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L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
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- la chambre bleue
L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
L'incroyable histoire d'un sous-lieutenant.
Issu d'une famille nombreuses, Hirō Onoda est un bon citoyen et un bon employé.. Il a toujours été très bien considéré par sa famille et ses collègues. Et comme, il le dit lui-même : "un bon travail c'est un travail effectué jusqu'au bout".
Il a 20 ans en 1940. Le Japon, son Pays, est prêt à attaquer les Etats-Unis... Onoda est appelé pour son service militaire à intégrer le 61e régiment d'infanterie. Peu de temps après, il est affecté au 218e régiment d'infanterie...
Après avoir fait plusieurs écoles militaires, où il bénéficie d'un entrainement digne de Rambo, le sous-lieutenant Onoda fait partie d'un groupe formé aux techniques de la guérilla... Leur mission est simple : destination, les Philippines, territoire américain occupé par l'Empire du Solei Levant ou ils auront pour mission de retarder le débarquement des Américains sur l’île de Lubang.
C'est un boulot comme un autre. Lui qui fut un employé exemplaire et obstiné deviendra un soldat exemplaire et obstiné.
En 1945, les troupes américaines reprirent l'île et les troupes japonaises qui survécurent à l'attaque américaine se rendirent. Sauf, Onoda et quelques uns de ses hommes continuèrent la guerre au fin fond de la jungle philippines car ils n'avaient pas reçu de contre-ordre de la part du commandement militaire. Les Philippines devinrent indépendantes en 1946 mais le sous-lieutenant Onoda ne changea rien de son activité guerrière... Tous ses camarades furent tués ou se rendirent dans les années 50 et 60, mais le sous-lieutenant ne recule toujours pas d'un pouce... Il reste au fond de la jungle armé jusqu'aux dents et prèt à tirer sur ceux qui oseraient l'approcher. Il considéra comme une tromperie ou une ruse toute tentative de le convaincre que la guerre était finie. On transforma son territoire de "surveillance" en no man's land...
Dans les années 70, alors qu'on le considérait comme mort, il fut "débusqué" par un étudiant japonais. Mais le sous lieutenant Onoda refusa obstinément d'accepter l'idée que la guerre était finie à moins d'avoir reçu de son supérieur hiérarchique l'ordre de déposer les armes.
On retrouva ce supérieur, reconverti dans l'édition... Il se rendit aux Philippines et réussit à convaincre Onoda de la défaite du Japon puis lui ordonna de déposer les armes. Le sous-lieutenant Onoda accepta et quitta la jungle en septembre 1974, soit 29 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il rendit son fusil Arisaka Type 99 en parfait état de fonctionnement et régulièrement entretenu avec cinq cents cartouches et plusieurs grenades à main dans un état parfait, elles aussi...
Puis l'homme qui ne demanda rien, entra dans la foule des anonymes.

A noter que bien qu'il fut considéré comme le responsable de la mort d'une trentaine de civils locaux qui habitaient l'île et, surtout d'avoir échangé de nombreux coups de feux avec la police... Mais on tint cependant compte des circonstances et Onoda bénéficia du pardon du président des Philippines, Ferdinand Marcos.
Issu d'une famille nombreuses, Hirō Onoda est un bon citoyen et un bon employé.. Il a toujours été très bien considéré par sa famille et ses collègues. Et comme, il le dit lui-même : "un bon travail c'est un travail effectué jusqu'au bout".
Il a 20 ans en 1940. Le Japon, son Pays, est prêt à attaquer les Etats-Unis... Onoda est appelé pour son service militaire à intégrer le 61e régiment d'infanterie. Peu de temps après, il est affecté au 218e régiment d'infanterie...
Après avoir fait plusieurs écoles militaires, où il bénéficie d'un entrainement digne de Rambo, le sous-lieutenant Onoda fait partie d'un groupe formé aux techniques de la guérilla... Leur mission est simple : destination, les Philippines, territoire américain occupé par l'Empire du Solei Levant ou ils auront pour mission de retarder le débarquement des Américains sur l’île de Lubang.
C'est un boulot comme un autre. Lui qui fut un employé exemplaire et obstiné deviendra un soldat exemplaire et obstiné.
En 1945, les troupes américaines reprirent l'île et les troupes japonaises qui survécurent à l'attaque américaine se rendirent. Sauf, Onoda et quelques uns de ses hommes continuèrent la guerre au fin fond de la jungle philippines car ils n'avaient pas reçu de contre-ordre de la part du commandement militaire. Les Philippines devinrent indépendantes en 1946 mais le sous-lieutenant Onoda ne changea rien de son activité guerrière... Tous ses camarades furent tués ou se rendirent dans les années 50 et 60, mais le sous-lieutenant ne recule toujours pas d'un pouce... Il reste au fond de la jungle armé jusqu'aux dents et prèt à tirer sur ceux qui oseraient l'approcher. Il considéra comme une tromperie ou une ruse toute tentative de le convaincre que la guerre était finie. On transforma son territoire de "surveillance" en no man's land...
Dans les années 70, alors qu'on le considérait comme mort, il fut "débusqué" par un étudiant japonais. Mais le sous lieutenant Onoda refusa obstinément d'accepter l'idée que la guerre était finie à moins d'avoir reçu de son supérieur hiérarchique l'ordre de déposer les armes.
On retrouva ce supérieur, reconverti dans l'édition... Il se rendit aux Philippines et réussit à convaincre Onoda de la défaite du Japon puis lui ordonna de déposer les armes. Le sous-lieutenant Onoda accepta et quitta la jungle en septembre 1974, soit 29 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il rendit son fusil Arisaka Type 99 en parfait état de fonctionnement et régulièrement entretenu avec cinq cents cartouches et plusieurs grenades à main dans un état parfait, elles aussi...
Puis l'homme qui ne demanda rien, entra dans la foule des anonymes.

