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 Sujet du message: Les soeurs Fox
MessagePosté: Mar Novembre 15, 2005 17:14 
J'ouvre ce sujet car je n'ai rien trouvé de débattu sur l'histoire des soeurs Fox , en espérant que j'ai bien cherché .

On parle beaucoup d'Allan Kardec , mais c'est grâce à ces deux petites filles que le spiritsme a vu le jour .

Je vous laisse découvrir leur histoire :
http://www.ephphata.net/Spirite/spirite5.html


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MessagePosté: Mar Novembre 15, 2005 18:41 
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Un sujet avait déjà été ouvert par Treza sur les soeurs Fox : viewtopic.php?t=3434.php&highlight=soeur+fox

:wink:

Rien n'empêche de continuer ici. 8)

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"Le bonheur et la souffrance dépendent de votre esprit, de votre interprétation. Ils ne viennent pas d'autrui, ni de l'extérieur. Tous les bonheurs, toutes les souffrances ne dépendent que de vous, ils sont créés par votre esprit." Lama Zopa Rinpoche


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MessagePosté: Mar Novembre 15, 2005 18:47 
Je suis désolée , pourtant j'ais bien tapé :"soeurs fox" dans recherche et ça m'a dit qu'il n'y avait aucun sujet .
C'est la deuxième fois que ça me fait le coup ! :roll:


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MessagePosté: Mar Novembre 15, 2005 19:19 
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Allan kardec n'a pas découvert le spiritisme, pas plus que les soeurs fox.

Le spiritisme (sous une forme moins conventionnelle que la nôtre) existe depuis l'antiquité.

Les grecs de l'antiquité utilisaient des miroirs pour communiquer.

Le travail de Kardec est intéressant parce qu'il a regroupé les diverses méthodes connues de l'époque pour en faire une synthèse.

Il voulait rendre le spiritisme plus accessible.

Petite question : savez-vous pourquoi allan Kardec utilisait des guéridons ronds pour ses séances ?


Réponse : parce qu'une table en forme de cercle permet de placer un plus grand nombre de personnes sans se gêner.

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MessagePosté: Mar Novembre 15, 2005 20:06 
Bon d'accord on va dire qu'elles et lui ont révolutionné le "spiritisme moderne" comme le dit Allan Kardec lui-même .

Mais tu as bien fait de soulever ce point . :wink:


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MessagePosté: Mer Novembre 16, 2005 08:43 
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Inscription: Mer Octobre 26, 2005 15:46
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Un petit lien sur les soeurs Fox

http://www.sceptiques.qc.ca/QS/qs43p36.html

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MessagePosté: Mer Novembre 16, 2005 09:43 
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Merci strighnave d'avoir mis un lien qui explique la véritable histoire du mensonge des soeurs Fox ! J'allais le faire... surtout que je connais très bien ce site ! ;)

Peut-etre que les soeurs Fox feront maintenant moins rêver....
Et que les fondements du spiritisme seront un peu plus clairs pour tout le monde !

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MessagePosté: Mer Novembre 16, 2005 09:47 
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Le spiritisme n'est pas un jeux.
De plus, perdre son temps à concocter des canulars ne sert strictement à rien.

Les charlatans sont souvent démasqués.
Je suis pas très ami avec la zététique mais j'admet leur utilité.

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MessagePosté: Mer Novembre 16, 2005 09:52 
En tout cas , c'est grâce à ces deux soeurs que le spiritisme moderne a connu un tel essor et c'est développé dans le monde entier .
C'est grâce à cette histoire que des gens comme Kardec ont été écouté par la suite .
Les enfants ont quand même beaucoup d'imagination ! :wink:


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MessagePosté: Mer Novembre 16, 2005 09:54 
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Inscription: Mer Octobre 26, 2005 15:46
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Oui, finalement je crois qu'elles ont été utiles.

Kardec était quand même un précurseur.

Pour l'anécdote : sa tombe (au Père lachaise) est toujours fleurie.

