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Une impression d'être spectateur de ma vie.
Modérateurs : Webmasters, Administrateurs du forum
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Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Et bien didons, ça fait maintenant 2 ans que j'ai créé ce topic !
Pour tout vous dire cette impression s'est totalement transformé en, d'après ma psychiatre : Dépersonnalisation.
Cela fait quand même 2 mois que je vis cette chose vraiment louche.
Quelqu'un à vécu la même chose ? On s'en sort de cette chose ou pas ? xd
Pour tout vous dire cette impression s'est totalement transformé en, d'après ma psychiatre : Dépersonnalisation.
Cela fait quand même 2 mois que je vis cette chose vraiment louche.
Quelqu'un à vécu la même chose ? On s'en sort de cette chose ou pas ? xd
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Et bien ... ça m'est déjà arrivé, mais lors d'un profond ennui (quand tu n'as qu'une envie c'est qu'on te laisse tranquille / regarder ton film/lire ton bouquin ). J'ai déjà eu des conversations très cohérentes avec ma collègue alors que je réorganisais mon salon mentalement !
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Ca m'arrive aussi très souvent! De plus, il m'arrive régulièrement de "vivre" des moments sous un autre point de vue. Je m'explique, si je rentre dans une pièce, il m'arrive de me mettre à la place d'une personne située dans la pièce et de me voir entrer. Ou bien de passer plusieurs minutes à me demander pourquoi on appelle "orange" une orange, si bien qu'à la fin le mot ne fait plus sens du tout, que les lettres ne s'additionnent plus entre elles et que je ne sais plus comment appeler ça... Je précise que je suis saine d'esprit
Pour en revenir au sujet, je pense que c'est un phénomène normal, c'est juste un mode veille du cerveau, pas de quoi s'inquiéter outre mesure

Pour en revenir au sujet, je pense que c'est un phénomène normal, c'est juste un mode veille du cerveau, pas de quoi s'inquiéter outre mesure

Mix bik'in chéen.
- mithridate
-
- Message(s) : 28
- Inscription : Mar Avril 05, 2011 23:00
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Kyo, on dirait que tu parles de la condition humaine
Jean Paul Sartre est ton ami: lire "la Nausée"(ou des extraits). Un passage assez emblématique fait état de l'expérience troublante d'être spectateur de sa vie.
Je l'ai également vécue (et précisément la situation ci dessous avec "la main" qui a été vécue par un autre forumeur, et surement par beaucoup d'entre nous), voilà pourquoi cet extrait m'a marquée et me pousse à répondre à ton témoignage. Sartre a su dire l'indicible étrangeté de cette expérience: c'est le rôle des écrivains.
En espérant que tu pourras y trouver des pistes de réponses, ou des questions (il n'y a peut être pas de bonnes réponses mais de bonnes questions):
"Je vois ma main, qui s'épanouit sur la table. Elle vit - c'est moi. Elle s'ouvre, les doigts se déploient et pointent. Elle est sur le dos. Elle me montre son ventre gras. Elle a l'air d'une bête à la renverse. Les doigts, ce sont les pattes. Je m'amuse à les faire remuer, très vite, comme les pattes d'un crabe qui est tombé sur le dos. Le crabe est mort: les pattes se recroquevillent, se ramènent sur le ventre de ma main. Je vois les ongles - la seule chose de moi qui ne vit pas. Et encore. Ma main se retourne, s'étale à plat ventre, elle m'offre à présent son dos. Un dos argenté, un peu brillant - on dirait un poisson, s'il n'y avait pas les poils roux à la naissance des phalanges. Je sens ma main. C'est moi, ces deux bêtes qui s'agitent au bout de mes bras. Ma main gratte une de ses pattes, avec l'ongle d'une autre patte; je sens son poids sur la table qui n'est pas moi. C'est long, long, cette impression de poids, ça ne passe pas. Il n'y a pas de raison pour que ça passe. A la longue, c'est intolérable... Je retire ma main, je la mets dans ma poche. Mais je sens tout de suite, à travers l'étoffe, la chaleur de ma cuisse. Aussitôt, je fais sauter ma main de ma poche; je la laisse pendre contre le dossier de la chaise. Maintenant, je sens son poids au bout de mon bras. Elle tire un peu, à peine, mollement, moelleusement, elle existe. Je n'insiste pas: ou que je la mette, elle continuera d'exister et je continuerai de sentir qu'elle existe; je ne peux pas la supprimer, ni supprimer le reste de mon corps, la chaleur humide qui salit ma chemise, ni toute cette graisse chaude qui tourne paresseusement comme si on la remuait à la cuiller, ni toutes les sensations qui se promènent là-dedans, qui vont et viennent, remontent de mon flanc à mon aisselle ou bien qui végètent doucement, du matin jusqu'au soir, dans leur coin habituel.
Je me lève en sursaut: si seulement je pouvais m'arrêter de penser, ça irait déjà mieux. Les pensées, c'est ce qu'il y a de plus fade. Plus fade encore que de la chair. Ça s'étire à n'en plus finir et ça laisse un drôle de goût. Et puis il y a les mots, au-dedans des pensées, les mots inachevés, les ébauches de phrases qui reviennent tout le temps: "Il faut que je fini... J'ex... Mort... M. de Roll est mort... Je ne suis pas... J'ex..." Ça va, ça va... et ça ne finit jamais. C'est pis que le reste parce que je me sens responsable et complice. Par exemple, cette espèce de rumination douloureuse:
j'existe, c'est moi qui l'entretiens. Moi. Le corps, ça vit tout seul, une fois que ça a commencé. Mais la pensée, c'est moi qui la continue, qui la déroule. J'existe. Je pense que j'existe. Oh! le long serpentin, ce sentiment d'exister - et je le déroule, tout doucement... Si je pouvais m'empêcher de penser! J'essaie, je réussis : il me semble que ma tête s'emplit de fumée... et voila que ça recommence:
"Fumée... ne pas penser... Je ne veux pas penser... Je pense que je ne veux pas penser. Il ne faut pas que je pense que je ne veux pas penser. Parce que c'est encore une pensée."
Mtedi, je me retiens de poster un autre passage de la Nausée similaire à la question que tu te poses vu que nous ne sommes pas sur un blog littéraire...Cherche, "Sartre racine" sur internet.

Jean Paul Sartre est ton ami: lire "la Nausée"(ou des extraits). Un passage assez emblématique fait état de l'expérience troublante d'être spectateur de sa vie.
Je l'ai également vécue (et précisément la situation ci dessous avec "la main" qui a été vécue par un autre forumeur, et surement par beaucoup d'entre nous), voilà pourquoi cet extrait m'a marquée et me pousse à répondre à ton témoignage. Sartre a su dire l'indicible étrangeté de cette expérience: c'est le rôle des écrivains.
En espérant que tu pourras y trouver des pistes de réponses, ou des questions (il n'y a peut être pas de bonnes réponses mais de bonnes questions):
"Je vois ma main, qui s'épanouit sur la table. Elle vit - c'est moi. Elle s'ouvre, les doigts se déploient et pointent. Elle est sur le dos. Elle me montre son ventre gras. Elle a l'air d'une bête à la renverse. Les doigts, ce sont les pattes. Je m'amuse à les faire remuer, très vite, comme les pattes d'un crabe qui est tombé sur le dos. Le crabe est mort: les pattes se recroquevillent, se ramènent sur le ventre de ma main. Je vois les ongles - la seule chose de moi qui ne vit pas. Et encore. Ma main se retourne, s'étale à plat ventre, elle m'offre à présent son dos. Un dos argenté, un peu brillant - on dirait un poisson, s'il n'y avait pas les poils roux à la naissance des phalanges. Je sens ma main. C'est moi, ces deux bêtes qui s'agitent au bout de mes bras. Ma main gratte une de ses pattes, avec l'ongle d'une autre patte; je sens son poids sur la table qui n'est pas moi. C'est long, long, cette impression de poids, ça ne passe pas. Il n'y a pas de raison pour que ça passe. A la longue, c'est intolérable... Je retire ma main, je la mets dans ma poche. Mais je sens tout de suite, à travers l'étoffe, la chaleur de ma cuisse. Aussitôt, je fais sauter ma main de ma poche; je la laisse pendre contre le dossier de la chaise. Maintenant, je sens son poids au bout de mon bras. Elle tire un peu, à peine, mollement, moelleusement, elle existe. Je n'insiste pas: ou que je la mette, elle continuera d'exister et je continuerai de sentir qu'elle existe; je ne peux pas la supprimer, ni supprimer le reste de mon corps, la chaleur humide qui salit ma chemise, ni toute cette graisse chaude qui tourne paresseusement comme si on la remuait à la cuiller, ni toutes les sensations qui se promènent là-dedans, qui vont et viennent, remontent de mon flanc à mon aisselle ou bien qui végètent doucement, du matin jusqu'au soir, dans leur coin habituel.
