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Dans la Grèce antique, les ombres du royaume d'Hadès sont friandes du sang des victimes (cf. Homère, Odyssée, X, 520-540, « Circé »). Les Anciens craignaient l’errance sur Terre s’ils n’étaient pas enterrés par leur famille ou leurs amis car le repos définitif venait de l’incinération, ce qui explique le mythe de Polynice. Aristée, Platon et Démocrite soutenaient que l'âme peut demeurer auprès des morts privés de sépulture. Les âmes malheureuses et errantes se laissent alors attirer par l'odeur du sang. On peut se référer à Porphyre de Tyr (Des sacrifices, ch. II « Du vrai culte »). Les devins se servaient alors de ces âmes pour deviner les secrets et trésors. Ayant connaissance de leur présence, les hommes cherchèrent des moyens pour les apaiser ou les contrer. En Crète, selon Pausanias, on enfonçait dans la tête de certains morts un clou. Ovide aussi parlera des vampires. Théocrite note aussi les empuses (spectres multiformes de la nuit pouvant se muer en monstres innommables ou en créatures de rêve, aussi appelées démons de midi).
Dans l'Empire romain, on trouve la loi Jus Pontificum selon laquelle les corps ne devaient pas être laissés sans sépulture. De plus, les tombes étaient protégées contre les voleurs et ennemis. Les violations étaient considérées comme sacrilège et punies de mort. On rencontre Lamia, une goule nécrophage, reine des Succubes dévorant les fœtus et effrayant les enfants la nuit (Horace, Art poétique, 340). De Lamia viennent les lamies, plus nécrophages que vampires : lascives, ondoyantes, serpentines, avides de stupre et de mort, aux pieds de cheval et aux yeux de dragon. Elles attiraient les hommes pour les dévorer et peuvent s'apparenter aux Succubes. On note aussi les stryges, démons femelles ailées munies de serres, ainsi nommées à cause de leurs cris perçants, et les omosceles, démons aux pieds d'ânes qui s'attaquaient aux voyageurs égarés...
Ensuite vint le Moyen-Age
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Au XIIe siècle, les vampires étaient censés être si nombreux en Angleterre qu'ils étaient brûlés pour calmer la passion populaire. Plus tard, au XIVe siècle, Herenberg cite précisément deux cas en 1337 et 1347 : les présumés coupables de vampirisme furent empalés et brûlés. De même, au XVe siècle, les épidémies de pestes sont l'occasion pour la population (surtout en Europe de l’Est) d'une véritable frénésie anti-vampire. On voit apparaître au XVIe siècle, la première grande figure du vampirisme : la comtesse hongroise Elizabeth Báthory. En Moravie, l'évêque d'Olmütz, devant la multiplication des plaintes des villageois de la région, mit sur pied des commissions d'enquêtes. Le premier cas de vampirisme attaché à un nom et étudié un tant soit peu est celui Michael Casparek, en 1718. Son cas fit l'objet d'une enquête officielle, dans son petit village de Liptov en Hongrie. Malheureusement, très peu de données ont pu parvenir jusqu'à nous. Le mot « vampire » apparaît pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz un paysan serbe, qui reste encore à ce jour le cas le plus célèbre de vampire historique dans le monde. Vient ensuite celui d'Arnold Paole, soldat et paysan autrichien mort en 1726 et à l'origine de deux épidémies de « vampirisme » dont la seconde, en janvier 1731, fit l'objet d'un rapport circonstancié par le médecin militaire Johann Flückinger, généralement connu sous le titre de Visum et Repertum. Ce rapport fut abondamment repris, traduit par Dom Calmet, et fit probablement couler encore plus d'encre que le cas Plogojowitz (pour les Serbe). Le plus célèbre reste cependant Sava Savanović). Auparavant, on parlait de « vampyr ». Un autre cas de vampirisme est celui de Johannes Cuntius de Silésie.
Le vampirisme était pour l'Église catholique (et pour Dom Calmet en particulier) un sujet sérieux et politique (à la manière de la Bête du Gévaudan). Les âmes des morts ont trois alternatives : Paradis, Enfer ou Purgatoire. Or le vampire est un mort qui ne se retrouve dans aucune de ces trois catégories, puisque c'est une âme qui erre sur Terre. Sa simple existence remet donc en cause le dogme catholique et donc la puissance de l'Église.
Puis évoquons le cas Bathory
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La comtesse Elizabeth Báthory est l'exemple historique le plus connu concernant les vampires. Cette aristocrate hongroise du XVIe / XVIIe siècle, aurait tué entre 100 et 600 jeunes filles afin, d'après les légendes populaires, de se baigner dans leur sang. Ces mêmes légendes prétendent qu'elle considérait que se baigner dans le sang de jeunes filles pouvait permettre de rester éternellement jeune. Bien qu'elle ne présente aucun signe caractéristique des vampires (elle ne boit pas le sang), elle reste pour beaucoup l'incarnation du côté aristocratique du vampire, à l'inverse des autres témoignages qui, plus tard, porteront sur des paysans.
Et enfin celui de Vlad Drăculea
Citation:
Vlad III Basarab, dit Ţepeş (« l'Empaleur » en roumain) ou encore Drăculea (« Dragonneau » en roumain) est aujourd'hui fortement associé au mythe du vampire. Ce prince de Valachie du XVe siècle, dont la réputation était sanguinaire, a inspiré (légèrement toutefois) Dracula, le roman de fiction de Bram Stoker, qui dépeint un vampire en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle. Les nombreuses reprises littéraires et cinématographiques ont fini par faire de Dracula un personnage de la culture populaire mondiale.
Toutes ces informations viennent de Wikipédia
J'édite grâce à ces informations tirés de
http://alucardvampyre.free.fr/monde.htmCitation:
Les vampires au Japon : On peut comparer facilement le
Vampire japonais à la succube. Il est généralement de sexe féminin : De jeunes filles vierges qui, telle la mante religieuse, dévorent leur partenaire de leur vivant après l'acte sexuel. Chez les japonais on note l'absence de chauve-souris. Le
vampire prend la forme d'un renard roux qui, à la nuit tombée, parcourt les chemins. Cet animal symbolise l'érotisme. Quand sa proie est repérée, le renard prend soudain l'apparence d'une jeune fille qui offrira l'hospitalité au voyageur tardif. La victime passe ainsi une nuit endiablée et voluptueuse (notez ce que contiennent ces mots

avec la jeune femme, mais ne meurt pas aussitôt après l'acte sexuel ; il se sentira le lendemain plus affaibli, et deviendra fou d'amour pour la jeune fille avec laquelle il a passé la nuit. Il reviendra sur les lieux de sa rencontre avec la jeune femme, et perdra au fil des jours sa vitalité ... Ce type de légende s'apparente aussi aux histoires de fantômes japonais, où la personne défunte vient "aspirer" la vitalité chez l'être aimé, qui lui est (jusque la) bien vivant ...
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Les vampires à Annam : Comme au Japon, le vampire est également de sexe féminin. Mais la technique d'approche diffère ; le vampire procède à un rituel magique qui consiste à glisser un de ses propres cheveux (d'une longueur surnaturelle) par la cheminée de la victime. L'homme commencera alors à faire des rêves chaque fois plus érotiques jusqu'à ce qu'il ait la sensation qu'ils sont bien réels ; la jeune femme de ses rêves appara”t alors sous forme matérielle et s'adonne, avec sa victime, à des jeux sexuels torrides et pervers. L'homme ira jusqu'à se laisser mordre le sexe afin que la jeune femme s'abreuve du sang de celui-ci. La victime succombera épuisée et vidée de tout son sang !
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Les vampires à Formose : Ici, le vampire est masculin. Celui-ci s'introduit dans le lit de jeunes femmes mariées mais insatisfaites. Après s'être livré à quelques plaisirs charnels avec la victime, le vampire attaque ! non pas la jeune femme, mais son mari ! (vampire homo peut-être ?? comme chez Anne Rice un vampire mâle est plus attiré par un jeune homme que par une jeune fille ...)
Les vampires dans l'Islam : Appelés également Goules - ou Ghorls (qui est considérée chez nous comme un vampire esclave un peu raté), ces entités, hommes ou femmes, sont des démons dotés d'une puissante énergie sexuelle. Le vampire initie toujours sa victime aux jeux de l'amour avant de la dévorer ... (ça me rappelle le livre d'Abdul al-Hazred : Al-Azif - necronomicon ou l'on explique comment reveiller les morts ... s'agirait-il alors de goules ??)
Les vampires en Afrique : Le vampire prend tout d'abord la forme d'une boule de feu qui, à la nuit tombée, vient s'écraser dans la forêt auprès d'une jeune femme seule (phénomène des feu-folets ??) Il appara”t ensuite sous les traits d'un jeune homme qui séduit la victime avant de l'entailler au cou. La jeune femme perdra la vie durant l'année. En Afrique, dans certaines tribus, on sacrifie une fois par an une jeune fille qui, conduite par un sorcier au fond de la forêt, est livrée à son propre sort. Cependant si elle parvient à survivre aux attaques des fauves et autres prédateurs, elle peut regagner le village. En revanche, si au bout de trois mois la victime est retrouvée par la tribu africaine, elle est enterrée vivante ...