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Adieu Mars
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Adieu Mars
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Nombreux sont les présidents américains à avoir promis la Lune à leurs concitoyens. Au figuré et au propre. En 1961, Kennedy fait, à l'Amérique humiliée par l'exploit du rival soviétique - le vol orbital de Youri Gagarine, premier humain dans l'espace -, le serment fou qu'un Yankee foulera le sol lunaire avant la fin de la décennie. Pari tenu le 21 juillet 1969.
Vingt ans plus tard, Bush père, désireux de raviver l'éclat de la bannière étoilée, terni par l'explosion de la navette Challenger, annonce une prochaine implantation lunaire, tremplin vers Mars. Cette fois, le succès n'est pas au rendez-vous : le coût est prohibitif et le projet abandonné. En 2004, Bush fils le relance, en faisant miroiter un retour sur notre satellite dans les dix ans, prélude à un débarquement sur la Planète rouge en 2030.
Barack Obama ne s'inscrit pas dans cette lignée. En mai, il a confié à une commission d'experts une revue complète, financière et technique, du programme de vols habités de la NASA. Ses premières conclusions brisent en plein vol l'élan américain. Les Etats-Unis devront soit renoncer à leurs ambitions lunaires et martiennes, soit y consacrer des dizaines de milliards de dollars supplémentaires.
Que décidera le nouveau président ? La crise économique ne lui offre guère de marge de manoeuvre. Et la sensibilité nouvelle de l'administration américaine - mais aussi de l'opinion - aux questions environnementales et climatiques pousse à privilégier les missions scientifiques d'observation de la Terre, pour mieux comprendre comment elle réagit au réchauffement et aux pollutions, suivre l'évolution de ses ressources en eau, ou encore apprendre à prévoir ses séismes et ses éruptions volcaniques. En confiant à des engins robotisés le soin d'explorer l'espace lointain.
A l'affrontement des blocs, qui fut longtemps le moteur de la course aux étoiles, a succédé l'ère de la coopération entre puissances spatiales, au sein de la station orbitale internationale. D'autant plus que la mise au rebut de ses navettes, fin 2010, va laisser l'Amérique sans ailes.
Ce n'est pas pour autant la fin du rêve spatial. Les enjeux stratégiques, industriels et scientifiques ne sont pas seuls à le porter. Il procède aussi d'une quête de découverte et de dépassement. A l'aube du XXe siècle, le savant russe Konstantin Tsiolkovsky l'énonçait ainsi : "La Terre est le berceau de l'humanité, mais on ne vit pas éternellement au berceau." Cette perspective demandera, à l'évidence, de la patience.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... L-32280184

Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
Cthulhu fhtagn
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Re: Adieu Mars
T'inquiètes pas Lamart, bientôt les Chinois vont surement s'intéresser à la conquête spatiale et les USA vont de nouveau avoir un rival, ils se remettront à la conquête de Mars pour savoir qui peut envoyer le plus loin un gigantesque symbole phallique dans l'espace.
On a l'impression que tout le monde coopère et tout et tout mais il faut pas se leurrer, la plus grande question que l'humanité se soit toujours posée est "qui à la plus grosse ?", ce n'est pas une simple crise économique qui va empêcher les grandes puissances de s'affronter pour prouver qu'ils sont les mieux membrés.
Dans quelques années on enverra une GROSSE fusée sur Mars et les USA, la Chine ou ne je sais quelle autre grande puissance ôteront sa virginité à cette foutue planète rouge
.
On a l'impression que tout le monde coopère et tout et tout mais il faut pas se leurrer, la plus grande question que l'humanité se soit toujours posée est "qui à la plus grosse ?", ce n'est pas une simple crise économique qui va empêcher les grandes puissances de s'affronter pour prouver qu'ils sont les mieux membrés.
Dans quelques années on enverra une GROSSE fusée sur Mars et les USA, la Chine ou ne je sais quelle autre grande puissance ôteront sa virginité à cette foutue planète rouge

Les abdos kronenbourg se développent dès le jeune âge chez l'amateur de bière par litres qui prépare son gros bide de poivrot fini.