Je me lève en sursaut: si seulement je pouvais m'arrêter de penser, ça irait déjà mieux. Les pensées, c'est ce qu'il y a de plus fade. Plus fade encore que de la chair. Ça s'étire à n'en plus finir et ça laisse un drôle de goût. Et puis il y a les mots, au-dedans des pensées, les mots inachevés, les ébauches de phrases qui reviennent tout le temps: "Il faut que je fini... J'ex... Mort... M. de Roll est mort... Je ne suis pas... J'ex..." Ça va, ça va... et ça ne finit jamais. C'est pis que le reste parce que je me sens responsable et complice. Par exemple, cette espèce de rumination douloureuse:
j'existe, c'est moi qui l'entretiens. Moi. Le corps, ça vit tout seul, une fois que ça a commencé. Mais la pensée, c'est moi qui la continue, qui la déroule. J'existe. Je pense que j'existe. Oh! le long serpentin, ce sentiment d'exister - et je le déroule, tout doucement... Si je pouvais m'empêcher de penser! J'essaie, je réussis : il me semble que ma tête s'emplit de fumée... et voila que ça recommence:
"Fumée... ne pas penser... Je ne veux pas penser... Je pense que je ne veux pas penser. Il ne faut pas que je pense que je ne veux pas penser. Parce que c'est encore une pensée."
Mtedi, je me retiens de poster un autre passage de la Nausée similaire à la question que tu te poses vu que nous ne sommes pas sur un blog littéraire...Cherche, "Sartre racine" sur internet.
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Je trouve ça vraiment intéressant d'avoir produit un extrait littéraire, ces gens là savent mieux trouver les mots que nous ^^
Je pense qu'effectivement ce sont des états de veille du cerveau, des moments où on passe en "pilote automatique" comme quand on se lève en pleine nuit pour boire un verre d'eau sans remarquer une chaise tombée par terre en plein milieu du chemin.
Ça m'inquiète de voir qu'on associe ce comportement à des pathologies psychiatriques comme des états borderline ou des dépersonnalisations. Dans quelle mesure est-ce juste une étiquette ou un état à "corriger" ?
Je pense qu'effectivement ce sont des états de veille du cerveau, des moments où on passe en "pilote automatique" comme quand on se lève en pleine nuit pour boire un verre d'eau sans remarquer une chaise tombée par terre en plein milieu du chemin.
Ça m'inquiète de voir qu'on associe ce comportement à des pathologies psychiatriques comme des états borderline ou des dépersonnalisations. Dans quelle mesure est-ce juste une étiquette ou un état à "corriger" ?
- Metronomia
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- Inscription : Lun Août 08, 2011 03:31
- Localisation : 75
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
@Meduse: Je comprends ce que tu veux dire et partage en partie ton point de vue. En partie seulement, car j'imagine que c'est peut-être la fréquence de ce type d'état qui en fait un problème/une pathologie. Lorsque ça n'arrive que ponctuellement, aucun souci, mais si c'est chronique, au quotidien ça doit quand même être lourd et perturbant, non?
"La science est à la spiritualité ce que la gynécologie est à l'amour" Shaede
- mithridate
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- Message(s) : 28
- Inscription : Mar Avril 05, 2011 23:00
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Eh oui, Méduse, j'ai tendance à penser que c'est le rôles écrivains et des poètes que de formuler ce que la science ne parvient pas à dire de notre humanité. Voilà pourquoi je pense, contrairement à une certaine personne que lire la "princesse de Clève" peut servir dans la vie.