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MessagePosté: Mer Novembre 16, 2005 12:23 
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Inscription: Jeu Août 07, 2003 12:00
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alaya a écrit:
Je suis désolée , pourtant j'ais bien tapé :"soeurs fox" dans recherche et ça m'a dit qu'il n'y avait aucun sujet .
C'est la deuxième fois que ça me fait le coup ! :roll:


Pas de problème. Quand tu fais une recherche, tu peux cocher "rechercher tous les termes" pour que cela soit plus efficace. :wink:

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MessagePosté: Mer Novembre 16, 2005 14:13 
merci Dana ! :wink:


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MessagePosté: Jeu Novembre 17, 2005 01:10 
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Inscription: Lun Juin 13, 2005 23:38
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Salut,

J'ai suivi le lien que tu as fourni dans ton post (ephrata.net) et j'ai parcouru le site. cela m'a permis d'en savoir plus sur les origines du "spiritisme moderne".

J'ai aussi téléchargé de la documentation sur Allan Kardec (livre des esprits, livre des médiums etc.). Bien que j'ai été impressionné par la quantité de sujets abordés dans le livre des esprits, je suis un peu resté sur ma faim et mon sceptissime a helas encore pris le dessus.

Je suis en train de lire actuellement un ouvrage qui explique qu'il est possible de communiquer avec les "bons esprits de Dieu", les anges en quelque sorte, et de connaître ainsi la vérité sur Dieu, Jésus Christ, le but de notre existence, la nature de nos relations avec Dieu etc. Là par contre, peut-être à cause de mon affinité avec le christianisme, il m'a semblé obtenir des réponses quelque peu compatibles avec "ma logique".

Je voudrais fournir le lien http://www.lejardindeslivres.com/livre-m.htm sur un site qui en donne les premières pages pour que vous me donniez votre avis, puisque vous êtes méduim. Moi, tout ça est vraiment nouveau.

J'attends la suite. Merci.


P.S.: le livre a été écrit dans les années 30 je crois. C'est seulement cette année (2005) qu'on a eu la version française.


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MessagePosté: Jeu Novembre 17, 2005 11:25 
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Je sais que le thème que je vais aborder est bien plus vaste que la simple histoire des soeurs Fox, mais je voudrais avoir votre avis sur cette expérience scientifique datant du 19eme siècle (et pas faite par n'importequi !) :

Citation:
RECHERCHES EXPERIMENTALES
PAR MICHAEL FARADAY

Article paru dans l'Illustration du 2 juillet 1853

Je ne me suis point proposé dans ces recherches de satisfaire ma curiosité personnelle, car depuis longtemps ma conviction est fondée sur l'évidence par rapport au prétendu phénomène des tables tournantes ; mais de fournir aux nombreuses personnes qui se sont adressées à moi les moyens d'asseoir sur les faits une opinion solide.

J'ai appliqué à ces recherches le même esprit d'analyse et la même méthode que j'aurais apportés dans une expérience de physique. Les personnes avec lesquelles j'ai expérimenté sont des plus honorables, d'intentions droites, sincères, ayant réussi à faire tourner des tables, et désireuses de parvenir à établir l'existence d'une force particulière. C'est pour moi un fait démontré qu'une table tourne sous les mains de personnes qui le veulent, sans que celles-ci ne doutent aucunement qu'elles lui impriment une force mécanique vulgaire. Ces personnes assurent que la table entraîne leurs mains ; qu'elle se meut la première, et qu"elles n'ont qu'à suivre l'impulsion ; que quelquefois même, la table se dérobe sous leurs mains. Au dire de quelques-uns, la table tourne à droite ou à gauche, selon leur volonté ; d'autres, au contraire, affirment que la direction est tout à fait incertaine ; mais tous sont d'accord que la table imprime un mouvement aux mains, et non les mains à la table. Bien que j'accorde que les expérimentateurs ne cherchent pas à faire tourner volontairement la table, mais seulement à obtenir ce résultat par un acte en quelque sorte involontaire, je suis fermement convaincu néanmoins que leur désir influe sur leur volonté, et conséquemment, sur le succès de leurs efforts.

