romulus a écrit:
Epistemon a écrit:
Au sujet des explosions internes, le témoignage suivant pourrait intéresser les experts ingénieurs du forum :
http://www.arcticbeacon.com/articles/ar ... /28031.htmÇa vaut ce que ça vaut mais c'est justement parce que les témoignages de ce genre ont été systématiquement disqualifiés par la commission d'enquête du 9/11, qu'il est permis de remettre en cause la version officielle des événements.
"Experts ingénieurs du forum"Pourquoi utilisez-vous une telle expression? Pour dénigrer ceux qui ne sont pas de votre avis?
Pourquoi tant de mépris pour ceux qui ont une opinion différente de la votre?
Est-ce si difficile de débattre sans s'insulter les uns les autres?
Bougre, vous déduisez tout ça de ces deux petits mots !?

Après ça on ira accuser les partisans des théories du complot d'être paranos ou trop imaginatifs...

Citation:
Concernant les explosions entendues par Rodriguez, c'est un raccourci rapide que de dire qu'elles sont dues à des bombes. Il est imaginable que ces explosions soient dues à des conduites de gaz ou d'eau qui lachent à cause d'une trop forte pression consécutive au crash.
Pourtant, William Rodriguez, appuyé par 14 autres témoins présents avec lui dans le sous-sol, prétend que les explosions se sont produites quelques secondes
avant l'impact de l'avion sur la tour.
Il ajoute qu'au moment de cette première explosion, le sol se mit à vibrer, les murs à craquer et que tout autour se mit à branler. Toute une "fuite de gaz"...
Après quelques secondes, arriva le bruit d'une seconde explosion venue d'en haut, suite au crash de l'avion. Peu après, son collègue de travail Felipe David arrive en trombe dans le bureau, les bras et le visage sévèrement brûlés en hurlant "
explosion! explosion! explosion!". David se trouvait devant un monte-charge, à environ 400 pieds de distance du bureau où se trouvait alors Rodriguez, quand des flammes s'échappèrent du conduit du monte-charge et lui infligèrent ses blessures.
Selon Rodriguez et les 14 témoins présents (du moins selon la version rapportée par l'auteur de l'article), ces événements se sont produits en l'espace de quelques secondes avant et peu après le crash. Même en supposant que Rodriguez et les témoins se soient trompés quant au moment exact des explosions au sous-sol, que celles-ci se soient en fait produites après l'impact de l'avion, une question demeure : comment un jetliner s'écrasant quelque 90 étages au-dessus peut-il infliger, en l'espace de quelques secondes, des brûlures au visage et aux bras d'un homme au sous-sol ?
Cette question, comme tant d'autres au sujet des attentats, est toujours sans réponse. La commission d'enquête n'a pas daigné s'y intéresser ni même inviter Rodriguez à témoigner devant elle. De fait, elle n'a jamais daigné examiner la piste de la présence possible de charges explosives au WTC. La cause était déjà entendue : le point zéro des dommages survient au moment de l'impact des avions s'encastrant dans les tours. Les
experts sont ensuite venus expliquer de quelle façon les impacts respectifs furent suffisants pour affaiblir les structures des tours et mener à leur écroulement.
Ce qui m'amène à votre question : "
Pourquoi utilisez-vous une telle expression?" [celle d'"
experts ingénieurs du forum"].
Pour deux raisons différentes.
De un, que je sache et sous peine de me tromper, nul ici n'est effectivement ingénieur. Bien que j'apprécie et apprends des choses en lisant les arguments avancés en faveur d'un écroulement pour cause de faiblesse structurelle et tout, il faut garder en tête que nous ne faisons ici (pour l'essentiel et moi le premier) que rapporter des arguments élaborés par d'autres, notamment par les
ingénieurs et les soit disant
experts recrutés par la commission d'enquête. Or, ceux-ci auraient amené une toute autre explication de l'effondrement des tours, que nous l'aurions tous répétée en chœur le plus naturellement du monde... C'est un piège classique du sens commun : l'évidence première se suffit souvent à elle-même, surtout si nous ne disposons pas des connaissances requises pour la réfuter et d'autant plus si elle est frappée du sceau officiel de l'expertise patentée.
