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La vie au burkina Faso comme je l'ai ressentis (pour Dana)
Modérateurs : Webmasters, Administrateurs du forum
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La vie au burkina Faso comme je l'ai ressentis (pour Dana)
Alors ca y est on y est... on a quitté un aéroport moderne bondé de personnes qui comme des fourmis s'affairent à leurs occupation avec dans l'idée leur objectifs et ne s'en détournent pas.
Avant de partir, je faisais 70kg, et je suis arrivé à l'aéroport de OUGADOUGOU, riche de ma culture et j'avais bien l'intention d'en faire profiter cet endroit ou nous allions construire une école avec mes partenaires de l'association humanitaire dans laquelle je m'étais inscris depuis deux ans.
J'avais 22 ans, et j'étais innocent du monde en fin de compte.
Je ne sais pas comment vous allez le prendre mais ma rencontre du troisieme type, elle s'est faite en Afrique. Pas besoin de parcourir la galaxie pour être sur une autre planète.
Je suis sorti de l'avion et la première chose qui m'a frappé c'est la chaleur .....une chaleur étouffante car l'air était rempli d'humidité à cause des pluies régulières qui tombent à partir de juillet et qui cessent mi-août.
Je me souviens avoir pensé que je devais être trop proche des réacteurs de l'avion... mais en fait non, c'était bien le climat ambiant.
On n'avait pas fait 10 pas sur le tarmak... qu'une de mes collègues se fait à moitié agresser verbalement par un contrôleur aux sols aux allures théâtrales. On ne sait pas bien ce qu'il lui voulait, mais ensuite je pense que c'était du au fait qu'elle était entrain de se faire une roulée et que par déduction elle allait la griller.....
Cela devait être interdit...
Ensuite nous sortons de l'enceinte de l'aéroport... une foule de personne nous attendait pour tirer le maximum de ce que les "blancs" pouvaient céder.
Une escorte de personnes tentait de nous vendre tout et n'importe quoi... on trouvait cela pittoresque au début mais au bout de deux trois heures ça devenait franchement pesant.
Ceci a duré jusqu'à notre arrivée à ce qui passait pour une station de BUS.
Ougadougou est une ville très étendue... des bidonvilles partout autour du centre. Les gens vivent de petit travail, beaucoup de ventes de textiles, il y a les administratons, l'armée, les garages, les agriculteurs qui viennent vendre quelques produits en villes, des endroits où on peut acheter de la bière ou du coca...
Donc on attend le bus des heures durant ... car là-bas... le bus c'est comme la rumeur... les gens disent qu'ils devraient passer dans un peu longtemps... (ça veut dire qu'il est pas prêt d'arriver).
En fait, on était assis devant le bus qui allaient nous emmener à 300 km de là... on pouvait pas imaginer que ce soit cet engin tellement il était délabré.
En fait si... On met nos affaires au-dessus du bus ... avec des poules, des chèvres vivantes ficelées au-dessus... des vélos... le bus avait doublé de hauteur rien qu'avec ce qui était attaché sur le toit.
Ensuite, nous sommes entré dans le bus avec pleins d'autres personnes et c'est comme ça que je me suis retrouvé coincé au fond du bus avec une grosse mama sur mes genoux, la chaleur intense, le bêlement des chèvres, et les odeurs de beignet à l'oignons qui règne un peu partout au Burkina.
Au moment ou le bus a voulu démarrer, il a calé... tout le monde est ressorti pour pousser le bus... une fois démarré, on est tous remontés dans le bus qui n'osait plus s'arrêter de peur de ne plus repartir.
300km comme ça je ne sais pas comment j'ai tenu... je ne sentais plus mes jambes.
On est arrivé à Koudougou où là mes 12 partenaires et moi sommes montés dans une baché qui allait nous emmener à 50 km de là au milieu des terres sauvages.
On avait un guide ami de l'association HOUSSMAN, un type incroyable.
Il faisait déjà nuit quand nous sommes arrivés aux concessions. Donc nous avons installés les tentes et les moustiquaires en pleine nuit dans un environnement que je n'avais pas encore vu... je pouvais juste ressentir ses vibrations, c'était le début de mon apprentissage.
