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Paroles de chansons tristes
Modérateurs : Webmasters, Administrateurs du forum
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- Angelus
-
- Message(s) : 478
- Inscription : Mar Juin 14, 2005 08:01
- Localisation : Cimetière de Sunnydale, dans une crypte
Paroles de chansons tristes
Bonsoir,
Rares sont les chansons qui parviennent à m'émouvoir, mais quand c'est le cas, elles me bouleversent totalement.
Voici les paroles de "La petite kurde" de Pierre Perret, que j'ai découvert hier seulement...
Petite si tu es kurde, écoute-moi
Il faut partir et quitter ton chez-toi
Moi, j'ai connu ton sort
J'ai tutoyé la mort
On n'a jamais raison contre un soldat.
Ils étaient cent autour de ma maison;
Aux murs, y avait de l'ail et des poivrons
Le vent était si doux
Le ciel était si clair
Et mon père est tombé dans un éclair.
C'était un matin calme de septembre,
Ils ont amené ma mère dans la chambre
Grand-père dans ses mains
Pleurait comme un enfant
Dehors on entendait hurler Maman.
Grand-mère faisait du pain dans la cuisine
Elle s'effondra le nez dans sa farine
Et sur son cœur éclôt
La fleur d'un géranium
Dernier hommage qu'elle ait reçu d'un homme.
Grand-père à coups de crosse dans le dos
Implora la pitié de ses bourreaux
J'entendais les soldats
Qui riaient tant et plus
Et Maman sur son lit ne criait plus.
Puis soudain le soleil s'est endeuillé
Les obus éclataient comme des œillets
La mort faisait ripaille
Jusque dans mon jardin
Il n'y poussait plus que des orphelins.
La pluie qui avait cousu tout l'horizon
Faisait fumer les ruines des maisons
Et tout en s'éloignant
Du ciel de Babylone
Je compris que je n'avais plus personne.
N'écoute pas les fous qui nous ont dit
Qu' la liberté est au bout du fusil
Ceux qui ont cru ces bêtises
Sont morts depuis longtemps
Les marchands d'armes ont tous de beaux enfants.
Depuis la nuit des temps c'est pour l'argent
Que l'on envoie mourir des pauvres gens
Les croyants, la patrie :
Prétextes et fariboles !
Combien de vies pour un puits de pétrole ?
Petite, si tu es kurde, il faut partir :
Les enfants morts ne peuvent plus grandir.
Nous irons en Europe,
Si tel est notre lot...
Là-bas ils ne tuent les gens qu'au boulot !
Rares sont les chansons qui parviennent à m'émouvoir, mais quand c'est le cas, elles me bouleversent totalement.
Voici les paroles de "La petite kurde" de Pierre Perret, que j'ai découvert hier seulement...
Petite si tu es kurde, écoute-moi
Il faut partir et quitter ton chez-toi
Moi, j'ai connu ton sort
J'ai tutoyé la mort
On n'a jamais raison contre un soldat.
Ils étaient cent autour de ma maison;
Aux murs, y avait de l'ail et des poivrons
Le vent était si doux
Le ciel était si clair
Et mon père est tombé dans un éclair.
C'était un matin calme de septembre,
Ils ont amené ma mère dans la chambre
Grand-père dans ses mains
Pleurait comme un enfant
Dehors on entendait hurler Maman.
Grand-mère faisait du pain dans la cuisine
Elle s'effondra le nez dans sa farine
Et sur son cœur éclôt
La fleur d'un géranium
Dernier hommage qu'elle ait reçu d'un homme.
Grand-père à coups de crosse dans le dos
Implora la pitié de ses bourreaux
J'entendais les soldats
Qui riaient tant et plus
Et Maman sur son lit ne criait plus.
Puis soudain le soleil s'est endeuillé
Les obus éclataient comme des œillets
La mort faisait ripaille
Jusque dans mon jardin
Il n'y poussait plus que des orphelins.
La pluie qui avait cousu tout l'horizon
Faisait fumer les ruines des maisons
Et tout en s'éloignant
Du ciel de Babylone
Je compris que je n'avais plus personne.
N'écoute pas les fous qui nous ont dit
Qu' la liberté est au bout du fusil
Ceux qui ont cru ces bêtises
Sont morts depuis longtemps
Les marchands d'armes ont tous de beaux enfants.
Depuis la nuit des temps c'est pour l'argent
Que l'on envoie mourir des pauvres gens
Les croyants, la patrie :
Prétextes et fariboles !
Combien de vies pour un puits de pétrole ?
Petite, si tu es kurde, il faut partir :
Les enfants morts ne peuvent plus grandir.
Nous irons en Europe,
Si tel est notre lot...
Là-bas ils ne tuent les gens qu'au boulot !
La vie est une maladie. La naissance et la mort en sont les symptômes.
- PsychoMatt
-
- Message(s) : 301
- Inscription : Mer Mars 24, 2004 17:12
- Localisation : Mérignac
Francis Cabrel m'émeut (ça se dit ça ?) beaucoup, en voici des textes :
C'était L'Hiver
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Je L'Aime A Mourir
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir
Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l'aime à mourir
Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'aura qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
L'Encre De Tes Yeux
Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder,
J'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté.
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.
Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Petite Marie
Petite Marie, je parle de toi
Parce qu'avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t'attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j'avais écrite pour toi
Petite furie, tu dis que la vie
C'est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Voila mes préférée de Cabrel...
C'était L'Hiver
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Je L'Aime A Mourir
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir
Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l'aime à mourir
Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'aura qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
L'Encre De Tes Yeux
Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder,
J'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté.
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.
Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Petite Marie
Petite Marie, je parle de toi
Parce qu'avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t'attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j'avais écrite pour toi
Petite furie, tu dis que la vie
C'est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Voila mes préférée de Cabrel...

"Elles accouchent à cheval sur une tombe, le jour brille un instant, puis c'est la nuit à nouveau." - Samuel Beckett
- Angelus
-
- Message(s) : 478
- Inscription : Mar Juin 14, 2005 08:01
- Localisation : Cimetière de Sunnydale, dans une crypte
Superbe "C'était l'hiver" c'est vrai, vraiment formidable chanson pleine de justesse. C'est une de mes préférées de Cabrel, que j'aime beaucoup.
La vie est une maladie. La naissance et la mort en sont les symptômes.
La complainte des filles de joie
(Georges Brassens)
Bien que ces vaches de bourgeois
Les appell'nt des filles de joie
C'est pas tous les jours qu'ell's rigolent
Parole, parole
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent
Car, même avec des pieds de grues
Fair' les cents pas le long des rues
C'est fatigant pour les guibolles
Parole, parole
C'est fatigant pour les guibolles
Non seulement ell's ont des cors
Des œils-de-perdrix, mais encor
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles
Parole, parole
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles
Y a des clients, y a des salauds
Qui se trempent jamais dans l'eau
Faut pourtant qu'elles les cajolent
Parole, parole
Faut pourtant qu'elles les cajolent
Qu'ell's leur fassent la courte échelle
Pour monter au septième ciel
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Parole, parole
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Ell's sont méprisées du public
Ell's sont bousculées par les flics
Et menacées de la vérole
Parole, parole
Et menacées de la vérole
Bien qu'tout' la vie ell's fass'nt l'amour
Qu'ell's se marient vingt fois par jour
La noce est jamais pour leur fiole
Parole, parole
La noce est jamais pour leur fiole
Fils de pécore et de minus
Ris par de la pauvre Vénus
La pauvre vieille casserole
Parole, parole
La pauvre vieille casserole
Il s'en fallait de peu, mon cher
Que cett' putain ne fût ta mère
Cette putain dont tu rigoles
Parole, parole
Cette putain dont tu rigoles
(Georges Brassens)
Bien que ces vaches de bourgeois
Les appell'nt des filles de joie
C'est pas tous les jours qu'ell's rigolent
Parole, parole
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent
Car, même avec des pieds de grues
Fair' les cents pas le long des rues
C'est fatigant pour les guibolles
Parole, parole
C'est fatigant pour les guibolles
Non seulement ell's ont des cors
Des œils-de-perdrix, mais encor
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles
Parole, parole
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles
Y a des clients, y a des salauds
Qui se trempent jamais dans l'eau
Faut pourtant qu'elles les cajolent
Parole, parole
Faut pourtant qu'elles les cajolent
Qu'ell's leur fassent la courte échelle
Pour monter au septième ciel
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Parole, parole
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Ell's sont méprisées du public
Ell's sont bousculées par les flics
Et menacées de la vérole
Parole, parole
Et menacées de la vérole
Bien qu'tout' la vie ell's fass'nt l'amour
Qu'ell's se marient vingt fois par jour
La noce est jamais pour leur fiole
Parole, parole
La noce est jamais pour leur fiole
Fils de pécore et de minus
Ris par de la pauvre Vénus
La pauvre vieille casserole
Parole, parole
La pauvre vieille casserole
Il s'en fallait de peu, mon cher
Que cett' putain ne fût ta mère
Cette putain dont tu rigoles
Parole, parole
Cette putain dont tu rigoles
L'important n'est pas d'atteindre la cible mais de décocher la flèche
Restons classiques :
Serge Lama
Je suis malade
Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n'ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T'arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureux quand ils sont là
Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue et si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c'est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t'entends je suis malade
Toute blanche
Toute blanche
Dans ton habit du dimanche,
Ils t'ont glissée sous les planches.
Avec un chagrin immense,
Ils ont fermé tes yeux
Pour l'éternité.
Le coeur blème,
Je me suis penché quand même,
Pour te souffler mon haleine,
Mettre du sang dans tes veines,
Te réchauffer un peu.
Tu n'as pas bougé.
Ce dimanche,
J'y pense encore et je flanche.
Je t'ai porté des pervenches,
Pour parfumer ton silence.
Le ciel, pour la circonstance,
S'est habillé d'éternité.
Et ton cadeau de non anniversaire, Angelus
:
http://www.georges-brassens.com/brassens.htm
Sur la mort d'une cousine de sept ans
Hélas, si j'avais su lorsque ma voix qui prêche
T'ennuyait de leçons, que sur toi rose et fraîche
L'oiseau noir du malheur planait inaperçu,
Que la fièvre guettait sa proie et que la porte
Où tu jouais hier te verrait passer morte…
Hélas, si j'avais su !…
Enfant, je t'aurais fait l'existence bien douce,
Sous chacun de tes pas j'aurais mis de la mousse ;
Tes ris auraient sonné chacun de tes instants ;
Et j'aurais fait tenir dans ta petite vie
Des trésors de bonheur immense à faire envie
Aux heureux de cent ans.