[Évidemment, ça vaut aussi pour tous les scénarios de conspiration qui poussent et prolifèrent sur la toile et ailleurs. Encore une fois, gardons en tête que nous ne sommes tous ici que de lointains spectateurs ne pouvant faire plus que glander, soupeser et combiner les bribes d'information diffusés ci et là.]
De deux, l'expertise recrutée par la commission d'enquête fut invitée à explorer une piste de recherche et une seule : le crash des avions comme événement déclencheur de l'effondrement des dites tours ; ce faisant, la question s'est vite limitée à chercher et identifier les faiblesses structurelles des tours (à ce sujet, j'ajoute que le site web de S. Hilton donne des infos intéressantes sur les dites faiblesses). Déjà là, il y a détournement d'expertise. Les experts ne furent pas invités à explorer toutes les possibilités, incluant la présence plausible de charges explosives sur les lieux : on leur a demandé de soumettre un cadre technique explicatif ne soutenant qu'une seule hypothèse, voire une conclusion donnée d'avance et à laquelle tous était acquis d'avance.
C'est sans doute pour cette raison que Rodriguez ne fut pas invité à livrer son témoignage devant la commission : celui-ci contredisait la prémisse officielle ; le prendre en compte eut porté les commissaires et les experts à explorer ou à considérer une toute autre piste de recherche. Et c'est ici que ça se détraque : en refusant d'entendre les témoignages dissonants de gens comme Rodriguez, la commission a court-circuité le travail d'enquête qu'il eût fallu entreprendre et elle s'est servi de l'expertise recrutée pour sceller le débat au plus tôt. Le résultat, et il est visible ici même, notamment entre vous et moi, c'est que d'un côté il y a la parole des
experts et ceux qui la rapportent pour clore le débat, de l'autre il y a tous ces témoignages ignorés et disqualifiés et ceux qui cherchent à les faire entendre afin de rouvrir ce même débat. Pour les premiers, les faits sont connus ; pour les deuxièmes, ils ne le sont toujours pas.
Ça ne rend pas l'hypothèse officielle fausse pour autant - ça c'est peut-être effectivement passé comme ça - et ça n'accrédite pas d'avantage le témoignage de Rodriguez - peut-être se trompe-t-il ou fabule-t-il, peut-être ses quatorze témoins n'appuient pas tous ses dires, peut-être ne sont-ils pas quatorze, peut-être l'auteur de l'article n'a pas rapporté fidèlement ses propos, etc. Le problème c'est que l'hypothèse officielle n'est au mieux qu'une hypothèse techniquement plausible (pour la confirmer, il aurait fallu garder et étudier les débris mais, à peine trois semaines après la tragédie, les piliers de métal étaient envoyés à la ferraille et exportés aussi loin qu'en Inde pour être fondus...). Un autre aspect du même problème, et c'est ce que j'essaie d'articuler depuis les quatre derniers paragraphes, c'est qu'il y a asymétrie précipitée entre les experts patentés et les témoins de l'événement. Certes, toute expertise est nécessairement asymétrique : par définition même, l'expert est celui qui en sait plus et qui connaît mieux que l'homme de la rue ; c'est donc sa parole qui, en dernière instance, fait autorité. Sauf qu'ici, les experts se sont faits refilés un script écrit d'avance et les témoins "hors-script" n'ont jamais été invités à prendre la parole. L'autorité dévolue aux experts n'a donc pas été obtenue en bonne et due forme.
Je ne sais pas si c'est plus clair comme ça mais c'est ce que je visais par l'expression, dérisoire certes, "d'
expert ingénieurs".