"Ouais, j'pense c'est pour dans vingt ans, si j'y bosse comme y faut..."
"Ouais, j'pense c'est pour dans vingt ans, si j'y bosse comme y faut..."
- Shintracteur
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Re: Adieu Mars
Franchement, je trouve qu'il y a plus urgent que la conquête de Mars de nos jours, on dépense des milliards dans ces projets mégalos dans rien tirer, sauf de la fierté peut être...des milliers de gens souffrent de la faim, de soif, de maladie, de la drogue...
le mal est l'absence du bien, le froid est l'absence de la chaleur,
l'obscurité est l'absence de la lumière, la mort est l'absence de vie ...l'enfer est l'absence de Dieu
l'obscurité est l'absence de la lumière, la mort est l'absence de vie ...l'enfer est l'absence de Dieu
Re: Adieu Mars
Franck24 a écrit :des milliers de gens souffrent de la faim, de soif, de maladie, de la drogue...
Pour ces gens qui souffrent de la drogue, ça, c'est leur faute uniquement. Il leur suffisait de ne pas s'approcher de ces produits là. Sinon, je suis quand même d'accord dans le sens où la conquête de Mars est secondaire, mieux vaut utiliser des millions de dollars à des fins plus justes, comme nourrir ou soigner ceux qui en ont besoin mais qui n'en ont pas les moyens.
- aigledusud
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Re: Adieu Mars
Le budget ayant été diminué d'un quart pour la Nasa constitue en effet un gros frein aux futurs exploration.
Mars mais la Lune en font les frais.
Le rapport Augustine rendu par la commission du même nom pour le président Obama en a décidé ainsi.
Après..
Je trouve ce réflexion tellement peu réfléchie
Mais croyez vous que le quart du budget qui n'a pas été alloué à la Nasa cette année sera reversé pour nourrir les pauvres aux Etats Unis??
La guerre est encore moins mal jugée que la conquête spatiale allez savoir pourquoi alors que l'une détruit des civilisations entière depuis la nuit des temps alors que l'autre cherche à découvrir de nouveaux horizons afin qu'un jours peut-être l'humanité puisse avoir une bouée de secours...
Mais bon c'est inutile il faut pas gaspiller d'argent hein !
Mars mais la Lune en font les frais.
Le rapport Augustine rendu par la commission du même nom pour le président Obama en a décidé ainsi.
Après..
Franck24 a écrit :Franchement, je trouve qu'il y a plus urgent que la conquête de Mars de nos jours, on dépense des milliards dans ces projets mégalos dans rien tirer, sauf de la fierté peut être...des milliers de gens souffrent de la faim, de soif, de maladie, de la drogue...
J-Nulle a écrit :Sinon, je suis quand même d'accord dans le sens où la conquête de Mars est secondaire, mieux vaut utiliser des millions de dollars à des fins plus justes, comme nourrir ou soigner ceux qui en ont besoin mais qui n'en ont pas les moyens.
Je trouve ce réflexion tellement peu réfléchie

Mais croyez vous que le quart du budget qui n'a pas été alloué à la Nasa cette année sera reversé pour nourrir les pauvres aux Etats Unis??
La guerre est encore moins mal jugée que la conquête spatiale allez savoir pourquoi alors que l'une détruit des civilisations entière depuis la nuit des temps alors que l'autre cherche à découvrir de nouveaux horizons afin qu'un jours peut-être l'humanité puisse avoir une bouée de secours...
Mais bon c'est inutile il faut pas gaspiller d'argent hein !

- Sycron
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- Inscription : Dim Octobre 17, 2004 22:11
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Re: Adieu Mars
Bonsoir à tous
Voila un sujet que je trouve vraiment passionnant !
Je souhaitai ajouter quelques mots à propos de l'intérêt des grands programmes spatiaux.
Outre la facette de la découverte, il faut savoir que ce genre de programme constitue un bon technologique pour l'humanité. Une période ou l'on développe et améliore grandement ses propres conceptions en ingénierie dans un laps de temps trés court.
