Qui écrit quoi ?

[rem Profil Site internet]

bonjour à tous,

Alors moi, j'ai beaucoup écris (à un rythme assez cadencé on va dire) de 16 à 23 ans, d'ailleurs ce sont ces textes-là que je publie au fur à mesure sur mon blog en lien dans ma signature.

Après c'est devenu un rythme plus lent, 2-3 textes par an alors qu'avant ça devait bien être une quinzaine par an.

Puis récemment, c'est revenu, et mon écriture a changé un peu aussi je pense, elle a gagné en maturité.. Au début j'écrivais beaucoup de textes de lover... alors que maintenant je suis plus axé sur la réflexion, psychologie... mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en avait pas avant !


Enfin bref, et pour mon inspiration, c'est un peu comme des flashs, une phrase qui m'apparait et puis après je brode autour..

[Ququman Profil]

Bonjour

Personellement, je suis en train d'écrire un recueil de nouvelles qui tourne autour d'une trame principale, donc j'écris des nouvelles quoi. Je compose aussi mais je suis pas très doué comme parolier.

Je vous montrerai des nouvelles que je suis en train d'écrire si ça vous itneresse. En plus, vos avis peuvent apporter beaucoup a mon récit. Pour le moment ça n'est que des ébauches.
C'est une fiction (un peu parodique peut-être mais ça n'a rien de vraiment drole) qui retrace l'histoire de l'Empire Heureux, une dictature menée par un dictateur (ce en toute logique lol, je dis ça parce que le nom n'es pas encore choisi !) psychopate, qui lutte pour un monde de paix et qui pense que la mort est le prix a payer pour l'obtenir. Chaque nouvelle écrite est en rapport avec une des lois du code du Bonheur, car souvent, elles sont paradoxales/contradictoires ; ce qui amène les personnages a faire face à des problèmes "juridiques" (je met des guillemets car la loi est interpretée n'importe comment par les agents).

Extrait de la première loi que j'ai trouvée ?

Article 254
Tout être vivant ne pouvant éprouver le Bonheur Collectif ainsi que le désire le Père du Peuple, ou contestant son autorité, n’est pas habilitée à vivre sur Terre ; conséquemment, tout animal vivant n’est pas toléré à l’intérieur des limites géographiques de l’autorité du Père du Peuple. De même, toute personne dissimulant un être vivant répondant aux critères cités ci-dessus sera dûment puni selon le Code du Bonheur.

[Poltergeist binoclard]

L'idée est originale et a un potentiel énorme. Si c'est bien écrit, je serais très curieux de lire ça.

[Ququman Profil]

Ah ça fait plaisir =)

Bah je poste la première nouvelle dès que c'est fini promis ^^ Elle concerne l'article que j'ai posté juste avant, m'enfin vous verrez

EDIT : y'a quand même ça que je peux poster, c'est l'intro du recueil en quelque sorte


La pâle lumière du soleil levant illuminait la chambre à travers les rideaux. Le jour se levait, le peuple faisait de même. Il a horreur de l’éveil. Depuis qu’il a le monde à ses pieds, il déteste cette torpeur qu’est celle de la sortie du lit. La perspective de devoir sourire à des imbéciles toute la journée n’est guère agréable, et le lever du soleil lui rappelle cruellement que cela ne fait que commencer, qu’il ne sera tranquille que le soir, au coucher : personne n’ira le suivre dans son lit pour signer des autographes. Mais les autographes ne sont pas les seules signatures qu’on lui réclame en ce moment, des pactes de défense, des traités de paix, diverses formalités inhérentes à la gestion d’un état… Hans Van Hammer (nb=changer nom) est un nom dur à porter, ces temps-ci.
En fait, depuis qu’il dirige le Parti, plus rien n’est facile. Tout tourne autour de lui maintenant, les médias, les associations, les politiciens véreux et les civils nécessiteux qui ne le sont pas moins… Et cela n’a fait qu’empirer depuis que le poids d’un million de morts pèse sur ses épaules. Unifier la baie Méditerranéenne n’a pas été sans sacrifices et le sang était le prix à payer pour une paix durable, du moins aux yeux de Hans. En vérité, la paix n’est qu’une illusion ; il n’y a certes plus de guerre entre les états car il n’y a plus d’états : tout est uni sous le nom de Empire Heureux, mais le fait est que les conflits déchirent l’Europe, cela va jusqu'à la guerre civile dans certaines régions. L’Armée Heureuse est généralement assez mal acceptée par les habitants, et elle est de ce fait mal intégrée dans les mœurs locales, en France par exemple. La situation y est désastreuse là-bas, et ça, même Hans en est conscient. N’ayant pas assez de troupes a consacrer à l’Ouest de l’Europe en raison du front russe, l’ Armée Heureuse est en France livrée à elle-même, vulnérable car en nombre insuffisant ; vulnérabilité compensée par une violence sans précédent qui fut en partie la cause du million de morts qui pèse sur les épaules de l’Empire. C’est sans importance se dit Hans : la réalisation de l’Armée Heureuse est presque achevée, le Bonheur Collectif n’est selon lui pas une utopie, mais une réalité qui verra le jour dans un futur proche. Plus de nationalité, plus de conflit : le rêve devient réalité ! A quoi rimaient protectionnisme, capitalisme, part de marché ? Tout sera désormais sous le contrôle d’un unique parti, le mot « politique » ne figurera plus dans la pensée collective du peuple ! Père le disait fou, et Mère accréditait ce rêve à son jeune âge, quand il lui arrivait de leur en parler. Qu’ils seraient fiers à présent ! Leur mort fut funeste, mais ils verront l’accomplissement du rêve de leur fils depuis le ciel, se disait le Père du Peuple quand il était enclin à la bonne humeur, ce qui se faisait de plus en plus rare a mesure que les problèmes se multipliaient.
Si encore il n’y avait que le problème français, mais il y en avait une multitude d’autres ! Le front russe reste immobile et les troupes renforcent le front sans jamais remporter de victoires décisives, la famine menace l’Irlande et l’Angleterre, l’autorité de l’Armée Heureuse est contestée en Espagne aussi…

Le Père du Peuple se doit de rester inflexible : il n’a pas le temps de s’occuper des problèmes mineurs au moment de la réalisation de son grand projet ! Le Code du Bonheur doit être renforcé, et il le serait. Les renégats seront matés et tous leurs projets de révolte avorteront. Il est 8h, les rayons de la lumière matinale caressent les cheveux de Hans, ce dernier décide que les imbéciles attendront demain pour les signatures : il est désormais occupé à rédiger les nouveaux articles du Code du Bonheur.

[misandre Profil]

Oh mais j'avais pas vu ce coin-là ! Et toutes les plumes qui y rôdent... Mais c'est génial !

J'en profite pour vous donner le lien sur un forum qui risque d'intéresser certains d'entre vous, du moins ceux qui écrivent dans le domaine des littératures de l'imaginaire. Le but de ce forum ?

