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Juste en passant...

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Message par Gaël-David » Dim Octobre 01, 2006 01:39

Bonsoir, je repassais par là et je me demandais en fait quelque chose. Sans vouloir faire de politique ou autre, je me demandais si j'étais le seul à voir une impasse dans les directions prises par l'humanité actuelle.

A une époque où tout le monde ne parle plus que de réalisme pour en fait imposer la dictature de l'argent, comme le dit si bien Albert Jacquard, je me demande, comme lui, si il n'est pas temps de prendre du recul par rapport à l'actualité et ses contraintes.

N'a-t-il pas raison en pensant que le travail aliénant devrait être réduit au minimum?

N'a-t-il pas raison en pensant que personne ne devrait se soucier du déficit de la sécurité sociale parce que les soins seraient considérés comme un droit imprescriptible?

N'a-t-il pas raison en pensant que l'idéal de notre monde serait une abolition des luttes pour la compétition où l'accumulation des richesses céderait le pas à l'organisation des rencontres et donc de la communauté?

Qualifié d'utopiste il ne peut que donner son avis et sa conception, je ne tiens pas à influencer le jugement des lecteurs ni à faire de la politique. mais j'espère pouvoir obtenir votre avis, car dans ce forum qui m'est cher où on traite de paranormal et où j'ai passé du temps, je voulais faire savoir qu'à mon sens le paranormal existe finalement bel est bien dans la vie de tout les jours mais à une échelle que l'on ne soupçonne, selon moi, pas.

Bien à vous,

Gaël
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Message par Chimère » Dim Octobre 01, 2006 14:50

Et bien franchement Gaêl, je suis tout à fait d'accord avec toi. ( et ce que dit le professeur Jacquard, une des rares personnalités que je considère comme sage et crédible ) 8)

Notre société capitaliste est une société qui aliène et séparent les personnes, non seulement des uns des autres, mais aussi d'eux-mêmes.
C'est une logique de consommation, et uniquement de consommation, consommation des biens, mais aussi des être humains.
D'ailleurs, les émissions de télé-réalité ont de ce point de vue un impact non-négligeable sur la mentalité ( et la moralité ) des plus jeunes... t'es pas assez bon ? T'es pas assez jolie ? Tu veux pas coucher avec Y dans la piscine ? Tu dégages !
Franchement, comment s'étonner que de plus en plus de mômes tournent "mal" avec de tels exemples sous les yeux ?

Et ceci sans compter le pseudo-modèle de "winner" qu'on veut à tout pris nous imposer, si l'on est pas un gagnant, on ne mérite même pas d'exister...
Mais qu'est-ce que leur "gagnant" ?
Un cadre sup' qui se shoote aux amphétamines pour tenir ses 50h de boursicotage avec les fonds de pension ? Qui roule en grosse berline allemande pour emmener sa blonde du moment à Deauville ou Saint-Tropez ?
Et quand on a pas ça ? Quand on a juste un appart' pourri en banlieue et une Twingo, qu'est-ce qui nous reste ? Rêvasser devant la Star Ac' et l'Euromillion ?

La valeur des personnes est de plus en plus déterminer par leur paraître, mais plus encore par ce qu'elles ont, ce qu'elles possèdent... pas sur ce qu'elles sont véritablement.
Et pourtant, les gens ont besoin d'être, alors ils se tournent vers ce qu'ils peuvent... psychothérapeutes, sectes etc...

Ce n'est pas un hasard si la consommation des anti-dépresseurs et l'aura des sectes accroît correlativement... les médias nous collent sous les yeux une sorte de moule, si on entre pas dans le moule on est rien, mais pour entrer dans le moule, il faut sacrifier ce que l'on est véritablement... et la grande question demeure : mais que sommes-nous ?
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire

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Message par Napoléon » Dim Octobre 01, 2006 15:30

D'où le fait que beaucoup de gens se sentent mal en ce moment.
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet

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Message par Gaël-David » Dim Octobre 01, 2006 19:15

A mon sens, nous sommes un concept de notre idéal propre (indépendamment de tout ce qui suivra l'évolution "comparaison avec d'autres personnes, discriminations etc"). Avec des facettes aussi innombrables que nécessaires. Vouloir étiqueter les choses puis les gens était la première erreur, car nous sommes ce que nous sommes et rien d'autre. En outre il faudrait fonctionner différemment de maintenant et le seul moyen d'y parvenir est de l'apprendre aux futures générations.