Le programme Apollo est le meilleur exemple car, outre la conquête de la Lune, nous lui devons de grosse avancée dans le médical (traitement des cancers, invention de la dialyse, injection de l'insuline, l'IRM, étude des pathologies et j'en passe)
Nous lui devons aussi les téléphones portables, les appareils rechargeables, des biens de consommation (Lyophilisation) et bien entendu les circuit imprimés, la première puce INTEL, les software, la télécommunications. Il y'en a beaucoup d'autre.
Sans ce programme, ces technologies se seraient développées certes, mais beaucoup moin rapidement, et nous n'en serions pas la aujourd'hui.
L'ampleur d'un tel projet aura obligatoirement de grosses retombées et ne peux qu'être positive dans notre vie quotidienne. C'est véritablement un coup d'accélération.
Je suis personnellement pour un tel projet. Ne serais ce que pour le rêve de voir un jour un homme poser le pied sur Mars, mais aussi pour entrevoir toutes les nouvelles technologies de propulsion et de développement énergétique et médicales qui en découlerai.

Voila un sujet que je trouve vraiment passionnant !
Je souhaitai ajouter quelques mots à propos de l'intérêt des grands programmes spatiaux.
Outre la facette de la découverte, il faut savoir que ce genre de programme constitue un bon technologique pour l'humanité. Une période ou l'on développe et améliore grandement ses propres conceptions en ingénierie dans un laps de temps trés court.
Le programme Apollo est le meilleur exemple car, outre la conquête de la Lune, nous lui devons de grosse avancée dans le médical (traitement des cancers, invention de la dialyse, injection de l'insuline, l'IRM, étude des pathologies et j'en passe)
Nous lui devons aussi les téléphones portables, les appareils rechargeables, des biens de consommation (Lyophilisation) et bien entendu les circuit imprimés, la première puce INTEL, les software, la télécommunications. Il y'en a beaucoup d'autre.
Sans ce programme, ces technologies se seraient développées certes, mais beaucoup moin rapidement, et nous n'en serions pas la aujourd'hui.
L'ampleur d'un tel projet aura obligatoirement de grosses retombées et ne peux qu'être positive dans notre vie quotidienne. C'est véritablement un coup d'accélération.
Je suis personnellement pour un tel projet. Ne serais ce que pour le rêve de voir un jour un homme poser le pied sur Mars, mais aussi pour entrevoir toutes les nouvelles technologies de propulsion et de développement énergétique et médicales qui en découlerai.
- la chambre bleue
Re: Adieu Mars
Rappelons que la conquète de la Lune ( puis de l'espace ) vient d'un vieux rêve, celui de Hermann Oberth qui rêva toujours que d'une chose : envoyer des fusées dans l'espace mais qui manquait de financement pour y arriver. Il réussit à avoir ses premiers sous grâce au film "La femme sur la Lune" dont les recettes servirent à financer ses premiers essais...
Trois anecdotes à ce sujet :
- H. Oberth avait un assistant nommé Von Braun qui devint plus connu que lui,
- ll fut le premier à utiliser le fameux compte à rebours "10 . 9 . 8 . 7 . 6 . 5 . 4 . 3 . 2 . 1 . Zéro" ( Jules Verne n'y avait pas pensé ) pour des raisons purement cinématographiques ( dans le film cité ci-dessus ),
- Ses travaux inspirèrent bien sur les tragiques V2, mais aussi la sympathique fusée de Tintin...
Et cerise sur le gâteau, il vécut assez vieux, non seulement, pour voir l'homme sur la Lune mais même pour voir les photos envoyés par la plupart des sondes lancés dans notre sytème solaire ( il est décédé à l'âge de 95 ans en 1989 )

Hermann Oberth en 1961
Trois anecdotes à ce sujet :
- H. Oberth avait un assistant nommé Von Braun qui devint plus connu que lui,
- ll fut le premier à utiliser le fameux compte à rebours "10 . 9 . 8 . 7 . 6 . 5 . 4 . 3 . 2 . 1 . Zéro" ( Jules Verne n'y avait pas pensé ) pour des raisons purement cinématographiques ( dans le film cité ci-dessus ),
- Ses travaux inspirèrent bien sur les tragiques V2, mais aussi la sympathique fusée de Tintin...
Et cerise sur le gâteau, il vécut assez vieux, non seulement, pour voir l'homme sur la Lune mais même pour voir les photos envoyés par la plupart des sondes lancés dans notre sytème solaire ( il est décédé à l'âge de 95 ans en 1989 )

Hermann Oberth en 1961
Re: Adieu Mars
Les Américains ne retourneront pas sur la Lune d'ici à 2020
LE MONDE | 30.01.10 | 14h33 • Mis à jour le 30.01.10 | 14h34
Selon des fuites publiées dans plusieurs quotidiens américains, Barack Obama devrait proposer au Congrès, lundi 1er février, un budget pour la NASA, qui met fin au programme de reconquête humaine de la Lune, lancé en 2004 par son prédécesseur, George W. Bush. L'effort financier à mener a été jugé démesuré dans le contexte actuel.
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Baptisé Constellation, ce programme prévoyait un retour des astronautes américains avant 2020 sur le sol lunaire, où ils devaient établir une base. Il incluait notamment la construction d'une fusée, Arès 1, pour le transport des astronautes qui auraient pris place dans une nouvelle capsule, Orion, et d'un autre lanceur beaucoup plus lourd, Arès 5, pour le convoyage du matériel. L'idée était d'habituer de nouveau les Américains à s'aventurer au-delà de la basse orbite terrestre, qu'ils n'ont pas dépassée depuis la dernière mission Apollo en 1972. Avant de viser, dans un effort lointain et non budgété, la planète Mars.
Constellation a très vite connu des déboires. La guerre en Irak et la crise économique ont mis à mal son financement. Le programme est déjà en retard d'une douzaine de milliards de dollars sur un tableau de marche fondé sur un coût total - lui-même sous-évalué dès l'origine - de 104 milliards de dollars (74,6 milliards d'euros). A moins de déborder largement de l'enveloppe allouée, ces délais ne permettaient plus à la NASA de commencer la construction de la base lunaire avant 2030. Des estimations issues du rapport d'une commission d'experts indépendants remis en septembre à Barack Obama, qui avait demandé l'étude de plusieurs scénarios pour débloquer la situation.
La Maison Blanche semble avoir choisi la solution la plus radicale : interrompre Constellation, qui a déjà coûté environ 9 millions de dollars, notamment pour la construction de la fusée Arès 1 et de la capsule Orion. C'est loin d'être la première fois qu'une administration arrête un programme en cours. Dans les années 1990, Bill Clinton avait mis fin au projet de station spatiale Freedom, qui avait englouti 11 milliards de dollars en études préalables.
Ce précédent ne devrait pas suffire à calmer la colère des partisans de Constellation, à en juger par la virulence des réactions suscitées par une décision non encore officielle. Au Congrès, la bataille du budget de la NASA s'annonce d'autant plus rude que la commission concernée a imposé récemment que toute modification du programme lunaire ne puisse avoir lieu sans son approbation. Nombre d'élus, pas seulement républicains, des Etats du Sud, où se trouvent les principaux centres spatiaux, tenteront tout pour sauver les emplois menacés par cette décision.
Navettes à la retraite
L'administration Obama n'entend pas leur laisser dire que la mort de Constellation enterre l'exploration humaine de l'espace. Mais il faudra convaincre que les Américains ne désertent pas les cieux. Pour la première fois, leur accès à l'espace devrait être assuré par le secteur privé. Six milliards de dollars doivent être consacrés, sur cinq ans, à stimuler les firmes qui construiront les fusées capables de remplacer les navettes spatiales, qui prendront leur retraite à la fin de l'année. Et de transporter hommes et matériels vers la Station spatiale internationale (ISS) en voie d'achèvement. Celle-ci apparaît comme la gagnante de l'opération, puisque sa durée d'utilisation est prolongée de cinq ans, jusqu'à 2020.
Mais elle ne peut constituer un but en soi. La NASA devrait se voir attribuer une gamme d'objectifs ambitieux et "souples", selon les préconisations de la commission d'experts : des visites de plus en plus lointaines à des astéroïdes ou à des points stratégiques de la lointaine banlieue terrestre, qui n'excluent pas un saut de puce vers la Lune, mais qui ne l'imposent pas non plus, avant le grand voyage vers Mars.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... L-32280184
Cogne ta tête sur une cruche. Si ça sonne creux, ne te dis pas de suite que la cruche est vide
- polterguest35
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Re: Adieu Mars
Donc pas de fusée USA sur Mars mais peut être une fusée Mac Do ou Coca Cola. 

"le caméléon n'a la couleur du caméléon que lorsqu'il est posé sur un autre caméléon".
Re: Adieu Mars
Donc les projets de conquête spatiale s'éloignent belle et bien, on en vient presque à regretter le temps de la guerre froide.
Et les navettes bientôt à la casse, espérons que l'ISS ne devienne pas la poubelle spatiale comme Mir. ET c'est quand même rageant tous ces milliards utilisés pour rien.

Et les navettes bientôt à la casse, espérons que l'ISS ne devienne pas la poubelle spatiale comme Mir. ET c'est quand même rageant tous ces milliards utilisés pour rien.

"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet
Condorcet
Re: Adieu Mars
Il n'y a pas que la NASA dans la vie. Les programmes spatiaux se démocratisent de plus en plus et bien d'autres groupes pensent à être les premiers à poser les pieds sur Mars : l'ESA, la Chine, la Russie, mais aussi le programme spatial indien, la JAXA (agence japonaise, et vous savez comme moi combien les japonais adorent faire des trucs hi-tech juste pour le show), sans parler des autres programmes spatiaux qui risquent d'émerger à l'avenir. Un jour, même des organismes civils auront les moyens de lancer ce genre de mission !
Pas de panique, donc. Ca veut juste dire que pour un temps les USA ne seront plus forcément au devant de la scène. Chacun son tour.
Pas de panique, donc. Ca veut juste dire que pour un temps les USA ne seront plus forcément au devant de la scène. Chacun son tour.
Re: Adieu Mars
Oui tu me diras, mais il faut le temps que ces pays puisse s'y consacrer pleinement. Toutefois la balle est dans le camp des chinois qui semblent être bien intéressé par la lune.
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Condorcet
Condorcet
Re: Adieu Mars
La Lune sera de toutes manières une nécessité industrielle de premier plan quand on aura mis en ligne les premiers réacteurs à fusion commerciaux (qui ont besoin d'Helium 3, rare sur Terre mais plus courant là-haut), sans parler du fait, peut-être plus proche de nous, qu'il est moins coûteux d'envoyer une mission spatiale depuis la Lune que depuis la Terre.
Par contre, à première vue, je ne vois pas d'intérêt commercial à court terme sur Mars. Espérons que les Etats se rendent compte qu'il est toujours intéressant d'avoir du territoire en plus, que ce soit ici ou dans l'espace.
Par contre, à première vue, je ne vois pas d'intérêt commercial à court terme sur Mars. Espérons que les Etats se rendent compte qu'il est toujours intéressant d'avoir du territoire en plus, que ce soit ici ou dans l'espace.
Re: Adieu Mars
Aller sur Mars en moins de 40 jours ??
Suite de l'article..
ps: Serait cool en 40jours..
Si Jules Verne promettait de faire le tour du monde en 80 jours, Franklin Chang-Diaz propose, lui, d'aller sur la planète Mars en deux fois moins de temps ! Soit très exactement en 39 jours au lieu des six à huit mois requis avec les moteurs de fusée actuels, le tout grâce à un nouveau système de propulsion. Les avantages sont multiples : outre le gain de temps, ce voyage raccourci permettrait de réduire fortement l'exposition des astronautes aux radiations cosmiques ainsi que les conséquences négatives de l'apesanteur sur l'organisme humain, en particulier les muscles et les os.
Suite de l'article..
ps: Serait cool en 40jours..
-Quand l'homme a découvert que la vache donnait du lait, que cherchait-il exactement à faire à ce moment-là ? 