"CoCyclics est un collectif d'auteurs et lecteurs amateurs de SFFF au sens large (science-fiction, fantasy, fantastique). Son but est de promouvoir l'entraide entre auteurs et lecteurs de l'imaginaire.

Les romans sélectionnés
Si un roman est sélectionné, il subit un cycle de correction complet. Un directeur littéraire travaille main dans la main avec l'auteur, sur le forum, pour effectuer une relecture de fond et de forme. Puis, l'auteur fait bêta-lire son roman aux lecteurs de CoCyclics pour récolter des avis, ainsi que les dernières remarques et coquilles. En échange, l'auteur s'engage à lire deux romans ou à assumer la direction littéraire d'un roman si sa candidature de directeur est acceptée.

Les romans refusés
Si le collectif estime que le travail est trop important sur le roman soumis, il propose à l'auteur une bêta-lecture dans un autre forum privé. Si l'auteur accepte, il s'engage à bêta-lire le roman d'un autre.

Les nouvelles
CoCyclics propose un forum privé où les auteurs s'échangent des bêta-lectures de leurs nouvelles. Ce forum est accessible sur simple demande, par e-mail ou par message privé à un permanent."

Vala les liens :
http://cocyclics.org/index.php?option=c ... view&id=43
http://cocyclics.org/punBB/index.php

J'espère que cela vous sera utile

[Herr_Magog Profil Site internet]

Moi, personellement, ça m'arrive d'écrire aussi. Je publie actuellement sur le site fanfic-fr.net.
J'écris sur un peu tout, même si j'aime insérer du surnaturel dans mes textes

Je vous file le lien direct. Mais bon, y a des textes plus vieux, je me suis fait la main depuis hein

Lien

[Uforever Profil]

J'ai récement écrit une chanson, qui ressemble plus à une sorte de poème musicale. Pas de refrain, juste quatre couplets.

Les mots qui de ses lèvres semblent naître
Donnent à ma vie une raison d'être
Sa douce voix berce le silence
Et trouble en moi chacun de mes sens
J'ai beau me dire une nouvelle fois
Que ses beaux yeux je ne mérite pas
Il y a cette chose qui le nie toujours
En plus d'être aveugle l'amour est sourd

Car cette femme dont le doux regard
Qu'elle m'a accordé par un hasard
Oui ce regard là m'a convaincu
A l'instant précis où je l'ai vu
Qu'au delà des cieux il existait
Un monde merveilleux, un monde secret
Où un vieil homme de ses longs bras sème
En abondance des pluies de "je t'aime"

J'aime cette femme et son tendre sourire
Quand je les vois mes cauchemars expirent
Et je rêve encore, comme un enfant
De lui dessiner mes sentiments
Et dans ses cheveux glisser mes doigts
La prendre juste une fois dans mes bras
Lui chuchoter tous les mots d'amour
Que je chante tout bas jour après jour

Si seulement, sa main dans la mienne
Je pouvais de l'autre jetter ma peine
Si aujourd'hui mon âme fait naufrage
Je songe tristement à son visage
Ses traits se sont encrés dans mon coeur
Pas de sang mais tellement de douleur
Celle de la savoir si loin de moi
Et celle d'être seul encore une fois

Quand au titre, si vous avez des propositions, je suis tout ouïe !

[laetitia1984 Profil]

Waaaaaaw! des mois que je ne m'étais pas connectée sur ce forum!
Méga MEA CULPA

J'ai du retard à rattraper.....bon bon....qui écrit quoi?
Ben moi, j'écris!
J'ai commencé vers 14 ans jusqu'à mes 18 ans et après....la feuille blanche (hantise! )
Et depuis le mois d'octobre......je recommence à écrire....je suis même publiée....petit éditeur indépendant....à moi d'aller fouiner dans les plus grandes maisons d'édition!

Ce sont de courts textes....pas vraiment des poèmes...je ne fais pas de rimes (j'en suis capable mais cela ne colle pas à mon style)....je joue avec les sons, les mots...tout compte pour moi!
Le Verbe se fait Chair.....

Voici deux de mes textes....

_____________________________________________

Elle

Original. A l'origine d'Elle, deux Ailes et un Ego. Démesuré

L'Ange déchu, le Dieu outré. Affabulations et boniments. Bons pour les enfants

Ses rémiges, tissées par sa folie. Belles broderies, mots et chatteries

Elle use et abuse. Séraphin souriant, mais l'Incube n'est jamais loin


Les hommes lui promettent merveilles. Se répandent en Elle. Oublient vite leurs voeux

Ils tempêtent et s'indignent. Elle domine. Elle s'en excuse. Enfin c'est ce qu'ils croient

Aucune audace. Elle est de marbre, le sang glacé devant leur crédulité


L'Exil, l'Errance. La fuite dans les sens. Et son Essence? Ca la consume

Violence en Elle. Poupée déchaînée. Disloque de la porcelaine. Haine d'Elle

Elle s'Aime? Non, elle s'Anime. De leurs broutilles, elle se tue. Renait différente

Apparence. Etre Elle, la Fille à Failles. Facile. Jeux de mots! Je et Maux
___________________________________

Emmanuelle

Emmanuelle se lèche souvent les lèvres. Assoiffée

Femme pas folle, sensuelle. Parfum nacré et regard hyalin

Emmanuelle aime les dentelles, les bijoux et ses cigarettes

Le vent dans ses cheveux, diablotin rieur dans épaisse toison

Emmanuelle tait ses pensées et boit la vie. Liquide sacré

Oscille entre rêveries et ennui, ne parle jamais d'Amour. Mais le fait

Emmanuelle s'effondre et s'affaisse quand on l'ignore. Désarmée

Pense souvent au Chaos, singulières théories. Immortelle Lumière

Emmanuelle, elle Aime, elle hait. Emmanuelle Est

J'ai un blog (évidemment ==>victime de la mode ).....je vous donne le lien
(je sais, je suis TROP aimable)

http://blog.aufeminin.com/blog/see_2298 ... la-Methode

(pour le site, on rigole pas SVP!)


Bon allez, j'vais fouiner dans le forum!

Bonne journée à tous,

Laetitia

[Grosquick Profil]

Je me suis mis a l'écriture d'une nouvelle sur un vampire, pour le moment j'en suis a la phase recherche et documentation, si vous avez des sites, des bouquins ou autres je suis preneur.

[EchtEL![o]n Profil]

Le jeu de rôle "Vampire : la mascarade" grouille d'infos. Il y a aussi les bouquins d'Anne Rice qui sont plaisants à lire et assez peuplés en vampires

[Carew83 Profil]

Personnellement j'écris des scénarios et des nouvelles dans un registre assez noir/ fantastique

Le jeu de rôle "Vampire : la mascarade" grouille d'infos. Il y a aussi les bouquins d'Anne Rice qui sont plaisants à lire et assez peuplés en vampires

Si tu aimes les jeux vidéo je te conseille Vampire: the masquerade Bloodlines qui est basé sur le jeu de rôle précédemment cité ça peut peut-être t'aider

[Grosquick Profil]

Je vous remercie, je vais m'y intéresser de près :p

[Carew83 Profil]

Si tu veux des infos sur le jeu je peux te transmettre quelques adresses dessus

[Asmodée Profil]

Bonjour, bonjour !

