J'ai une question qui peut paraître un peu bizarre mais je me demande depuis un certain temps si l'esprit, qui est dans le corps physique subit, lui aussi, les mêmes dégats que le corps. Par exemple, quelqu'un amputé d'un bras, quand il mourra, passera -t- il l'éternité avec un bras en moins ?

Autrement dit, garde-t-on l'intégrité de son ancien corps (de sa "forme", dirons nous) dans l'au -delà ??

Il me semble, à part certaines exceptions, que pour la plupart des mythologies, c'est oui... (et c'est logique !! )

Il reste plus à savoir dans quel état les gens nés invalides (maladies congéntiales ou génétiques) se présente au paradis ??

Si je m'en réfère à l'autorité suprême en matière de religion, à la question "Les handicapés vont-ils en enfer ?", la réponse est "Probablement".

Ah ça, j'en connais un rayon : la mythologie chrétienne (ou histoire sacrée) se dilue complètement dans la manière dont elle traite le handicap et paradoxalement, ce furent d'abord des chrétiens sincères qui créerent les premiers service d'aides et de secours au handicap !

... En y réflechissant, ce n'est pas si paradoxal que cela puisqu'ils sombrèrent dans le misérabilisme et la création de véritables ghettos !!

M’seur Seb,

Ton message semble révéler un surprenant paradoxe.

En effet, ton questionnement témoigne d’une considération dualiste de l’Homme, avec une distinction très nette entre son corps d’un côté – faisant office de « réceptacle » matériel, et son esprit de l’autre – qui se présente tout de même comme « contenu », c’est-à-dire qui posséderait des dimensions limitées.

Sans entrer dans les polémiques concernant l’essence et la nature de l’esprit, le dualisme marque bien la distinction corps / esprit, matériel / spirituel, etc. Mais ici, sauf erreur de ma part, il semble que ta notion d’esprit soit en réalité beaucoup plus intimement liée au corps que cela. Si liée, d’ailleurs, qu’au fond cet esprit apparaît être une sorte de « relais » non matériel du corps : une copie conforme du corps physique auquel il paraît s’identifier et qu’il représenterait alors dans un « au-delà ». Peut-on vraiment parler « d’esprit » dans ce cas ?

En s’identifiant au corps, en étant finalement un « corps immatériel », parler « d’esprit » semble être un abus de langage révélateur qui montre qu’en réalité la distinction corps / esprit n’est pas si simple à appréhender.
On retrouve là plutôt les idées du monisme, contre-pied du dualisme, où esprit et corps ne font qu’un.

Qu’est-ce que l’on appelle « esprit » ici au fond ? C’est toute la question. Une sorte de corps immatériel qui flotterait infiniment dans un « au-delà » ? Mais alors, s’agit-il d’un « corps fantomatique » ou d’un « esprit » ?
Finalement je trouve cette idée emblématique du problème qu’incarne la représentation du corps pour un individu dans tout ce qui touche à la construction identitaire …

Il y a eu des expériences de faite dans le domaine des plantes. Prenez une feuille de platane, il y a un spectre autour de la feuille. Vous coupez une partie de la feuille, le spectre demeure intact. Je pense qu'il en est de même pour les humains. Leur aura doît demeurer intacte même s'ils ont un membre amputé.

C'est quoi ce "spectre" autour d'une feuille ?
Est-ce que tu aurais des références de ces expériences ?

llafermi, peut-être songes-tu à l'effet Kirlian ? (L'effet Kirlian relève simplement d'une légère ionisation du milieu dans ce cas, comme le montre l'effet corona, c'est cette ionisation du gaz qui donne l'impression d'une "aura" sur les clichés, mais elle disparaît sous vide (plus de gaz). Pour la "feuille fantôme", l'effet n'apparaît plus une fois que l'on remplace son support qui gardait quelques résidus invisibles. Enfin, il ne faut pas oublier que l'effet Kirlian reste perceptible pour n'importe quel type d'objet : morceau de bois, pièces de monnaie ...)

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A mon avis nous n'auront jamais de réponse.

Oui, je faisais référence à Kirlian dont je ne me souvenais plus du nom, je pense que tous corps vivants possèdent cette aura lumineuse autour de lui, mais que celle-ci disparaît avec la mort de l'individu ou de la feuille quant elle se détache de l'arbre. Il y a eu pas mal d'expériences sur l'aura qui dise qu'un mort n'en possède plus.