Les recommandations de l'association... était d'enterrer toute nourriture que nous ne mangions pas... jamais gâcher, ne jamais donner aux enfants même si c'était la misère pour certains. Car ça pouvait avoir des conséquences dramatiques... comme des problèmes entre familles.
Encore moins donner des pièces ....
On avait appris l'essentiel de la langue Mossi.
Une fois mon endroit pour dormir terminé, je suis parti avec deux amis de l'association nous isoler un peu pour boire une bouteille de pastis que j'avais gardé pour notre arrivée.
On était fatigué mais super heureux d'être là... loin de tout.. .on se sert du pastis on commence à chanter de belles chansons de mecs un peu emêchés ...et au fur et à mesure de notre saoulerie d'autres habitants des alentours se guidant de la lumière de nos frontaux venaient nous rejoindre.....bientôt nous étions une cinquantaines autour d'une seule bouteille de pastis. Il y avait ceux qui s'étaient accroupis avec nous... ceux qui regardaient de loin... les enfants qui étaient interessés mais qui n'étaient pas assez vieux pour s'asseoir dans un groupe d'adultes etc ...
Tout était magique nous avons ris et parlé jusqu'à point d'heures... nous déballions ce que nous savions du Mossi... et nous apprenions comme nous pouvions.
Au milieu de ce tumulte, un homme le sourire aux lèvres, me demande de me lever... je le regarde perplexe et m'indique la direction du sol... je regarde autour de moi.... je vois que j'étais assis au mileiu d'une nuée de fourmis énormes que la lumière de ma frontale posée à mes côtés avaient attirées ....je ne vous dis pas le bond que j'ai fais ...et lui riait ... mais ce n'était pas de la moquerie... il riait de mon innocence.
Je commençais à m'apercevoir que tout ce que je pouvais connaître, tous mes acquis d'européen n'allait m'être d'aucune utilité dans ce nouveau monde.
Si cela interesse quelqu'un, je vous raconterai la suite un autre jour ....
A bientôt
Avant de partir, je faisais 70kg, et je suis arrivé à l'aéroport de OUGADOUGOU, riche de ma culture et j'avais bien l'intention d'en faire profiter cet endroit ou nous allions construire une école avec mes partenaires de l'association humanitaire dans laquelle je m'étais inscris depuis deux ans.
J'avais 22 ans, et j'étais innocent du monde en fin de compte.
Je ne sais pas comment vous allez le prendre mais ma rencontre du troisieme type, elle s'est faite en Afrique. Pas besoin de parcourir la galaxie pour être sur une autre planète.
Je suis sorti de l'avion et la première chose qui m'a frappé c'est la chaleur .....une chaleur étouffante car l'air était rempli d'humidité à cause des pluies régulières qui tombent à partir de juillet et qui cessent mi-août.
Je me souviens avoir pensé que je devais être trop proche des réacteurs de l'avion... mais en fait non, c'était bien le climat ambiant.
On n'avait pas fait 10 pas sur le tarmak... qu'une de mes collègues se fait à moitié agresser verbalement par un contrôleur aux sols aux allures théâtrales. On ne sait pas bien ce qu'il lui voulait, mais ensuite je pense que c'était du au fait qu'elle était entrain de se faire une roulée et que par déduction elle allait la griller.....
Cela devait être interdit...
Ensuite nous sortons de l'enceinte de l'aéroport... une foule de personne nous attendait pour tirer le maximum de ce que les "blancs" pouvaient céder.
Une escorte de personnes tentait de nous vendre tout et n'importe quoi... on trouvait cela pittoresque au début mais au bout de deux trois heures ça devenait franchement pesant.
Ceci a duré jusqu'à notre arrivée à ce qui passait pour une station de BUS.
Ougadougou est une ville très étendue... des bidonvilles partout autour du centre. Les gens vivent de petit travail, beaucoup de ventes de textiles, il y a les administratons, l'armée, les garages, les agriculteurs qui viennent vendre quelques produits en villes, des endroits où on peut acheter de la bière ou du coca...
Donc on attend le bus des heures durant ... car là-bas... le bus c'est comme la rumeur... les gens disent qu'ils devraient passer dans un peu longtemps... (ça veut dire qu'il est pas prêt d'arriver).
En fait, on était assis devant le bus qui allaient nous emmener à 300 km de là... on pouvait pas imaginer que ce soit cet engin tellement il était délabré.
En fait si... On met nos affaires au-dessus du bus ... avec des poules, des chèvres vivantes ficelées au-dessus... des vélos... le bus avait doublé de hauteur rien qu'avec ce qui était attaché sur le toit.
Ensuite, nous sommes entré dans le bus avec pleins d'autres personnes et c'est comme ça que je me suis retrouvé coincé au fond du bus avec une grosse mama sur mes genoux, la chaleur intense, le bêlement des chèvres, et les odeurs de beignet à l'oignons qui règne un peu partout au Burkina.
Au moment ou le bus a voulu démarrer, il a calé... tout le monde est ressorti pour pousser le bus... une fois démarré, on est tous remontés dans le bus qui n'osait plus s'arrêter de peur de ne plus repartir.
300km comme ça je ne sais pas comment j'ai tenu... je ne sentais plus mes jambes.
On est arrivé à Koudougou où là mes 12 partenaires et moi sommes montés dans une baché qui allait nous emmener à 50 km de là au milieu des terres sauvages.
On avait un guide ami de l'association HOUSSMAN, un type incroyable.
Il faisait déjà nuit quand nous sommes arrivés aux concessions. Donc nous avons installés les tentes et les moustiquaires en pleine nuit dans un environnement que je n'avais pas encore vu... je pouvais juste ressentir ses vibrations, c'était le début de mon apprentissage.
Les recommandations de l'association... était d'enterrer toute nourriture que nous ne mangions pas... jamais gâcher, ne jamais donner aux enfants même si c'était la misère pour certains. Car ça pouvait avoir des conséquences dramatiques... comme des problèmes entre familles.
Encore moins donner des pièces ....
On avait appris l'essentiel de la langue Mossi.
Une fois mon endroit pour dormir terminé, je suis parti avec deux amis de l'association nous isoler un peu pour boire une bouteille de pastis que j'avais gardé pour notre arrivée.
On était fatigué mais super heureux d'être là... loin de tout.. .on se sert du pastis on commence à chanter de belles chansons de mecs un peu emêchés ...et au fur et à mesure de notre saoulerie d'autres habitants des alentours se guidant de la lumière de nos frontaux venaient nous rejoindre.....bientôt nous étions une cinquantaines autour d'une seule bouteille de pastis. Il y avait ceux qui s'étaient accroupis avec nous... ceux qui regardaient de loin... les enfants qui étaient interessés mais qui n'étaient pas assez vieux pour s'asseoir dans un groupe d'adultes etc ...
Tout était magique nous avons ris et parlé jusqu'à point d'heures... nous déballions ce que nous savions du Mossi... et nous apprenions comme nous pouvions.
Au milieu de ce tumulte, un homme le sourire aux lèvres, me demande de me lever... je le regarde perplexe et m'indique la direction du sol... je regarde autour de moi.... je vois que j'étais assis au mileiu d'une nuée de fourmis énormes que la lumière de ma frontale posée à mes côtés avaient attirées ....je ne vous dis pas le bond que j'ai fais ...et lui riait ... mais ce n'était pas de la moquerie... il riait de mon innocence.
Je commençais à m'apercevoir que tout ce que je pouvais connaître, tous mes acquis d'européen n'allait m'être d'aucune utilité dans ce nouveau monde.
Si cela interesse quelqu'un, je vous raconterai la suite un autre jour ....
A bientôt
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- Angelus
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- Message(s) : 478
- Inscription : Mar Juin 14, 2005 08:01
- Localisation : Cimetière de Sunnydale, dans une crypte
Moi ça m'intéresse en tout cas ! Bravo pour ce témoignage, tu racontes tellement bien qu'on s'y croirait ! 

La vie est une maladie. La naissance et la mort en sont les symptômes.
Merci Angelus ça fait plaisir ... mais y a des jours où je serai moins inspiré pour raconter... là j'ai pris mon temps... d'autres ce sera plus rapide... mais je suis content que ca t'interesse. Demain je continuerai !
wenna kod sikit lafi
wenna kod sikit lafi
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Quand tu quittes quelqu'un chez les Mossi ... tu lui dis wenna kod sikit lafi ou wenna manage ...= que dieu t'apporte la santé ou que dieu marche dans tes pas.
Mais si tu vas le revoir tu lui dis Zebra = c'est équivalent du bonsoir de chez nous.
Voilà !
Mais si tu vas le revoir tu lui dis Zebra = c'est équivalent du bonsoir de chez nous.
Voilà !

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- DanaScully
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- Message(s) : 2658
- Inscription : Jeu Août 07, 2003 13:00
- Localisation : Sous-sol du FBI, Washington
Merci beaucoup largow pour ce témoignage, c'est vrai que tu racontes très bien 

"Le bonheur et la souffrance dépendent de votre esprit, de votre interprétation. Ils ne viennent pas d'autrui, ni de l'extérieur. Tous les bonheurs, toutes les souffrances ne dépendent que de vous, ils sont créés par votre esprit." Lama Zopa Rinpoche
Merci Dana ..alors pourquoi pas la suite dans tres bientot ...
nana

nana
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Le jour s'est levé.... cela fait maintenant quelques heures que nous sommes debout. Les premiers rayons du soleil étaient déjà brûlants et la petite fraîcheur du matin était déjà loin. Nous avions subit notre première pluie africaine... elle n'avait pas durée très longtemps.
C'était la première fois que je voyais ce paysage de terre ocre et de vert qui délimitait les champs de mil.
C'était comme je me l'étais representé et je n'étais pas décu.
Très vite, nous installions le réservoir et le filtre à eau. Première chose qui nous est paru normal car EAU SOURCE DE VIE prenait toute son ampleur la où nous allions vivre pendant plus de 2 mois.
Deuxième chose, creuser un énorme trou, fabriquer une dalle en béton, y percer un trou et la placer sur notre fosse. C'était nos toilettes mixtes, ce qui n'était pas du luxe après les touristas qui seviraient chez la plupart d'entre nous.
L'essentiel était déjà là... même si d'autres tâches nous attendaient. Il fallait trouver un endroit pour protéger les sacs de ciments que nous avions acheté a KOUDOUGOU et qui devraient arriver bientôt et bien sûr de confectionner une endroit pour nous laver, si possible pas très loin du seul puit d'eau de la région.
Pour nous laver, nous avions droit à une grosse demi calebasse, ce qui correspond à trois litres d'eau environ. Je me sentais mal à l'aise de gâcher toute cette eau, si précieuse ici.... et pourtant j'en avais besoin.
Nous avions du savon aussi... certains avait du tahiti douche, d'autres des savons de marseille, les allemands avaient des produits dont je ne pourrais pas vous prononcer le nom mais qui moussaient aussi
nous étions riches ...
Nous nous sommes tous lavés car nous étions attendus à la fête de bienvenue que nous avaient préparé les habitants de Poa.
Nous nous sommes habillés et là on pouvait déjà découvrir certains traits de caractère des missionaires.
Y avait le DJIB, un ami de lycée... on s'était engagé dans l'association ensemble. Lui il a un coeur d'artiste, il portait un chapeau de paille et il se fondait déjà avec les burkinabés.
Y avait un groupe de 5 allemands, y avait un poète, Gwen et sa copine Manu... on voyait qu'ils avaient l'habitude de voyager. Gwen était un barbu il avait beaucoup de poils.... il portait toujours une vieille gourde de galère avec ces mots : EAU DE VIE.
Manu elle portait un turban jaune... elle était pleine de couleur.
Il y avait aussi Rany, je voyais bien qu'elle était en décalage par rapport à la tache qu'il fallait qu'on accomplisse... elle s'était maquillée, et portait tout un tas de petits gadgets inutiles... elle soignait son look. Je crois qu'elle n'avait pas encore réalisée que les règles avaient changé.
On pouvait voir aussi Gilles... très brillant... il était chercheur au CRNS et accumulait tout un tas de diplômes remarquables. Je ne sais plus ce qu'il portait.
Corinne aussi était avec nous... c'était la blonde. Je déconne
elle était sympa, super ouverte mais elle parlait beaucoup à mon goût.
Thierry, un mec au premier abord antipathique... on ne savait pas comment il a passé les tests de passage pour la mission quand on sait que ces tests ont pour but de trouver le groupe idéal.
C'est à dire un groupe homogène, pour éviter les prises de becs inutiles, un groupe capable de ne pas céder à la panique en cas de crise. Un groupe réflechi.
Ne croyez pas pour autant que les tests soient super évolués... il ne s'agissait que de QCM.
Et moi j'avais déjà emboité le pas de HOUSMANN, notre guide en direction de la fête... avec ma casquette et mon t-shirt blanc.
.... ça va pour aujourd'hui ? à bientot.
C'était la première fois que je voyais ce paysage de terre ocre et de vert qui délimitait les champs de mil.
C'était comme je me l'étais representé et je n'étais pas décu.
Très vite, nous installions le réservoir et le filtre à eau. Première chose qui nous est paru normal car EAU SOURCE DE VIE prenait toute son ampleur la où nous allions vivre pendant plus de 2 mois.
Deuxième chose, creuser un énorme trou, fabriquer une dalle en béton, y percer un trou et la placer sur notre fosse. C'était nos toilettes mixtes, ce qui n'était pas du luxe après les touristas qui seviraient chez la plupart d'entre nous.
L'essentiel était déjà là... même si d'autres tâches nous attendaient. Il fallait trouver un endroit pour protéger les sacs de ciments que nous avions acheté a KOUDOUGOU et qui devraient arriver bientôt et bien sûr de confectionner une endroit pour nous laver, si possible pas très loin du seul puit d'eau de la région.
Pour nous laver, nous avions droit à une grosse demi calebasse, ce qui correspond à trois litres d'eau environ. Je me sentais mal à l'aise de gâcher toute cette eau, si précieuse ici.... et pourtant j'en avais besoin.
Nous avions du savon aussi... certains avait du tahiti douche, d'autres des savons de marseille, les allemands avaient des produits dont je ne pourrais pas vous prononcer le nom mais qui moussaient aussi