Il importait donc tout d'abord de dissiper les préventions qui pouvaient diminuer l'espoir des expérimentateurs, par rapport aux substances que je désirerais employer sous de très petites épaisseurs, et qui diffèrent entre elles par leurs propriétés électriques ; savoir ; le papier de verre, la colle, le verre, l'argile, le fer-blanc, la pâte de carton, la guttapercha, le caoutchouc vulcanisé, le bois, etc. J'assemblai ces différents corps, je les plaçai sous la main d'un expérimentateur, et la table tourna. Dans d'autres occasions, j'assemblai également d'autres corps et, les ayant soumis à l'action d'autres personnes, les tables tournèrent de même. En conséquence, on peut employer ces substances dans la construction d'appareils d'observation. Dans les expériences dont il s'agit, non plus qu'en toute autre circonstance, elles n'ont offert la moindre trace d'un effet électrique ou magnétique. Je me suis assuré que le mouvement ne s'opérait pas de toute nécessité en ligne courbe, mais qu'il pouvait se produire en ligne droite. A quelque mode d'expérience et d'observation que j'aie eu recours, je n'ai pu recueillir aucun indice d'une force naturelle d'un caractère particulier. Je n'ai constaté aucun fait d'attraction ou de répulsion, aucun signe d'une force tangentielle, rien enfin que l'on pût rapporter à une autre cause qu'à une pression purement mécanique exercée par le tourneur à son insu. Dès lors j'ai dû procéder à l'analyse de cette pression elle-même, ou du moins de cette partie de pression qui s'exerce horizontalement. Dans les premières expériences, j'ai voulu que le tourneur ignorât l'objet de mes recherches. Je préparai un léger enduit de cire et de térébenthine ou de cire et de pommade. Quatre ou cinq morceaux de carte très lisse furent superposés, et étaient retenus l'un à l'autre au moyen d'une très petite parcelle de ciment. La carte inférieure était fixée de même à un morceau de papier de verre qui était sur la table. La tranche des cartes fut légèrement recouverte ; une ligne au crayon indiquait leur position respective. Enfin la carte supérieure était un peu plus grande que les autres, afin qu'elle pût cacher ces dispositions à l'oeil de l'opérateur. Le tourneur plaça alors ses mains sur la carte supérieure, et nous attendîmes le résultat. L'enduit avait assez de consistance pour offrir une résistance considérable à un mouvement mécanique, ainsi que pour retenir les cartes dans toutes les positions qu'elles pourraient prendre, mais pas assez pour s'opposer à l'action d'une force continue. Enfin, table, cartes et mains tournèrent à gauche en même temps, et l'on pouvait croire à un succès franc. Je retirai le paquet de cartes, et, en procédant à l'examen, il me fut facile de m'assurer, par le déplacement des parties de la ligne, que les mains avaient donné l'impulsion, et que la table avait été entraînée ; que la carte de dessus avait été poussée à gauche, et que les cartes inférieures, et finalement la table, avait suivi le mouvement. En d'autres cas, lors même que la table ne tournait pas, on voyait que la carte supérieure avait remué, ce qui démontrait que la main l'avait poussée dans la direction annoncée. Il était par conséquent, bien évident, dans ce cas, que la table n'avait pu faire tourner les mains et la carte. Tout ce qui était sous les mains resta en arrière, et la table retenait manifestement les mains.

Il s'agissait maintenant de disposer un indicateur qui montrât si la table tournait la première ou si la main tournait avant la table ; enfin, si toutes deux tournaient ensemble ou restaient ensemble au repos.

A cet effet, je fixai une épingle debout sur un petit socle en plomb posant sur la table, et j'en fis le point d'appui d'un petit levier en papier écolier. Le bras le plus court de ce levier, - long d'un quart de pouce anglais, - fut fixé par une épingle près de la tranche d'une carte lisse, disposée sur la table pour recevoir les mains du tourneur. L'autre bras du levier, - long de onze pouces et demi,- faisait l'office d'un indicateur. Un coin de mire, posé sur la table, marquait la position normale de la carte et de l'index. Je fis adhérer la carte lisse à la table au moyen d'un enduit peu consistant. L'index fut, ou caché au joueur, ou celui-ci se contenta d'en détourner sa vue. J'observai alors qu'avant que la table se mit en mouvement, l'index accusait que la main exerçait une pression marquée dans la direction attendue.

