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Un cougar au Québec ?
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Un cougar au Québec ?
Un cougar à Saint-Louis?
Par Jacques Légaré
En principe, il n’y a pas de cougar au Québec. Mais alors quelle était cette «bibitte jaune» que Marius Hébert a surprise dans sa remise? Et quel est ce félin à grande queue que Chantal Gonthier a filmé au bout de son terrain?
C’est le 28 août dernier, vers 10h, que Mme Gonthier a vu à l’orée du bois, un animal qui l’a intriguée. «Je suis allée chercher la caméra pour le voir mieux en utilisant le zoom», racontait-t-elle quand nous l’avons visitée. Et tant qu’à avoir la caméra dans les mains, elle a fait un petit bout de film...
Au moment où il a été filmé, l’animal était à environ 230 pieds. «Mais moi je l’ai vu de plus près que ça», explique la femme. Bien que l’image soit petite, on voit distinctement une queue dont la longueur et la forme évoquent celle du cougar. Quant à la grosseur de l’animal, Mme Gonthier parle d’une longueur de 2 1/2 pieds sans compter la queue, par comparaison avec les autres éléments qu’on voit sur le film.
Depuis ce moment, des gens de la Faune sont venus à trois reprises s’informer et prendre des mesures chez Mme Gonthier. «Ils sont convaincus que c’est un petit cougar mais ils n’ont pas la preuve hors de tout doute», estime-t-elle. Mme Gonthier, pour sa part a modifié ses habitudes depuis qu’elle a aperçu cet animal «Nous autres on ne va plus prendre de marches dans le bois», raconte-t-elle.
Une bibitte jaune
Mais Mme Gonthier n’est pas la seule à Saint-Louis à être entrée en contact avec un étrange animal. C’est aussi arrivé à Marius Hébert, qui a surpris une «bibitte jaune» dans sa cabane à débarras, sur la Rue de l’église. Au moment où il est entré, l’animal a bondi et est allé s’écraser sur des fenêtres qui étaient stockées là (possiblement qu’il voyait le reflet de la porte dans ces fenêtres). M. Hébert, qui ne désirait pas rester dans la cabane en compagnie de cet animal, s’est aussitôt dirigé vers la porte, et la «bibitte» a fait de même, ce qui fait que les deux se sont touchés dans la sortie, alors qu’ils se sauvaient l’un de l’autre.
M. Hébert parlait d’un animal dont le corps aurait environ 18 pouces de haut, mais ne sait pas s’il peut s’agir d’un petit cougar. Il est cependant certain de deux choses: c’est un félin et ce n’est pas un chat. Celui qu’il a rencontré a une queue qui baisse et qui remonte, comme un cougar, mais il affirme que d’autres animaux comparables, avec une queue plus droite, sont aussi vus parfois dans le secteur.
Des preuves en béton
Par Jacques Légaré
Selon Mme Hélène Jolicoeur, du service de la Faune, les informations recueillies chez Mme Gonthier constituent «un cas sérieux qu’on prend en considération», mais avant de conclure à la présence d’un cougar, «ça va prendre des preuves en béton».
L’aspect le plus troublant de la vidéo enregistrée est la longue queue de l’animal, qui évoque celle du cougar, par contre les pistes relevées près de là semblent petites pour les attribuer à ce félin. De plus, on a retrouvé des excréments non loin de là dont on croyait qu’ils pourraient être ceux d’un pekan (sorte de martre), indique-t-elle.
Depuis quelques années, la Faune a reçu plusieurs signalements d’animaux qui pourraient être des cougars, et on en a même trouvé un en Abitibi, qui était une sous-espèce d’Amérique du Sud. Selon Mme Jolicoeur, certains avaient des cougars comme animal de compagnie à une certaine époque. Quand la loi a été rendue plus sévère en 1994, ils ont pu être tentés de les retourner à la nature.
Il est aussi possible que le «cougar» de Saint-Louis soit un animal d’origine mixte.
Mais ce qui constituerait vraiment le «jackpot» pour les gens de la Faune, ce serait de trouver un «Cougar de l’est», une espèce de cougar plutôt petite, qui existait autrefois dans nos forêts, et que l’on considère comme disparue.
Source: www.hebdosquebecor.com
Localisation: Saint-Louis en Beauce a une heure de Québec
Près des lignes des États-Unis.
Est-ce le Cougard de l'Est qui est de retour au Québec.

La vidéo est passée à la télé, souhaitons qu’elle ce retrouveras sur le net

Dernière édition par Stargate le Mer Février 02, 2005 22:37, édité 2 fois.
Donne un poisson à un homme il mangera une journée.
Apprends-lui à pêcher il mangera tout ça vie.
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Concernant le couguar (ou cougouar, ou puma) :
Au Canada, les mots couguar, lion de montagne, puma et panthère servent à désigner une seule et même espèce à laquelle les scientifiques donnent le nom de Felis concolor. Le couguar est l'une des trois espèces de félins sauvages (félin est le nom générique qui désigne les membres de la famille des félidés) indigènes du Canada; le couguar est plus gros que les deux autres espèces, soit le lynx roux et le loup-cervier, et sa queue est beaucoup plus longue.