Et j'ai été troublée de lire cet extrait de Sartre le jour où je suis tombée dessus tant l'expérience que j'ai faite était similaire: je révisais, et d'un coup j'ai regardé ma main comme une chose étrangère, horrible parce que grouillante d'une vie sur laquelle je n'avais aucun contrôle. D'un coup, j'ai été angoissée, parce que j'ai fait le constat très flippant que mon corps était une sorte de mécanique qui m'échappait, et qu'à chaque instant, celle-ci pouvait s'arrêter sans mon consentement. J'ai également fait le constat inverse, et j'ai un instant maudit ceux qui m'on imposé cette condition mortelle sans mon consentement.
Eh oui on pense des trucs étranges parfois.
En tout cas je pense que Sartre raconte très bien ce dédoublement du moi. Ca permet de relativiser quand on lit ça, car on se dit: ouf, je suis pas toute seule à penser des trucs tordus
,
J'ai également un ami qui m'a confié avoir fait ce genre d'expérience, avec en plus celle des "mots", que j'ai aussi expérimenté": faire le constat qu'un mot est une suite de sons qui ne recouvrent en rien la réalité d'une chose. Les mots, ce sont les humains qui les ont inventés dans le but de tenter de s'approprier leur univers et de se rassurer. Nommer quelque chose, c'est dire "je connais" mon environnement, et c'est donc se rassurer au fond. Ne pas pouvoir nommer quelque chose, c'est angoissant ( d'ailleurs, le mot "innommable" est péjoratif dans notre langue). Découvrir que les mots sont impuissant à recouvrir la réalité, et donc, qu'elle nous échappe ça peut être une source d'angoisse!
Heureusement, je pense que ce n'est dangereux que si ce type de constat devient une obsession.
Et j'ai été troublée de lire cet extrait de Sartre le jour où je suis tombée dessus tant l'expérience que j'ai faite était similaire: je révisais, et d'un coup j'ai regardé ma main comme une chose étrangère, horrible parce que grouillante d'une vie sur laquelle je n'avais aucun contrôle. D'un coup, j'ai été angoissée, parce que j'ai fait le constat très flippant que mon corps était une sorte de mécanique qui m'échappait, et qu'à chaque instant, celle-ci pouvait s'arrêter sans mon consentement. J'ai également fait le constat inverse, et j'ai un instant maudit ceux qui m'on imposé cette condition mortelle sans mon consentement.

En tout cas je pense que Sartre raconte très bien ce dédoublement du moi. Ca permet de relativiser quand on lit ça, car on se dit: ouf, je suis pas toute seule à penser des trucs tordus

J'ai également un ami qui m'a confié avoir fait ce genre d'expérience, avec en plus celle des "mots", que j'ai aussi expérimenté": faire le constat qu'un mot est une suite de sons qui ne recouvrent en rien la réalité d'une chose. Les mots, ce sont les humains qui les ont inventés dans le but de tenter de s'approprier leur univers et de se rassurer. Nommer quelque chose, c'est dire "je connais" mon environnement, et c'est donc se rassurer au fond. Ne pas pouvoir nommer quelque chose, c'est angoissant ( d'ailleurs, le mot "innommable" est péjoratif dans notre langue). Découvrir que les mots sont impuissant à recouvrir la réalité, et donc, qu'elle nous échappe ça peut être une source d'angoisse!
Heureusement, je pense que ce n'est dangereux que si ce type de constat devient une obsession.
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Et bien, je viens de lire tout çà et l'extrait que tu nous montre mithridate, décrit mon état.
Mais il y à autre chose, je sais pas, c'est vraiment comme si j'étais dans un monde parallèle, j'ai passé le stade ou je n’arrêter pas de me manger le cerveau avec des questions existentielles.
Là je ne panique plus, j'en ai même plus la force, j'observe tous simplement, j'ai l'impression de vivre dans un nuage, c'est comme ci j'étais une tête qui flotte.
