Le niveau de la mer pourrait s'élever de 34 cm au cours du siècle

jeudi 26 janvier 2006, 16h53

BANGKOK (AP) - Le réchauffement climatique devrait provoquer une élévation du niveau de la mer de 28 à 34 centimètres d'ici 2100 et aggraver les problèmes d'inondation et d'érosion côtières, affirme une étude australienne publiée dans la revue scientifique américaine "Geophysical Research Letters".

Le réchauffement du climat devrait augmenter davantage la température des océans et faire fondre les glaciers de l'Himalaya et les glaces du Groenland. "Le niveau de la mer s'élève avec le temps", souligne John Church, coauteur de l'étude menée par l'Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth, principal organisme scientifique australien.

"Cela signifie qu'il y aura davantage d'inondations dans les zones peu élevées où se produisent des marées de tempête et davantage d'érosion côtière", prédit-il. "Les Etats insulaires seront plus touchés par les inondations."

La plupart des experts attribuent le réchauffement aux gaz à effet de serre produits par les activités humaines. Il faudrait réduire leurs émissions de moitié d'ici 2050, prévient M. Church, "sinon, le changement climatique se poursuivra et sa magnitude augmentera". "Les gouvernements dans le monde, y compris l'Australie, ont commencé le processus, mais il y a encore beaucoup à faire et il y a urgence", prévient-il.

Clive Wilkinson, coordinateur du Réseau mondial de surveillance des récifs de corail, une organisation non gouvernementale qui suit avec attention la question de la montée du niveau de la mer, note que l'étude est conforme aux prévisions de nombreux chercheurs.

En analysant des données sur les marées, John Church a estimé que le niveau de la mer s'était élevé de 19,5 cm entre 1870 et 2004. Les hausses se sont accélérées avec le temps, s'établissant en moyenne à 1,7 millimètre par an au cours du 20e siècle et 1,8 millimètre par an ces 50 dernières années.

Il affirme que l'étude est la première à examiner l'élévation du niveau de la mer sur la base d'archives sur les marées, une méthode qui permettrait de faire des prévisions plus précises.

De nombreux Etats insulaires sentent déjà les effets de la montée des océans. Au Vanuatu et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans le Pacifique-Sud, l'élévation du niveau de la mer a contraint des centaines d'habitants à abandonner leur maison côtière pour vivre dans des zones plus en hauteur et donc moins vulnérables.

Source : http://www.ap.org/francais/

Tu te rends compte des avantages ?
Plus besoin d'aller si loin en se brûlant les pieds quand on va se baigner !

Tsss, on ne devrait pas rigoler avec ces choses-là.

Bien entendu, ce n'est pas le fait qu'on ne devrait pas le faire qui m'arrêtera non plus.

Wormwood, tu oublies un détail :


Cette élévation du niveau de la mer sera due à un réchauffement global, lui-même dû à l'abondance de "gaz à effets de serre"... qui peuvent aussi avoir pour conséquence de former des "trous" dans la couche d'ozone.

Ceci implique donc que le sable risque d'être plus chaud, car la température ambiante sera plus élevée et, surtout, que le rayonnement solaire (infrarouges, ...) sera moins filtré par la couche d'ozone.

Autrement dit : il faudra parcourir une distance moins grande sur le sable brûlant, mais ce sable sera plus brûlant encore. Je ne suis pas sûr que nous y gagnions vraiment, je pense qu'il faudrait effectuer une enquête scientifique à plusieurs millions d'euros pour déterminer si, oui ou non, nos pieds vont y gagner (en fonction de nombreux paramètres : pente de la plage, distance à parcourir à marée haute et à marée basse, proximité ou non de marchands de chaussure, humidité de l'air,...)

Plus sérieusement, il n'y a pas de quoi rigoler dans cette histoire. Le futur que nous sommes en train de préparer actuellement me semble plutôt sombre (sombre, chaud, et avec les pieds dans l'eau).

Je savais pas.
Mais alors, si on s'appelle Schrödinger, que l'on met un chat dans une boîte et que l'on fait une faute d'orthographe, le chat est vivant ou mort ?

Dieu est Tout-Puissant, le principe d'incertitude ne s'applique pas à Ses actions.

Par conséquent, le chaton est mort.

De toute façon, puisque Dieu est Ominiscient, il existe en permanence un Observateur à tout phénomène. La mécanique quantique est donc une grosse blague émise par Dieu parce qu'Il en avait marre de jouer aux Dés tout Seul.