Bren moi, cela fait au moins 7 ans que j'écris (ça veut pas dire que ce que j'écris est super bien, bien sûr).

Mais en fait, je suis très créative, j'ai besoin de dessiner et d'écrire (souvent j'écris et je dessine mes personnages ensuite). Et puis j'écris de tout. Des textes courts, des histoires longues et parfois des poèmes (bon, c'est vrai, c'est pas tout).

Mais j'ai un style très implicite, cynique, imagé. J'ai une mauvaise tendance à avoir l'inspiration soudaine, une phrase et puis à créer toute un histoire sans la planifier mais ce qui est surtout mauvais, c'est que j'en écris au moins deux ou trois en même temps.

Celles que j'écris en ce moment (y'en a trois):

- Une portant sur un pauvre fille qui se retrouve séquestrée chez un vampire mais qui en fait n'en est pas un, c'est psychotique (celle là, je l'ai bientôt fini, juste quelque 50 pages informatique écrites en 9, je déteste écrire gros... C'est pas la plus longue)

- Une autre portant sur une prostituée française, dans le futur ou la Terre n'aurait plus de ressources (une contre-utopie quoi), qui chercher à retrouver un amant mystérieux nommé Nicolaï (pour ce rendre compte que c'est une sorte SS) (j'avoue, nom inspiré de Shadow Hearts Covenant, mais les jeux, pour l'inspiration, ça vous donne des ailes)

-Et une dernière portant sur un futur où une équipe de scientifiques auraient découvert une bibliothèque vieille de quelques sciècles et qui changerait fondamentalement l'esprit économique et égoïste des gens (du futur donc).

Bon, ça vous intéresse peut-être pas, mais s'il y des gens intéressés, pourquoi pas ? Disons que je suis assez réservée et timide, alors je fais rarement lire mes textes par peur...

Je pourrais peut-être vous éditer des textes écrits comme ça, sur un thème. Des textes assez louches... Si vous voulez...

[Chimère Profil]

Ne t'inquiète pas Asmodée... ce serait dommage que tes textes restent dans un tiroir au fond... ( en même temps, je reconnais que je réagis comme toi, donc bon... on va dire que c'est l'expérience qui parle... )

Tes écrits ont l'air très bien, en fait... du moins, vu les résumés, j'aimerais bien connaître la suite...

[Asmodée Profil]

C'est sympa Chimère...

Alors, je vais lancer un ptit bout (bon peut-être un gros bout) mais vous aurez pas la suite car je ne l'ai en fait pas écrite...

(c'est le début de l'histoire sur la biblio, qui n'a pas encore de nom) Ca va être long, je vous préviens...

