SansIPfixe a écrit:
Ce contre quoi je m'insurge c'est la culpabilisation systématique qui sous-tend tous le business écolo et sa récupération politique au nom de la morale citoyenne.
Oui enfin il faut savoir faire une différence entre des études scientifiques et la récupération qu'il y a derrière.
Ca n'est pas parce que c'est récupéré que le fond est faux.
SansIPfixe a écrit:
Notre activité humaine a forcément un impact sur le climat mais comme dit précédemment, bien malin celui qui a une connaissance telle de la complexité du climat qu'il est capable de dire que le réchauffement climatique est imputable à l'homme et son activité.
Ah non, on sait parfaitement qu'il est partiellement imputable à l'homme. Reste à savoir dans quelle proportion, même s'il est facile d'en avoir une idée approximative (étant donné que l'on connait bien les raisons naturelles, comme par exemple la précession des équinoxes).
Le problème c'est que l'accélération du réchauffement que l'on vit actuellement, c'est du jamais vu. Et cette accélération est provoquée par l'homme.
Et plus on va le réchauffer, plus il mettra du temps à se refroidir (et ça se refroidira moins), plus les climats vont changer (pas de façon uniforme, mais ça changera partout).
Ceci dit, il y a effectivement des signes encourageants. Les pouvoir publics ont pris conscience du problème et proposent des solutions (certaines bonnes, d'autres moins bonnes voir ridicules). Mais il y a une inertie, et pour voir le résultats de ce changement d'attitude il faudra un petit moment...
SansIPfixe a écrit:
Evidemment vous me direz que des dizaines d'études prouvent que c'est le cas, courbes de CO2 à l'appui, sauf que... ces études ne sont pas si impartiales que cela.
Les chercheurs, les scientifiques sont des humains qui ont besoins de moyens et parfois des ambitions (légitimes) de carrière, et dans ce cas ils "préchent pour leur paroisse" et publient en fonction des thèmes les plus porteurs.
Faux.
Déjà un chercheur/météorologue qui fait une étude tout seul, il n'a aucune crédibilité...
Tout ça se fait en équipe. Et à partir du moment où plusieurs personnes sont impliqué, ça limite les risques de dérapages et de "je me met en avant".
Et aucun scientifique digne de ce nom ne se permettra de publier une étude bidon dans le seul but de se mettre en avant. Le réputation et le sérieux des établissements dont ils dépendent sont en jeux, et ils le savent bien.
C'est en faisant avancer la science et les connaissances qu'ils feront avancer leur carrière. Et ça aussi ils le savent.
SansIPfixe a écrit:
J'ai un ami climatologue qui m'expliquait que notre capacité de modélisation du climat était encore extrêmement limitée, incapable que nous sommes de comprendre les interactions entre notre soleil, nos océans, l'atmosphère, les forêts, l'activité humain etc...
Il a grossi les traits. On connait bien les différentes interactions.
On ne connait pas complètement leurs influences par contre, c'est d'ailleurs là dessus que bossent beaucoup de cherchers.
SansIPfixe a écrit:
Les chercheurs utilisent donc des modèles climatiques qui ne sont pas des représentations du climat mais des simulations partielles de celui-ci, de plus ces modèles sont chaotiques, ce qui signifie que la moindre variation des données initiales changent le résultat de la simulation.
Ce ne sont pas des simulations partielles. Ce sont des simulations complètes dans lesquelles on fait de multiples essais en variant légèrement les données pour voir les différences que celà fait à l'arrivée.
SansIPfixe a écrit:
A votre avis, que fait un chercheur qui abouti à 5 résultats différents selon ses simulations ?
Il retient le plus extrême car c'est celui qui est le plus vendeur, explicite, le plus susceptible d'être porteur pour son laboratoire.
Encore une fois c'est faux. C'est même tout le contraire.
En faisant des dizaines d'essais en ne modifiant qu'une seule variable à la fois, on arrive à avoir des résultats cohérents (car non, ça ne change pas TOUT de changer une variable). Tu ne verras aucune étude sérieuse tirer des conclusions sur les résultats extrêmes qu'elle a obtenu.
C'est d'ailleurs exactement le même principe pour la prévision à court/moyen terme.
Après tu parles de "laboratoire" ?
Beaucoup de climatologues/météorologues font partis de "boites" publiques. Ils n'ont rien à mettre en valeur, si ce n'est leur sérieux et leur compétences. Ce sont plutôt des gens qui ont tout à perdre s'ils disent n'importe quoi !
Quand à ceux qui bossent dans des instituts privés, ils n'ont aucun intérêt à raconter n'importe quoi. Eux aussi ont une réputation à tenir. En effet par définition la météorologie ne peux exister que dans un contexte mondial. Si on veut être crédible et bosser sérieusement avec les autres organisme faut pas chercher à faire dans le sensationnel.
Un météorologue qui cherche à se mettre en avant en exposant une simulation grotesque, il n'a aucun avenir dans le métier.
Et financièrement ils n'ont rien à y gagner non plus. On ne vend pas du sensationnel.
De toute façon les produits qui se vendent en météo (pour autant que ça se vend, car de toute façon la météo ça rapporte pas grand chose), c'est les prévisions à court terme et...le passé. Le long terme ça fait réfléchir, mais ça ne vend pas.
Bref, faut pas confondre la météorologique et la pharmacologie...
SansIPfixe a écrit:
Je vis dans une très belle ville, Toulouse
Au moins on est deux
Sauf que je ne la trouve pas si belle que ça...j'aime pas les briques et la mer me manque
SansIPfixe a écrit:
Le maire a décidé de supprimer les éclairages de nuit qui fait la beauté "by night" de cette ville sous prétexte d'écologie et d'économie et en effet.... grâce à cette mesure la ville de Toulouse économise 70000 euros par an.. le prix de la voiture de fonction du premier adjoint au maire

Pathétique

Là on est bien plus dans l'économie que dans l'écologie...
Mais entre nous, si on pouvait limiter la pollution lumineuse des villes ça ne pourrait être qu'une bonne chose.
Je préfère mille fois voir un beau ciel plutôt qu'un beau bâtiment.
Et désolé pour le pavé