A noter que bien qu'il fut considéré comme le responsable de la mort d'une trentaine de civils locaux qui habitaient l'île et, surtout d'avoir échangé de nombreux coups de feux avec la police... Mais on tint cependant compte des circonstances et Onoda bénéficia du pardon du président des Philippines, Ferdinand Marcos.
Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
J'ai dû voir un épisode d'une série quelconque basée vaguement sur cette histoire... Tiens, d'ailleurs sur Wikipédia, ils parlent de Magnum.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hir%C5%8D_Onoda
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hir%C5%8D_Onoda
Apocalypse 2012 : I'm alive !
Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
Il n'est pas le seul soldat japonais qui a été retrouvé dans des îles perdues du Pacifique, ils se croyaient toujours en guerre, même après le personnage de ton histoire.
Cela donne une idée de leur fanatisme acharné.
Cela donne une idée de leur fanatisme acharné.
Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
Oui, et surtout du au fait que les informations mettaient longtemps à passer, surtout si le soldat était sur une île isolée.
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet
Condorcet
- la chambre bleue
Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
Napoléon a écrit :Oui, et surtout du au fait que les informations mettaient longtemps à passer, surtout si le soldat était sur une île isolée.
Ah ça, Napoléon, les "îles isolées", il connait !!

Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
Comment il a pu avoir toutes ces munitions aussi longtemps après ?
Pour en revenir à l'isolement, je serai même pas surpris qu'au fin fond de la Chine ils en soient encore à la dynastie et aux invasions diverses :/
Pour en revenir à l'isolement, je serai même pas surpris qu'au fin fond de la Chine ils en soient encore à la dynastie et aux invasions diverses :/
Ce que j'écris, ça se lit au 1er degré, des fois au second. Faites votre choix.
Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
500 cartouches, ce n'est pas tellement lors d'une réelle confrontation armée en temps de guerre.
Chaque pack de toile à disposer en baudrier en contient 50 en 5 pochettes de 10 sur des lamelles d'acier de 5 cartouches au nombre de 2 par pochette avec un rabat en tissu sans fermeture. Je précise que cela est pour les fusils.
Des cartouches de la deuxième Guerre mondiale, sont toujours fonctionnelles actuellement, demandez aux collectionneurs.
Chaque pack de toile à disposer en baudrier en contient 50 en 5 pochettes de 10 sur des lamelles d'acier de 5 cartouches au nombre de 2 par pochette avec un rabat en tissu sans fermeture. Je précise que cela est pour les fusils.
Des cartouches de la deuxième Guerre mondiale, sont toujours fonctionnelles actuellement, demandez aux collectionneurs.
Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
Mais 500... au bout de 30 ans, ça voulait dire qu'il avait des millions de cartouches à la base.
Le gars il devait bien chasser pour manger, il a pas bouffer des racines pendant 30 ans. Et à moins d'avoir choisi de ne manger que des rats pendant tout ce temps, il a bien du abattre quelques bestioles.
Le gars il devait bien chasser pour manger, il a pas bouffer des racines pendant 30 ans. Et à moins d'avoir choisi de ne manger que des rats pendant tout ce temps, il a bien du abattre quelques bestioles.
Ce que j'écris, ça se lit au 1er degré, des fois au second. Faites votre choix.
Re: L'incroyable histoire d'un sous lieutenant...
la chambre bleue a écrit :Napoléon a écrit :Oui, et surtout du au fait que les informations mettaient longtemps à passer, surtout si le soldat était sur une île isolée.
Ah ça, Napoléon, les "îles isolées", il connait !!
Quoi ??? Napoléon III n'est plus au pouvoir ?

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Condorcet
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