barzhaz a écrit:
Génétiquement parlant, tout est possible...
Justement, non. Même en modifiant son ADN à l'extrême, tu ne feras jamais voler un homme : il y a des limites à ce que la biologie et les lois de la physique peuvent faire.
Cela dit, l'influence de l'environnement (l'épigénétique dont parle ju18) est quand même assez négligeable...
barzhaz a écrit:
2ème étape : On sait reconnaitre les gênes déficients (l'obésité, le diabète, alzheimer...)
Et quand ce n'est pas un unique gène, mais une myriade de gènes qui déterminent ce caractère et que certains de ces allèles ont également une fonction positive sur d'autres caractères ?*
Et quand la génétique n'est pas l'unique cause d'une maladie, mais que l'environnement joue un rôle déterminant (comme c'est le cas dans l'obésité, typîquement) ?
Non, les choses ne sont pas aussi simples que tu les présentes...
*J'en profite pour rappeller qu'il n'y a pas de "gène du diabète" au sens strict ; il y a un ou des gènes qui codent des protéines constitutives des tissus qui gèrent la glycémie dans l'organisme, et certains allèles (certaines "versions") de ces gènes codent des protéines imparfaites, d'où des tissus qui ne remplissent pas ou mal leur rôle, d'où un diabète à l'arrivée à l'échelle phénotypique chez la personne. barzhaz a écrit:
3ème étape : On trouve l'ADN parfait.
... qui n'existe pas.
barzhaz a écrit:
5ème étape : Les mélanges d'ADN impropre sont interdits. Il faut purifier l'ADN humain.
... ce qui n'a strictement aucun sens, génétiquement parlant.
Comme je le disais ci-dessus, les situations binaires où l'on se retrouve avec le "bon allèle" et le "mauvais allèle" d'un gène, le cas d'école simpliste de la génétique mendelienne, c'est très rare. Un allèle qui a une influence néfaste sur un caractère de l'organisme peut avoir des répercussions positives sur un autre.
blend a écrit:
Quoi que même si réalisable, il serait inconcevable je pense de purifié voir modifié l'adn humain pour des simples et bonne raison de morale et d'éthique pour preuve y a déjà un moustachu qui a eu l'idée à son échelle, dans l'histoire voyez pourquoi et ce que ça a donné..
Il a essayé de modifier l'ADN des gens, Hitler ?
(Dans la mesure où le rôle de l'ADN dans le transfert de l'information génétique n'a été clairement mis en évidence qu'en 1952, j'imagine qu'Adolf a dû le faire depuis sa base souterraine en Antarctique...

)
barzhaz a écrit:
accélérer la croissance d'un foetus ou clone en laboratoire pour n'en conserver au final que l'organe compatible en vue d'une transplantation avec un patient,
Accélérer la croissance d'un organisme à partir de sa conception
in vitro, je doute qu'on sache le faire à l'heure actuelle. Je serais curieux de savoir d'où tu tires cette information...
... mais je pense que tu confonds avec la culture
in vitro de tissus, à partir de cellules non ou peu différenciées, de façon à récréer de toute pièce des organes complexes.
barzhaz a écrit:
Le monde selon Monsanto me fait peur, et il ne faudrait qu'un petit coup de pouce pour que ses méthodes soient appliquées à l'humain, restons vigilants !
Garde quand même à l'esprit que "Le monde selon Monsanto" est un docu-fiction de propagande, pas une étude sérieuse et objective...
barzhaz a écrit:
Et concernant la purification, je vais peut-être choquer, mais je pense qu'elle existe déjà à un niveau moindre (sans entrer dans la paranoïa). Les tests de dépistages, la recherche d'anomalie chromosomique, de maladies héréditaires... que conseiller à un couple qui a 100% de chances de donner à son futur enfant ses anomalies, sa maladie, sa malformation ?
Que conseiller à un couple qui va mettre au monde un enfant lourdement handicapé, qui sera un légume incontinent toute sa vie, avec lequel les interactions seront quasi-nulles et du niveau de celles qu'on a avec une plante verte (il ne faut pas s'attendre à des moments de tendresse ou à une quelconque considération ou gratitude), et qui sera à la charge financière et matérielle de ses parents et de la société jusqu'à ce qu'il finisse par mourir ?..
Je pense qu'en la purification eugénique dont tu parles, et un pragmatisme visant à éviter à tout le monde (les parents, l'handicapé lui-même et la société)nde se trouver dans une situation compliquée, il y a une nette différence.