Nous nous sommes tous lavés car nous étions attendus à la fête de bienvenue que nous avaient préparé les habitants de Poa.
Nous nous sommes habillés et là on pouvait déjà découvrir certains traits de caractère des missionaires.
Y avait le DJIB, un ami de lycée... on s'était engagé dans l'association ensemble. Lui il a un coeur d'artiste, il portait un chapeau de paille et il se fondait déjà avec les burkinabés.
Y avait un groupe de 5 allemands, y avait un poète, Gwen et sa copine Manu... on voyait qu'ils avaient l'habitude de voyager. Gwen était un barbu il avait beaucoup de poils.... il portait toujours une vieille gourde de galère avec ces mots : EAU DE VIE.
Manu elle portait un turban jaune... elle était pleine de couleur.
Il y avait aussi Rany, je voyais bien qu'elle était en décalage par rapport à la tache qu'il fallait qu'on accomplisse... elle s'était maquillée, et portait tout un tas de petits gadgets inutiles... elle soignait son look. Je crois qu'elle n'avait pas encore réalisée que les règles avaient changé.
On pouvait voir aussi Gilles... très brillant... il était chercheur au CRNS et accumulait tout un tas de diplômes remarquables. Je ne sais plus ce qu'il portait.
Corinne aussi était avec nous... c'était la blonde. Je déconne

Thierry, un mec au premier abord antipathique... on ne savait pas comment il a passé les tests de passage pour la mission quand on sait que ces tests ont pour but de trouver le groupe idéal.
C'est à dire un groupe homogène, pour éviter les prises de becs inutiles, un groupe capable de ne pas céder à la panique en cas de crise. Un groupe réflechi.
Ne croyez pas pour autant que les tests soient super évolués... il ne s'agissait que de QCM.
Et moi j'avais déjà emboité le pas de HOUSMANN, notre guide en direction de la fête... avec ma casquette et mon t-shirt blanc.
.... ça va pour aujourd'hui ? à bientot.
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a sousou et amanou
c'est vraiment encourageant merci !

c'est vraiment encourageant merci !

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- petit coeur
-
- Message(s) : 543
- Inscription : Mer Mars 17, 2004 19:43
- Localisation : Belgique
Et bien je rejoins les autres, j'aime beaucoup également et vivement la suite 

Se faire passer pour un imbécile aux yeux d'un crétin est une volupté de fin gourmet.
(Courteline)
(Courteline)
- Angelus
-
- Message(s) : 478
- Inscription : Mar Juin 14, 2005 08:01
- Localisation : Cimetière de Sunnydale, dans une crypte
largow, tu n'as jamais pensé à écrire un livre avec ces souvenirs ? C'est passionnant en tout cas, continue !!
La vie est une maladie. La naissance et la mort en sont les symptômes.
non je n'y ai jamais pensé ..parce que je ne pensais pas que cela pouvait etre interessant pour quelqu'un.
mais grace a vous peut etre bien que je vais continuer un peu ici ....
vous me donnez des ailes !
merci Angelus et Petit coeur
mais grace a vous peut etre bien que je vais continuer un peu ici ....
vous me donnez des ailes !
merci Angelus et Petit coeur
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