Re: Adieu Mars
De toutes façon on ira un jour sur Mars, reste à savoir quand, c'est là la grande question.
Déjà, avec la crise, les américains ne retourneront pas de si tôt sur la lune, car le gouvernement Obama vient dernièrement d'annoncer l'abandon pur et simple du projet de retour à la lune "constellation":
Bref, c'est le privé qui risque de prendre la relève d'un gouvernement très endetté.
Voilà pour la lune, alors Mars... on y sera un jour, mais beaucoup plus tard que prévu.
Déjà, avec la crise, les américains ne retourneront pas de si tôt sur la lune, car le gouvernement Obama vient dernièrement d'annoncer l'abandon pur et simple du projet de retour à la lune "constellation":
Programme Constellation abandonné: l'homme ne retournera pas sur la LuneGeorge W Bush l'avait lancé, Barrack Obama l'a enterré: l'homme ne retournera pas sur la Lune (On appelle lune tout satellite naturel d'une planète, mais la Lune, avec un L majuscule, désigne le seul satellite...), en tout cas pour le moment, plus aucun programme spatial ne le prévoit désormais. Le président américain vient en effet de déclarer l'abandon complet du programme Constellation (Le Project Constellation est une nouvelle directive de la Nasa qui détourne l’attention de l’observation et...).
Deux présidents, deux visions économiques différentes. Là où le président Bush voyait dans le retour d'un américain sur la Lune un chalenge technologique apte à remettre la machine économique et technologique américaine en route, le président Obama y voit un gouffre financier, inadapté a la situation actuelle du pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de...).
Le budget de la Nasa n'en est pas pour autant réduit, bien au contraire avec une augmentation de 6 milliards de dollars pour les cinq années à venir. Mais le programme constellation, qui a déjà englouti 9 milliards de dollars et un retard certain sur le calendrier (Un calendrier est un système de repérage des dates en fonction du temps. Ces systèmes ont été inventés par les hommes...), est jugé à lui seul trop couteux. Pour être mené à terme, une importante rallonge budgétaire aurait dû être accordée.
L'annulation du programme constellation s'accompagne d'un recentrage des objectifs de l'agence spatiale américaine, à savoir:
- Le développement d'un lanceur lourd, capable d'augmenter la capacité d'emport en orbite (En mécanique céleste, une orbite est la trajectoire que décrit dans l'espace un corps autour d'un autre corps sous...) tout en étant bien plus économique que l'actuelle navette spatiale (Une navette spatiale, dans le domaine de l'astronautique, est un véhicule aérospatial réutilisable conçu pour assurer...).
- Le développement de nouvelles technologies relatives aux véhicules de transport automatiques, aux rendez-vous orbitaux autonomes, à la propulsion (La propulsion est le principe qui permet à un corps de se mouvoir dans son espace environnant. Elle fait appel à un...), etc.
- La prolongation du financement de l'ISS, la station spatiale internationale, dont la mise à la retraite dépassera par conséquent 2016. Les navettes spatiales seront quant à elles remisées comme prévu fin 2010 / début 2011.
- L'augmentation de la sous-traitance dans le domaine privé, qui se verra confier des missions complexes d'accès à l'espace, y compris pour le transport habité en direction de l'ISS.
Pour résumer, la nouvelle politique spatiale des Etats-Unis vise à mettre les pleines ressources de la Nasa à profit pour l'innovation, la conception et le développement de nouvelles technologies, et laisser en sous-traitance au secteur privé tout ce qui concerne les technologies éprouvées telles l'accès "standard" à l'espace.
Bref, c'est le privé qui risque de prendre la relève d'un gouvernement très endetté.
Voilà pour la lune, alors Mars... on y sera un jour, mais beaucoup plus tard que prévu.
- Smithfr2000
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- Inscription : Dim Octobre 19, 2008 18:36
Re: Adieu Mars
L'ironie de cette annonce c'est que Mars vient de passer à "l'opposition" (au plus proche de la Terre...comme tous les deux ans)... et que maintenant elle s'éloigne dans tous les sens du terme... 