L'effet ne fut jamais assez continu pour mettre la table en mouvement, car le jeu de l'index rectifiait sur-le-champ le jugement de l'expérimentateur, qui s'apercevait ainsi qu'il exerçait par mégarde une force latéralement. La carte fut ensuite placée en liberté sur la table, c'est-à-dire que l'enduit fut supprimé. Ce procédé ne pouvait contrarier aucunement les résultats obtenus par le tourneur, car on a vu que les assemblages dont nous avons parlé et de simples cartes, placés librement sur la table, avaient précédemment transmis le mouvement. Dans le cas présent, l'index étant là pour avertir l'oeil et le jugement de l'opérateur, il ne se manifesta pas la moindre tendance au mouvement, soit dans la carte, soit dans la table. Que la carte fût libre ou adhérente à la table, il n'en est pas moins vrai que le mouvement ou une tendance au mouvement se fussent déclarés. Dans un seul cas particulier, il y eu un mouvement relatif entre la table et les mains. Je pense que celles-ci avaient ourné dans une direction ; le tourneur resta persuadé que la table avait tourné sous ses mains dans une direction contraire. Un point de repère fut indiqué sur le parquet pour indiquer les changements de position de la table ; aucun mouvement des mains ou de la table ne se témoigna dans l'expérience qui suivit, non plus que dans celles que j'ai faites depuis.

Je construisis sur ces données un levier plus parfait. Je pris deux planchettes très minces de neuf pouces et demi sur sept. Je collai une planchette de neuf pouces sur cinq au centre de la surface inférieure de l'une des premières, que j'appellerai le parquet de la table, de manière à élever les bords et à les isoler de la table. Je plaçai cet appareil sur la table ; je fixai tout près et parallèlement une épingle debout, afin de servir de point d'appui au levier indicateur. Quatre cylindres en verre, de sept pouces de long et d'un quart de pouce de diamètre, furent placés comme des rouleaux sur différents points de ce parquet et je leur fis supporter une planchette. Les cylindres permettaient d'exercer sur les planchettes une somme de pression suffisante, en laissant libres les mouvements de droite et de gauche de la planchette supérieure sur l'inférieure. A la partie de la planchette supérieure correspondant au point de la planchette inférieure qui regardait l'épingle, une entaillure fut pratiquée. Dans cette cloche, une épingle fut enfoncée, laquelle, étant courbée en-dessous, entrait dans un trou à l'extrémité du bras le plus court du levier indicateur. Cette portion du levier était faite de cartes ; le prolongement de l'indicateur consistait en un chalumeau de paille droit, de quinze pouces de long. Afin de modérer le mouvement de la planchette supérieure supérieure sur l'inférieure, je les ai assujettis l'un à l'autre au moyen d'un double bracelet en caoutchouc vulcanisé, en des points qui ne portaient pas sur la table. Ces bracelets avaient à peu près le jeu de ressorts, et, tandis qu'ils permirent à la plus faible tendance au mouvement de se déclarer par le moyen de l'index, il exercèrent, avant que la planchette supérieure eût tourné d'un quart de pouce, en faisant reculer celle-ci, une force suffisante, capable de résister à une forte action latérale de la main.

Tout étant ainsi disposé, mais le levier étant absent, les deux planchettes furent fortement attachées l'une à l'autre, étendues parallèlement aux ressorts de caoutchouc vulcanisé, de façon à être immobiles l'une par rapport à l'autre. On les plaça alors sur la table, et un tourneur se mit à l'oeuvre. La table tourna en peu de temps, et nous convainquit que l'appareil ne faisait pas obstacle au mouvement. Un appareil tout semblable, avec des rouleaux en métal, produisit les mêmes résultats sous les mains d'une autre personne. L'index fut alors mis à sa place, et le lien détaché, en sorte que les ressorts pussent jouer librement. Nous vîmes bientôt, la direction étant donnée, mais l'index étant à dessein caché aux opérateurs, que les mains glissaient graduellement dans cette direction, quoique les personnes fussent certainement persuadées qu'elles pressaient de haut en bas seulement.

