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Romanix

Message par Romanix » Sam Octobre 29, 2005 06:59

Mike huma l'air renfermé du petit boudoir situé près de l'entrée. Il n'y avait plus cette odeur de jasmin que Billy aimait tant. Les rideaux avaient tous été tirés et ils faisaient sombe à l'intérieur de l'appartement de Billy réparti sur 2 étages avec 6 pièces. Mike avait réussi à convaincre Georges de l'attendre dehors. Il voulait être seul parmi les choses de Billy. Ces choses qui ne seront jamais touchées par elle, ni aimées... L'émotion le gagna et sa gorge se noua sous sa peine. Comment allait-il faire pour vivre sans elle? Mike passa sa main sur les yeux et essuya ce qu'il devinait être un début de larmes. Ce n'était pas le moment! Il fit quelques pas dans le salon. Rien n'avait bougé. Il sortit la petite clé dorée de la poche de son pantalon et monta directement à la chambre de Billy. Là-haut, au fond du couloir, il ouvrit une porte et pénétra dans la chambre. La première chose qu'il vit et qui lui suscita une certaine émotion fut le lit, encore défait. C'était là, la veille de la mort de Billy, que lui et elle... Enfin. Il détourna les yeux. Le visage sombre, il se dirigea directement vers le garde-robe, l'ouvrit et fouilla sur une tablette. Il savait qu'il trouverait le petit coffre. En effet, il le trouva aisément. Mike le prit et descendit en bas, la chambre lui rappelant trop de souvenirs. En bas de l'escalier, le téléphone sonna. Il s'arrêta et le laissa sonner. Que pouvait-il faire d'autre? Après une dizaine de coup, il prit le combiné :
-Allo?
"Mike, c'est moi..."
Le jeune militaire fut prit dans un vertige sans fond. C'était la voix de Billy!
-Billy? Mais...
"Mike, aide-moi... J'existe encore! Il faut que tu m'aides!
La sueur apparut sur son frond.
-Prouve-moi que tu es la vrai Billy! Je suis tout mélangé...
"Mike, tu as une petite tâche de naissance au bas du dos... Mike, aide-moi! Il m'a prise! Je suis prisonnière de lui!"
-Pardon Billy d'avoir douté de toi! Je t'aime et je ferai tout ce qu'il faudra pour t'aider...
"Fais attention à mon père... Il... Il a fait d'horribles choses"
-J'ai tes documents que tu m'as laissés!
"Mike, j'ai peur... Où suis-je? Il fait si noir. Est-ce que je suis morte, Mike? Chut, quelqu'un approche... J'entend un bruit... Il y a quelqu'un près de moi! Non! Mike! Au secours! Je meurs! AHHHHHHHHHHHH!"
La ligne se coupa. Le cri de terreur de Billy l'avait glacé sur place. Le petit coffre dans les mains, il prit place sur le canapé du petit boudoir. Il ouvrit alors le coffre. Un simple petit document tapé à l'ordinateur contenant que 5 pages. Le document portait comme titre "La véritable histoire de la famille Warkroft". Et c'était signé par Billy. Il fourra le document sous ses vêtements, cacha le petit coffre maintenant vide derrière le canapé et sortit. Dehors, le colonel Georges Laffite l'attendait.
-Alors Georges?
-Je me suis impregné des lieux. Mais rien. Les ondes de Billy ne sont plus ici...
-Dommage, fit-il seulement.
Mike allait prendre place dans la voiture lorsqu'il vit une femme âgée de l'autre côté de la rue. Elle était habillée tout de noir et avait une longue chevelure grise. Ridée, elle lui sourit. Elle leva le bras et mit un doigt sur ses lèvres et entendit une voix dans sa tête : "Chut... Gardez votre secret. Et Christine peut encore être sauvée...". Puis la femme disparut lentement, pour ne plus être visible.
-Qu'y-a-t-il? demanda Georges.
-Rien.
Mike prit place sur le siège du passager. Avant de démarrer, Georges se tourna vers lui et dit :
-Tu sais Mike, Billy et toi alliez vous marier cet été. Je voulais que tu le saches. Le général ne voulait pas que je te le dise. Alors sois discret. Et... Et Christine peut encore être sauvée...
Mike se tourna brusquement vers Georges. Cette même phrase que la vieille femme avait prononcée! C'était un signe. Tout le long du trajet le menant jusqu'à la base, Mike se concentra et fouilla profondément dans son psychisme. Mike sut à cet instant que c'était vrai. Billy pouvait être sauvée.

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Message par Max Weber » Sam Octobre 29, 2005 19:02

Un peu avant d’arriver à la base, Mike aperçu encore une fois la même petite dame sur le bord de la route qui faisait de grands signes avec ses bras.
- Immobilise la voiture! s’écria Mike.

Georges, surprit, freina brusquement. Mike regarda par la fenêtre arrière et il ne voyait plus la petite dame.
- Georges, il faut retourner en ville. Je pense que des souvenirs émergent.
- Bon, d’accord. Pourquoi on ne reste pas en ville jusqu’à demain? J’avertirai le général.
- Ok.

Georges fit demi-tour et alla en direction de la ville une fois de plus. Mike songeait à la lettre de Billy. Il mis la main dans sa poche pour la sentir. Il s’aperçu qu’il y avait une clé dans le papier. Mike se dit qu’il s’agissait probablement de la clé du coffret de sûreté auquel Sarah faisait référence. Les banques étaient encore ouvertes à cette heure. Il fallait voir ce qu’il y avait à l’intérieur du coffret. Mike savait que la banque est sur le chemin de son appartement. En passant près de la banque, Mike dit à Georges :

- N’est-ce pas la banque où je fais mes affaires?
- Je ne sais pas Mike. Je ne connais pas tes affaires à ce point. Arrêtons pour voir.

Après avoir garer la voiture, les deux hommes débarquèrent et se dirigèrent vers la banque. En entrant, Mike dit à Georges :

- Oui, cet endroit me semble familier.
- Tu m’avais dit que toi et Billy pensaient acheter une maison ensemble. Peut-être que tu as négocié un prêt hypothécaire avec eux.
- J’ai mes papiers d’identité avec moi, je vais essayer de voir où en sont mes affaires.
- Bon d’accord.

Mike discuta avec la dame du service à la clientèle, montra ses papiers, et donna des exemples de signatures. Il était en règle. On lui donna un imprimé de son dossier bancaire. Puis il se tourna vers Georges :

- J’ai un coffret de sûreté, peut-être qu’il y a des souvenirs importants. Je reviens dans quelques minutes.
- Mais…,
Mike était déjà dans la salle des coffres avec une employée de la banque. Il ouvrit le coffret, puis l’employée le laissa seul. Mike trouva plusieurs liasses d’argent, deux passeports et des cartes d’identité pour lui et Billy. Ils étaient faux, mais il savait que c’étaient d’excellents faux. Billy avait encore des contacts avec les Renseignements. Finalement, il y avait un pistolet automatique 9mm, avec trois chargeurs supplémentaires remplis de balles. Mike empoigna le tout et le cacha dans ses poches et à l’intérieur de son pantalon.

Lorsque Mike retrouva Georges, se dernier avait un air sombre.

- Non, il n’y avait que de la paperasse sans grand intérêt, dit Mike

Georges ne dit rien. Mike savait que Georges avait des soupçons et qu’il fallait passer à l’action dès que possible. Les deux retournèrent sans un mot dans la voiture. Dès que la voiture eu fait quelques mètres, Mike sorti le 9mm et pointa vers Georges en lui disant:

- Fait gaffe. Roule vers le chemin de la montagne.
- Il faut deux clés pour ouvrir un coffret, dit Georges sans exprimer la moindre surprise.
- Je sais.

Ils roulèrent sur une route déserte pendant une bonne heure, sans avoir échangé un seul mot. Puis Mike dit à Georges :

- Arrête ici. Ce qui Georges fit.
- Tu sais si je ne reviens pas à la base, toi et Billy êtes condamnés.
- Je sais, mais ne t’inquiète pas, je veux seulement te faire prendre un peu d’air frais. Une bonne marche te fera du bien.
- Tu joue la comédie n’est-ce pas?
- Débarque.

Mike se mit au volant et laissa Georges sur le bord de la route. Il lui fallait maintenant trouver un endroit tranquille, et entrer en communication avec la vieille dame. Il roula jusqu’à la première ville sur son chemin. Il gara la voiture dans le stationnement d’un magasin à grande surface ouvert 24 heures, et marcha jusqu’à la station de train. Il acheta un billet pour le prochain train, qui allait vers la ville balnéaire de Saint-Ropais. Il avait de la chance, le train arriva seulement quelques minutes après son arrivé. Il prit un siège dans une section où il y avait peu de passagers. Lorsque le train fut à vitesse de croisière, Mike se mit en état de méditation profonde pour retrouver la vieille dame.