Loin des bancs où pâlit l'enfance prisonnière,
Nous aurions fait tous deux l'école buissonnière.
Au milieu des parfums et des champs d'alentour
J'aurais vidé les nids pour emplir ta corbeille ;
Et je t'aurais donné plus de fleurs qu'une abeille
N'en peut voir en un jour.
Puis, quand le vieux janvier les épaules drapées
D'un long manteau de neige et suivi de poupées,
De magots, de pantins, minuit sonnant accourt ;
Parmi tous les cadeaux qui pleuvent pour étrenne,
Je t'aurais faite asseoir comme une jeune reine
Au milieu de sa cour.
Mais je ne savais pas et je prêchais encore ;
Sûr de ton avenir, je le pressais d'éclore,
Quand tout à coup pleurant un pauvre espoir déçu,
De ta petite main j'ai vu tomber le livre ;
Tu cessas à la fois de m'entendre et de vivre…
Hélas, si j'avais su !
Dès que je retrouve le "je vous salue Marie", je te le poste ici...
EDIT : chose promise...
La prière
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent :
Je vous salue, Marie
Par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre,
Par l'âne qui reçoit des coup de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié,
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée,
Par le fils dont la mère a été insultée :
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids,
S'écrie: " Mon Dieu ! " Par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène;
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne :
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le Monde,
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe,
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains,
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins :
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri,
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid,
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée,
Par le baiser perdu par l'amour redonné,
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie :
Je vous salue, Marie.
Par l'âne et par le boeuf, par l'ombre de la paille,
Par la pauvresse à qui l'on dit qu'elle s'en aille,
Par les nativités qui n'auront sur leurs tombes
Que les bouquets de givre aux ailes de colombe
Par la vertu qui lutte et celle qui succombe :
Je vous salue, Marie.
(Francis Jammes, chanté par Georges Brassens)
Serge Lama
Je suis malade
Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n'ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T'arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureux quand ils sont là
Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue et si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c'est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t'entends je suis malade
Toute blanche
Toute blanche
Dans ton habit du dimanche,
Ils t'ont glissée sous les planches.
Avec un chagrin immense,
Ils ont fermé tes yeux
Pour l'éternité.
Le coeur blème,
Je me suis penché quand même,
Pour te souffler mon haleine,
Mettre du sang dans tes veines,
Te réchauffer un peu.
Tu n'as pas bougé.
Ce dimanche,
J'y pense encore et je flanche.
Je t'ai porté des pervenches,
Pour parfumer ton silence.
Le ciel, pour la circonstance,
S'est habillé d'éternité.
Et ton cadeau de non anniversaire, Angelus

http://www.georges-brassens.com/brassens.htm
Sur la mort d'une cousine de sept ans
Hélas, si j'avais su lorsque ma voix qui prêche
T'ennuyait de leçons, que sur toi rose et fraîche
L'oiseau noir du malheur planait inaperçu,
Que la fièvre guettait sa proie et que la porte
Où tu jouais hier te verrait passer morte…
Hélas, si j'avais su !…
Enfant, je t'aurais fait l'existence bien douce,
Sous chacun de tes pas j'aurais mis de la mousse ;
Tes ris auraient sonné chacun de tes instants ;
Et j'aurais fait tenir dans ta petite vie
Des trésors de bonheur immense à faire envie
Aux heureux de cent ans.
Loin des bancs où pâlit l'enfance prisonnière,
Nous aurions fait tous deux l'école buissonnière.
Au milieu des parfums et des champs d'alentour
J'aurais vidé les nids pour emplir ta corbeille ;
Et je t'aurais donné plus de fleurs qu'une abeille
N'en peut voir en un jour.
Puis, quand le vieux janvier les épaules drapées
D'un long manteau de neige et suivi de poupées,
De magots, de pantins, minuit sonnant accourt ;
Parmi tous les cadeaux qui pleuvent pour étrenne,
Je t'aurais faite asseoir comme une jeune reine
Au milieu de sa cour.
Mais je ne savais pas et je prêchais encore ;
Sûr de ton avenir, je le pressais d'éclore,
Quand tout à coup pleurant un pauvre espoir déçu,
De ta petite main j'ai vu tomber le livre ;
Tu cessas à la fois de m'entendre et de vivre…
Hélas, si j'avais su !
Dès que je retrouve le "je vous salue Marie", je te le poste ici...

EDIT : chose promise...
La prière
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent :
Je vous salue, Marie
Par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre,
Par l'âne qui reçoit des coup de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié,
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée,
Par le fils dont la mère a été insultée :
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids,
S'écrie: " Mon Dieu ! " Par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène;
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne :
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le Monde,
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe,
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains,
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins :
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri,
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid,
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée,
Par le baiser perdu par l'amour redonné,
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie :
Je vous salue, Marie.
Par l'âne et par le boeuf, par l'ombre de la paille,
Par la pauvresse à qui l'on dit qu'elle s'en aille,
Par les nativités qui n'auront sur leurs tombes
Que les bouquets de givre aux ailes de colombe
Par la vertu qui lutte et celle qui succombe :
Je vous salue, Marie.
(Francis Jammes, chanté par Georges Brassens)
Dernière édition par armoria le Lun Août 08, 2005 22:10, édité 1 fois.
"Je suis nul en orthographe", ce n'est pas une excuse !
Mano Solo - A pas de géants
Il s'approche et me lèche des ses rayons à la sensation nouvelle
Ni chaud, ni froid, juste plus près de moi
Il s'approche et s'accroche à mon corps raviné pour enfin l'avaler
Ceux qui en reviennent disent que c'est tout blanc
Et que pour une fois c'est apaisant
Je regarde à la télé des documentaires animaliers
Savez-vous qu'en Australie des oiseaux font de la peinture
Et ces petits trains de scarabées gros comme le poing
Qui sous la lune ondulent sur les dunes
Ce n'est pas tant que j'aime la mienne
Ce qui est sûr c'est que j'aime la vie
Parce qu'avec un cafard pareil
Je me serais bien flingué ici
La vie est un chemin d'argile qui sous le soleil s'effrite
Où l'on s'embourbe sous la pluie et qui ne tient que gelé par l'hiver
J'avance dans le froid, sa morsure me fait courir
Phillipides maudit ma grande nouvelle à bras le corps
Je bute, tombe et repars laissant là un bout de ma vie
Ma grande nouvelle aura changé, c'est la mort qui est annoncée
Mais l'hiver c'est fait pour résister
Alors mes jambes le moteur, ma tripe l'ardeur
Mon cœur la blessure, ma tête la rage
Se réveillent tout d'un coup et lancent un sprint de fou
Rien ne m'arrêtera je serai premier avant la mort
Et bras d'honneur à l'arrivée
Il s'approche et me lèche des ses rayons à la sensation nouvelle
Ni chaud, ni froid, juste plus près de moi
Il s'approche et s'accroche à mon corps raviné pour enfin l'avaler
Ceux qui en reviennent disent que c'est tout blanc
Et que pour une fois c'est apaisant
Je regarde à la télé des documentaires animaliers
Savez-vous qu'en Australie des oiseaux font de la peinture
Et ces petits trains de scarabées gros comme le poing
Qui sous la lune ondulent sur les dunes
Ce n'est pas tant que j'aime la mienne
Ce qui est sûr c'est que j'aime la vie
Parce qu'avec un cafard pareil
Je me serais bien flingué ici
La vie est un chemin d'argile qui sous le soleil s'effrite
Où l'on s'embourbe sous la pluie et qui ne tient que gelé par l'hiver
J'avance dans le froid, sa morsure me fait courir
Phillipides maudit ma grande nouvelle à bras le corps
Je bute, tombe et repars laissant là un bout de ma vie
Ma grande nouvelle aura changé, c'est la mort qui est annoncée
Mais l'hiver c'est fait pour résister
Alors mes jambes le moteur, ma tripe l'ardeur
Mon cœur la blessure, ma tête la rage
Se réveillent tout d'un coup et lancent un sprint de fou
Rien ne m'arrêtera je serai premier avant la mort
Et bras d'honneur à l'arrivée
- Angelus
-
- Message(s) : 478
- Inscription : Mar Juin 14, 2005 08:01
- Localisation : Cimetière de Sunnydale, dans une crypte
armoria a écrit :Et ton cadeau de non anniversaire, Angelus:
http://www.georges-brassens.com/brassens.htm
Merci ! (Ou non-merci ?) C'est gentil !

La vie est une maladie. La naissance et la mort en sont les symptômes.
- Angelus
-
- Message(s) : 478
- Inscription : Mar Juin 14, 2005 08:01
- Localisation : Cimetière de Sunnydale, dans une crypte
Autant pour moi... Le vrai titre de ctete chanson de Brassens est "La prière"... En voici les paroles :
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
La vie est une maladie. La naissance et la mort en sont les symptômes.
X - Tears
doko ni yukeba ii
anata to hanarete
ima wa sugisatta
toki ni toikakete
naga sugita yoru ni
tabidachi o yume mita
ikoku no sora mitsumete
kodoku o dakishimeta
nagareru namida o
toki no kaze ni kasanete
owaranai anata no
toiki o kanjite
dry your tears with love
dry your tears with love
loneliness...your silent whisper
fills a river of tears through the night
memory...you never let me cry
and you,you never said goodbye
sometimes our tears blinded the love
we lost our dreams along the way
but I never thought you'd trade your soul to the fates
never thought you'd leave me alone
time through the rain has set me free
sands of time will keep your memory
love everlasting fades away
alive within your beatless heart
dry your tears with love
dry your tears with love
nagareru namida o
toki no kaze ni kasanete
owaranai kanashimi o
aoi bara ni kaete
dry your tears with love
dry your tears with love
nagareru namida o toki no kaze ni kasanete
owaranai anata no toiki o kanjite
dry your tears with love
dry your tears with love
dry your tears with love
dry your tears with love
If you could have taught me anything
You would have found what love is
If you could have taught me what was on your mind
I could have shown you the way
Someday... I will be before you
Have you ever thought about that time?
I never imagined the pictures of that night
For now I will try to live for you
And for...
I will try to live
Try to live the love, the dreams,
And finally, the tears.