Partout on dit que la génération actuelle "la mienne" est une génération sacrifiée que maintenant le mal est fait et que rien ne peut plus changer les mentalités, mais le temps passe et dans notre monde tout se transforme continuellement "tout devient, rien n'est". Je ne vous apprendrai rien en ressortant cette vieille formule de Platon, mais elle est la preuve que les choses peuvent changer si nous le souhaitons vraiment. Et je crois qu'il n'est plus temps d'attendre, mais d'agir.

Je suis conscient d'être sorti du contexte du paranormal tout comme je suis sorti de bien d'autres contextes sur bien d'autres forums et sites, mais avec chaque fois la même pensée: ce n'est pas aux politiciens que je m'adresse ce n'est pas aux religieux ni même aux fans de paranormal, c'est à l'humanité qui est en chacun de nous et qui est en toi qui lit ces lignes, celle-là même qui comprend encore la notion absolue du "bien" sans détours de subjectivité. Quand bien même tout le monde en a une notion différente nous savons tous pertinemment qu'il en existe un état absolu de complétude qui n'est pas fragmentable.

Ce travail dont l'importance ne m'est apparue que très récemment est le travail de tous, pas d'un tel, pas de moi, pas de vous, mais de tous.
Je suis conscient de l'incohérence que mes propos évoqueront à certains, où même de la violence qui pourra m'en être envoyée, ça m'est déjà arrivé beaucoup de fois. Mais même si ces propos devaient ne pas vous convaincre je vous invite à me faire part de questions et de suggestions car si ce travail "celui de cette éducation" est celui de tous, tous peuvent y participer selon leur méthode ne serait-ce qu'en en parlant et en confrontant les points de vue. Nous n'appartenons à personne et je pense qu'il faut appliquer ce principe.

Bien à vous.
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Message par Moonlight » Dim Octobre 01, 2006 21:24

"N'a-t-il pas raison en pensant que personne ne devrait se soucier du déficit de la sécurité sociale parce que les soins seraient considérés comme un droit imprescriptible? "
Le droit à la santé fait partie intégrante du bloc de constitutionnalité depuis 1975 donc la possède la valeur juridique la plus haute de notre pyramide des normes. Donc le fait d'un droit "imprescriptible" implique selon toi un nécessaire gaspillage contre lequel on ne doit pas lutter ( les francais champion du monde de la conso de medocs) et donc laisser en l'état un systeme qui encourage l'irresponsabilité ? La solution que tu préconises est donc de laisser s'aggraver le déficit de la sécurité sociale ?
"La seule chose qui soit incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible" Albert Einstein.

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Message par Gaël-David » Dim Octobre 01, 2006 22:07

Non bien sûr, mais une nécessité de chercher, d'où cette nécessité de médocs? Pourquoi? Si il y a cette demande c'est qu'au fond il y a une nécessité non? L'interprétation personnelle que j'ai fait de ce texte va plutôt dans ce sens: "personne ne devrait se soucier du déficit de la sécurité sociale parce que les soins seraient considérés comme un droit imprescriptible" n'est pas forcément à prendre au sens financier de l'état, mais au sens humain du droit de la santé, si il y a vraiment un gaspillage il serait bon de trouver pourquoi, comme pour le reste c'est une théorie qui s'applique à un monde changé et donc où les valeurs actuelles (politiques, économiques etc) seraient modifiées, on ne raisonnerait plus avec cette notion du gaspillage et de l'économie.

Son passage sur la dictature de l'argent fourni une partie de la réponse, là où il y a ce souci économique.

Bien à toi.
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