Romanix

Message par Romanix » Lun Octobre 31, 2005 03:43

Il ne savait pas pourquoi il devait aller à Saint-Ropais. Cette idée lui était venue comme ça, sans explication. Bien assis confortablement, il ne voyait déjà plus le paysage qui défilait sous ses yeux. Mike ne voyait plus rien. Un voile noir lui voila les yeux et son esprit entra à un niveau de conscience élevé. Il voyait la petite station balnéaire Saint-Ropais à partir des airs, comme s'il voyait cette petite localité à travers les yeux d'une mouette. Puis, parmi toutes ces maisons, une sortie du lot. Une petite maison rectangulaire, collée sur celle des voisines, et ayant un magnifique petite jardin plein de roses blanches. Une petite vieille femme travaillait la terre et y planta une plante qu'il ne pu reconnaître. Puis tout disparu. Mike revint à lui et vit qu'un enfant de 8 ans assis sur la banquette d'en face lui faisait des grimaces... Il se leva et chercha un autre siège où il serait en paix.

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Message par Max Weber » Lun Octobre 31, 2005 17:02

Mike, en prenant le premier train qui passait, avait bonne espoir de brouiller les pistes derrière lui, question de gagner du temps pour y voir plus clair et pour éviter que Warkroft lui joue encore un autre sale tour. Il ne pouvait pas faire confiance au GRIS, pour y avoir travaillé, c'était le genre d'organisation qui est au-dessus des lois. Mike savait aussi qu’il devait s’arrêter avant Saint-Ropais, et de là prendre un car pour ailleurs ou bien se cacher dans une grande ville. La fuite vers l’avant était sa seule chance de sauver Billy.

Mike trouva une autre section tranquille dans le train. Il ferma les yeux pour se concentrer pendant plusieurs instants. Quand il ouvrit les yeux, il vit la vieille dame assise dans le siège qui lui faisait face. Elle était très ridée par l’âge. Ses yeux avaient un regard perçant et généreux à la fois. Elle souriait et émanait un sentiment de calme et de sérénité. Elle ne parlait pas, mais Mike avait l’impressions de comprendre, comme si des idées s’imprégnaient dans sa conscience, tout en se bousculant.

Cette dame veillait sur Billy. L’entité n’était pas un artefact humain, quelqu’un avait ouvert une porte d’un plan inférieur. Warkroft avait quelque chose à voir avec tout ça. Il fallait sortir Billy qui était dans l’antichambre de ce plan inférieur. Il lui fallait refermer cette porte psychique. Il lui fallait trouver de l’aide. Il fallait entrer en contact avec une très ancienne société secrète, gardienne des entrées entre notre plan et les plans inférieurs.

Mike sursauta, comme s’il sortait d’un état de trance. Mike tourna rapidement la tête pour regarder derrière lui. Un groupe d’adolescents bruyants venait d’entrer dans sa section du train. Mike retourna la tête; la vieille dame avait disparu. Sur le siège où elle était, Mike remarqua quelque chose de brillant. Il s’approcha, et récupéra un médaillon d’environ deux centimetres de diamètre. Il se rassit et inspecta le médaillon. D’un côté était gravé dans un cercle, qui ressemblait au symbole du Ying et Yang, un double visage. L’un semblait être le Soleil, et l’autre la Lune. Derrière, il y avait une inscription en latin: “Turba Philosophorum.”

Mike entendit le contrôleur avertir que le train arriverait à Loyons dans une vingtaine de minutes. Mike décida de mettre ce temps à profit pour lire la lettre de Billy. A partir de Loyons, une grande ville, il pourrait se mettre à la recherche de ces gens qui pourraient l’aider à sauver Billy.

Romanix

Message par Romanix » Mar Novembre 01, 2005 05:06

Il déplia la lettre de que Billy avait écrite, mais quelque chose attira son regard à l'extérieur du train. Celui-ci traversait un champs, et au milieu de celui-ci, Mike reconnu la "bête", plus haute que le blé, qui suivait du regard la progression du train. Mike en trembla. La chose le suivait... Il regarda autour de lui, mais personne ne sembla avoir remarqué cette apparition innoportune. Il regarda de nouveau vers le champs. Plus rien! Sa conscience ne sentit plus rien non plus. Rien de malfaisant ne rôdait dans la région... Il le ressentait. "Et si c'était moi qui l'avait fait apparaître?" se demanda-t-il. Il pensa à tout cela et fut incapable de le dire avec certitude. Personne ne savait vraiment où il était. Il en était certain. Et au prochain arrêt, il sortirait du train, se laisserait aller au hasard, là où sa conscience lui dira où aller. Il regarda le petit médaillon. C'était une bien étrange chose... C'était un signe. Il était sur la bonne voie. Il remarqua que le train commençait à ralentir. Il était arrivé à Loyons.