Metallica - Fade to black
Life it seems, will fade away
Drifting further every day
Getting lost within myself
Nothing matters no one else
I have lost the will to live
Simply nothing more to give
There is nothing more for me
Need the end to set me free
Things are not what they used to be
Missing one inside of me
Deathly lost, this can’t be real
Cannot stand this hell I feel
Emptiness is filling me
To the point of agony
Growing darkness taking dawn
I was me, but now he’s gone
No one but me can save myself, but it’s too late
Now I can’t think, think why I should even try
Yesterday seems as though it never existed
Death greets me warm, now I will just say good-bye
doko ni yukeba ii
anata to hanarete
ima wa sugisatta
toki ni toikakete
naga sugita yoru ni
tabidachi o yume mita
ikoku no sora mitsumete
kodoku o dakishimeta
nagareru namida o
toki no kaze ni kasanete
owaranai anata no
toiki o kanjite
dry your tears with love
dry your tears with love
loneliness...your silent whisper
fills a river of tears through the night
memory...you never let me cry
and you,you never said goodbye
sometimes our tears blinded the love
we lost our dreams along the way
but I never thought you'd trade your soul to the fates
never thought you'd leave me alone
time through the rain has set me free
sands of time will keep your memory
love everlasting fades away
alive within your beatless heart
dry your tears with love
dry your tears with love
nagareru namida o
toki no kaze ni kasanete
owaranai kanashimi o
aoi bara ni kaete
dry your tears with love
dry your tears with love
nagareru namida o toki no kaze ni kasanete
owaranai anata no toiki o kanjite
dry your tears with love
dry your tears with love
dry your tears with love
dry your tears with love
If you could have taught me anything
You would have found what love is
If you could have taught me what was on your mind
I could have shown you the way
Someday... I will be before you
Have you ever thought about that time?
I never imagined the pictures of that night
For now I will try to live for you
And for...
I will try to live
Try to live the love, the dreams,
And finally, the tears.
Metallica - Fade to black
Life it seems, will fade away
Drifting further every day
Getting lost within myself
Nothing matters no one else
I have lost the will to live
Simply nothing more to give
There is nothing more for me
Need the end to set me free
Things are not what they used to be
Missing one inside of me
Deathly lost, this can’t be real
Cannot stand this hell I feel
Emptiness is filling me
To the point of agony
Growing darkness taking dawn
I was me, but now he’s gone
No one but me can save myself, but it’s too late
Now I can’t think, think why I should even try
Yesterday seems as though it never existed
Death greets me warm, now I will just say good-bye
J'ai plein de chanson française qui me touche, je vais vous montrer trois chansons, deux de Sinsémilia, et une de Bénabar
Au fond de moi, je me sens concerné par ses paroles :
SINSEMILIA - JEUX D'ENFANT
Papa et maman parlent de divorce souvent
Histoires de compte commun
Histoires de comptes courants
L'argent n' fait pas l' bonheur et pourtant
J'ai parfois l'impression que l'amour en dépend
Ca doit etre pour ça que papa prétend
Que l'amour est une affaire de grands
En amour il y a aussi des histoires de maîtresses
Ce que papa appelle de simples histoires de fesse
Mais maman dit que ça la blesse
Papa lui dit qu'il l'aime et les larmes disparaissent
Moi avec ma maîtresse, ma seule histoire de fesse
Est une grosse fessée pour cause d'impolitesse
Enfin, tout ça me semble bien complexe
Finalement je n'sais pas si l'amour m'interesse?
LAISSONS LES ENFANTS VIVRE
LAISSONS LEUR JUSTE UNE CHANCE
DE NE PAS NOUS RESSEMBLER
LAISSONS LES ENFANTS LIBRE
LAISSONS LEUR INNOCENCE
RAFRAICHIR NOS IDEES
MAIS LES ENFANTS NOUS FONT PEUR
ET COMME DES BETES SAUVAGES
ON CHERCHE A LES DOMPTER
LES ENFANTS NOUS FONT PEUR
CAR DANS LEURS YEUX DE SAGES
ON VOIT LA LIBERTE
Papa et maman ne vont pas fort en ce moment
La vie, le boulot et puis le mauvais temps
Et moi qui suis dans les nuages tout l'temps
Papa dit qu'il n'est pas normal de planer autant!
D'ailleurs maman veut m'envoyer chez le psy
Je rêve le jour, elle n'en dort plus la nuit
Elle veut que j'ailles voir le docteur aussi
Car elle est épuisée par mon trop plein d'énergie
Moi, les nuages, si j'pouvais y aller vraiment
je m'y serais installé depuis longtemps
Je suis sûr que là haut, on respire plus facilement
Mais je suis déjà trop lourd malheureusement
Ma tête déjà trop pleine de principes encomprants
Qui m'attirent au sol comme un aimant
Papa et maman s'inquiètent pour l'avenir
de temps en tenps
Devant la télé, affalés sur le divan
Comme le changement ils n'y croient plus vraiment
Ils veulent juste sauver leur peau
Et celle de leurs enfants
Maman m'a dit de n'pas parler aux inconnus
De tracer droit lorsque je marche dans la rue
Alors je me camoufle et passe imaperçu
Pour éviter les piéges que la vie m'a tendus
Moi, la vie, j'aimerais y planter toutes mes dents
Quitte à en laisser quelques-unes dedans
Mais soyons raisonnables, restons méfiants
Car il paraît que Dieu punit les imprudents!
On est bien sûr de soi quand on est grand
Avec notre savoir, notre morale
Tous ces principes auxquels on tient tant
Mais c'est souvent trop tard que comprend
Que le bonheur etait simple
Simple comme un jeu d'enfant
SINSEMILIA - JE PREFERE CENT FOIS
On a placé la France
Sous vidéo surveillance
Kidnappé l'insouciance
Entre les barreaux de la méfiance
Regards fuyants, sourires éteints
La peur de l'autre au quotidien
On est plus sauvages que des chiens
A quoi va ressembler demain ?
Si pour être en sécurité
Il faut fermer son coeur à clef
J'préfère cent fois me faire plomber
Comme un oiseau en liberté
Plutôt que de vivre planqué
Comme, comme, comme le cafard sous un évier
On a plongé la France
Dans la bêtise et l'ignorance
Etouffé l'intelligence
Sous les dossiers de la finance
Cerveaux branchés sur la télé
Nos idées sont téléguidées
Même les enfants sont abrutis
Qui va censurer la connerie ?
Si pour être quelqu'un de censé
Il faut mettre sa tête aux normes
J'préfère cent fois être cinglé
Comme la tempête, le vent, la marée
Plutôt que d'être sans intérêt
Comme, comme, comme un ciel triste et tempéré
On a connu en France
L'insurrection, la résistance
Reste aujourd'hui la bonne conscience
Grâce aux oeuvres de bienfaisance
On est rangés et bien pensants
Charitables de temps en temps
Le monde peut baigner dans le sang
La police protège nos enfants
Les voitures crament dans les banlieues
Les braves gens trouvent ça scandaleux
C'est pourtant la règle du jeu
Qui sème la haine récolte le feu
Si pour être civilisé
Il faut mettre sa vie en cage
J'préfère cent fois être un sauvage
Au risque d'attraper la rage
Que d'être sage comme une image
Je, je, je n'veux pas jaunir avant l'âge
Alors écoute ça : Not' civilisation ne cesse de s'enfoncer
Matériels uniquement sont les progrès
Les richesses humaines en bourse ne sont pas cotées
Méprisées, gaspillées depuis tant d'années
L'exemple Américain partout s'est imposé
Mais sur la route du Paradis le diable peut-il nous guider
Le monde qui s'construit auprès des studios Disney
Apocalypse Now serait plus approprié Espérer me semble de plus en plus dur
Tant j'ai l'impression qu'on fonçe direct dans le mur
Pour dire vite, et pour conclure
J'ai vraiment peur pour notre futur ...
BENEBAR - JE SUIS DE CELLES
Tiens, qu'est-ce que tu fais là ?
C'est moi, c'est Nathalie
Quoi tu me reconnais pas ?
Mais si
On était ensemble au lycée
C'est vrai, j'ai changé
J'ai des enfants, un mari
Bah quoi, t'as l'air surpris
J'étais pas destinée
A une vie bien rangée
J'étais perdue
Mon mari m'a trouvée
J'étais de celles
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom
J'étais pas la jolie
Moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle machine
J'avais deux ans de plus
Peut-être deux ans de trop
Et j'aimais les garçons
Peut-être un peu trop
Bien sûr, vous aviez eu
Des dizaines de conquêtes
Que personnes n'avaient vues
Toujours pendant les fêtes
Pour beaucoup d'entre vous
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça
Je n'étais pas de celles
A qui l'on fait la cour
Moi, j'étais de celles
Qui sont déjà d'accord
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main
Quand vous m'embrassiez
A l'abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu'on puisse nous voir
Alors je fermais les yeux
A m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
Je me répétais :
" faut pas que je m'attache "
Vous vous pensiez :
" il faut pas que ça se sache "
Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi
Qu'ils étaient destinés
Enlacée contre vous
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l'affirme
Vous m'aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses
C'est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse
Comme on tombe d'une chaise
Et gonflés de l'avoir fait
Vous donniez conférence
Une souris qu'on dissèque
Mon corps pour la science
Je nourrissais
Vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles
Petits hommes des cavernes
D'avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissait
Comme la pire des faiblesses
Vous les fiers à bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu'dans mes bras
Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M'auraient tondue les cheveux
A une autre époque
Celles qui ont l'habitude
Qu'on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main.
Au fond de moi, je me sens concerné par ses paroles :
SINSEMILIA - JEUX D'ENFANT
Papa et maman parlent de divorce souvent
Histoires de compte commun
Histoires de comptes courants
L'argent n' fait pas l' bonheur et pourtant
J'ai parfois l'impression que l'amour en dépend
Ca doit etre pour ça que papa prétend
Que l'amour est une affaire de grands
En amour il y a aussi des histoires de maîtresses
Ce que papa appelle de simples histoires de fesse
Mais maman dit que ça la blesse
Papa lui dit qu'il l'aime et les larmes disparaissent
Moi avec ma maîtresse, ma seule histoire de fesse
Est une grosse fessée pour cause d'impolitesse
Enfin, tout ça me semble bien complexe
Finalement je n'sais pas si l'amour m'interesse?
