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Une histoire très troublante : le "cas" Marc LiblinBonjour à tous. Je vais, comme à mon habitude, vous conter une de ces histoires étranges qui me passionne. Ce sont souvent des petites aventures qui me concernent de près (tel que "les fantomes du Glandier") ou de plus (bien plus) loin ( tel que "les possédés de Morzine") et qui généralement repoussent l'idée même de "paranormal" pour donner une réponse, somme toute assez rationnelle ou du moins très probablement facilement expliquable, scientifiquement.etude-lieu-hante-cas-glandier-correze-t21648.htmlviewtopic.php?f=14&t=23037&start=0 Là, pour cette nouvelle histoire, c'est différent. Je pense même qu'il va être difficile de "rester sur terre"... Et moi qui aime bien les choses disons "carrées", que l'on peut expliquer par une petite pirouette simpliste, mais assez cohérente, je sens que ma conclusion ne va pas "être" dans mon habitude... et, surtout, ne va pas satifaire les esprits cartésiens de ce forum.
De plus, cette histoire pourrait ne pas me concerner en tant que narrateur... Mais ne croyez pas ça, elle me touche au plus profond de mon être, car la première fois que j'en ai entendu parler j'étais sur Rapa Nui, l'ïle de Pâques, mon île préférée.
Sur cette île, un homme du "cru" m'avait parlé d'un marin navigateur au long cours, portant un nom breton et à la grande gueule, baragouinant un espèce de sabir franco espagnol qu'il avait du croiser dans les rues de Hanga-Roa, seul port de l'île et qui narrait son histoire à qui voulait bien l'entendre. L'homme du "cru" qui était un français mariée à une pascuane (on, dit aussi une rapanui) m'expliqua que ce grand marin était convaincu que la personne au destin le plus extraordinaire qu'il ait connu, était un français (lui aussi) parfaitement inconnu, qui était ni marin, ni chercheur, ni même aventurier mais qui avait eu un destin exceptionnel confinant au paranormal et que c'était un petit professeur auxiliaire de l'administration française et habitant une petite île de la Polynésie française, pas trop lointyaine de l'ïle de Pâques, mais assez peu connue (bien qu'on y ait fait des fouilles archéologiques) et située au sud du pacifique....
Le marin en question termina son affirmation par le fait qu'il avait rencontré cet homme et qu'il lui avait laissé une très forte impression.
Cependant, c'est quelques semaines plus tard, en revenant en France, que je me renseignais et je pris connaissance du début et (hélas), de la fin de l'extraordinaire destin de cet homme qui s'appelait MARC LIBLIN et dont, je vais essayer ici, de vous raconter l'aventure: Il était, donc, une fois, un homme assez obscur dont la vie serait passée totalement inaperçue si son incroyable destin ne faisait pas encore parler beaucoup de monde dans tous les bistrots du Monde, de Valaparaiso (là bas, juste derrière la place Arturo Prat) à Saint-Malo (le petit café des marins à côté des remparts).
Cet homme se nommait Marc LIBLIN. il était né à Luxeuil, petite station thermale des Vosges, autour de 1947. il est issu d'un famille assez modeste et son paternel y était maitre de forges.

Son enfance fut plutôt difficile, car il faisait toujours le même rêve avec plus ou moins des variantes : il entrait dans une espèce de grotte ou, peut-être, dans une maison troglodyte et il y rencontrait un personnage très vieux et qui lui enseignait la "vraie" vie, toutes les sciences de la nature et "plus encore"... mais dans une langue totalement inconnue !!
Ses rèves ayant commencé avec sa scolarisation en primaire (donc vers l'âge de six ans), il raconta en toute confiance ses aventures oniriques à ses parents, ses enseignants, ses camarades.... Tout ce petit monde le prit pour un gamin à l'imagination débordante, mais quand il lui vint l'idée de s'exprimer, à son tour dans cette langue inconnue à tous ses proches, on commença à le prendre pour un doux dingue, puis pour un fou.... Car, durant durant toute son enfance, les cours de langue et de connaissances donnés par le vieux sage continuaient presque toutes les nuits... Marc finit par être très mal considéré et, il décida ,un beau jour par quitter sa région natale (la Haute Saone) autour de ses 33 ans...
Ses rèves étranges avaient cessés mais il avait gardé au fond de son esprit, tous les mots, toutes les phrases, toutes les tournures de cette langue mytérieuse que lui avait enseigné le "vieux sage de la montagne". Marc LIBLIN partit pour la Bretagne et particulièrement le département de l'Îlle et Vilaine, la région de Rennes et de Saint-Malo.

Il racontait son histoire à toute personne un peu sympathisante et plus particulièrment à des marins, pensant naïvement que puisque ces hommes voyageaient sur les mers du Monde, ils auraient peut-être déjà entendu sa langue inconnue. On ne sait jamais.Son récit vint aux oreilles de chercheurs de l'Université de Rennes qui étudièrent son cas, et il fit la rencontre de linguistes agrégés et sérieux et même des spécialistes de langues anciennes. On évoqua l'araméen, des langues indiennes ou africaines. D'autres chercheurs (avec qui il se lia d'amitié) mieux inspirés parlèrent d'une langue plus orientale (chinois, tibétain, dialecte formosan)... mais, malheureusement tout cela ne fut pas bien convaincant et en fin de compte, ils donnèrent aucune vraie explication solide à son obsession linguistique qui commençait à se transformer en véritable angoisse pour Marc : il fallait qu'il sache... à tout prix. On commençait à évoquer que peut-être, qu'il n'était peut-être pas vraiment trop sensé et le cercle des amis qui l'aidaient dans sa quête commença à se rétrécir.
... et puis le "miracle" arriva !!  .../... (A SUIVRE )
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