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Message par Max Weber » Mer Novembre 02, 2005 21:13

Arrivé à Loyons, Mike débarqua du train. Il s’engouffra rapidement dans la première rame de métro qui se présenta dans la gare intermodale. Il arrêta dans une station du centre-ville. Il repéra un magasin grande surface, encore ouvert, et se procura de nouveaux vêtements, des articles de toilette, ainsi qu’un sac à dos. En sortant, il vit un hôtel, le Wilson, à l’évidence un trois étoiles pour les voyageurs de commerce, où on peut facilement rester incognito. Il prit une chambre pour deux jours, sachant qu’il devra trouver un autre hôtel pour continuer à brouiller les pistes. Après avoir pris une bonne douche et enfilé ces nouveaux vêtements, Mike s’allongea sur le lit et se mit à lire la lettre de Billy.

La lettre était écrite à la main. Connaissant l’écriture de Billy, Mike savait qu’elle était nerveuse lorsqu’elle a écrit cette lettre. Il y a avait de nombreuses ratures, le rythme du stylo était saccadé. Elle venait de découvrir que son père, le général Warkroft, était un amateur de magie noire depuis bien longtemps. Cet intérêt avait commencé alors que jeune officier il fut affecté dans les Antilles. Si cette croyance n’avait pas vraiment eu d’impacte sur la vie des Warkrofts, lorsque son père entra en contact avec la professeur Lucille Dubois, les choses avaient commencé à changer. Il était devenu renfermé et agressif, même avec elle, sa fille. Pourtant, il semblait déchiré par un conflit intérieur, comme si sa conscience le tourmentait. Cette Dubois semblait avoir une emprise psychologique de plus en plus forte sur son père.

Billy prit contact avec son frère, qui vit en Australie, pour discuter de tout cela. Son frère lui dit qu’il y avait une rumeur familiale selon laquelle leur père, lorsque la famille était dans les Antilles, s’était « pratiqué » à certains rituels en utilisant Billy comme sacrifice symbolique, alors qu’elle était encore bébé. Il avait rationalisé tout cela, semble-t-il, en disant que sa fille était l’être qui lui était le plus cher. Son frère lui avait aussi dit que leur père avait la réputation d’être un arriviste, et que sa dernière promotion au rang de brigadier-général fut obtenue, disait-on, grâce à du chantage auprès du Ministre de la défense.

Billy avait peur maintenant. Étant militaire, elle ne pouvait pas quitter son emploi facilement. Elle cherchait une excuse pour être mutée loin de Damcartier. Elle avait préparé des plans pour fuir et laissé une clé de coffret de sûreté avec des moyens pour prendre la fuite. Elle pensait beaucoup à Mike. Elle avait peur pour lui aussi. Il fallait trouver un moyen pour que tous deux quittent l’armée….

A la lumière de cette lettre, Mike comprit que Billy fut utilisée pour faire venir l’entité d’un autre plan. Est-ce que Warkroft était devenu le pantin de Dubois? Dubois est spécialiste universitaire de littérature médiévale de magie noire. Serait-elle plus qu’un simple professeur de fac? Quelqu’un de dangereux…

Mike était fatigué et stressé. Il n’arrêtait pas de penser à Billy. Il lui fallu faire plusieurs tentatives de méditation avant de pouvoir s’endormir.

Romanix

Message par Romanix » Jeu Novembre 03, 2005 05:14

Mike s'endormit rapidement dans son lit. Il avait rarement aussi bien dormit et ne rêva à rien. Le vide complet. Il fut longtemps plongé dans le sommeil mais tout a une fin. Il se réveilla alors qu'il faisait nuit. Quelque chose l'avait réveillé. Il ne sut s'il s'agissait d'un bruit ou bien de son intuition. Mais il savait qu'il devait se lever. Il le savait... Mike sorti de son lit, s'habilla rapidement, alla aux toilettes, se rasa, puis retourna dans sa chambre. Instinctivement, il fut attiré par la fenêtre. Mike jeta un oeil dehors. En face de l'hôtel, sur le trottoir, la même vieille femme en noire qui le regardait. Elle fit un signe. Il comprit. Il descendit l'escalier en trombe. Il n'y avait personne à la réception, ce qui lui indiquait qu'il était très tard dans la nuit.

Sur le trottoir, Mike regarda l'endroit où il avait vu cette entitée. Elle n'y était plus. Un coup de vent venant de la gauche lui fit tourner la tête dans la même direction. Elle était maintenant plus loin, à un autre carrefour. Mike courut dans sa direction. La vieille femme fit quelques pas et disparut par une rue. Mike y arriva rapidement et regarda dans la rue où elle était quelques instants plus tôt. Il la vit au fond de celle-ci, devant un panneau publicitaire vantant la marque d'une nouvelle bière, toujours en train de le regarder. Il courut de nouveau vers elle. Et comme il s'y attendait, elle disparut derrière un bâtiment. Arrivé au panneau publicitaire, Mike la vit qu'elle s'était infiltré dans un parc qui était fermé à cette heure-ci au public. Difficilement, il la vit circuler entre les arbres. Il regarda la grille qui entourait le parc boisé. Mike regarda à droite, puis à gauche. Personne...

