La fin du monde: après "2012", voici "La route"

[Valguard Profil]

Après 2012 de Emerich, voici "the road", un nouveau film américain sur la fin du monde, ou plutot, que sera le monde après un cataclysme inconnu.
En deux mots, le peech:

"Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendres.

C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie.

Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers."

"The road" sortira sur les écrans vers le 2 décembre.
A noter qu'il est tiré du roman de Cormac McCarthy.

Bande annonce:

http://actu-film.com/2009/05/la-route-b ... -film.html

[la chambre bleue]

Depuis le livre de Barjavel intitulé "Ravage", ce genre de dystopie post-apocalyptique est assez courant...

Barjavel trancha avec d'autres auteurs comme Wells, London et surtout Camille Flammarion, trop attachés à la catastrophe, elle-même, et donc trop éloignés d'une vision mystique des choses. La plupart des romanciers de SF américains restèrent un peu sur ce courant tel qu'on le ressent encore dans "2012".

"The road" ( le roman ) renoue avec ce fameux effet Barjavel ( inspiré par Guénon ) qui consiste à passer rapidement sur la catastrophe, son aspect et ses causes. Ce qui compte c'est comment l'homme réagit et survit... après ( voire bien après ) !

[Mambo Profil]

Je ne sais pas ce que vaudra ce film mais je ne peux que vous conseiller de lire le livre.
Il est tout simplement magnifique!

[Valguard Profil]

Ce qui compte c'est comment l'homme réagit et survit... après ( voir bien après ) !

C'est ce qui promet d'être interessant dans ce film...

[SansIPfixe]

Depuis le livre de Barjavel intitulé "Ravage", ce genre de dystopie pos-apocalyptique est assez courant...

Barjavel trancha avec d'autres auteurs comme Wells, London et surtout Camille Flammarion, trop attaché à la catastrophe, elle-même, et donc trop éloignés d'une vision mystique des choses. La plupart des romanciers de SF américains restèrent un peu sur ce courant tel qu'on le ressent encore dans "2012".

"The road" ( le roman ) renoue avec ce fameux effet Barjavel ( inspiré par Guénon ) qui consiste à passer rapidement sur la catastrophe, son aspect et ses causes. Ce qui compte c'est comment l'homme réagit et survit... après ( voire bien après ) !

Tout à fait

J'ai toujours préféré les scénarios, romans qui ne se préoccupent pas du comment ou du pourquoi mais simplement du : Maintenant, que faisons nous ?

[Seyah Profil]

Je suis allée le voir, j'ai bien aimé, même si je m'attendais à autre chose..il y a par exemple des images dans les bandes annonces qu'on ne voit pas du tout dans le film, j'étais un peu déçue de ça mais bon...

[TOS Profil Site internet]

J'ai été le voir aussi, et j'avoue que ça a été un choc psychologique. Certaines scènes m'ont donné envie de quitter la salle.

Cela dit j'ai bien aimé le film, qui au final est très réaliste. Même si ce n'est pas forcément le fil conducteur qui est le plus intéressant, mais ce qui se passe tout le long de celui-ci : la notion de survie, les comportements adoptés par l'humanité restante, etc.

Je ne veux pas spoiler, mais si la notion de cannibalisme vous est totalement étrangère, alors vous passerez un très mauvais moment...

Sinon pour la ma culture personnelle, est-ce que le film reprend toute l'histoire du livre ou bien alors il y a une "suite" ?

[William Lee]

Beaucoup aimé le livre. Me réjouit de voir le film...

[directeur adjoint Skinner]

Depuis le livre de Barjavel intitulé "Ravage", ce genre de dystopie pos-apocalyptique est assez courant...

Barjavel trancha avec d'autres auteurs comme Wells, London et surtout Camille Flammarion, trop attaché à la catastrophe, elle-même, et donc trop éloignés d'une vision mystique des choses. La plupart des romanciers de SF américains restèrent un peu sur ce courant tel qu'on le ressent encore dans "2012".

"The road" ( le roman ) renoue avec ce fameux effet Barjavel ( inspiré par Guénon ) qui consiste à passer rapidement sur la catastrophe, son aspect et ses causes. Ce qui compte c'est comment l'homme réagit et survit... après ( voire bien après ) !

Ah Barjavel: c'est mon auteur préféré. Le seul qui m'a permis d'avoir un 17/20 en français!

[Chimère Profil]

Sinon pour la ma culture personnelle, est-ce que le film reprend toute l'histoire du livre ou bien alors il y a une "suite" ?

Si mes souvenirs du livre sont bons, le film est vraiment très proche du livre, à quelques détails près, mais l'essentiel du déroulement de l'histoire y est.
J'ai trouvé que c'était un très beau film, tant sur le fond ( à la fois un peu lent - mais c'est assumé - et prenant, entre une sorte de berceuse et l'angoisse ), que sur la forme : lumière grisâtre qui restranscrit parfaitement le monde post-apocalyptique, costumes "soignés", et finalement, un certain réalisme.
Avec un Viggo Mortensen qui a juste la classe, fidèle à lui-même, le petit Kodi Smit Mac Phee juste et émouvant, et quelques guests de choix ( Charlize Theron, Richard Dreyfus ou encore Guy Pierce )...

[SansIPfixe]

J'ai rajouté un sondage pour que ceux qui l'ont vu puissent nous faire partager leur avis.

[Petite-Fée Profil]

Vu hier soir en vostfr et ça a été une véritable claque. C'est rare que je puisse voir un film avec mon chéri sans qu'on commente tel ou tel plan. Là, on était tous les deux muets.
Une image sans cesse grisâtre, une nature et un environnement ternes où les seules couleurs sont paradoxalement celles d'un phénomène naturel (arc-en-ciel)
Absence de musique, les seules "notes" que l'on entend sont celles d'oiseaux et de rires d'enfants dans le générique de fin.
J'ai trouvé une certaine ressemblance avec "la vie est belle", la force d'un père qui continue de vivre, qui s'efforce de vivre par amour pour son fils qu'il qualifie d'ailleurs d'ange et de dieu.
Mon chéri de son côté relie directement le père avec le titre du film, "La route". Le personnage oscille sans cesse entre bonté et méchanceté sans jamais se fixer lui-même sur une ligne de conduite. C'est son fils qui le garde non pas en vie mais qui protège son humanité.

[JahSpirit]

Je ne l'ai pas vu, mais vos commentaires me donnent envie...

[nirfosca Profil Site internet]

Beaucoup d'émotions et de culpabilité tout du long en m'imaginant avec ma fille à la place des deux personnages principaux.

J'ai adoré autant que j'ai détesté.

beaucoup de larmes pour ma part.

[Baba Yaga Profil]

Je n'irais probablement pas le voir.
Non que je suppose que ce soit un mauvais film, mais le bouquin est déjà excellent, dérangeant, voire traumatisant, et la version papier me suffit.
De plus, comme l'évoque Nirfosca, quand on est parent on est forcé à un moment ou à une autre de se mettre à la place de ce père pour qui son enfant est le seul espoir, mais un espoir qu'il faudra avoir le courage de tuer si nécessaire, pour éviter qu'il tombe entre de mauvaises mains. Brrrrr