La baleine à bec de travers existe vraiment !

[Shintracteur Profil]

Apparemment née du folklore cryptozoologique, et d'un bout d'os trouvé il y a 150 ans, on a enfin découvert un vrai spécimen de mesoplodon traversii, plus communément appelée la baleine à bec de travers, Travers comme le nom de celui qui l'a découvert.

Deux spécimens de la plus rare espèce de baleine, Mesoplodon traversii, ont été retrouvés échoués. Jusque-là, on ne faisait que soupçonner son existence. Retour sur cette extraordinaire découverte.

La baleine à bec de travers, Mesoplodon traversii, n’avait encore jamais été observée ! Les spécialistes ne pouvaient jusqu’alors affirmer si cette espèce, encore jamais vue, s’était éteinte ou non. Son existence était soupçonnée à la suite de la découverte de quelques ossements.



« Tout ce que nous connaissions jusqu’à présent de cette baleine provenait de 3 squelettes partiels collectés en Nouvelle-Zélande et au Chili sur ces 140 dernières années » explique Rochelle Constantine de l’université d’Auckland. On peut donc imaginer la surprise des scientifiques lors de la découverte de deux spécimens en parfait état en Nouvelle-Zélande.
Deux baleines à bec de travers, Mesoplodon traversii, ont été retrouvées sur la plage d'Opape en Nouvelle-Zélande. Lorsque cette photo a été prise, les scientifiques pensaient observer, à tord, une espèce plus commune, la baleine grise à bec.
Deux baleines à bec de travers, Mesoplodon traversii, ont été retrouvées sur la plage d'Opape en Nouvelle-Zélande. Lorsque cette photo a été prise, les scientifiques pensaient observer, à tort, une espèce plus commune, la baleine grise à bec. © New-Zeland governement

Les deux baleines, une femelle et son petit, ont été retrouvées échouées sur la plage d’Opape de Nouvelle-Zélande, en décembre 2010. Les chercheurs du département néo-zélandais de conservation ont en premier lieu pensé qu’il s’agissait de deux spécimens de baleine à bec grise. Ce n’est que plus tard, en laboratoire, que leur véritable identité se révélait. À partir d’échantillons du tissu animal, directement prélevé à la plage d’Opape, les zoologistes ont procédé à une analyse ADN, comme ils le font usuellement. Rochelle Constantine raconte : « Nous étions tellement surpris de découvrir que c’était des baleines à bec de travers. Nous avons répété l’analyse plusieurs fois pour être sûr ».

Les deux spécimens ont été retrouvés en parfait état. Un rapport publié dans le Current Biology le 6 novembre offre la première description de la baleine à bec de travers. Personne ne peut expliquer comment des mammifères de cette taille – un peu plus de 5 m – n’avaient encore jamais été observés. D’après Rochelle Constantine, « C’est peut-être simplement parce que ce sont des baleines qui vivent en pleine mer, et ne s’approchent jamais des côtes. La Nouvelle-Zélande est entourée d’océans profonds, il y a beaucoup d’espèces marines qui restent inconnues ». Une découverte qui nous rappelle à quel point l’océan regorge de mystères.

Un mystère qui a trouvé réponse.

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Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ois_42425/

[Elvea Profil]

Quel bel animal!! J'espère de tout cœur qu'ils les ont fait naturaliser ou/et qu'ils ont reconstitué les squelettes après l'étude! Et surtout qu'ils seront présentés en musée! Ça serait dommage de le(s) laisser perdre ou de le(s) garder en réserve!

[kravitz Profil]

Impressionnant, c'est fou de ce dire que l’être humain est loin d’avoir découvert tout les animaux des mers.

[Shintracteur Profil]

Cette découverte ouvre de nombreuses portes dans le domaine de la cryptozoologie en général (sans toutefois rentrer dans l'absurde ou le grotesque).

Cependant, bien que la source soit fiable, cette photo ressemble à s'y méprendre à un dauphin malade puis échoué sur le rivage ???

[Linele]

La ressemblance avec le dauphin est effectivement assez frappante, mais pour autant il ne s'agit pas du même animal. A titre de comparaison voici par exemple un Mesoplodon japonais :

[Shintracteur Profil]

Alors il s'agit donc d'une grande découverte.

[BloodyDarkSensual Profil]

Quelle découverte extraordinaire! Avec tout ça, il semblerait qu'il ne soit pas venu à l'esprit des chercheurs de déterminer ce qui a pu pousser une femelle et son petit à s'approcher des côtes et y périr...
Je veux dire: deux individus en parfait état après 140ans de silence total et tout juste des traces laissant suspecter la présence de ces animaux... Ça me file des frissons moi! Qu'à t-il bien pu leur arriver?

[Thal Profil Site internet]

Note de la modération : il était inutile de citer le message précédent dans son intégralité

C'est un chouilla ce que je me suis dis.
Une espèce qu'on croyait être un mythe cryptozoologique apparait, et on exulte sur le fait de sa réalité mais personne ne se demande comment une mère et son petit peuvent venir s'échouer, et pourquoi.

[Dragon]

Il y a plusieurs causes possibles:

-Le suicide du à une douleur intenable, comme le grillon qui saute dans la piscine pour se noyer en se débarassant du ver qui le ronge.
-Les ultra-sons émis par l'activité humaine et qui brouillent son "système de guidage".
-Les "ptits gris", puisque quand on explique pas, c'est eux !

[Linele]

Thal, je rappelle qu'il n'est pas nécessaire de citer en entier le précédent message auquel tu réponds. Tout le monde a bien compris que ton message fait suite à celui de BloodyDarkSensual

Pour ce qui est des raisons pouvant justifier l'échouage en masse de certains animaux, j'avais donné un début d'explication au bas de cette page : viewtopic.php?f=2&t=23934&start=120

[Dragon]

D'ailleurs, si l'on se réfère aux bateaux, on devrait dire "échouement", l'échouage étant l'acte délibéré de faire reposer un bateau sur le fond à marée basse! http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chouage

Ca ne change rien, mais étant marin vieille école, c'est comme quand j'entends "corde" pour une amarre, une drisse, etc. mais il fallait que je le dise !