Le mystère de la Départementale 1075
En dix ans, 23 personnes ont trouvé la mort sur un tronçon de quelques kilomètres seulement de la Départementale 1075. Certains parlent de phénomènes étranges - trous noirs, somnolences subites… - qu'ils auraient tous ressentis au même endroit.

L'endroit en question se trouve à proximité du village de Saint-Martin-du-Mont, dans l'Ain. Vingt-trois morts en dix ans, c'est une catastrophe. Surtout que la portion en question n'est autre qu'une ligne droite aux bords dégagés, plate et sans danger apparent. Et d'autant que nombre d'accidents sont - apparemment - inexplicables : ni alcoolémie, ni vitesse excessive… Bref, c'est le mystère.

Toutefois, certains ont leur petite idée sur la cause des malheurs. Le maire de Saint-Martin-du-Mont est par exemple persuadé que la proximité d'un pipeline peut expliquer les troubles ressentis par certains automobilistes. C'est ainsi que monsieur le maire a demandé au préfet de l'Ain d'effectuer des relevés d'ondes ou de champs magnétiques sur cette portion de la 1075. Le magnétisme pouvant expliquer, selon certains scientifiques, des troubles du comportement chez l'être humain.

Les services départementaux ont par ailleurs annoncé que cette portion de la 1075 sera bientôt aménagée en conséquence de son taux de mortalité : radars, ralentisseurs… Car beaucoup estiment que les accidents survenus sur cette longue ligne droite sont surtout les résultats navrants d'une vitesse souvent excessive. Une explication bien plus terre-à-terre mais tout aussi plausible…

En fait, je connais bien, cette route (Ex RN 75 Sisteron - Bourg), comme tous les Sud-Isèrois qui veulent remonter vers le nord en évitant de traverser la banlieue lyonnaise et ses files interminables.

Cette route est mortelle et malgré la pose de radar automatique qui ralentit un peu les agités sur quelques mêtres, ça fonce !!

Pas de maux de têtes, ni d'ondes maléfiques, non... mais des arbres mal placés, une ancienne 3 voies mal réaménagée et des camions qui veulent éviter le péage de l'A40 qui est hyper cher et qui jouent le chrono. Sans oublier les cyclistes qui n'ont toujours pas compris que de se mettre en plein milieu de la voie n'est pas toujours la meilleure solution (alors que la D52 qui y est parallèle est nettement moins dangereuse !!)

On a dénommé cette route, la route de la mort. Mais elle ne fut pas la première. Dans la même région, la route ayant porté ce nom le plus longtemps fut la RN90 Grenoble-Albertville, jusqu'a ce qu'une politique énergique de feux tricolores, de stop, de ralentisseurs, chicanes et de radars mobiles calment le jeu !!