I. L’étude

Nous avons longuement étudié les anciennes histoires que longtemps nos vieux aurait racontées. Et pourtant, rien, mais alors rien n’est compréhensible. Il paraît peu probable que ces histoires révèlent un réel passé et toutefois, plusieurs de nos scientifiques qui se sont confronté au problème s’en trouvent littéralement changés.
Aucun de nos hommes n’a pu lire ces textes ou les entendre sans s’en trouver bouleversé. Et c’est là que le phénomène est des plus étranges voire extrêmement confus. Comment ces légendes qui aurait traversé les siècles par les bouches de nos ancêtres peuvent-elles nous transformer de façon radicale aujourd’hui ?
Je me pose la question bien souvent sans jamais trouver de réponse. J’envoie des hommes dans notre dernière vieille bibliothèque où des livres – comment ont-ils survécus au grand massacre ? – poussiéreux attendent encore et encore patiemment d’être lus.
Les hommes ne reviennent jamais. Enfin, ils reviennent mais ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils abandonnent femmes et enfants et se lancent dans d’incroyables projets. Là encore, nous ne savons pas vraiment de quoi il s’agit. Nous les avons alors placé à l’écart. Nous n’arrivons malheureusement pas à les encadrer de façon assez stricte car notre étude reste pour le moment confidentielle. La semaine dernière, l’un d’eux a réussi à échapper à notre surveillance. Il a contaminé pas moins de dix personnes.
Nous parlons en effet de contamination. Il est évident que ces livres contiennent des informations importantes et celles-ci seraient à l’origine de ce fléau. J’ai atrocement peur des conséquences que cela pourrait avoir sur l’humanité. Nous avons tous peur.
Si ces histoires venaient à se propager et a changer le sentiment profond d’humanité qui lie les populations, l’espèce en serait directement menacée. Les chefs des états de l’Europe et d’Amérique ont pour la première fois fait une alliance. Celle-ci est secrète et concerne exclusivement notre étude. Ces textes sont si dangereux pour l’avenir de l’être humain qu’ils ne peuvent être considérés de façon légère.
L’état d’Amérique les voie déjà comme une arme. Mais au cours de nos recherches, nous avons compris que leur incidence serait beaucoup trop grave pour constituer une simple arme de masse. Ceci créerait un trouble considérable au sein de l’organisation mondiale. Si un état était amené à être entièrement contaminé, alors, il serait possible qu’une contamination mondiale se produise. A la chute de tous les états, plus aucune économie ne serait envisageable. Ce serait la chute de l’espèce humaine.
Aucun remède n’a pu être mis en place. Nos psychologues ont été eux aussi contaminés par l’étrange maladie mentale. Nous avons même essayé par l’intermédiaire de spécialistes et après avoir créé le mutisme des sujets observés, de trouver une dégradation des gènes ou tout au moins des codes génétiques qui constituent notre espèce, et il semblerait, à notre plus grand étonnement, que les personnes contaminés aient perdus certaines caractéristiques qui font que l’humain est un humain.
Pris au dépourvu, nous avons tenté d’envoyer une équipe pour détruire ces recueils dévastateurs et là encore, nous avons échoué. Quiconque pénètre dans la bibliothèque ne peut résister à « l’appel » des livres. Nous pensons qu’ils s’agit d’un véritable « appel ». Nos meilleurs scientifiques affirment qu’il pourrait s’agir d’une technologie ancienne totalement disparu aujourd’hui, basée sur quelques flux énergétiques. Nous broyons du noir. Nous sommes noyés face à une telle découverte.
Nous ne pensions pas qu’un tel lieu puisse encore exister. C’est au cours d’une exploitation minière qu’il a été découvert. Un mineur terrifié avait alerté les autorité qui immédiatement avait pris en charge l’affaire. Tous les témoins avaient alors été supprimés et l’état européen avait tout de suite pris des mesures de sécurité en isolant le site. Une équipes de chercheurs fut dépêchée quelques jours plus tard afin de comprendre la première épidémie au sein du personnel minier. Je suis chargée de l’équipe. Je me sens de plus en plus incompétente. Mais qui aurait pu se préparer à une telle catastrophe ?
Nous ne pouvons pas sacrifier une centaine d’effectifs. Au début, nous avons commis l’erreur de les envoyer par groupe. Les livres les attiraient délibérément, chacun en lisant des différents. Les précautions que nous avions prises n’étaient pas conçues pour gérer ce genre de problème. Nous ne pensions pas que l’écoute des textes pouvaient elle aussi être la cause de la maladie. Ainsi, nos hommes se sont échangé les informations qu’ils avaient collecté et furent ainsi tous contaminés au même degré.
Nous avons pu construire des séparations en verre afin de mieux observer les sujets qui entraient dans le site. Nous avons réussi cela en subissant beaucoup de pertes. Même nous, qui sommes derrière les vitres, sommes irrémédiablement attirés par les couleurs chatoyantes des ouvrages. Rien de tel sur la Terre n’existe. Nous avons pour obligation de ne pas observer plus d’une heure par jour la bibliothèque. Les codes d’accès sont remis à des personnes de confiance et nous n’avons pour le moment eut aucun accident au sein du personnel hautement qualifié.
Se pose alors le problème de l’étude en elle-même. Comment pouvons-nous comprendre et analyser ces ouvrages si nous ne pouvons les lires nous-mêmes. Nous ne pouvons même pas écouter ce qu’ils contiennent. Je ne peux pas fournir des rapports sur les informations qu’ils détiennent. Nous n’en avons aucune. Les seules choses que nous savons précisément c’est que les bibliothèques étaient utilisées par tous et constituaient des lieux tout à fait communs. Les archéologues qui supposait de telles éventualités ont été agréablement surpris de voir leur interprétations confirmées par la découverte de notre lieu d’étude ne sont même plus là pour nous aider. Ils sont tous au centre pour être examiner. Peut-être qu’ils pourront être sauvés de la maladie. En réalité, nous avons aucun espoir.
Un doute a alors plané sur nos têtes. Des rebelles quelque peu illuminés ont prétendu qu’il s’agissait d’une arme massive déposée ici il y avait de cela des siècles, par des extraterrestres, cela n’ayant d’autre but que de détruire notre espère. Mais nous savons bien que cela est impossible. Nous sommes seuls et totalement seuls dans l’univers. Les expériences de Bauvair et d’Izawa nous l’ont démontré. Nous avons tout de même voulu le vérifier en appelant ces deux spécialistes. Si nous suivons d’ailleurs leurs pensées actuellement, nous devrions concevoir que cette bibliothèque même est une œuvre diabolique. Une œuvre faite pas les humains afin de renforcer l’idée qu’ils sont seuls et qu’ils doivent exclusivement compter sur eux-mêmes pour survivre. Lorsque nous avons fait appel à Bauvair, il est tout d’abord resté comme fasciné par la chose. Ensuite, il s’est mis à jubiler. Il est convaincu désormais qu’il s’agit d’un défi lancé par l’homme du passé. Et quand Izawa est arrivé, ce fut le bouquet. Ils s’allièrent ensemble pour nous faire avaler l’idée saugrenue que cette bibliothèque était une véritable étape spirituelle. Que l’homme du passé n’existait plus car il avait transcendé sa nature par ces livres. Seulement, il fallait comprendre comment. Et c’est là que je reste sceptique.
L’homme est homme. Il ne peut pas transcendé sa nature car justement, ce n’est pas dans sa nature, dans son humanité de vouloir évoluer. Cela fait depuis des années que nous vivons de la même façon, des siècles que le monde tourne à l’identique. Quand les deux scientifiques ont commencé à me faire part de leur suggestion, j’ai immédiatement pris les mesures nécessaires. Discrètement isolé du personnel habituel, nous les gardons en observation dans des cellules du complexe nord. Nous les consultons régulièrement pour voir une amélioration de leur interprétation. Ce qui est assez étrange, c’est qu’elle se modifie presque constamment. Le changement n’existe pas des les conceptions humaines. Le changement est une chose inédite dans le comportement humain. Jamais nous n’avions assisté à ça.
Les premiers jours d’isolement n’ont pas été réellement difficiles pour nos deux sujets particuliers. Ils ne s’en sont même pas rendu compte. Il faut dire que j’avais déjà organisé et mis en place les dispositions adéquates. Ils sont en semi-liberté. Des locaux ont été mis à leur disposition, desquels ils peuvent à loisir regarder grâce à des vitres la bibliothèque et ils possèdent tous les derniers équipements technologiques pour faire leur recherche. Pour eux, ce ne sont que des conditions de travail, nullement une quarantaine.
Et pourtant, il s’agit bel et bien d’une quarantaine. J’ai tout de suite compris que le changement constant de leurs hypothèses représentait un danger pour l’espèce humaine. J’ai tout de suite réalisé que ce changement était de nature contagieuse. Bauvair fut le premier atteint par cette variante de la maladie. Il était évident que son comportement était altéré : un astrophysicien n’acquière pas des idées mystiques en quelques jours sans que son mental ne soit touché. Je conclu qu’il s’agissait bien d’une modification de la première maladie lorsqu’il contamina Izawa quelques jours plus tard après l’arrivée de ce dernier, qui lui, étant ufologue, se mis à parler d’anciennes grandes croyances religieuses.
Mais ce qui m’a peu surpris à ce moment or qui me surprend maintenant, c’est que ces hommes parlaient de leur nouvelles hypothèses avec conviction. Chaque jour, elles changent imperceptiblement jusqu’à devenir à la fin du mois complètement différentes. Toutefois, chaque jour, ils ne se souviennent pas avoir émis d’autre suggestions que celle qu’ils ont dans la tête au moment où nous le leur demandons.
Cela me paraît être un symptôme tout aussi grave et imprévisible que le premier. Il a seulement une période d’incubation – si je puis affirmer cela à propos d’une maladie mentale – plus longue que la maladie apparue en premier lieu. J’ai ainsi nommé la première « Prima-mentis » et la seconde « Segunda-mentis ». Il nous arrive d’employer le terme maladie mère pour parler de la première psychose car la deuxième ne s’est pas répandue et n’a atteint que deux hommes.
Nous ne sommes que trois à avoir conscience de la Segunda-mentis. Nous ne sommes que des histo-psychologues et pourtant, c’est mon équipe qui s’occupe de cette affaire grandiose. Evidemment, nos compétences étaient reconnues, mais nous nous rendons compte que nos connaissances de la psychologie anciennes n’étaient pas suffisantes. Nous mêmes ne pouvons expliquer pourquoi des écrits si anciens peuvent changer les traits de l’humanité.
Parmi les trois personnes informées de l’état de santé aggravé de nos deux scientifiques mis en quarantaine, se trouve le professeur Aron Jakes. Il évoque une hypothèse jusque là inexploitée : les livres auraient été des instruments formateurs sur les hommes. Il raisonne de façon claire et précise sur ce qui aurait pu être un véritable apprentissage à une certaine époque. J’apprécie son idée, parce qu’elle est innovatrice – peut-être parce qu’il n’a que vingt-deux ans. Mais il faut être réaliste, malgré les arguments convaincants qu’il nous sert depuis une semaine sur des plateaux, ça ne tient pas la route. Jamais des humain auraient pris le temps de confectionner tant de livres pour enseigner des choses si destructrice pour l’espèce. Le nombre que nous en avons sous les yeux est déjà impressionnant, sans compter les hypothèses comme quoi il y en aurait eu plus de 100 millions sur Terre dans le passé. Non, la thèse d’Aron Jakes n’est pas tangible du tout.


