Citation:
Bin pour le reste de la socièté de consommation, ça leur est un peu imposé d' aimer à grands coups de pubs et de harcélement médiatique.
Mais si, pour reprendre l'exemple présent, la musique de Tokyo Hotel, quoiqu'on en dise, ne trouve pas un écho en eux, à ce moment-là, tu crois vraiment qu'ils achéteraient les disques ?
Je ne le pense pas. Si ça marche, c'est que c'est le moment et le public pour que ça marche. Après, qu'il y est des calculs commerciaux, c'est un fait.
La musique, dans une certaine proportion, est devenue un business comme un autre, et des nouveaux artistes ne se lancent pas sans une étude de marché. C'est dommage, mais c'est ainsi...
Après, les gens sont toujours libres ou pas de suivre : la preuve, tu n'achètes pas Tokyo Hotel, et moi non plus... est-ce à dire que nous sommes plus "malins" que les autres ? Je ne crois pas... Cette musique ne nous correspond pas, elle correspond à d'autres.
Je suis d'accord avec le fait que toute musique, à partir du moment où le but est de la diffuser, et forcément à un moment ou un autre commercial. Une musique ou toute autre oeuvre qui ne le serait pas, serait une oeuvre destinée à rester dans les cartons, et encore.
Un artiste qui dirait " Je veux que personne n'achète mon disque " ça serait paradoxal... original et anticonformiste, certes

, mais étonnant...
Après, il faut tout de même que l'oeuvre/l'artiste garde sa personnalité, sinon, cela devient insipide...
C'est un numéro d'équilibriste, en quelques sorte : tu as quelques chose à dire, et tu veux que les gens l'entendent, ou tu veux leur faire plaisir, leur donner du courage, qu'ils se reconnaissent etc... alors, tu ne veux pas les perdre en route. Mais ce que tu as à dire viens de toi, est personnel, reflète ta pensée et ta vision du monde, et tu ne veux pas non plus compromettre ton intégrité intellectuelle, ou l'idée que tu t'en fais...
C'est la grande difficulté de la création, en dehors du fait qu'il faut bien vivre, et que si tu veux vivre de ton art, il te faudra trouver des producteur ou financeur en général prêts à prendre un minimun de risques.... ce qui n'est pas chose facile...
Et puis dans le fond, et c'est tant mieux, il y a bien des cas où les pronostics marketing des maisons de productions sont déjoués : il n'y a qu'à voir le flop des albums de Magalie Vaé ( dont on se souvient justement parce qu'elle s'est plantée...

), pourtant, on l'a bien vue en long et en large ( surtout en large...

) ( bon oui, c'était facile et bas, mais bon vu l'heure vous n'allez pas me demander de faire des plaisanteries spirituelles, hein...

).
Alors que d'autres artistes font leur petit bonhomme de chemin, rament pendant un temps et connaissent le succès...
Au fond, il n'y a pas de règles...