This night has opened my eyes...and i will never sleep again...
Re: Adieu Mars
Comme quelqu'un l'a déjà dit ici, il n'y a pas que la nasa qui pourrait viser un retour sur la lune, et, à mon avis, les chinois sont les seuls à avoir les moyens d'y parvenir (moyens financiers et politiques):
C’est le quotidien Beijing News qui l’affirme, mais aussi la télévision publique chinoise : la Chine veut prendre position sur la Lune, et cela très rapidement.
Après avoir littéralement volé de succès en succès dans leur programme de vols habités où ils semblent maintenant disposer de la technologie nécessaire à l’élaboration d’une station spatiale, puis dans leur programme lunaire avec la récente mission Chang’e-1, les Chinois ne dissimulent plus leur ambition de mettre le pied sur la Lune. Et durablement.
Les observateurs qui avaient pu penser que la Chine orienterait toutes ses ambitions dans la construction d’une station habitée en orbite en sont pour leurs frais. Car si sa réalité ne fait plus aucun doute dans un futur relativement proche, la Lune n’est pas délaissée pour autant. La sonde Chang’e-1, qui a terminé sa mission de cartographie et de reconnaissance lunaire il y a un mois, sera bientôt suivie par d’autres engins, avec une progression dans la complexité qui évoque irrésistiblement l’évolution des missions habitées.
Le lancement de la mission Chang'e-1. Crédit agance spatiale chinoise
Chang’e-2 avait déjà été évoqué et son lancement devrait intervenir en 2010 au plus tard. Outre une reconnaissance géographique de notre satellite, celle-ci devrait aider à déterminer la zone d’atterrissage de l’engin suivant, dont on ne connaît pas encore le nom, et dont le lancement est annoncé pour 2012. Une date logique, dont la progression régulière évoque là aussi les deux années qui séparent habituellement les vols des missions habitées…
Selon les organes de presse en relation étroite avec les autorités chinoises, et dont la précision des annonces concernant les différentes missions habitées n’avait pas été prise en défaut, cette sonde comporterait une plate-forme d’atterrissage mobile capable de se déplacer à la surface de notre satellite naturel. Mais bien plus qu’un simple robot d’exploration, il s’agirait là aussi de préparer l’étape suivante, qui consisterait à envoyer, dès 2017, une nouvelle catégories d’engins équipés d’un étage de remontée permettant la récuparation d'échantillons lunaires.
L'étape ultime se prépare déjà
Le but de l’opération est de déterminer, avec une précision difficilement envisageable par des moyens exclusivement automatiques, la potentialité de l’exploitation des ressources de la régolithe lunaire. L'objectif de la mission est de préparer, et c’est Long Lehao, un des hauts dignitaires du programme spatial qui l’annonce, l’arrivée des premiers Chinois sur la Lune à l’horizon 2020.
La date peut surprendre, car si plus personne ne doute de l’avancée chinoise en matière de progrès scientifique, on garde aussi à l’esprit la prudence de leurs annonces, marquées de la préoccupation de ne pas promettre l’impossible. Il ne s’agit plus, comme jadis, d’impressionner un adversaire engagé dans la guerre froide, mais bien de démontrer un savoir-faire. Ce qui rend un faux pas difficilement pardonnable.
Les Américains, de leur côté, ont-ils pressenti cette date avant l’annonce chinoise ? On ne peut écarter cette hypothèse, sachant que le programme de retour à la Lune promu par le Président Bush, soutenu par son successeur Barack Obama, prévoit un premier atterrissage en 2018. Kennedy avait déclaré à plusieurs reprises qu’il ne pourrait jamais s’endormir à la lueur d’une Lune communiste. Il doit y avoir là une sorte d’héritage dans l’esprit…
Pour la suite, les Chinois prévoient une suite d’opérations sur la Lune assez courtes, de type Apollo, dont la durée s’allongerait progressivement pour aboutir à l’établissement d’une véritable base lunaire. Un plan que l’on ne peut prétendre inspiré du programme américain : c’en est, en réalité, la parfaite répliqu
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