Il sauta la grille, mais avec beaucoup de difficulté, car il s'écorcha contre le haut de la grille. Sa main lui chauffa lorsqu'il atterri dans le gazon de l'autre côté. Il entendit un chat maugréer son mécontentement devant cette intrusion. L'ombre de la vieille femme n'était plus visible, mais qu'importe, elle l'avait emmené jusqu'ici. Il s'engouffra entre les arbres, puis trouva finalement un sentier qu'il gravit. Ses pas firent crisser le gravier. Au fur et à mesures qu'il avançait dans le sentier, des craquements autour de lui l'inquiétaient. Puis, là, il s'arrêta net. Au fond du sentier, une petite église, presque une chappelle, apparut à travers les arbres. Ceux-ci semblaient la protéger contre toute intrusion, dont la sienne. Il remarqua que la porte avec été ouverte.

Il hésita. Il regarda derrière lui vers le boisé qu'il venait de traverser. À partir d'ici, toutes les lumières de la ville semblaient avoir disparues. Avec sa main, il poussa la porte à moitié ouverte qui alla frapper le mur intérieure. L'intérieur était sombre. Il sentit la moquerie lui parvenir de l'intérieur du bâtiment. Puis, il remarqua au-dessus de la porte, la clé de voûte... C'était la réplique même du pendentif que l'entité lui avait laissé dans le train, c'est-à-dire un de ses côtés, celui où deux symboles apparaissaient. Mike décida de prendre son courage à deux mains, puis pénétra à l'intérieur. Quelque chose d'affreux le frappa au visage avec un horrible cri de spectre... La chose se débattit en criant, puis se sauva à l'extérieur. C'était une chouette...
-Pffff... fit-il soulagé. Il y a quelqu'un? demanda-til.
Puis trouva stupide cette question. C'était comme s'annoncer... Il rentra alors complètement et se trouva rapidement à l'intérieur d'une crypte. Ce n'était pas une église, ni une chappelle... Mais un tombeau. Dans ce parc? Il vit une ombre bouger dans un coin. Il s'y dirigea, les poings serrés. Ses pas résonnaient partout aux quatres coins de la pièce. Il se trouva finalement devant un escalier de pierres qui descendait à un niveau plus bas. Soudainement, des torches dans l'escalier, sur les murs, s'allumèrent. Il comprit qu'on l'attendait... Il descendit une marche. Puis une autre. Il se trouva bientôt en bas de l'escalier. Un couloir... Il le suivit. Cela ressemblait à un tunnel sans fin... Et les murs de pierres taillées laissèrent bientôt la place à des ossements entassés là depuis des générations. Il comprit qu'il était dans des catatombes. Une ombre passa à un carrefour de corridors! Ce n'était pas la vieille femme. Il s'agissait d'un homme portant une tunique dorée. Il le suivit et aboutit bientôt à un cul-de-sac. Mais où avait-il passé?
-Bonjour, Mike...
Il se retourna vivement, près à se défendre et à sauter sur un éventuel agresseur. Georges Laffite était là, devant lui, un grand sourire aux lèvres.
-G... Georges?
-Oui, Mike. Je suis le grand Maître de la porte supérieure. Et je t'ai envoyé Allhiou, l'esprit qui veille avec bienveillance sur Billy. Je suis ton ami, George. Le seul.
-Je ne comprends rien! Rien de rien!
-Regarde dans ton esprit et tu sauras que tu peux me faire confiance.
-Mais pourquoi? Pourquoi ne m'as-tu rien dit?
-Tu n'étais pas prêt... Mike, ton combat va bientôt quitter le monde des vivants. Tu devras franchir la porte pour entrer dans le plan inférieure, puis supérieure par la suite. Tu y affronteras le mal. Il te faut libérer l'âme de Billy, prisonnière d'un plan inférieure, que tu devras trouver... Car il y en a plusieurs... Lorsque Billy sera sauvé, le général Warkroft redeviendra lui-même.
-Je ne serai pas capable... C'est trop difficile...
-Tu as promis, Mike. Tu as promis à Billy...

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Message par Max Weber » Jeu Novembre 03, 2005 22:59

A ce moment un autre homme vêtu d’une robe pourpre, arriva derrière Georges. Il avait des cheveux gris coupés d’une manière conservatrice, mais il ne semblait pas être militaire. Il était grand et relativement costaud. D’une voix ferme, mais joviale, il s’adressa à Mike:

- Bonsoir, je suis Gérard Laséde, Nautonnier de l’Assemblée des Sages. Venez, on vous attends.

Mike suivit Georges et Laséde dans un méandre de corridors. Deux hommes en robe noire montaient la garde devant une lourde porte de bois renforcée. Ils firent un signe de tête à Laséde, puis laissèrent entrer le trio. La porte donnait sur une large salle rectangulaire. Les murs étaient couverts de tapisseries représentant toutes sortes de scènes mythologiques. Au sol, il y avait une vaste tapis bleu royal.

Immédiatement à gauche de la porte il y avait une sorte de trône sur lequel était assis un homme d’âge mûr qui portait une robe identique à celle de Georges. De chaque côté du trône, il y avait une chaise sur lesquelles étaient assis un homme et une femme portant une robe grise. Au milieu de la salle, il y avait un petit autel en bois dont le dessus était couvert d’un drap en velour bleu. Vis-à-vis l’autel, du côté droit, il y avait un autre trône entouré de deux femmes en robe grise. Georges alla s’installer sur ce trône. Dans le fond de la pièce, il y avait trois trônes installés sur une plate-forme recouverte du même tapis bleu. A gauche, il y avait une dame très agées dans une robe pourpre, et sur le trône de droite un homme en robe rouge. Laséde alla s’assoir entre les deux. Le long du mur gauche il y avait deux rangées de sièges sur lesquelles étaient assis une vingtaine d’hommes et de femmes en robe bleue. Mike fut invité à s’assoir le long du mur gauche à l’extrémité droite de la première rangée de siège. Puis Georges se leva et s’adressa à l’assemblée.

- Nautonnier, mes frères et soeurs, comme vous le savez, notre soeur Dubois qui fut grand maîtresse de la Porte Inférieure, et elle a violée son serment sacré. Elle a utilisé les pouvoirs et les savoirs qui nous ont été transmis depuis l’époque des Anciens dans le but d’accroître son pouvoir personnel dans ce plan. Elle a ouvert une porte du plan inférieur et a laissé une entité s’échapper pour la servir, et elle a fait un sacrifice humain en envoyant une âme de ce plan vers le plan inférieur. L’équilibre des mondes est en danger. J’ai invité un homme, qui sans être notre frère, a des pouvoirs exceptionnels. Je vous demande de lui accorder votre soutien et votre confiance.
- Merci grand maître de la Porte Supérieure, dit Lasède. Mes frères et soeurs nous avons déjà entendu les rapports favorables sur M. Donnovan. Allhiou s’est manifestée immédiatement. Avez-vous encore des questions?
- Nautonnier, mes frères et soeurs, dit un homme en robe bleu, il me semble sage pour sa propre protection qu’il demeure externe à notre organisation. Une initiation le rendrait trop visible.
- Frère Louden, je crois que vos paroles sont sages, dit Lasède. Révérente Soeur Harris, dit Lasède en se tournant vers la vieille dame à côté de lui, avez-vous des conseils?
- M. Donnovan, dit-elle d’une voix claire, avez-vous confiance?
- Je ne suis pas certain de ce que voulez dire, mais je sais que je peux sauver Billy, dit Mike.
La vieille dame fit un sourrir et regarda Laséde avec un regard approbateur. Alors Laséde dit:
- Mes frères et soeurs, de la manière habituelle faites-moi connaître votre vote.
A ce moment, tous les membres de l’assemblée claquèrent trois fois dans leur mains.

- L’Assemblée des Sages a parlé, dit Laséde. Grand maître de la Porte Supérieure, comme convenu vous serez le guide de M. Donnovan.

Sur ces paroles, l’assemblée se leva, et le gens quittèrent rapidement la salle. Georges s’approcha rapidement de Mike et lui dit:
- Bon, on a pas mal de boulot sur la planche. Il faut d’abord retrouver où Dubois a ancré physiquement la porte. J’ai quelques idées à ce sujet mais tu dois utiliser tes pouvoirs, même ceux que tu ignores. Allons à ton hôtel pour commencer nos recherches.

Romanix

Message par Romanix » Ven Novembre 04, 2005 06:07

Georges éteignit la lumière principale, celle du plafond. Il ne laissa qu'une petite lampe de chevet allumée. La toile de la fenêtre avait été abaissée pour retirer toutes possibles interférences. Dehors, il faisait encore nuit, mais l'aube n'allait pas tarder d'ici une heure ou deux.
-Tu es nerveux? demanda Georges.
-Oui, aussi nerveux que le réceptionniste tout à l'heure.
Georges se rappela le jeune freluquet ouvrir grand les yeux de surprise lorsqu'il vit Mike monter à sa chambre avec un homme.
-Tiens...
Il sortit de sa poche un petit sac de plastique, l'ouvrit et en sortit une sorte de cigarette artisanale. Mike comprit aussitôt de quoi il s'agissait.
-De la mari?
-Cela t'aidera... Les bonnes vieilles méthodes des incas! Tiens!
Mike l'alluma et respira quelques bouffées. Il ferma les yeux. Il pouvait deviner le chemin de chaque particules microscopiques circuler à travers ses poumons pour se diriger dans chacune de ses veines jusqu'à son cerveau.
Mike était assis sur un simple chaise devant Georges, lui-aussi assis.
-Je vais te montrer une photographie...
Georges sortit une photo représentant Lucille Dubois. Mike ouvrit les yeux et regarda l'image de la femme. Celle-ci devait avoisiner les 50 ans et avait une allure aristocratique, surtout au niveau de la chevelure.
-Prends-la dans tes mains, respire-la, imbibe-toi d'elle...
Mike la saisit et la colla à son visage. Aussitôt, une image furtive apparut. Dubois riait aux éclats dans un endroit où il y avait beaucoup d'enfants...
-Je vois des enfants...
-C'est bien! Continue!
Il frotta la photographie contre son front. Encore une nouvelle image.
-Dubois ouvre un tiroir... J'entends des rires d'enfants. Une classe... Je vois une école d'enfants... Mais je sens qu'elle n'est pas à sa place...
Georges réfléchit. Que faisait Lucille Dubois dans une école pour enfants? Avait-elle délaissée sa faculté unversitaire? Son enseignement en littérature médiévale de magie noire où en était-il? Mike ouvrit les yeux.
-Georges, cette femme est un monstre! Elle a caché la porte matérielle dans une école pour enfant. Je crois qu'elle a pris la place d'une autre femme afin d'avoir l'oeil en permanence sur cette porte. Je crains pour les enfants...
-Tu as bien travaillé, Mike. Maintenant, tu vas aller dormir. Dans quelques heures, nous reprendrons là où tu as laissé tes visions. Il nous faut découvrir où ce trouve cette école. À moins, qu'elle sait que nous sommes sur sa piste et qu'elle décide de la déplacer...

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Message par Max Weber » Sam Novembre 05, 2005 18:41

Lorsque Mike se réveilla, il pouvait voir par la lumière qui filtrait autour des rideaux qu’il faisait déjà jour. Il regarda le radio-réveille et vit qu’il était passé onze heures. Georges était assis, pensif, dans un fauteuil dans le coin de la chambre. Mike sorti promptement du lit, ce qui fit sursauter Georges.

- Ça va Georges? dit Mike.

Laffite soupira longuement tout en regardant Mike avec un air sombre.

- J’ai faim, dit Georges. Prends ta douche, je connais un bon resto pas loin d’ici.
- Bon, je vois que tu es toujours normal...

Georges se mit à rire.
- Il y a des lieux plus propices pour créer ce genre de portes vers les plans inférieurs. Les endroits où il y a eu beaucoup de souffrances humaines, comme les donjons, les salles de tortures.
- Hum..., dit Mike.
- Laisse ton inconscient travailler cette question, peut-être auras-tu un flash pour nous aider à trouver cette école. Probablement un bâtiment réaffecté après la guerre.
- Ok.

Mike sauta rapidement dans la douche. Rafraîchi, il rejoint Georges qui était prêt à sortir. Une fois dans la rue, Georges mena la marche vers un petit restaurant, l’Hexagone. C’était le genre d’endroit fréquenté par les thésards de l’Université de Loyons. Il y a avait une atmosphère de bibliothèque, surtout des jeunes gens qui lisaient et qui écrivaient, des murs en bois sombre, des photographies noir et blanc d’une autre époque sur les murs, le tout éclairé par des lampes avec des abats-jours vert. Les serveurs semblaient eux-même être des étudiants. Ils s'installèrent autour d’une table dans le fond du restaurant. Georges recommanda le steak frite et une bière, ce que tous deux commendèrent. Les portions étaient généreuses. Mike et Georges échangèrent sur le bon vieux temps au régiment. Mike semblait retrouver un certain sens de normalité.

Puis soudain, Mike s’arrêta. Il avait comme une vision qui s’imposait à son esprit. Il voyait des soldats allemands et des agents de la gestapo devant l’entrée d’un édifice. Il y avait quelque chose d’écrit au-dessus de la porte principale: Commissariat principal...Arbi.