Je m'excuse pour la longueur (doit aussi y avoir des fautes pas corrigées) et pis ben si ça vous a plu, j'écris la suite...

mettez-moi des remarques, des suggestions, c'est la bienvenue.

[Aure10 Profil]

Slt, moi en fait j'écris des poèmes et de la prose.
J'écris aussi un livre de science fiction depuis deux ans mais juste pour le plaisir, et j'aime pas que l'on me lise en général, j'ai fait lire mon bouquin qu'à deux amis et à ma copine.

C'est de la science fiction version moi, je pars de mon passé, de ma vis pour la modifier.Donc il se mêle délire, vrai vie, sf, et passages philo.

Cela commence quand je suis en seconde, en fait la je découvre l'existence d'extra terrestres qui ont des pouvoirs.

Ils sont venus des milliers d'années en vaisseau avec la faune et flore "l'arche de noé" et en fait on vient tous d'ailleurs, certains l'ont oublier et n'ont pas passer les rites initiatiques pour activer les pouvoirs qui sont dans les gènes, cela c'est atrophié en fait.

Il subsiste une société secrète. Des méchants extra terrestre sont partis de la planète d'origine pour retrouver la traces des anciens. Ils se sont écrasés à roswell, et se sont incrustés dans l'ordre, les ont presque tous exterminés.

Ceux qui ont survécu en France se sont incrustés dans l'éducation nationale pour retrouver les jeunes chez qui les gènes sont puissants car ils doivent être activés avant un certain age, ils sont donc profs à mon ancien Lycée, le Lycée Gaston Bachelard de Bar sur Aube.

Je passe donc ensuite mes rites initiatiques et avec mes amis (de la réalité et des amis inventés) ils nous arrive des aventures voila.
Cela me permet de me souvenir de ma jeunesse, de mes conneries, de les relater et de mettre sur papier mon imagination débordante.

Voici un petit résumé de ce que j'écris.

Depuis tout petit je peux passer des heures juste à penser, me raconter des histoires, philosopher...

Petit j'avais la chance d'avoir un pièce remplie de légos qui servaient de support à mon imagination pour inscrire ceci dans la réalité mais en grandissent ce support avait disparu et je ne pouvait plus dessiner et découper des personnages pour mes histoires, j'ai commencer à écrire quelques unes de mes histoires, puis à les bruler, car ses choses sont personnelles et je n'aime pas que l'on regarde dans mon être, j'ai l'impression d'être nu sans défense et que l'on me connaitre, que je devient prévisible donc contrôlable...

Le peu de gens à qui j'ai fait lire ont aimés, rigolé. En effet il y a un coté histoire, un coté sf, un coté gamineries-délire, etc... j'essaie aussi de donner beaucoup de détail descriptifs pour le coté bio et puis quand j'écris ou lit il y a un film qui se déroule dans ma tête, j'ai juste à marquer ce que je vois.j'aimerais beaucoup pouvoir le faire partager mais c'est trop dur pour moi.

Asmodée, j'aime bien ton style et ta façon d'écrire. Moi je serais plus intéressé par la deuxième et la troisième. J'aime les contre utopies et les découvertes du passé. Bonne chance, je veux lire la suite!!!

[Asmodée Profil]

Coucou Aure !

Merci beaucoup... Je pense que ton histoire doit être drôle (j'avais aussi commencé un délire comme ça sur moi, au lycée, sauf que la pauvre fille que j'étais se retrouvée coincée dans un thriller des plus effrayant et c'était son soi-disant meilleur ami qui était le meutrier !!! Ah ah ! C'est trop bien les histoires comme ça...

Pour ce qui est de la mise à nu en montrant ces textes, c'est vrai. Plusieurs fois j'ai hésité à édité mon message et à tout enlever... Et pis je me suis dit que le pâté ferait peur à certain... J'ai pas continuer à écrire depuis... Pour les autres non plus j'ai pas trop repris (en ce moment je dessine !! )

Quant à tes histoires, je trouve que c'est formidable d'écrire d'abord pour soit. Plusieurs fois j'ai cherché des lecteurs dans mes amis, mais je me suis aperçue que même s'ils aimaient, ils n'étaient jamais très objectifs... Ma speur déteste mon style plutôt lent puis "piqué" alors que ma mère me reproche des fautes de synthaxe que je fais volontairement... Bref, jamais facile. Mon texte disparaîtra peut-être du topic si un jour l'envie m'en prend, comme les dessins que je déchire un lendemain parce qu'ils ne me plaisent plus.

Courage Aure, et si tu cherche une lectrice secrète, je suis ta femme (on s'entend, hein ?!!! )

[Aure10 Profil]

Merci j'y réfléchirai, mais je dois d'abord tout retaper puisque j'ai formaté mon pc et que je n'ai pas pu sauvé mes données avant, j'ai déjà réécris un peu de pages. je t'ai compreis, c'était une demande en mariage

[Lilti Profil]

J'aime bien écrire mais je n'écris rien... Si ce n'est la documentation de mon travail de diplôme m'enfin, je doute que la prose informatique intéresse beaucoup de gens... xD
Sinon j'eut écrit quelques poèmes (assez glauques ) et aussi quelques petites histoires pour accompagner certains posts d'un jeu en ligne.

[Asmodée Profil]

Des poèmes glauques ?!! Beuheu, les déclarations que tu m'envoie sur un autre topic sont tout ce que tu veux sauf glauques ! (ah, sinon, envoie, j'suis friande des poèmes des autres nan, pas curieuse la fille) C'est juste que j'ai écrit des poèmes, ou des écrits, bref, un mélange des deux peut-être qui sont pas très gais non plus parfois. Et remarquer les différents styles des autres, j'adore ! (ptite curieuse.... )

Aure, bien sur que je veux être ta femme... C'est évident (si tu me payes le champagne en plus). Quant à tes écrits, pas de souci (c'était une proposition neutre), mais c'est dommage que tu ais tout pertu... Moi, j'ai toute ma vie d'écriture qui est entre la vie et la mort là... Mon PC a clapsé sans raison et veut plus s'allumer (bon, c'est vrai un vieux dinosaure de 15 ans) mais bon, le disque dur ou je stockais toutes mes données n'était pas le disque dur principal... Apparement, je pourrais peut-être récupérer tout ce qu'il y dessus à défaut de refaire démarrer le PC fossile que j'avais.

Mais si t'as le courage de tout recommencer, alors, oki. Motives-toi. L'écriture, c'est trop beau, les mots c'est la nourriture de l'esprit.

[lune Profil]

Bonsoir,

Je vois qu'il y a dans ce topic pleins d'artistes en herbe voire plus qu'en herbe d'ailleurs. Pour ma part, l'écriture a toujours fait partie de ma vie depuis les années rédac. J'ai fait quelques petites nouvelles, que j'ai fini par planquer au fond d'un tiroir et là je suis motivée (bon d'accord ma motivation date de plusieurs années) à faire plutôt autobio, je sais cela va vous paraître ringard mais tant pis. Voilà mon souci, je n'y arrive pas ! j'écris, je relis, je déchire, je recommence, je relis etc.... C'est sans fin, alors je viens ici pour vous demander conseil voilà :

- comment procèderiez vous ? Mon idée, c'est que je voulais écrire "aujourd'hui" et inclure tout le long du livre des flash backs pour comprendre mon "aujourd'hui". Bon j'espère que vous comprenez.

Le souci c'est que tout ce bouscule dans ma tête et du coup je ne suis jamais satisfaite de ce que j'écris.

MERCI d'avance de vos divers conseils

Bye Lune

[MadMax Profil]

Salut Lune ! Je comprend ton souci, j'ai eu le même^^ Je vais te donner le conseil qui moi m'a aidé : fait lire ce que tu as écris à d'autres personnes et voit ce qu'ils en pensent.

Personnellement je suis sur un roman de SF depuis quelques semaines mais j'écris depuis des années sans jamais être satisfait (je ne le suis toujours pas d'ailleurs). Il y a peu de temps, j'ai entamé ce roman de SF par un prologue que quelques amis et familiers (pas forcément férus de ce genre) ont demandés à lire.

Ils ont vraiment aimés et ont réclamés la suite ! Ça a suffis à me motiver, alors je me dis que si je ne suis pas satisfait, mais que d'autres aimes, autant continuer, ça veux dire que ça dois quand même valoir quelque chose

[Redrum Profil]

Alors pour ma part. J'écris depuis que je sais écrire
Depuis l'école primaire : poésies et petites histoires.
Au lycée, j'ai écrit des poèmes et ce jusque dans mes premières années de fac (quelques-uns sont sur Internet) ainsi que des nouvelles d'épouvante. Je n'en ai jamais fini aucune... jusqu'à il y a quelques jours !!
Une nouvelle de 10 pages, d'inspiration lovecraftienne.

J'ai par ailleurs écrit, en master de Lettres, un dossier d'une cinquantaine de pages sur "La conception de l'humain dans l'oeuvre de H.P. Lovecraft"

[Aure10 Profil]

Lune mon bouquin (qui est une fausse autobiographie de SF mélangé à ma vrai vie, j'ai déposé un copyright sur l'idée ) commence par un flash back qui dure le premier tome en fait.

Tu fais un truc du genre je me rappelle très nettement ce jours qui a été pour moi la cause de... des trucs de ce genre mais plus étoffés et quand tu es dedans tu parles au présent, enfin moi ça marche bien dans mon cas, ce qui permet de parler tout le temps au présent pour rendre plus vivant même si il s'agit du passé, et comme ça tu peut aussi utiliser du futur pour des moment (bah futur logique^^) futur à ceux que tu évoques mais passés et des moment passés par rapport au présent du flash back même si tu peut toujours te projeté plus loin sans ce jeu que je te propose avec le jeu imparfait-passé simple, c'est plus simple, plus vivant et plus lisible, facile à écrire, et cela fait bien le style flash back des films (enfin je crois) de plus faire des liens entre évènement peut être utile dans une autobiographie je crois.
Je sais pas ça peut donné (je te prévient ça fait peur j'étoffe pas du tout^^) j'ai six ans je vient d'entrer au cp... pis ton histoire... voila pourquoi...

Enfin moi j'ai opté pour ce style à un moment donné (avant j'utilisais temps du passé mais en introduisant flashback mais pour rendre vivant je met beaucoup d'action et de dynamisme, et quand se sont des passages moins vivant paf présent et cela vit, enfin jou avec les temps mais sans t'embrouiller!)
et je pense que cela marche et j'essaye de respecter aussi beaucoup certains codes bêtes qu'on a appris au collège genre imparfait pour description, passé simple pour action... Enfin avec les règles de base en s'en sort bien je pense.
Hein Asmodée qui a lu le début??? Je m'en sort ou pas ?? (malgré mes fautes)

[Xnedra]

Oh, j'avais pas vu... J'ai un début de roman à vous montrer. Il s'agit d'une campagne de JDR romancée du point de vue de mon personnage. L'intrigue n'est pas de moi, mais il s'agit d'un exercice qui me pousse à réécrire un peu. Je suis un peu découragée, alors, je vous le montre, histoire d'avoir un avis (pas mordre hein).

DANS UN TRAIN PRIVE :

Tout a basculé vingt ans auparavant, mais pour l’instant, je ne le sais pas encore. La nuit est tombée depuis peu et je guette l’approche de la ville à travers la vitre qui renvoie mon reflet flou. La porte du compartiment s’ouvre et Julchen passe la tête, ses cheveux blonds tombants sur un visage taillé à la serpe, pas vraiment ce que l’on peut appeler une fine beauté. « Nous approchons, Madame, nous serons à la gare dans un quart d’heure. » Je sais. Je réponds juste un vague merci, sans sourire. Je souris peu de toute façon. Pas mon style. Sauf quand je commets quelque ironie. Qu’importe que je lui souris ou non, Julchen m’aime de façon inconditionnelle. Que je hurle, m’énerve, soit autoritaire, ou même que cela est arrivé une fois, lui arrache un doigt, elle ne cessera de m’aimer qu’à sa mort.

Longue attente. Un quart d’heure me semble des heures alors que l’éternité pour moi ne devrait être qu’une promenade de santé. J’ai trente ans depuis soixante-dix années. Je ne peux me voir mais je sais, sous mes doigts glacés que ma peau n’a pas pris un pli, pas même d’amertume, que mon corps est toujours aussi ferme et sublime. Encore une fois, qu’importe. Ce soir, après des mois ennuyeux à chercher quelque chose que j’ai pas trouvé dans une quelconque ville qui n’est pas la mienne, je dois rencontrer la Comtesse qui vient de revenir à la vie pour préparer le retour de son prince. Elle v a ou non m’accorder le droit de chasser dans son quartier où je dois désormais résider en compagnie de son infant, August Holstein et de deux de ses amis, Manfred Stender et un certain Lothar dont personne ne se rappelle jamais le nom de famille. Tout nous oppose, mais ils m’ont demandé de rejoindre leur coterie pour y ajouter « une touche féminine ». J’ai accepté. Tant pis pour eux. Pas que je sois un monstre (encore que, tout dépend du point de vu) mais je suis dure à vivre. Nous le sommes tous. Non ?

Le train entre en gare alors que je suis plongée dans mes pensées. C’est Noah cette fois, qui entre : « Madame ?
- J’arrive. Prenez mes malles, tous les deux. » Bien sûr, toujours sans un sourire. Je sors du compartiment vers la porte. Comme il est encore tôt, la gare est encore animée. Je soulève légèrement le bas de ma longue jupe froufroutante, découvrant le bout d’une bottine démodé. J’aime mes atours démodés. J’aurai pu garder le style de mon époque, mais je ne l’ai jamais ni aimé ni adopté. J’ai toujours porté ses drôles de robes et bottines conçues exprès pour moi. Entre contemporaines et victorienne. A la fois engoncées et confortables. Qu’importe, je vis la nuit, sors peu et croise peu de mortels. Sur le quai, un enfant se débat avec une grosse valise. « Noah, aide-le !
- Qui donc ?
- Ce gamin, là… » Mes mots restent en suspend, il n’y a personne. Je réalise alors que les vêtements qu’il portait ne pouvaient pas être de cette époque. Un esprit. C’est rare, mais ça m’arrive. Normal. Raclement de gorge. Un homme chauve, visage rond, bien vêtu, de façon un peu démodé, tenant une canne me regarde, attendant mon bon vouloir. « Gustav ! Bonsoir. Pardon, je ne t’avais pas remarqué. Euh ? » Je le tutoie. Je les tutoie presque tous, ces serviteurs spéciaux. Je ne sais même pas pourquoi
« J’ai ordre de vous ramener au palais, Dame Irène. » Je le suis.

Deux des autres m’attendent à la porte de la Comtesse Mélisandis (où est Lothar ?). Manfred et son magnifique visage régulier, August et sa prestance désuète. Tous les deux à la fois charmant et un peu décalé dans le temps. Nous le sommes tous, alors… « Irène ! Bonsoir ! Comment fut votre voyage ? » demande l’un des deux, je ne sais même plus lequel. J’entendrai de toute façon cette question des dizaines de fois cette nuit, alors je réponds d’une boutade « D’un ennui mortel, mon cher… » . Ils rient. Hum.

Mon esprit s’égare quelques minutes tandis qu’ils discutent de l’entrevue que nous accorde, ce soir, la très importante personne qui vit derrière les portes fermées devant nous. Personnellement, je m’en fiche. Qu’elle m’accorde sa permission ou pas, et quoi ? Je continuerai comme avant si elle refuse. Me faire bien voir ? Et ? Je ne suis personne et ne souhaite pas devenir quelqu’un.

Nous entrons, finalement. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Mélisandis est fort belle, toute en délicatesse éthérée, en blondeur et rubans, totalement assortie à son salon baroque d’ors et de pourpre Invictus. Je ne l’avais jamais encore vue et pourtant, rien ne frémis en moi, comme il est d’habitude parmi les miens. La permission m’est accordée de résider et de chasser sur son territoire. Ça n’est visiblement qu’une formalité. Comme la présentation qu’elle nous fait de sa nouvelle servante, cadeau pour son retour parmi nous. La fille est gauche et pâle, rien de bien fascinant. C’est souvent le cas de nos serviteurs, mais ils sont parfois, aussi, rarement, en fait, plus brillants et plus charismatiques que leurs maîtres. Parfois autant, quand le maître n’affiche que des gens ayant une certaine prestance autour de lui. Je me rends compte que je ne connais le nom que des plus notables d’entre eux. Ceux des Magni, bien sûr, ceux de mes amis et de ma grand-mère. Mais les autres ? Silhouettes floues autour de nous, ils sont pourtant réputés être nos yeux et nos oreilles, savoir bien plus que ne nous savons les uns sur les autres, prédateurs solitaires regroupés seulement par la nécessité de rester encore un peu humains.

Au milieu des palabres, la vraie raison de notre présence arrive enfin. Mélisandis a donc deux services à demander à son infant. Il y a toujours une raison cachée sous les politesses, même une mondaine aussi médiocre que moi sait cela. Je me tais mais j’écoute. Et j’apprends. Et ce que j’apprends ne me plait pas toujours forcément. De même que ce que je tais ne saurait plaire aux brillantes créatures que sont mes congénères.

« Hannes risque d’abandonner l’Invictus, August, je pense que vous ne l’ignorez pas. » Non, bien sûr personne ne l’ignore, Comtesse. « Je crains qu’il ne se présente pas à la fête qui va être donnée pour mon éveil. Cela serait le pire des affronts pour la Magna Octavia. J’attends de vous que vous vous teniez informé de ses intentions afin que j’en sois informée avant que le scandale n’éclate. » L’intéressé acquiesce. Elle reprend « Tâchez de le convaincre de s’y présenter, s’il vous plaît, son absence serait comprise comme une insulte ». La deuxième chose me plaît beaucoup moins, mais plutôt mourir encore que de le dire tout haut. August est prié de veillé sur le chef de la mafia locale. Mélisandis est attachée à la famille d’Iwan Dubianski et il a visiblement des ennuis avec des truands de Prague (Prague ? Mafia ? Quel rapport avec nous ? Misère…). A August de trouver le moyen de s’en occuper. Me voilà donc, bien malgré moi, mêlée de beaucoup trop près, à mon goût, avec des histoires de MAFIA. Je pense que les ennuis commencent. Je me trompe. Ça n’est qu’une forme d’apéritif précédent les ennuis.



LE LICHT :

Qu’est-ce que je fiche ici ? Néons, musique trop forte, odeurs de… de tout ? Ce tout, tous ces « tout » m’agressent affreusement, et je sais que peu de chose me feraient perdre mon calme. Je sais que certains des nôtres, souvent les plus jeunes se plaisent dans ces boîtes. C’est le cas de Manfred et August semble faire avec.

C’est encore pire que ce que je pensais. Dubianski, le gérant de cet endroit infernal, en compagne de ses acolytes (Mat, Igor et Stieg, un punk junkie) négocie ferme avec un type de sa trempe, tous en costume italien du plus bel effet pour l’endroit et les personnages. Autant dire que j’oublie tout de suite les noms des autres, sauf un : Valke Zaggerman, un des nôtres… Un pragois, associés à la mafia Tchèque. La teneur des négociations m’échappe un peu, faute de m’intéresser, si ce n’est qu’il s’agit de laisser certains commerce aux uns, dans une ville pour en partager d’autres dans une autre, sachant que les commerces en question sont du genre habituel : filles, drogues, armes. Dubianski est en difficulté à Vienne, il le sait. Certains de ses hommes ont été tués par des bandes rivales. Seul un accord avec leurs homologues de l’Est peut lui rendre une certaine puissance et un certain pouvoir. Il n’a pas le choix, mais négocie quand même. Mon esprit vagabonde un instant. Je me lève, je vais chasser, il y a assez de monde pour ça. Ce genre d’endroit est ignoble mais a un avantage certain. La drague y est reine. Je n’ai qu’à faire une proposition osée à n’importe quel homme, qui me suivra alors aux toilettes. Au moment de m’exécuter, il me suffit de mordre. Et de boire. Facile. Et sans risque. Si je me retiens de tuer.