Au Canada, l'aire de répartition du couguar correspondait autrefois à celle de sa principale proie, le cerf; elle couvrait la côte Ouest au sud de 60° de latitude N, les prairies, les forêts du sud de l'Ontario jusqu'à la vallée inférieure de la rivière des Outaouais, la vallée du Saint-Laurent au Québec, et le Nouveau-Brunswick. De nos jours, ce grand prédateur n'est commun que dans l'Ouest.
Au Canada, on trouve quatre sous-espèces de couguar. La sous-espèce indigène de l'est du Canada F.c. cougar (Kerr) figure sur la liste des espèces en danger de disparition dressée par le Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada; ce même statut lui a été attribué sur le plan international par la Convention sur le commerce international des espèces de flore et de faune sauvages menacées d'extinction. Certaines sources la considèrent déjà disparue. (Le couguar de l'Est que l'on trouve dans le sud de la Floride constitue une autre sous-espèce.) Les trois autres sous-espèces canadiennes du couguar ne se rencontrent que dans l'Ouest. F.c. missoulensis (Goldman) vit dans le sud-ouest de l'Alberta et dans le centre de la Colombie-Britannique, F.c. oregonensis (Rafinesque) vit dans la chaîne Côtière de la Colombie-Britannique et F.c. vancouverensis (Nelson et Goldman) n'est indigène que sur l'Île de Vancouver.
Bien que des populations bien établies ne se trouvent que dans les régions boisées de la Colombie-Britannique et de l'ouest de l'Alberta, des couguars ont été signalés à l'occasion, depuis les dix dernières années, dans toutes les provinces sauf sur l'Île-du-Prince-Édouard. Au moins quelques-unes des observations faites dans les provinces de l'Est (soit l'aire de répartition de la sous-espèce Kerr, en danger de disparition), étaient en réalité des couguars de l'Ouest échappés de captivité; les autres observations sont encore mises en doute. Au Canada, le dernier couguar de l'Est a été abattu près de la frontière du Québec et du Maine en 1938 et ses restes sont conservés à l'Université du Nouveau-Brunswick. Bien que, depuis ce temps, il n'y ait eu aucune preuve incontestée de l'existence de la sous-espèce Kerr, les couguars sont si difficiles à observer que les scientifiques sont divisés quant à la disparition de la sous-espèce Kerr.
Les caractéristiques physiques
Parmi les félins du Nouveau Monde, le couguar ne le cède en grosseur qu'au jaguar. Comme tous les félins, il a un corps souple, musclé et trapu, une poitrine forte et la tête ronde et courte. Il a de longues vibrisses et de grands yeux. L'une de ses caractéristiques est sa longue queue, qui assure son équilibre.
La taille et le poids du couguar varient considérablement d'un secteur à l'autre de son aire de répartition. Chez toutes les races, les mâles adultes ont un poids 1,4 fois plus élevé que celui des femelles. Dans le sud-ouest de l'Alberta, le poids moyen des mâles adultes est de 71kg et celui des femelles adultes, de 41kg. En Amérique du Nord, la longueur totale du corps d'un mâle adulte est légèrement supérieure à 2m; celle de la femelle adulte est légèrement inférieure à 2m.
Le pelage du couguar d'Amérique du Nord varie du fauve rougeâtre ou gris fauve au brun chocolat foncé. L'arrière des oreilles et le bout de la queue sont noirs et la face porte des taches noires. À la naissance, les petits ont un pelage tacheté, mais les taches disparaissent avant la fin de la première année.
Le couguar est capable de saisir et de déchiqueter de grandes proies. Ses membres antérieurs et son cou sont exceptionnellement forts. Ses puissantes mâchoires aux longues canines ouvrent très grand et lui permettent de serrer et de retenir des proies d'un poids supérieur au sien. Le couguar a en outre des dents spécialement adaptées pour couper la viande, les tendons et les muscles.
Comme tous les félins, le couguar a cinq doigts aux pattes avant et quatre aux pattes arrière. Chacun porte une griffe qui se rétracte pendant la marche, mais dont l'animal se sert avec une grande efficacité lorsqu'il saisit une proie. Les membres antérieurs et leurs griffes sont plus grands que les membres postérieurs, ce qui constitue également une adaptation à la capture de grandes proies.
Les premiers Européens arrivés au Canada ont aussi considéré le couguar comme un ennemi. L'animal avait acquis sa mauvaise réputation en s'attaquant au bétail et, parfois, aux humains. Une guerre sans merci lui a été livrée par tous les moyens disponibles, depuis les meutes de chiens et les pièges jusqu'au poison en passant par des primes pouvant atteindre 50$. Le couguar a disparu presque complètement de l'est du pays. Heureusement, il restait suffisamment de zones sauvages pour permettre au couguar de l'Ouest de survivre. Les primes n'existent plus et, de nos jours, grâce à un aménagement avisé, les couguars réapparaissent dans leurs anciennes aires de répartition.