LAISSONS LES ENFANTS VIVRE
LAISSONS LEUR JUSTE UNE CHANCE
DE NE PAS NOUS RESSEMBLER
LAISSONS LES ENFANTS LIBRE
LAISSONS LEUR INNOCENCE
RAFRAICHIR NOS IDEES
MAIS LES ENFANTS NOUS FONT PEUR
ET COMME DES BETES SAUVAGES
ON CHERCHE A LES DOMPTER
LES ENFANTS NOUS FONT PEUR
CAR DANS LEURS YEUX DE SAGES
ON VOIT LA LIBERTE
Papa et maman ne vont pas fort en ce moment
La vie, le boulot et puis le mauvais temps
Et moi qui suis dans les nuages tout l'temps
Papa dit qu'il n'est pas normal de planer autant!
D'ailleurs maman veut m'envoyer chez le psy
Je rêve le jour, elle n'en dort plus la nuit
Elle veut que j'ailles voir le docteur aussi
Car elle est épuisée par mon trop plein d'énergie
Moi, les nuages, si j'pouvais y aller vraiment
je m'y serais installé depuis longtemps
Je suis sûr que là haut, on respire plus facilement
Mais je suis déjà trop lourd malheureusement
Ma tête déjà trop pleine de principes encomprants
Qui m'attirent au sol comme un aimant
Papa et maman s'inquiètent pour l'avenir
de temps en tenps
Devant la télé, affalés sur le divan
Comme le changement ils n'y croient plus vraiment
Ils veulent juste sauver leur peau
Et celle de leurs enfants
Maman m'a dit de n'pas parler aux inconnus
De tracer droit lorsque je marche dans la rue
Alors je me camoufle et passe imaperçu
Pour éviter les piéges que la vie m'a tendus
Moi, la vie, j'aimerais y planter toutes mes dents
Quitte à en laisser quelques-unes dedans
Mais soyons raisonnables, restons méfiants
Car il paraît que Dieu punit les imprudents!
On est bien sûr de soi quand on est grand
Avec notre savoir, notre morale
Tous ces principes auxquels on tient tant
Mais c'est souvent trop tard que comprend
Que le bonheur etait simple
Simple comme un jeu d'enfant
SINSEMILIA - JE PREFERE CENT FOIS
On a placé la France
Sous vidéo surveillance
Kidnappé l'insouciance
Entre les barreaux de la méfiance
Regards fuyants, sourires éteints
La peur de l'autre au quotidien
On est plus sauvages que des chiens
A quoi va ressembler demain ?
Si pour être en sécurité
Il faut fermer son coeur à clef
J'préfère cent fois me faire plomber
Comme un oiseau en liberté
Plutôt que de vivre planqué
Comme, comme, comme le cafard sous un évier
On a plongé la France
Dans la bêtise et l'ignorance
Etouffé l'intelligence
Sous les dossiers de la finance
Cerveaux branchés sur la télé
Nos idées sont téléguidées
Même les enfants sont abrutis
Qui va censurer la connerie ?
Si pour être quelqu'un de censé
Il faut mettre sa tête aux normes
J'préfère cent fois être cinglé
Comme la tempête, le vent, la marée
Plutôt que d'être sans intérêt
Comme, comme, comme un ciel triste et tempéré
On a connu en France
L'insurrection, la résistance
Reste aujourd'hui la bonne conscience
Grâce aux oeuvres de bienfaisance
On est rangés et bien pensants
Charitables de temps en temps
Le monde peut baigner dans le sang
La police protège nos enfants
Les voitures crament dans les banlieues
Les braves gens trouvent ça scandaleux
C'est pourtant la règle du jeu
Qui sème la haine récolte le feu
Si pour être civilisé
Il faut mettre sa vie en cage
J'préfère cent fois être un sauvage
Au risque d'attraper la rage
Que d'être sage comme une image
Je, je, je n'veux pas jaunir avant l'âge
Alors écoute ça : Not' civilisation ne cesse de s'enfoncer
Matériels uniquement sont les progrès
Les richesses humaines en bourse ne sont pas cotées
Méprisées, gaspillées depuis tant d'années
L'exemple Américain partout s'est imposé
Mais sur la route du Paradis le diable peut-il nous guider
Le monde qui s'construit auprès des studios Disney
Apocalypse Now serait plus approprié Espérer me semble de plus en plus dur
Tant j'ai l'impression qu'on fonçe direct dans le mur
Pour dire vite, et pour conclure
J'ai vraiment peur pour notre futur ...
BENEBAR - JE SUIS DE CELLES
Tiens, qu'est-ce que tu fais là ?
C'est moi, c'est Nathalie
Quoi tu me reconnais pas ?
Mais si
On était ensemble au lycée
C'est vrai, j'ai changé
J'ai des enfants, un mari
Bah quoi, t'as l'air surpris
J'étais pas destinée
A une vie bien rangée
J'étais perdue
Mon mari m'a trouvée
J'étais de celles
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom
J'étais pas la jolie
Moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle machine
J'avais deux ans de plus
Peut-être deux ans de trop
Et j'aimais les garçons
Peut-être un peu trop
Bien sûr, vous aviez eu
Des dizaines de conquêtes
Que personnes n'avaient vues
Toujours pendant les fêtes
Pour beaucoup d'entre vous
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça
Je n'étais pas de celles
A qui l'on fait la cour
Moi, j'étais de celles
Qui sont déjà d'accord
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main
Quand vous m'embrassiez
A l'abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu'on puisse nous voir
Alors je fermais les yeux
A m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
Je me répétais :
" faut pas que je m'attache "
Vous vous pensiez :
" il faut pas que ça se sache "
Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi
Qu'ils étaient destinés
Enlacée contre vous
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l'affirme
Vous m'aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses
C'est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse
Comme on tombe d'une chaise
Et gonflés de l'avoir fait
Vous donniez conférence
Une souris qu'on dissèque
Mon corps pour la science
Je nourrissais
Vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles
Petits hommes des cavernes
D'avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissait
Comme la pire des faiblesses
Vous les fiers à bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu'dans mes bras
Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M'auraient tondue les cheveux
A une autre époque
Celles qui ont l'habitude
Qu'on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main.
Dernière édition par Tr€z@ le Lun Août 08, 2005 22:40, édité 1 fois.
- nyarlathotep-np
Une que j'adore tout particulièrement, dans un style disons electro-gothic... (en fait la musique est bien plus saisissante que les paroles en elles-mêmes)
Lifetime du groupe Sundown
Tell it to the world - You're so worn out
All you wanna do is just scream and shout
Tell it to the world - It's over now
Whatever we had got lost somehow
But you don't feel that same way do you
Not this time around
If you could save us now would you
Over and out
But you don't feel that same way do you
Not thsi time around
It all comes crashing down now could you
Over and out
Nothing in this world could ever change
Who you truely are and how it's all arranged
Nothing in this world could ever heal
All the fucking pain you made me feel
Lifetime du groupe Sundown
Tell it to the world - You're so worn out
All you wanna do is just scream and shout
Tell it to the world - It's over now
Whatever we had got lost somehow
But you don't feel that same way do you
Not this time around
If you could save us now would you
Over and out
But you don't feel that same way do you
Not thsi time around
It all comes crashing down now could you
Over and out
Nothing in this world could ever change
Who you truely are and how it's all arranged
Nothing in this world could ever heal
All the fucking pain you made me feel
Dernière édition par nyarlathotep-np le Mar Août 09, 2005 13:08, édité 1 fois.
- Bad Clown
-
- Message(s) : 180
- Inscription : Jeu Juin 30, 2005 16:06
- Localisation : Sous ton lit...
Il y en a qui m'ont déjà fait pleurer c'est "Graines d'ananars" et "Est-ce ainsi que les hommes vivent", j'ai oublié le nom de l'artiste et je n'ai pas les paroles, mais je vous jure qu'elles sont tristes.
"Dieu est le seul être qui, pour regner, n'ait même pas besoin d'exister"
Charles Baudelaire
Charles Baudelaire
Plus triste que celle-ci je n'en connais pas :
Léo Ferré - Avec le temps
Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus
Elle est trop triste, je ne l'écoute jamais et si elle passe à la radio je change vite de station.
Dans un autre genre, un court texte de Saez :
Y'a ces ombres derrière nous,
Y'a ces idées vendues,
Y'a ces drapeaux qui flottent
Et des hymnes dessus
Et puis y'a toi mon frère,
Oui toi qui n'y crois plus...
Et puis y'a nos prières,
Et nos causes perdues...
Oui, ils nous ont traqués
Comme on chasse un oiseau
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Y'a la melancolie,
L'amour qui bat de l'aile
Mais nous avons vieilli,
Les poings montent moins haut
Mais il reste la force
De croire en la beaute,
A la sève sous l'ecorce,
A la Liberté...
Nous marcherons encore
Sous des cieux de tempètes
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Nous nous en irons fiers,
Rejoindre l'éternel...
Quand le corps rejoint la terre,
Le feu ou l'ocean,
L'ame marie le ciel,
Menacée mais libre.
L'âme marie le ciel
Menacée mais libre...
(La version live est la mieux)
Léo Ferré - Avec le temps
Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus
Elle est trop triste, je ne l'écoute jamais et si elle passe à la radio je change vite de station.

Dans un autre genre, un court texte de Saez :
Y'a ces ombres derrière nous,
Y'a ces idées vendues,
Y'a ces drapeaux qui flottent
Et des hymnes dessus
Et puis y'a toi mon frère,
Oui toi qui n'y crois plus...
Et puis y'a nos prières,
Et nos causes perdues...
Oui, ils nous ont traqués
Comme on chasse un oiseau
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Y'a la melancolie,
L'amour qui bat de l'aile
Mais nous avons vieilli,
Les poings montent moins haut
Mais il reste la force
De croire en la beaute,
A la sève sous l'ecorce,
A la Liberté...
Nous marcherons encore
Sous des cieux de tempètes
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Menacés mais libres ...
Nous nous en irons fiers,
Rejoindre l'éternel...
Quand le corps rejoint la terre,
Le feu ou l'ocean,
L'ame marie le ciel,
Menacée mais libre.
L'âme marie le ciel
Menacée mais libre...
(La version live est la mieux)
Dernière édition par LOTUS le Mar Août 09, 2005 00:14, édité 3 fois.
- fred'x
-
- Message(s) : 3411
- Inscription : Mar Mai 10, 2005 18:00
- Localisation : Down in Dragontown.
Ca tombe bien c'est le même auteur que les deux citées par Bad Clown.
Celle-ci est magnifique :
Il en existe une version en public, je la recommande chaudement.