Mon esprit vagabonde, alors même que me nourrit sur l’imprudent qui suit une fille bizarre n’importe où pour n’importe quoi. Quel besoin ont certains des nôtres de s’adonner à ces jeux stupides que sont la pègre et le crime organisé ? Un jour, à cette question, August me répondra que c’est son devoir. Je l’ai alors cru. En repensant à tout ça, longtemps après, je sais qu’il me mentait ou se mentait à lui-même. C’est le jeu et le plaisir du pouvoir qui motive des gens n’ayant aucun besoin humain de se mêler de ces sordides affaires. Nous sommes joueurs. Ils sont joueurs. Moi, je ne joue pas.

De retour, je trouve mes amis attablés avec Stieg, le junkie. C’est Hannes, sous une autre apparence que la sienne. Étrange. Je saurai plus tard qu’il peut apparaître, non pas sous une apparence « choisie » inconsciemment par celui qui le voit mais dont lui décide.

« Hannes, votre sœur aimerait…
- Hum, j’entends bien. Mais qu’arrivera-t-il si… ». Je m’assois, silencieuse, un simple « Bonsoir » échappe, murmurée de mes lèvres. August me présente. Il me salue, je m’incline devant le Comte Hannes.
« J’aimerais voir ce qui se passe si je ne viens pas. Les règles ne sont plus pour moi. Je ne veux plus du carcan Invictus, August. » La discussion s’éternise. August demande, sans implorer. Hannes se dérobe. Hannes ne cède pas, mais j’ai le sentiment en partant qu’August l’a convaincu.

LE RETOUR :

Nous revenons à pieds à l’appartement pour ce qui sera ma première journée dans ma chambre. De fait, la boîte de nuit que nous venons de quitter n’est qu’à quelques centaines de mètre de notre refuge. Nous marchons tandis qu’August et Manfred discutent abondement de ce qui se trouve être les premiers pas d’August dans la pègre locale. J’ai encore beaucoup à apprendre sur mon ami et je ne m’en rends compte qu’avec le recul dont je dispose à présent. Sur eux tous, nous tous, j’ignore encore tout. J’ai vécu cloîtrée dans mon monde, qui n’est pas le notre, trop longtemps. Je ne saurai que longtemps après que cette nuit marque mon implication, involontaire dans la vie de notre Vienne nocturne.

Un vieil aveugle s’apprête à traverser avec son singe et son orgue de barbarie. A partir de là, tout se passe très vite. La voiture fonce, l’homme, à mes yeux est déjà mort. August fonce, beaucoup plus vite que ne le ferait un homme « normal ». Porté par August, il est à nouveau sur le trottoir alors que la voiture devrait le heurter. Le reste va encore plus vite. Tout l’immeuble appartient à August. Le rez-de-chaussée sera dès à présent le domicile du musicien, en échange d’un peu de musique à la tombée de chaque nuit. Nous savons tous, déjà, que cet homme va rejoindre nos serviteurs.

Si vous aimez, j'ai quelques page de suite.

[Chimère Profil]

Je trouve que tu as un excellent style...

Par contre, je ne comprends pas l'origine de l'histoire : c'est un jeu de rôle auquel tu as joué, et tu réecris l'histoire ?
Désolée, je ne suis pas très famillière de tout ça...

[Lamart]

A mon avis; c'est le compte rendu (le résumé) d'une partie.

[Xnedra]

C'est une version romancée de partie du point de vue de mon personnage ^^

Là c'est le premier épisode d'une partie en trois fois trois séances.

[jérôme27 Profil]

Pour ma part j'ai toujours aimé écrire, mais n'ai jamais réussi à terminer quoi que ce fut. J'ai commencé des dizaines de nouvelles, presque toujours des nouvelles d'horreur, et n'ai jamais pu en achever une seule. Non pas par manque d'inspiration, mais parce que je ne parvenais jamais à tenir en place, j'avais sans cesse besoin de passer à autre chose. A peine avais-je commencé à écrire l'histoire que je venais d'imaginer, que j'en imaginais déjà une autre.

Enfin bon, je vais cesser pour l'instant de parler de moi. J'aimerais profiter de ce sujet de discussion pour rendre hommage à un ami qui nous a quitté, et qui aurait sans doute aimé être ici, à converser avec nous.

Je l'avais rencontré sur un forum semblable à celui-ci, celui de l'association "Sixième Sens". Tout comme nous, il était fasciné par le monde de l'inexpliqué. C'est ainsi que j'ai fait connaissance avec lui, en parlant de sujets divers et variés tels que ceux qui sont abordés sur ce forum.

Il disait notamment que sa maison était hantée. Sans doute l'était-elle réellement. Lui et sa copine y croyaient vraiment et avaient appris à vivre avec cela. Ils s'étaient accomodés de cette présence autre que la leur qui occupait leur appartement et se manifestait parfois à eux, en faisant par exemple sonner un téléphone qui n'était raccordé à aucune prise ou en faisant les cent pas dans un escalier vide menant sur une porte fermée à clé.

Il était écrivain, c'est pourquoi ce sujet de discussion m'a fait penser à lui. L'un de ses romans, "la Danse du Phoque", a même été publié. Ainsi qu'un recueil de poèmes, "Le Paradis Ecorché". L'écriture ne lui permettant pas à elle seule de subvenir à ses besoins, il était également croque-mort. Singulier métier, tout-à-fait adapté à un si singulier personnage...

Un jour il est venu chez moi, et quelle ne fut pas ma surprise de voir débarquer un personnage aussi excentrique : chemise à jabots, canne à pommeau d'argent, longue cape noire... Il avait tout d'un vampire, et aurait ardemment voulu en être un. Peut-être même croyait-il vraiment en être un, tout du moins si l'on en croit son site Internet.

Toujours est-il que, si excentrique qu'il fut, c'était un jeune homme extrêmement sympathique, intelligent, ouvert d'esprit, oserais-je même dire touchant. Nous sommes rapidement devenus amis.

Mais cette amitié n'a malheureusement été que trop éphémère.
Car le cancer l'a emporté. Il avait à peine trente ans...

Peut-être certains ici l'ont-ils connu, je ne le sais.
Mais ce soir, en voyant ce sujet de discussion, je n'ai pu m'empêcher d'avoir une pensée pour lui et de lui rendre cet hommage.
Il s'appelait Andreï Ranine. Sur Internet il se faisait aussi appeler Insane ou encore Undertaker.

Repose en paix mon ami.

http://www.insane-le-maudit.com/
http://video.google.fr/videoplay?docid= ... 6455210339