Les couguars sont presque insaisissables et évitent habituellement les contacts directs avec les humains. Champions du camouflage, ils restent parfois cachés même lorsqu'on les approche de très près. En suivant la piste d'un couguar un jour d'hiver, un chercheur se trouvait à peine à un mètre de sa cachette sous une grosse épinette, quand l'animal en est surgi d'un bond pour s'enfuir. On peut rarement l'observer, et les empreintes dans la neige sont habituellement le seul signe de son passage. - Source : site.ifrance
Environnement
Les couguars toujours présents au Québec
Canoë 02/02/2005 14h03![]()
Le ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs (MRNFP) confirme la présence de couguars (Felis concolor) dans les régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Capitale-Nationale. Les efforts combinés du secteur Faune Québec du ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs, de la firme Envirotel 3000 de Sherbrooke et du Laboratoire d'écologie moléculaire et d'évolution de l'Université de Montréal rendent possible l'annonce de ces résultats.
Ces deux confirmations s'ajoutent à celles du couguar abattu accidentellement en Abitibi en 1992 et du couguar détecté en Gaspésie (zec des Anses) en 2002, lors des premiers déploiements de la technologie Envirotel dans cette région. L'expertise génétique avait été alors fournie par la Dre Virginia Stroher de l'Université Bishop à Lennoxville.
Rappelons que le Dr Marc Gauthier, d'Envirotel 3000, a développé et mis en marché il y a cinq ans un système capable d'attirer sélectivement des couguars et de recueillir leurs poils à des stations de grattage. Parallèlement, le laboratoire d'écologie moléculaire et d'évolution de l'Université de Montréal, sous la direction du Dr François-Joseph Lapointe, a mis au point une technique qui permet de détecter, dans un délai raisonnable et à coût abordable, l'empreinte génétique du couguar à partir d'ADN extrait de poils ou de chair, ce qui constitue une remarquable percée technologique.
Sur la piste du couguar
Au printemps 2002, quatre stations de dépistage du couguar ont été installées au Saguenay-Lac-Saint-Jean par le personnel de la Direction régionale de l'aménagement de la faune du MRNFP, dans des secteurs où les mentions étaient le plus souvent rapportées. Les poils recueillis à l'une de ces stations, située sur le territoire de la zec Martin-Valin, ont été envoyés au laboratoire du Dr Lapointe, qui a pu confirmer son origine.
Une deuxième confirmation, provenant cette fois-ci de la région de la Capitale-Nationale, a pu être effectuée après l'analyse d'un échantillon de poils et de chair animale recueillis à l'été 2002 sur le pare-choc d'une voiture ayant heurté accidentellement un animal dans la réserve faunique des Laurentides et dont la description coïncidait avec celle du couguar. La récupération épique de cet échantillon n'aurait pu être possible sans la perspicacité et la ténacité du personnel de la Direction régionale du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui a été mis au fait de cet événement.
D'autres confirmations pourraient survenir prochainement au fur et à mesure que les échantillons de poils, recueillis depuis plusieurs années, dans le cadre de projets ponctuels soutenus par des organisations bénévoles, seront analysés. Rappelons qu'à l'automne dernier, l'équipe du Dr Lapointe a découvert également la présence d'un couguar dans des échantillons de poils provenant du Parc national de Fundy au Nouveau-Brunswick.
Le couguar, autrefois présent sur le territoire québécois au sud du 52e parallèle, est devenu rarissime dès la seconde moitié du XIXe siècle, victime de persécution comme cela a été le cas également en Ontario et dans les provinces maritimes. Depuis 1955, plusieurs centaines de mentions de cet animal ont été portées à l'attention du MRNFP par des citoyens et ont fait l'objet d'enquêtes rigoureuses par le personnel en région : questionnaires soumis aux observateurs, visites sur le terrain, vérifications de pistes, expertises de photos et vidéos. Malgré ce travail systématique et la collaboration exceptionnelle du public dans ce dossier, les preuves irréfutables de l'existence du couguar en sol québécois tardaient à venir.
Animal protégé
Le couguar est un animal protégé, puisqu'il est inscrit sur la liste des espèces de la faune vertébrée susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables. De ce fait, il est interdit de le tuer, sauf si l'animal représente une menace évidente. Le ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs précise que la possibilité de rencontrer ce félin dans les forêts québécoises demeure minime.
Par ailleurs, le Ministère est toujours intéressé à recueillir des témoignages et des mentions concernant le couguar et il suffit de communiquer avec le bureau régional du Ministère, secteur Faune Québec. Le couguar est également considéré comme un animal à déclaration obligatoire, ce qui signifie qu'une personne qui trouve un couguar blessé ou mort doit communiquer avec le ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs.
Source: Canoë
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- Chevalier Baran
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- Message(s) : 2708
- Inscription : Sam Décembre 25, 2004 02:35
- Localisation : En Croisade contre l'idiotie
Quand on en verra en France, la, ça sera inquiétant lol. Remarque je suis pas contre...
Heureux les imbéciles...
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