Les annonces de PFRN !

Bienvenue sur PFRN 3.0 ! Nouveau design, nouvelles fonctions...

Premier chat domestique dans une tombe à Chypre

Anciennes civilisations, mystères archéologiques, etc.

Modérateurs : Webmasters, Administrateurs du forum

Membre honoraire
Avatar de l’utilisateur
Message(s) : 10593
Inscription : Mer Avril 30, 2003 11:30

Premier chat domestique dans une tombe à Chypre

Message par DRAGON » Ven Avril 09, 2004 08:36

Le premier chat domestique retrouvé dans une tombe à Chypre

jeudi 8 avril 2004, 21h38

Image
siamois - ecoleduchat.lille.free.fr

WASHINGTON (Reuters) - Une équipe d'archéologues français a mis au jour ce qui semble être le plus ancien témoignage d'affection d'un homme pour un chat dans une tombe chypriote de l'âge de pierre, rapporte la dernière édition de la revue scientifique Science.

Les chercheurs du Musée national d'histoire naturelle de Paris ont découvert le cadavre d'un chaton de huit mois enterré apparemment délibérément près d'un humain de sexe indéterminé il y a 9.500 ans.


"Il est généralement admis que les premiers chats domestiques sont apparus dans l'Egypte antique au plus tard entre le 19e et le 20e siècle avant Jésus-Christ" il y a 4.000 ans, a expliqué le directeur de l'équipe, Jean-Denis Vigne.

"L'enterrement conjoint peut impliquer un lien fort entre deux individus, un humain et un chat. Par ailleurs, le jeune chat peut avoir été tué afin d'être enterré en même temps que l'humain."

Les chercheurs soulignent que l'île de Chypre ne semble pas avoir connu de population naturelle de chats et qu'elle est trop éloignée des côtes pour que les félins n'y aient pas été amenés délibérément.

Source : Yahoo!Actualités

Membre honoraire
Avatar de l’utilisateur
Message(s) : 10593
Inscription : Mer Avril 30, 2003 11:30

Message par DRAGON » Ven Avril 09, 2004 08:55

Un chat apprivoisé à Chypre, plus de 7000 ans avant notre ère

jeudi 8 avril 2004, 21h08

Image
Des ossements d'un chat découverts près de ceux d'un homme dans une sépulture de plus de 9000 ans dans l'île de Shillourokambos à Chypre. - eur.news1

PARIS (AFP) - Des chercheurs français ont montré que les ossements d'un chat trouvés à Chypre près de ceux d'un homme, dans une sépulture datant de plus de 9000 ans, sont la preuve la plus ancienne d'apprivoisement de cet animal, dont on pensait qu'il avait été domestiqué par les Egyptiens 2000 avant J.C.

Publié dans la revue américaine Science vendredi, ce travail indique que des fouilles menées depuis 1992 dans l'île à Shillourokambos, sous la direction de Jean Guilaine, du Collège de France, ont mis au jour une sépulture dans laquelle homme et chat sont associés.

La sépulture a été datée de 7500 à 7000 avant notre ère. "Non seulement elle est plus ancienne de près d'un millénaire que les premiers témoignages de la présence du chat à Chypre, mais elle ne laisse plus de doute sur l'existence d'une relation très forte entre l'homme et le chat, au moins sur le plan de la symbolique", affirme dans son étude Jean-Denis Vigne, directeur de l'unité "Archéozoologie, histoire des sociétés humaines et des peuplements animaux" du Muséum, associée au CNRS.

A la fin des années 80, la découverte d'une mandibule de chat à Chypre, à Khirokitia, dans des couches néolithiques datées de plus de 6000 ans avant J.C, avait déjà suggéré que la domestication de cette espèce avait pu débuter plus tôt et ailleurs qu'en Egypte. En effet, la séparation de l'île de Chypre du continent et l'absence d'une espèce locale de félin au néolithique impliquait nécessairement que les hommes du néolithique avaient volontairement introduit l'animal sur l'île.

Cette fois, la découverte du squelette de l'animal, qui a été déposé entier dans une petite fosse à une vingtaine de centimètres du défunt, montre "l'existence d'un lien d'ordre spirituel" entre cet "humain d'environ 30 ans" et ce chat, a souligné M. Vigne dans un entretien à l'AFP, alors que d'autres restes de chats trouvés dans des couches contemporaines de Shillourokambos portent "des traces évidentes de cuisson et de consommation".

Le chat enterré avec l'humain appartenait à l'espèce Felis silvestris, chat sauvage sensiblement plus grand que les chats domestiques actuels. Il était âgé d'environ 8 mois et avait atteint sa taille adulte. La morphologie du squelette indique une bête de grande taille, semblable aux chats sauvages actuels du Proche Orient. Les modifications morphologiques associées à la domestication ne sont pas encore visibles, ce qui justifie l'emploi du qualificatif "apprivoisé" plutôt que "domestique", selon le chercheur.

Cette relations particulière entre hommes et chats pourrait avoir pris naissance au tout début de l'agriculture, "ces derniers ayant été attirés dans les villages par les souris qui profitaient des stocks de grain", suggère Jean-Denis Vigne.

Cette sépulture témoigne de relations entre humains et chats au 8ème millénaire avant J.C, non limitées au profit matériel des hommes mais impliquant aussi des liens spirituels très forts, projetés dans l'au-delà. "L'animal a pu être tué pour l'occasion", suggère le chercheur, et la tombe, très riche en offrandes (pierres polies, outils et bijoux), indique que l'individu jouissait d'un statut social particulier.

Pour Jean-Denis Vigne, des chats sauvages ont probablement commencé à se mêler aux hommes au cours des premières phases de développement agricole qui se sont produites en Asie occidentale pendant la période du néolithique ancien (environ -11 000 à -10 000 ans).

Yahoo!Actualités

Retour vers Mystères du Passé

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité