pense que nous n'avons pas collectivement de but précis, si ce n'est, comme il a été dit plus haut, la continuité de l'espèce, comme tous les animaux.

Mais, il faut bien l'admettre, nous nous sommes élevés au-delà de la condition animale, et de ce fait nous avons pris notre destinée en main. Seulement, nous jouissons de nos droits et négligeons nos devoirs (envers les autres hommes et les autres espèces, envers notre planète).

Bref, la race entière n'a d'autre soucis que de se reproduire.
Mais, individuellement, ton rôle sera ce que tu en feras. Tu es libre de faire de ta vie ce que tu jugeras le mieux pour toi, ou pour les autres. Tu es libre de te trouver un but ou pas.