Celle-ci est magnifique :
L'Hôtel-Dieu
by Guy Béart
Pour une femme morte dans votre hôpital,
je réclame, Dieu, votre grâce.
Si votre paradis n'est pas ornemental,
gardez-lui sa petite place.
La voix au téléphone oubliait la pitié;
alors j'ai couru dans la ville.
Elle ne bougeait plus déjà d'une moitié,
l'autre est maintenant immobile.
Bien qu'elle fût noyée à demi par la nuit,
sa parole était violence.
Elle m'a dit: "Appelle-moi ce docteur",
et lui, il a fait venir l'ambulance.
O temps cent fois présent du progrès merveilleux,
quand la vie et la mort vont vite,
où va ce chariot qui court dans l'Hôtel-Dieu,
l'hôtel où personne n'habite?
D'une main qui pleurait de l'encre sur la mort,
il fallut remplir quelques fiches.
Moi, je pris le métro, l'hôpital prit son corps,
ni lui ni elle n'était riche.
Je revins chaque fois dans les moments permis,
j'apportais quelques friandises.
Elle me grimaçait un sourire à demi,
de l'eau tombait sur sa chemise.
Elle ne bougeait plus, alors elle a pris froid:
on avait ouvert la fenêtre,
une infirmière neutre aux gestes maladroits
- en son hôtel Dieu n'est pas maître.
Ma mère embrassa, sur la main me bénit,
- et moi, je ne pouvais rien dire -
en marmonnant "Allons, c'est fini, c'est fini",
toujours dans un demi-sourire.
Cette femme a péché, cette femme a menti,
elle a pensé les choses vaines.
Elle a couru, souffert, élevé deux petits
si l'autre vie est incertaine.
Et si vous êtes là, et si vous êtes mur,
que sa course soit terminée!
On l'a mise à Pantin dans un coin près du mur.
Derrière on voit des cheminées.
Il en existe une version en public, je la recommande chaudement.
"Dieu est mort" - Nietzsche
"Nietzsche est mort" - Dieu
"Nietzsche est mort" - Dieu
- Corps Flottant
-
- Message(s) : 1
- Inscription : Lun Juillet 25, 2005 05:54
- Localisation : shawinigan, quebec, canada
Il y a tellement de chansons tristes que je pourrais nommer mais il y en a une qui me touche plus que bien d'autres car tout le monde peut s'y reconnaitre. C'est le groupe quebecois harmonium avec la piece "l'exil" tirée du chef d'oeuvre l'heptade. À ecouter absolument pour les amateurs de longues pieces progressives.
Tout change
Et tout me dérange
J'nous reconnais plus
Les murs tremblent
Y'a plus rien qui nous ressemble
Même le nom d'ma rue
Dis-moi à quel âge
J'vais pouvoir voler
D'un centième étage
Où est-ce qu'il est le nord
Quand tu r'gardes dehors
Le monde s'endort
J'vois des lignes au creux de nos mains
Qui ne servent plus à rien
Des signes au fond d'la peau
Qui en disent un peu trop
Puis, j'vois la fin encore plus sûre
Par un coup d'poing dans l'mur
J'vais juste être bien
Quand j'vais me r'trouver tout nu
Au creux d'mon lit, caché ben loin
Au fond d'mon appartement
J'ai moins peur du ciment
C'est bon d'entendre marcher
Quelqu'un sur l'autre plancher
Tout penche
Y'a trop d'monde sur la même branche
C'est contre la nature
Ma rue est sombre
L'amour se tient à l'ombre
Pour cacher sa blessure
Dis-moi vers quel abris
J'vais pouvoir voler
Comme tu voles mon pays
Une cage
Cache ton visage
Le monde m'enrage
Des lignes froides come du béton
Se croisent à l'horizon
Des signes enfouis sous le gel
L'amour est parallèle
Puis j'vois l'exil encore moins sûr
J'prends mon élan, puis j'rentre dans l'mur
Tout tient comme sur un fil
Les dos tournés pour fin d'journée
La peur tombe sur ma ville
Comme dans un vieil asile
Tout l'monde s'entend craquer
Les murs vont débarquer
Ça déborde
Tout l'monde tire sa corde
C'est fragile
De marcher sur un fil
C'est tragique
Finir dans un cirque
C'est mortel
Suivre un carrousel
Bien accroché à nos parapluies
Y'en a qui marchent, d'autres qui s'ennuient
C'est juste en tombant
Qu'on partage le même cri
C'est comme si tout l'monde payait sa place
Pour chacun d'en haut perdre la face
Quand le show est fini
J'tombre toujours en bas de mon lit
C'est blessant
Vivre en noir et blanc
Quand t'as le coeur
Rempli de couleurs
C'est étrange
L'orchestre se mélange
C'est un parade
Tout le monde est malade
Ben cachés sous nos parapluies
Y'en a qui foncent, d'autres qui s'enfuient
Tomber de si haut
On fait tous le même bruit
C'est comme marcher au-dessus d'un abîme
En bas, la foule demeure anonyme
Me reconnaissez-vous?
C'est moi, le crisse de fou
Qui marche sur de la ville
Tout change
Et tout me dérange
J'nous reconnais plus
Les murs tremblent
Y'a plus rien qui nous ressemble
Même le nom d'ma rue
Dis-moi à quel âge
J'vais pouvoir voler
D'un centième étage
Où est-ce qu'il est le nord
Quand tu r'gardes dehors
Le monde s'endort
J'vois des lignes au creux de nos mains
Qui ne servent plus à rien
Des signes au fond d'la peau
Qui en disent un peu trop
Puis, j'vois la fin encore plus sûre
Par un coup d'poing dans l'mur
J'vais juste être bien
Quand j'vais me r'trouver tout nu
Au creux d'mon lit, caché ben loin
Au fond d'mon appartement
J'ai moins peur du ciment
C'est bon d'entendre marcher
Quelqu'un sur l'autre plancher
Tout penche
Y'a trop d'monde sur la même branche
C'est contre la nature
Ma rue est sombre
L'amour se tient à l'ombre
Pour cacher sa blessure
Dis-moi vers quel abris
J'vais pouvoir voler
Comme tu voles mon pays
Une cage
Cache ton visage
Le monde m'enrage
Des lignes froides come du béton
Se croisent à l'horizon
Des signes enfouis sous le gel
L'amour est parallèle
Puis j'vois l'exil encore moins sûr
J'prends mon élan, puis j'rentre dans l'mur
Tout tient comme sur un fil
Les dos tournés pour fin d'journée
La peur tombe sur ma ville
Comme dans un vieil asile
Tout l'monde s'entend craquer
Les murs vont débarquer
Ça déborde
Tout l'monde tire sa corde
C'est fragile
De marcher sur un fil
C'est tragique
Finir dans un cirque
C'est mortel
Suivre un carrousel
Bien accroché à nos parapluies
Y'en a qui marchent, d'autres qui s'ennuient
C'est juste en tombant
Qu'on partage le même cri
C'est comme si tout l'monde payait sa place
Pour chacun d'en haut perdre la face
Quand le show est fini
J'tombre toujours en bas de mon lit
C'est blessant
Vivre en noir et blanc
Quand t'as le coeur
Rempli de couleurs
C'est étrange
L'orchestre se mélange
C'est un parade
Tout le monde est malade
Ben cachés sous nos parapluies
Y'en a qui foncent, d'autres qui s'enfuient
Tomber de si haut
On fait tous le même bruit
C'est comme marcher au-dessus d'un abîme
En bas, la foule demeure anonyme
Me reconnaissez-vous?
C'est moi, le crisse de fou
Qui marche sur de la ville
Dernière édition par Corps Flottant le Mar Août 09, 2005 00:15, édité 1 fois.
Emmenez-Moi Charles Aznavour (la chanson qui m'a décidé à partir vivre a tahiti) avant mon départ je ressentais un manque qui me faisais très mal mais maintenant c'est différent.
Vers les docks, où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits,
Les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu, de mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés,
Où l'on vit presque nu,
Sur les plages
Moi qui n'ai connu, toute ma vie,
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars, à la tombée du jour,
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour,
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée m'enlève et me dépose
Un merveilleux été, sur la grève
Où je vois, tendant les bras,
L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi
Et je me pends au cou de mon rêve
Quand les bars ferment, et que les marins
Rejoignent leurs bords
Moi je rêve encore jusqu'au matin,
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour, sur un raffiot craquant
De la coque au pont
Pour partir, je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant, sur des îles lointaines,
Où rien n'est important que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur en tressant, m'a-t-on dit
De ces colliers de fleurs qui enivrent
Je fuirai, laissant là mon passé,
Sans aucun remords
Sans bagage et le coeur libéré,
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Amnes History LOFOFORA (une chanson assez brutale comme la vérité)
Comment pourrais-je oublier alors encore enfant à l'école "Nuit et Brouillard" sur l'écran ? Dans le noir nos yeux hagards ne comprenaient pas comment nos grands parents avaient laisser faire ça. Un tyran, un fou, héros d'une nation, œuvrant ouvertement pour l'extermination d'une population désignée responsable d'office, accusée, coupable, offerte en sacrifice à tout un pays affamé de pain et de gloire. Ils semblaient fiers de l'infamie, certains de la victoire, usant de la folie, poussant à l'agonie les victimes choisies. Peu d'espoir de survie dans les camps de la mort, pire que du bétail, je n'crois pas qu'il s'agisse là d'un simple point de détail, furent bâtis les plus grands abattoirs de l'histoire. Dans d'étranges laboratoires d'obscurs docteurs mettaient un point d'honneur à cultiver l'horreur, sourds au cris de douleur d'un peuple qui meurt pour la sauvegarde de la race blanche. Et le cauchemar recommence. Les somnambules reculent, alerte à la démence, comme un hasard de l'histoire, le cauchemar recommence. Comment pourrais-je oublier quand, 50 ans plus tard, ressortais des placards le même vieux scénar'. On avait juste changé le nom des protagonistes, pour faire le vide, on ne dit plus génocide, mais purification ethnique, et on nous explique que l'on a rien à craindre et pas de temps à perdre, chacun sa merde ! A trop s'en foutre nous sommes devenus des lâches complices inactifs d'une nouvelle tâche. Dans les livres d'histoire quelques pages qu'on arrache, mais quelque part, dans notre mémoire se cachent les images d'un carnage qui reviennent en flash. Aujourd'hui un foyer d'immigrés incendié en Allemagne partout en Europe, en Italie comme en Espagne, ici, en France, c'est une évidence le cauchemar recommence Qui sera demain la cible des racistes irascibles ? Qui seront les coupables ? Qui seront les victimes ? Du même crime perpétué contre l'humanité qui devra prouver qu'il a le droit d'exister ? Qui pourra alors s'en foutre, devenir un lâche complice inactif d'une nouvelle tâche ? Qu'allons nous dire aux enfants quand ils ne comprendrons pas, comment nous aussi avons laissé faire ça, pour la sauvegarde de la race blanche ? Que le cauchemar recommence.