Maintenant que les derniers détails théologiques de la mécanique quantique sont éclaircis, je propose que l'on en revienne au sujet de départ.

Tout celà ne me semble pas avoir un grand rapport avec le paranormal...

La hausse du niveau de la mer risque-t'elle d'avoir un impact sur l'apparition des spectres, des ovnis, et des autres phénomènes paranormaux ?

Bon à part que je suis triste pour le chaton de ci-dessus qui n'a eu aucune chance, je dois dire que le sujet devrait être dans
Débats et Sujets Généraux
Parce que rien de paranormal à ce que les humains détruisent leur planète.

On est dans la rubrique divers qui en première page est spécifiée de cette façon.



Alors regarde ce qui est inscrit plus haut et tu comprendras que cette nouvelle est à sa place ici.

On aurait besoin d'une rubriques " Bêtises humaines ", mais c'est impossible, à elle seule elle prendrait la totalité de l'espace disponible et bien sûr, on pourrait y mettre le présent sujet.

Maintenant, si ce sujet fait rire, tant mieux, parce que dans quelques années, ce sera moins drôle. La fin du monde humain et du biotope terrestre a déjà commencé, mais personne ne veut en prendre conscience, trop préoccupé par l'achat de sa prochaine voiture ou la destination des vacances.

Des bombes à retardement sont amorcées, comme la pollution des océans, les gaz qui s'accumulent en profondeur des mers, la pollution de l'air, la fonte des glaciers, du permafrost, la disparition de la couche d'ozone, la pollution en haute atmosphère, la raréfaction de l'eau douce, les disparitions d'espèces animales, la liste est longue.

Un exemple concret qui pourrait paraître insignifiant, les moineaux, les petits piafs qui pullulent en temps normal, sont en train de disparaître, d'après les ornithologues suivant les pays, en moyenne 50 % à 62 % des moineaux ont disparu. D'ailleurs, je l'ai constaté moi-même dans mon environnement, qui auparavant était saturé de ces petits volatiles, là où j'en voyais des dizaines, il y en a maintenant quatre ou cinq.

Ceux qui aiment avoir peur et prendre leur dose d'adrénaline, vont être servis au-delà de leurs espérances les plus folles.

Je crois que celà n'est pas comparable en danger à celui que représentent les hydrates de méthane, dont les conséquences ont été observées lors de nombreux bouleversements climatiques de l'histoire de la planète ( fin des dinos, ... )

Déjà évoqué sur ce forum les réserves d'hydrate de méthane sont des vraies bombes à retardement nichées au fond des océans. On suppose qu'un précédent échauffement de la température les a déjà fait se libérer par le passé rayant de la carte la majorité du monde vivant. En effet une petite cause a de grands effets, échauffement, évaporation des hydrates de méthane, accéleration de l'échauffement, changement des courants océaniques, fonte des calottes glaciaire et tout s'emballe.

Mais si vous lisez ma nouvelle ici :
viewtopic.php?t=8411.php
Les responsable du grand capital à Davos ne sont pas du tout gênés bien au contraire.

Il y a du avoir erreur d'unité, 34m serait une valeur plus probable.

En fait il s'agit d'une version " optimiste ".

Si tous les glaciers continentaux fondaient, les 30 millions de kilomètre-cubes de glaces élèveraient le niveau de la mer de 84 mètres.

L'on distingue deux sortes de glaces : les calottes posés sur les continents (glaces continentales, telles la calotte de l'Antarctique et du Groenland, pouvant atteindre plusieurs milliers de mètres d'épaisseur) et les banquises (glaces de mer, qui s'étendent dans l'océan Arctique et autour de l'Antarctique, pouvant atteindre 15 mètres d'épaisseur).

Détails des calculs ici : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Inf ... glaces.htm

La courbe de niveau monte progressivement depuis 1940.
Je crois que je vais aller prendre des cours de piscine.

Notez que la fonte des banquises n'aurait aucun impact direct sur le niveau de la mer. Ces glaces ne doivent donc pas être prises en considération dans ce contexte.

Si vous voulez quelque-chose de vraiment inquiétant:
Landerec, Le Pic Pétrolier (Peak Oil)

Et si ça peut vous rassurer ( juste un peu ):
Quelques réflexions dominicales sur la mondialisation, le réchauffement climatique et la fin de l'ère du pétrole