A ce résultat les opérateurs furent grandement surpris ; mais lorsqu'ils eurent levé leurs mains et qu'ils virent l'indicateur reprendre sa position normale, ils furent pleinement convaincus. Lorsqu'ils regardèrent à l'indicateur et qu'ils purent s'assurer par eux-mêmes s'ils pressaient verticalement ou obliquement de manière à produire une résultante dans une direction à droite ou à gauche, ils ne purent parvenir à produire le même effet. L'expérience fut recommencée à plusieurs reprises, avec la meilleure volonté du monde ;mais aucun mouvement, soit à droite, soit à gauche, de la table ou des mains, ne se déclara.

J'essayai alors un index d'une autre forme. Un trou circulaire fut percé au centre de la planchette supérieure. On colla un morceau de carton sous cette planchette à sa surface inférieure. Un morceau de liège très mince fut fixé sur la planchette inférieure et faisant face au carton. L'intervalle entre les deux planchettes pouvait être d'environ un quart de pouce au moins. Une aiguille fut fixée à l'extrémité d'un des chalumeaux de l'index, et lorsque l'appareil fut en place, la pointe de l'aiguille se trouva passée à travers le carton et pressa en bas sur le liège, en sorte qu'elle était debout.

Je crois que les différents appareils que je viens de décrire pourront être très utiles aux personnes qui désirent réellement connaître la vérité et qui préfèrent celle-ci à l'erreur, qui ne peut les charmer que parce qu'elle semble ou nouvelle ou étrange. Bien des personnes ne savent pas combien il est difficile de presser exclusivement dans un sens vertical ou dans tout autre sens déterminé, contre un obstacle fixe, ou même de savoir si l'on presse réellement ou non, à moins qu'elles n'aient un indicateur qui les en prévienne par un mouvement visible ou autrement. Cela arrive surtout lorsque les muscles des doigts et la main ont été engourdis et qu'ils ont été rendus ou tremblants, ou insensibles au froid par suite d'une pression continue. Si l'on appuie d'une manière continue un doigt sur un châssis de fenêtre pendant dix minutes ou plus et que pendant la pression l'esprit s'applique à rechercher, à un moment donné, si la force s'exerce soit perpendiculairement, soit obliquement, et son dégré d'intensité dans l'un et l'autre sens, il sera très difficile de s'assurer de la vérité ; on restera même tout à fait indécis sur ce point. C'est du moins ce que j'ai éprouvé pour mon compte, et je sais que d'autres l'ont éprouvé comme moi. En effet, j'ai disposé deux planchettes, séparées entre elles non par des rouleaux mais par des tampons de caoutchouc, vulcanisé et munis d'un index vertical. Lorsqu'on demandait à une personne de presser seulement verticalement et que l'index était caché, celui-ci va à droite, à gauche et toujours dans une direction horizontale ; tant il est difficile à l'opérateur d'exécuter le mouvement qu'il se propose, sans le secours d'un indicateur qui le redresse.

Voici maintenant de quel usage est l'appareil muni d'un indicateur horizontal et de rouleaux. Il avertit l'opérateur, et tout mouvement involontaire ou presque involontaire est arrêté à son origine, et par conséquent ne peut jamais s'accroître jusqu'au point nécessaire pour mettre la table en mouvement ou même pour agir d'une manière continue sur l'indicateur. Il ne viendra certainement à l'esprit de personne de supposer que la simple vue de l'index puisse d'aucune façon s'opposer à la transmission de l'électricité ou de toute autre force qui se dégagerait de la main placée sur la planchette. Si celle-ci a une tendance à remuer, et cela peut arriver, l'index ne surait l'empêcher ; si la table manifeste la même tendance, il n'y a pas de raison pour qu'elle ne remue pas. Si l'une et l'autre sont sollicitées à tourner par une force quelconque, elles le peuvent librement, ainsi qu'elles le faisaient lorsque l'appareil était captif, quand l'esprit et les muscles n'étaient ni avertis ni retenus.

Je dois clore ici cette longue description. Je suis quelque peu honteux de l'avoir entreprise, car il me semble qu'au temps où nous vivons, et dans notre pays, elle aurait dû être superflue. J'ose espérer qu'elle ne sera pas inutile.


Voilà.... qu'en pensez vous alors ?
Peut-etre qu'on devrait ouvrir un post spécial pour discuter de ça ?
qu'en pense les modérateurs ?

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