Mon vieux Daniel Guichard elle me fout les boules
Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus l'paradis
Hé oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L'même autobus de banlieue
Mon vieux.
L'soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones
On n'recevait jamais personne
Ça n'le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Tu sais, c'est con!
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois.
Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
PAPA...
War Bob Marley un tristesse qui se transforme en energie et qui nous donne la force de Stand up for your right
Until the philosophy which hold one race superior
And another
Inferior
Is finally
And permanently
Discredited
And abandoned -
Everywhere is war -
Me say war.
That until there no longer
First class and second class citizens of any nation
Until the colour of a man's skin
Is of no more significance than the colour of his eyes -
Me say war.
That until the basic human rights
Are equally guaranteed to all,
Without regard to race -
Dis a war.
That until that day
The dream of lasting peace,
World citizenship
Rule of international morality
Will remain in but a fleeting illusion to be pursued,
But never attained -
Now everywhere is war - war.
And until the ignoble and unhappy regimes
that hold our brothers in Angola,
In Mozambique,
South Africa
Sub-human bondage
Have been toppled,
Utterly destroyed -
Well, everywhere is war -
Me say war.
War in the east,
War in the west,
War up north,
War down south -
War - war -
Rumours of war.
And until that day,
The African continent
Will not know peace,
We Africans will fight - we find it necessary -
And we know we shall win
As we are confident
In the victory
Of good over evil -
Good over evil, yeah!
Good over evil -
Good over evil, yeah!
Good over evil -
Good over evil, yeah!
Et il y en a pleins d'autres (mais on peut pas tout mettre
)
Vers les docks, où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits,
Les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu, de mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés,
Où l'on vit presque nu,
Sur les plages
Moi qui n'ai connu, toute ma vie,
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars, à la tombée du jour,
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour,
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée m'enlève et me dépose
Un merveilleux été, sur la grève
Où je vois, tendant les bras,
L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi
Et je me pends au cou de mon rêve
Quand les bars ferment, et que les marins
Rejoignent leurs bords
Moi je rêve encore jusqu'au matin,
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour, sur un raffiot craquant
De la coque au pont
Pour partir, je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant, sur des îles lointaines,
Où rien n'est important que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur en tressant, m'a-t-on dit
De ces colliers de fleurs qui enivrent
Je fuirai, laissant là mon passé,
Sans aucun remords
Sans bagage et le coeur libéré,
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Amnes History LOFOFORA (une chanson assez brutale comme la vérité)
Comment pourrais-je oublier alors encore enfant à l'école "Nuit et Brouillard" sur l'écran ? Dans le noir nos yeux hagards ne comprenaient pas comment nos grands parents avaient laisser faire ça. Un tyran, un fou, héros d'une nation, œuvrant ouvertement pour l'extermination d'une population désignée responsable d'office, accusée, coupable, offerte en sacrifice à tout un pays affamé de pain et de gloire. Ils semblaient fiers de l'infamie, certains de la victoire, usant de la folie, poussant à l'agonie les victimes choisies. Peu d'espoir de survie dans les camps de la mort, pire que du bétail, je n'crois pas qu'il s'agisse là d'un simple point de détail, furent bâtis les plus grands abattoirs de l'histoire. Dans d'étranges laboratoires d'obscurs docteurs mettaient un point d'honneur à cultiver l'horreur, sourds au cris de douleur d'un peuple qui meurt pour la sauvegarde de la race blanche. Et le cauchemar recommence. Les somnambules reculent, alerte à la démence, comme un hasard de l'histoire, le cauchemar recommence. Comment pourrais-je oublier quand, 50 ans plus tard, ressortais des placards le même vieux scénar'. On avait juste changé le nom des protagonistes, pour faire le vide, on ne dit plus génocide, mais purification ethnique, et on nous explique que l'on a rien à craindre et pas de temps à perdre, chacun sa merde ! A trop s'en foutre nous sommes devenus des lâches complices inactifs d'une nouvelle tâche. Dans les livres d'histoire quelques pages qu'on arrache, mais quelque part, dans notre mémoire se cachent les images d'un carnage qui reviennent en flash. Aujourd'hui un foyer d'immigrés incendié en Allemagne partout en Europe, en Italie comme en Espagne, ici, en France, c'est une évidence le cauchemar recommence Qui sera demain la cible des racistes irascibles ? Qui seront les coupables ? Qui seront les victimes ? Du même crime perpétué contre l'humanité qui devra prouver qu'il a le droit d'exister ? Qui pourra alors s'en foutre, devenir un lâche complice inactif d'une nouvelle tâche ? Qu'allons nous dire aux enfants quand ils ne comprendrons pas, comment nous aussi avons laissé faire ça, pour la sauvegarde de la race blanche ? Que le cauchemar recommence.
Mon vieux Daniel Guichard elle me fout les boules
Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus l'paradis
Hé oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L'même autobus de banlieue
Mon vieux.
L'soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones
On n'recevait jamais personne
Ça n'le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Tu sais, c'est con!
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois.
Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
PAPA...
War Bob Marley un tristesse qui se transforme en energie et qui nous donne la force de Stand up for your right
Until the philosophy which hold one race superior
And another
Inferior
Is finally
And permanently
Discredited
And abandoned -
Everywhere is war -
Me say war.
That until there no longer
First class and second class citizens of any nation
Until the colour of a man's skin
Is of no more significance than the colour of his eyes -
Me say war.
That until the basic human rights
Are equally guaranteed to all,
Without regard to race -
Dis a war.
That until that day
The dream of lasting peace,
World citizenship
Rule of international morality
Will remain in but a fleeting illusion to be pursued,
But never attained -
Now everywhere is war - war.
And until the ignoble and unhappy regimes
that hold our brothers in Angola,
In Mozambique,
South Africa
Sub-human bondage
Have been toppled,
Utterly destroyed -
Well, everywhere is war -
Me say war.
War in the east,
War in the west,
War up north,
War down south -
War - war -
Rumours of war.
And until that day,
The African continent
Will not know peace,
We Africans will fight - we find it necessary -
And we know we shall win
As we are confident
In the victory
Of good over evil -
Good over evil, yeah!
Good over evil -
Good over evil, yeah!
Good over evil -
Good over evil, yeah!
Et il y en a pleins d'autres (mais on peut pas tout mettre

Ne cliquez pas ici : http://s1.bitefight.fr/c.php?uid=37372
Voici une chanson que j'ai traduite que je trouve triste car elle me ressemble et avec la musique c'est encore pire c'est une des chansons la plus douce de Green Day :
No One Knows - Personne ne sait
Pourquoi mon amusement devrait il finir ?
Pour moi c'est seulement le commencement
Je vois mes amis commencer a vieillir
Un compte a rebourt court a quelle fin
Appelez moi irresponsable
Appelez moi habituel
Mais quand vous pensez a moi
Vous remplissez votre tetes de projets
Reflechissez encore mieu
Parce que personne ne sait
Je ne veux causer aucun mal
Mais parfois mes actions blessent
Y a t-il quelques chose que je devrais trouver
Pour faire des projets pour toujours
Appelez moi irresponsable
Appelez moi habituel
Mais quand vous pensez a moi
Vous remplissez votre tetes de projets
Reflechissez encore mieu
Parce que personne ne sait
Appelez moi irresponsable
Appelez moi habituel
Mais quand vous pensez a moi
Vous remplissez votre tetes de projets
Reflechissez encore mieu
Parce que personne ne sait
Il semble que toutes vos memoires ce fanent
Vous absorbez la connaissance pour remplir l'espace
Et ma reponse demeure toujours...
Je ne sais pas ...
No One Knows - Personne ne sait
Pourquoi mon amusement devrait il finir ?
Pour moi c'est seulement le commencement
Je vois mes amis commencer a vieillir
Un compte a rebourt court a quelle fin
Appelez moi irresponsable
Appelez moi habituel
Mais quand vous pensez a moi
Vous remplissez votre tetes de projets
Reflechissez encore mieu
Parce que personne ne sait
Je ne veux causer aucun mal
Mais parfois mes actions blessent
Y a t-il quelques chose que je devrais trouver
Pour faire des projets pour toujours
Appelez moi irresponsable
Appelez moi habituel
Mais quand vous pensez a moi
Vous remplissez votre tetes de projets
Reflechissez encore mieu
Parce que personne ne sait
Appelez moi irresponsable
Appelez moi habituel
Mais quand vous pensez a moi
Vous remplissez votre tetes de projets
Reflechissez encore mieu
Parce que personne ne sait
Il semble que toutes vos memoires ce fanent
Vous absorbez la connaissance pour remplir l'espace
Et ma reponse demeure toujours...
Je ne sais pas ...
Mon Blog : http://punky57050.skyblog.com
Un poême repris en chanson par Duteil.
Il n'y a pas d'amour heureux
Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)
Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous les deux
Il n'y a pas d'amour heureux
Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)
Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous les deux
L'important n'est pas d'atteindre la cible mais de décocher la flèche
- fred'x
-
- Message(s) : 3411
- Inscription : Mar Mai 10, 2005 18:00
- Localisation : Down in Dragontown.
Il a surtout été repris par Georges Brassens.
La mélodie était la même que celle qu'il avait utilisé également pour illustrer ce superbe poème de Francis Jammes : La Prière
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: Mon Dieu ! par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
La mélodie était la même que celle qu'il avait utilisé également pour illustrer ce superbe poème de Francis Jammes : La Prière
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: Mon Dieu ! par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
"Dieu est mort" - Nietzsche
"Nietzsche est mort" - Dieu
"Nietzsche est mort" - Dieu
- ObiWanSpaceKiller
-
- Message(s) : 387
- Inscription : Lun Mai 23, 2005 17:48
- Localisation : La cité des Nuages
The Cure - Boys don't cry
I would say I'm sorry
If I thought that it would change your mind
But I know that this time
I've said too much
Been too unkind
I try to laugh about it
Cover it all up with lies
I try and
Laugh about it
Hiding the tears in my eyes
'cause boys don't cry
Boys don't cry
I would break down at your feet
And beg forgiveness
Plead with you
But I know that
It's too late
And now there's nothing I can do
So I try to laugh about it
Cover it all up with lies
I try to
laugh about it
Hiding the tears in my eyes
'cause boys don't cry
I would tell you
That I loved you
If I thought that you would stay
But I know that it's no use
That you've already
Gone away
Misjudged your limits
Pushed you too far
Took you for granted
I thought that you needed me more
Now I would do most anything
To get you back by my side
But I just
Keep on laughing
Hiding the tears in my eyes
'cause boys don't cry
Boys don't cry
Boys don't cry
Je dirais que je suis désolé,
Si je pensais que ça pourrait changer ta façon de penser.
