Masterk,
Dans ton cas, tu as une fille née un jour de pleine Lune comme toi-même, une autre née un jour de nouvelle Lune. Et qu'en est-il des autres personnes de ton entourage ?
Les statistiques des naissances sur plusieurs années dans un hôpital parisien (je ne sais plus lequel, je me souviens d'une émission où il en était question) ont montré qu'il n'y avait pas plus de bébés les jours de pleine Lune que les autres jours.
Personnellement, je ne suis pas né un jour de PL ou de NL, mon petit frère non plus, ma petite soeur non plus, ma copine non plus, mon ex-copine non plus, ma mère non plus, mon père oui (NL), mon grand-père maternel oui (NL), ma grand-mère maternelle non, ma tante non, ... Bref, c'est juste pour dire qu'il faut sélectionner plus de personnes pour se rendre compte que la pleine Lune ou la nouvelle Lune n'ont pas d'influence mesurée sur les naissances.
Un lien vers un site un peu partisan d'accord mais documenté:
http://charlatans.free.fr/lunatic.shtml
Citation:
En fait, certaines expériences, ou plutôt études, ont bien été menées afin de quantifier l'influence de la Lune sur les naissances. Il suffisait pour ce faire de tout simplement relever les jours de pleine lune et de les comparer au registre des naissances d'une ou plusieurs maternités données. Une de ces études, datant de 1984, a porté sur un total de 3324 naissances relevées dans deux hôpitaux de Montréal durant une période de 16 mois; les résultats furent sans appel : aucune augmentation ne fut notée ni pendant les jours de pleine Lune, ni pendant les jours précédents ou suivants les nuits de pleine lune. Une étude américaine publiée en 1967 relevant les naissances entre 1948 et 1957 et entre 1961 et 1963 fut sans résultats probants pour les partisans des naissances lunaires, elle fut plutôt même contradictoires. Et comme tout phénomène auto-alimenté et non réfléchi (surtout quand on est dans la Lune) lorsqu'une journée est bien chargée dans une maternité, le personnel hospitalier, ou les patients eux-mêmes, affirment, sans parfois l'avoir vérifié, qu'il s'agit d'une nuit de pleine Lune, tandis que lorsque que l'on prend le temps de vérifier et qu'on s'aperçoit que ce n'était pas le cas, l'incident est clos et on oublie pour ne retenir que les jours/nuits où la lune était effectivement présente. Le témoignage humain étant ce qu'il est, peu fiable, seul un relevé détaillé peut faire la différence et offrir des données qui puissent être considérées avec toute l'objectivité nécessaire pour faire la chasse aux idées reçues.
D'autres enquêtes statistiques sont venues conforter les doutes du pouvoir accoucheur de la lune comme celle de Criss et Marcum réalisée sur 140 000 naissances à New York au cours de l'année 1968 qui, eux, préféraient le dernier quartier, celle de Ducher sur les naissances françaises entre janvier 1970 et décembre 1975 plus sensibles à la nouvelle lune, et celle de Guillon, Lanzac et Soutoul portant sur 5 927 978 naissances en France entre 1968 et 1974 qui ne profita pas non plus à la pleine lune. Le mythe tire sans doute son origine d'une association avec le sexe féminin, elle-même probablement basée sur une analogie rapide entre le cycle lunaire et le cycle menstruel de la femme, qui pourtant ne s'accorde pas.
Yann