Mike relata sa vision à Georges.
- Excellent! J’ai des contacts à Arbi, dit Georges tout en sortant son mobile de sa poche de veston. Pendant ce temps, tu pourrais prendre l’addition, j’ai vu que tu as pas mal de fric sur toi.
- Tu n’a pas changé...

Romanix

Message par Romanix » Dim Novembre 06, 2005 05:33

-Mais je ne comprends toujours pas pourquoi la porte devrait être dans une école... fit Georges.
Ils roulaient en direction d'Arbi.
-Personne ne penserait chercher là... Parmi l'innocence des enfants. Peut-être qu'un tel accès à d'autres plans inférieurs ne pouvaient être qu'en un endroit si pure... Enfin, c'est une théorie. Qu'en penses-tu?
-Je crois qu'une porte de ce genre peut être n'importe où. Même dans le coffre à gants de cette voiture!
Georges ricana en ouvrant le coffre à gants devant lui et regarda à l'intérieur en faisant semblant de s'assurer qu'elle n'y était pas. Mais Mike fronça les sourcils.
-Je viens de me rappeler quelque chose...
Mike marqua une pause. Il semblait embêté.
-Ma vision de cette nuit... J'ai vu quelque chose dont je n'ai pas compris l'importance... Tu te souviens que j'ai dit avoir vu Dubois ouvrir un tiroir?
-Il me semble, en effet...
-Bon, je me souviens maintenant y avoir vu quelque chose. Un agenda. Et cet agenda était ouvert sur une date. Le 28 août. Sauf qu'il s'agitssait du 28 août d'il y a deux ans... Et ce qui suivait cette date semblait être vierge. Je crois que ma vision date de deux ans.
Georges réflichit à tout ça. Si Mike ne s'était pas trompé, Dubois pouvait très bien avoir eu le temps de changer la porte de place. Mais peut-être qu'elle y était toujours...
Sur la route, ils croisèrent Allhiou sur le bord du chemin. Elle souriait et leur fit un signe amicale de la tête. C'était bon signe. Il lui sembla à Mike qu'elle avait même rajeunit quelque peu par rapport à la dernière fois qu'il l'avait vue.
Ils arrivèrent à Arbi. Au fond de la rue principale, un bâtiment plus important que les autres attira leur attention.

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Message par Max Weber » Dim Novembre 06, 2005 23:28

A ce moment, Georges reçu un appel sur son mobile. C'était son contact à Arbi qui confirmait qu'il a une école dans un édifice qui, entre juin 1943 et avril 1944, fut un bureau de la gestapo. Après la guerre, l'édifice fut un commissariat de la gendarmerie, puis l'édifice fut réaffecté comme école en 1962. Elle porte maintenant le nom d'école Clancy, dans la partie médiévale de la ville. Sur cette nouvelle, Georges tourna en direction de la vieille ville d'Arbi.

Romanix

Message par Romanix » Lun Novembre 07, 2005 04:46

Georges stationna la petite voiture sur une route attenante à l'école Clancy. Mike débarqua en vitesse et se dirigea sans attendre vers l'entrée de l'école. Georges se dépêcha à le rattraper.
-Attends, Mike, on peut pas rentrer comme ça dans une école...
-Que proposes-tu?
-Je vais détourner l'attention de la secrétaire ou du concierge qui se trouve dans l'entrée. Et toi, pendant ce temps-là, tu rentres dans l'école et tu te caches à l'intérieur.
-Me cacher? Mais où?
-Je sais pas... La cave... Ou le grenier. Trouve un placard! Ce soir, lorsqu'il fera noir, tu viendras m'ouvrir la porte.
Georges pénétra dans l'école et mis un mouchoir sous son nez. À la droite de l'entrée, une petite réception. Une jeune fille de l'autre côté s'approcha de lui.
-Excusez-moi, mademoiselle, mais je marchais dans la rue et je me suis mis à saigner du nez. Auriez-vous des mouchoirs?
-Oh!... Biensûr...
Elle se pencha, ouvrit nerveusement un tiroir de son bureau. Elle n'aimait pas le sang. Elle espéra qu'il ne lui demanda pas de l'aider... Mike en profita pour rentrer dans l'école à ce moment-là. Discrètement, comme un chat, il se faufila derrière une porte dont il savait qu'elle menait à la cave.
-Tenez... fit-elle.
-Merci...
Georges s'éclipsa à l'extérieur et retourna à sa voiture. Là, il regarda sa montre. 13 heures de l'après-midi. Plusieurs heures à tuer devant lui se dressaient. Il démarra la voiture et se dirigea vers un hôtel qu'il avait remarqué un peu plus tôt.

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