Mais je sais que ce coup-ci,
J'en ai trop dit,
Que j'ai été trop peu aimable.
J'essaie d'en rire,
De tout dissimuler sous des mensonges.
J'essaie et
J'en rie,
Cachant les larmes dans mes yeux.
Car les garçons ne pleurent pas.
Les garçons ne pleurent pas.
Je m'effondrerai à tes pieds,
Et solliciterai ta clémence,
T'implorerai.
Mais je sais que
C'est trop tard.
Et maintenant il n'y a rien que je puisse faire.
Alors j'essaie d'en rire,
De tout dissimuler sous des mensonges.
J'essaie et
J'en rie,
Cachant les larmes dans mes yeux.
Car les garçons ne pleurent pas.
Les garçons ne pleurent pas.
Je te dirais
Que je t'aimais,
Si je pensais que tu resterais.
Mais je sais que c'est inutile,
Que tu es déjà,
Partie...
(J'ai) mal évalué tes limites,
T'ai poussé à bouts,
Trop présumé de toi.
Je pensais que tu avais davantage besoin de moi.
Maintenant, je ferais plus que ça,
Pour que tu reviennes près de moi,
Mais je me contente,
De continuer à rire,
En cachant les larmes dans mes yeux.
Les garçons ne pleurent pas.
Les garçons ne pleurent pas !
Robert à écrit tellement de chansons tristes, mélancoliques, voir dépressives qu'il est difficile d'en choisir une ! "Boys don't cry" tout le monde la connait.
La musique des Cure me touche vraiment, il faudrait que je trouve la traduction du titre "M" qui est dédié à sa femme Marie, une grande preuve d'amour qui lui déclare.
I would say I'm sorry
If I thought that it would change your mind
But I know that this time
I've said too much
Been too unkind
I try to laugh about it
Cover it all up with lies
I try and
Laugh about it
Hiding the tears in my eyes
'cause boys don't cry
Boys don't cry
I would break down at your feet
And beg forgiveness
Plead with you
But I know that
It's too late
And now there's nothing I can do
So I try to laugh about it
Cover it all up with lies
I try to
laugh about it
Hiding the tears in my eyes
'cause boys don't cry
I would tell you
That I loved you
If I thought that you would stay
But I know that it's no use
That you've already
Gone away
Misjudged your limits
Pushed you too far
Took you for granted
I thought that you needed me more
Now I would do most anything
To get you back by my side
But I just
Keep on laughing
Hiding the tears in my eyes
'cause boys don't cry
Boys don't cry
Boys don't cry
Je dirais que je suis désolé,
Si je pensais que ça pourrait changer ta façon de penser.
Mais je sais que ce coup-ci,
J'en ai trop dit,
Que j'ai été trop peu aimable.
J'essaie d'en rire,
De tout dissimuler sous des mensonges.
J'essaie et
J'en rie,
Cachant les larmes dans mes yeux.
Car les garçons ne pleurent pas.
Les garçons ne pleurent pas.
Je m'effondrerai à tes pieds,
Et solliciterai ta clémence,
T'implorerai.
Mais je sais que
C'est trop tard.
Et maintenant il n'y a rien que je puisse faire.
Alors j'essaie d'en rire,
De tout dissimuler sous des mensonges.
J'essaie et
J'en rie,
Cachant les larmes dans mes yeux.
Car les garçons ne pleurent pas.
Les garçons ne pleurent pas.
Je te dirais
Que je t'aimais,
Si je pensais que tu resterais.
Mais je sais que c'est inutile,
Que tu es déjà,
Partie...
(J'ai) mal évalué tes limites,
T'ai poussé à bouts,
Trop présumé de toi.
Je pensais que tu avais davantage besoin de moi.
Maintenant, je ferais plus que ça,
Pour que tu reviennes près de moi,
Mais je me contente,
De continuer à rire,
En cachant les larmes dans mes yeux.
Les garçons ne pleurent pas.
Les garçons ne pleurent pas !

Robert à écrit tellement de chansons tristes, mélancoliques, voir dépressives qu'il est difficile d'en choisir une ! "Boys don't cry" tout le monde la connait.
La musique des Cure me touche vraiment, il faudrait que je trouve la traduction du titre "M" qui est dédié à sa femme Marie, une grande preuve d'amour qui lui déclare.

Voila pour les chansons qui me touchent le plus. Pour info, la première fois que j'ai traduit les paroles de "Long May You Run", j'en ai eu un noeud dans la gorge tellement ça m'a touché. Pour "Knockin' On Heaven's Door", c'est à peu près pareil. Et pour MetallicA, cette chanson me touche extrêmement car la mélodie est à mes yeux (ou oreilles) quasi parfaite, de plus, elle est agréable à jouer quand on déprime un peu (je la conseille vraiment, jouez-la en pensant à quelqu'un qui compte beaucoup pour vous et vous verrez )
ps: désolé pour la longueur du message
Bob Dylan - Knockin' On Heaven's Door
Mama take this badge from me,
I can't use it any more,
It's getting dark, too dark to see,
I'm feelin like I'm knocking on heaven's door.
Knock, knock knocking on heaven's door.(3X)
Mama put my guns in the ground,
I can't shoot them any more,
That long cold black cloud is coming down,
I'm feelin like I'm knocking on heaven's door.
Knock, knock knocking on heaven's door.(plein de fois)
Neil Young - Long May You Run
We've been through
some things together
With trunks of memories
still to come
We found things to do
in stormy weather
Long may you run.
Long may you run.
Long may you run.
Although these changes
have come
With your chrome heart shining
in the sun
Long may you run.
Well, it was
back in Blind River in 1962
When I last saw you alive
But we missed that shift
on the long decline
Long may you run.
Long may you run.
Long may you run.
Although these changes
have come
With your chrome heart shining
in the sun
Long may you run.
Maybe The Beach Boys
have got you now
With those waves
singing "Caroline No"
Rollin' down
that empty ocean road
Gettin' to the surf on time.
Long may you run.
Long may you run.
Although these changes
have come
With your chrome heart shining
in the sun
Long may you run.
MetallicA - Nothing Else Matters (le plus belle du monde a mes yeux)
So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
and nothing else matters
Never opened myself this way
Life is ours, we live it our way
All these words I don't just say
and nothing else matters
Trust I seek and I find in you
Every day for us something new
Open mind for a different view
and nothing else matters
never cared for what they do
never cared for what they know
but I know
So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
and nothing else matters
never cared for what they do
never cared for what they know
but I know
Never opened myself this way
Life is ours, we live it our way
All these words I don't just say
Trust I seek and I find in you
Every day for us, something new
Open mind for a different view
and nothing else matters
never cared for what they say
never cared for games they play
never cared for what they do
never cared for what they know
and I know
[Solo absolument sublime]
So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
No, nothing else matters
ps: désolé pour la longueur du message

Bob Dylan - Knockin' On Heaven's Door
Mama take this badge from me,
I can't use it any more,
It's getting dark, too dark to see,
I'm feelin like I'm knocking on heaven's door.
Knock, knock knocking on heaven's door.(3X)
Mama put my guns in the ground,
I can't shoot them any more,
That long cold black cloud is coming down,
I'm feelin like I'm knocking on heaven's door.
Knock, knock knocking on heaven's door.(plein de fois)
Neil Young - Long May You Run
We've been through
some things together
With trunks of memories
still to come
We found things to do
in stormy weather
Long may you run.
Long may you run.
Long may you run.
Although these changes
have come
With your chrome heart shining
in the sun
Long may you run.
Well, it was
back in Blind River in 1962
When I last saw you alive
But we missed that shift
on the long decline
Long may you run.
Long may you run.
Long may you run.
Although these changes
have come
With your chrome heart shining
in the sun
Long may you run.
Maybe The Beach Boys
have got you now
With those waves
singing "Caroline No"
Rollin' down
that empty ocean road
Gettin' to the surf on time.
Long may you run.
Long may you run.
Although these changes
have come
With your chrome heart shining
in the sun
Long may you run.
MetallicA - Nothing Else Matters (le plus belle du monde a mes yeux)
So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
and nothing else matters
Never opened myself this way
Life is ours, we live it our way
All these words I don't just say
and nothing else matters
Trust I seek and I find in you
Every day for us something new
Open mind for a different view
and nothing else matters
never cared for what they do
never cared for what they know
but I know
So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
and nothing else matters
never cared for what they do
never cared for what they know
but I know
Never opened myself this way
Life is ours, we live it our way
All these words I don't just say
Trust I seek and I find in you
Every day for us, something new
Open mind for a different view
and nothing else matters
never cared for what they say
never cared for games they play
never cared for what they do
never cared for what they know
and I know
[Solo absolument sublime]
So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
No, nothing else matters
I want to believe
- bouligoulga
-
- Message(s) : 775
- Inscription : Lun Juin 27, 2005 23:38
Une chanson de la DUB INCORPORATION me touche c'est "Life".
C'est la troisième chanson de leur album Diversité.
J'ai pas les paroles désolé. Vous pouvez toujours aller sur leur site pour écouter un extrait.
C'est la troisième chanson de leur album Diversité.
J'ai pas les paroles désolé. Vous pouvez toujours aller sur leur site pour écouter un extrait.
- Darkman
-
- Message(s) : 224
- Inscription : Ven Juin 24, 2005 16:20
- Localisation : Je pourrais être derrière chaque visage.....
Alors moi je vais poster Mad World de Tears For Fears, reprise par Michael Andrews et Gary Jules pour le film Donnie Darko :
Mad Wolrd :
"All around me are familiar faces
Worn out places
Worn out faces
Bright and early for the daily races
Going no where
Going no where
Their tears are filling up their glasses
No expression
No expression
Hide my head I wanna drown my sorrow
No tomorrow
No tomorrow
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I’m dying are the best I’ve ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles its a very very
Mad world
Mad world
Children waiting for the day they feel good
Happy birthday
Happy birthday
And I feel the way that every child should
Sit and listen
Sit and listen
Went to school and I was very nervous
No one knew me
No one knew me
Hello teacher tell me what’s my lesson
Look right through me
Look right through me
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I’m dying are the best I’ve ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles its a very very
Mad world
Mad world
Enlarging your world
Mad world"
Ensuite du Nirvana avec "Heart Shaped Box"
"She eyes me like a pisces when I am weak
I’ve been locked inside your heart-shaped box for weeks
I’ve been drawn into your magnet tar pit trap
I wish I could eat your cancer when you turn back (alt: ... when you turn black)
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait! (alt: hate! haight!)
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Your advice
Meat-eating orchids forgive no one just yet
Cut myself on angel’s hair and baby’s breath
Broken hymen of your highness I’m left black
Throw down your umbilical noose so I can climb right back
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Your advice
She eyes me like a pisces when I am weak
I’ve been locked inside your heart-shaped box for weeks
I’ve been drawn into your magnet tar pit trap
I wish I could eat your cancer when you turn back (alt: ... when you turn black)
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Your advice (x3)"
Ensuite "Hey you" de Pink Floyd
"Hey you, out there in the cold
Getting lonely, getting old
Can you feel me?
Hey you, standing in the aisles
With itchy feet and fading smiles
Can you feel me?
Hey you, don’t help them to bury the light
Don’t give in without a fight.
Hey you, out there on your own
Sitting naked by the phone
Would you touch me?
Hey you, with you ear against the wall
Waiting for someone to call out
Would you touch me?
Hey you, would you help me to carry the stone?
Open your heart, I’m coming home.
But it was only fantasy.
The wall was too high,
As you can see.
No matter how he tried,
He could not break free.
And the worms ate into his brain.
Hey you, standing in the road
Always doing what you’re told,
Can you help me?
Hey you, out there beyond the wall,
Breaking bottles in the hall,
Can you help me?
Hey you, don’t tell me there’s no hope at all
Together we stand, divided we fall.
[click of tv being turned on]
Well, only got an hour of daylight left. better get started
Isnt it unsafe to travel at night?
It’ll be a lot less safe to stay here. you’re father’s gunna pick up our trail before long
Can loca ride?
Yeah, I can ride... magaret, time to go! maigret, thank you for everything
Goodbye chenga
Goodbye miss ...
I’ll be back"
Enfin une chanson de Radiohead :"Exit Music (for a film)"
"Wake... from your sleep
The drying of your tears
Today.. we escape
We escape.
Pack and get dressed
Before your father hears us
Before.. all hell.. breaks loose.
Breathe... keep breathing
Don’t lose.. your nerve.
Breathe... keep breathing
I can’t do this.. alone.
Sing us a song
A song to keep us warm
There’s such a chill
Such a chill.
You can laugh
A spineless laugh
We hope that your rules and wisdom choke you
Now we are one
In everlasting peace
We hope that you choke.. that you choke
We hope that you choke.. that you choke
We hope that you choke.. that you choke"
j'en ai surement oublié pleins, mais j'ai mis celles qui me sont venues à l'esprit.
Mad Wolrd :
"All around me are familiar faces
Worn out places
Worn out faces
Bright and early for the daily races
Going no where
Going no where
Their tears are filling up their glasses
No expression
No expression
Hide my head I wanna drown my sorrow
No tomorrow
No tomorrow
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I’m dying are the best I’ve ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles its a very very
Mad world
Mad world
Children waiting for the day they feel good
Happy birthday
Happy birthday
And I feel the way that every child should
Sit and listen
Sit and listen
Went to school and I was very nervous
No one knew me
No one knew me
Hello teacher tell me what’s my lesson
Look right through me
Look right through me
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I’m dying are the best I’ve ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles its a very very
Mad world
Mad world
Enlarging your world
Mad world"
Ensuite du Nirvana avec "Heart Shaped Box"
"She eyes me like a pisces when I am weak
I’ve been locked inside your heart-shaped box for weeks
I’ve been drawn into your magnet tar pit trap
I wish I could eat your cancer when you turn back (alt: ... when you turn black)
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait! (alt: hate! haight!)
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Your advice
Meat-eating orchids forgive no one just yet
Cut myself on angel’s hair and baby’s breath
Broken hymen of your highness I’m left black
Throw down your umbilical noose so I can climb right back
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Your advice
She eyes me like a pisces when I am weak
I’ve been locked inside your heart-shaped box for weeks
I’ve been drawn into your magnet tar pit trap
I wish I could eat your cancer when you turn back (alt: ... when you turn black)
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Hey! wait!
I’ve got a new complaint
Forever in debt to your priceless advice
Your advice (x3)"
Ensuite "Hey you" de Pink Floyd
"Hey you, out there in the cold
Getting lonely, getting old
Can you feel me?
Hey you, standing in the aisles
With itchy feet and fading smiles
Can you feel me?
Hey you, don’t help them to bury the light
Don’t give in without a fight.
Hey you, out there on your own
Sitting naked by the phone
Would you touch me?
Hey you, with you ear against the wall
Waiting for someone to call out
Would you touch me?
Hey you, would you help me to carry the stone?
Open your heart, I’m coming home.
But it was only fantasy.
The wall was too high,
As you can see.
No matter how he tried,
He could not break free.
And the worms ate into his brain.
Hey you, standing in the road
Always doing what you’re told,
Can you help me?
Hey you, out there beyond the wall,
Breaking bottles in the hall,
Can you help me?
Hey you, don’t tell me there’s no hope at all
Together we stand, divided we fall.
[click of tv being turned on]
Well, only got an hour of daylight left. better get started
Isnt it unsafe to travel at night?
It’ll be a lot less safe to stay here. you’re father’s gunna pick up our trail before long
Can loca ride?
Yeah, I can ride... magaret, time to go! maigret, thank you for everything
Goodbye chenga
Goodbye miss ...
I’ll be back"
Enfin une chanson de Radiohead :"Exit Music (for a film)"
"Wake... from your sleep
The drying of your tears
Today.. we escape
We escape.
Pack and get dressed
Before your father hears us
Before.. all hell.. breaks loose.
Breathe... keep breathing
Don’t lose.. your nerve.
Breathe... keep breathing
I can’t do this.. alone.
Sing us a song
A song to keep us warm
There’s such a chill
Such a chill.
You can laugh
A spineless laugh
We hope that your rules and wisdom choke you
Now we are one
In everlasting peace
We hope that you choke.. that you choke
We hope that you choke.. that you choke
We hope that you choke.. that you choke"
j'en ai surement oublié pleins, mais j'ai mis celles qui me sont venues à l'esprit.
- Hiddenplace
- Message(s) : 63
- Inscription : Dim Juin 05, 2005 21:51
- Localisation : Laval
Saez - Montée la haut
Le ciel ne sera plus jamais
Aussi noir qu'il naît aujourd'hui
Comme un soleil ensorcelé
Tes yeux se perdent dans mes nuits
On n'était pas du même monde
Mais qu'est-ce que ça fait maintenant
Puisque les anges et les colombes
Se sont enfuis avec le vent
Depuis que t'es montée là-haut
Les anges n'ont jamais été plus beaux
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop
Paraît que t'étais une princesse
Moi je n'en ai jamais connue
Juste des larmes et des détresses
Et ma chanson un peu perdue
Si un jour tu veux redescendre
Sache que mon coeur est ouvert
Et qu'il saigne à n'en plus comprendre
Où est l'eden où est l'enfer
Depuis que t'es montée là-haut
Le ciel ne sera plus jamais
Aussi noir qu'il naît aujourd'hui
Comme un soleil ensorcelé
Tes yeux se perdent dans mes nuits
On n'était pas du même monde
Mais qu'est-ce que ça fait maintenant
Puisque les anges et les colombes
Se sont enfuis avec le vent
Depuis que t'es montée là-haut
Les anges n'ont jamais été plus beaux
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop
Paraît que t'étais une princesse
Moi je n'en ai jamais connue
Juste des larmes et des détresses
Et ma chanson un peu perdue
Si un jour tu veux redescendre
Sache que mon coeur est ouvert
Et qu'il saigne à n'en plus comprendre
Où est l'eden où est l'enfer
Depuis que t'es montée là-haut
- Angelus
-
- Message(s) : 478
- Inscription : Mar Juin 14, 2005 08:01
- Localisation : Cimetière de Sunnydale, dans une crypte
Simple Plan - Untitled (How could this happen to me
)
I open my eyes
I try to see but I’m blinded by the white light
I can’t remember how
I can’t remember why
I’m lying here tonight
And I can’t stand the pain
And I can’t make it go away
No I can’t stand the pain
How could this happen to me
I made my mistakes
I’ve got no where to run
The night goes on
As I’m fading away
I’m sick of this life
I just wanna scream
How could this happen to me
Everybody’s screaming
I try to make a sound but no one hears me
I’m slipping off the edge
I’m hanging by a thread
I wanna start this over again
So I try to hold onto a time when nothing mattered
And I can’t explain what happened
And I can’t erase the things that I’ve done
No I can’t
How could this happen to me
I made my mistakes
I’ve got no where to run
The night goes on
As I’m fading away
I’m sick of this life
I just wanna scream
How could this happen to me
I made my mistakes
I’ve got no where to run
The night goes on
As I’m fading away
I’m sick of this life
I just wanna scream
How could this happen to me
)
I open my eyes
I try to see but I’m blinded by the white light
I can’t remember how
I can’t remember why
I’m lying here tonight
And I can’t stand the pain
And I can’t make it go away
No I can’t stand the pain
How could this happen to me
I made my mistakes
I’ve got no where to run
The night goes on
As I’m fading away
I’m sick of this life
I just wanna scream
How could this happen to me
Everybody’s screaming
I try to make a sound but no one hears me
I’m slipping off the edge
I’m hanging by a thread
I wanna start this over again
So I try to hold onto a time when nothing mattered
And I can’t explain what happened
And I can’t erase the things that I’ve done
No I can’t
How could this happen to me
I made my mistakes
I’ve got no where to run
The night goes on
As I’m fading away
I’m sick of this life
I just wanna scream
How could this happen to me
I made my mistakes
I’ve got no where to run
The night goes on
As I’m fading away
I’m sick of this life
I just wanna scream
How could this happen to me
La vie est une maladie. La naissance et la mort en sont les symptômes.
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