Et tout çà c'est malheureusement au quotidien.
J'ai aussi tendance à toujours me demandé si c'est vraiment moi qui viens de parlé, ou de faire ce que je viens de faire.
La dépersonnalisation, c'est l'état que j'ai d'après ma psychiatre.
Bien à vous.
Mais il y à autre chose, je sais pas, c'est vraiment comme si j'étais dans un monde parallèle, j'ai passé le stade ou je n’arrêter pas de me manger le cerveau avec des questions existentielles.
Là je ne panique plus, j'en ai même plus la force, j'observe tous simplement, j'ai l'impression de vivre dans un nuage, c'est comme ci j'étais une tête qui flotte.
Et tout çà c'est malheureusement au quotidien.
J'ai aussi tendance à toujours me demandé si c'est vraiment moi qui viens de parlé, ou de faire ce que je viens de faire.
La dépersonnalisation, c'est l'état que j'ai d'après ma psychiatre.
Bien à vous.
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Mais quelle est la solution pour guérir de cette dépersonnalisation? Et d'où cela peut-il venir?
" In this world nothing can be said to be certain, except death and taxes".
[ B. Franklin]
[ B. Franklin]
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Mais enfin Kyo, c'est terrible ce que tu décris ! Mis à part te dire "vous êtes dépersonnalisé", que fait concrètement ton psychiatre ?
Apocalypse 2012 : I'm alive !
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Kyo a écrit :La dépersonnalisation, c'est l'état que j'ai d'après ma psychiatre.
D'après les troubles que tu évoques, cela semble effectivement correspondre. A ceci pourrait également s'ajouter le phénomène de déréalisation qui se caractérise par une altération de la perception du monde extérieur, d'où peut-être ton sentiment d'évoluer dans un monde parallèle.
La plupart du temps ces troubles sont provoqués par des facteurs anxiogènes ou des évènements traumatiques. Lorsque le cerveau sature, il se déconnecte au point d'anesthésier toute forme d'émotions, qu'elle soient positives ou négatives. Si tu es de nature stressée, certaines pratiques telles que la relaxation pourraient s'avérer utiles. Mais dans le pire des cas, et si vraiment ces troubles devaient affecter ton quotidien de manière excessive, une éventuelle aide médicamenteuse pourrait être envisagée.
On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux. (Antoine de Saint-Exupéry)
- nico_virtua
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- Message(s) : 2408
- Inscription : Lun Juin 23, 2008 22:26
- Localisation : Lausanne
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Suis-tu un traitement médicamenteux ?
En général, le psychiatre intervient à l'aide d'anxiolytiques et d'anti-dépresseurs avant de commencer un travail sur soi.
En général, le psychiatre intervient à l'aide d'anxiolytiques et d'anti-dépresseurs avant de commencer un travail sur soi.
"Normal ? C'est pas normal quand on est pas normal !" House
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Vu que ça à commencé il y à quelques mois, j'ai eu le temps d'aller voir un psychiatre qui m'à prescrit des anxiolytiques, qui ont eu leur rôle au début mais qui ont vite servi à rien par la suite, je les ai donc jetés ^^'
Hier je suis allé voir un Acupuncteur, un homme formidable qui m'à vraiment remis en place psychologiquement cet homme à fait ses études en Chine.
Il connait clairement le problème et à aidé beaucoup de personnes dans le même état que moi ( ça rassure ).
Une séance et ça va quand même déjà mieux, je suis dans un état de relaxation et ça me fait beaucoup de bien.
Je dois aller le revoir dans 3 semaines, il m'à aussi prescrit des homéopathiques qui devrait m'aider à surmonter tous çà.
J'espère être sur la bonne voie.
Hier je suis allé voir un Acupuncteur, un homme formidable qui m'à vraiment remis en place psychologiquement cet homme à fait ses études en Chine.
Il connait clairement le problème et à aidé beaucoup de personnes dans le même état que moi ( ça rassure ).
Une séance et ça va quand même déjà mieux, je suis dans un état de relaxation et ça me fait beaucoup de bien.
Je dois aller le revoir dans 3 semaines, il m'à aussi prescrit des homéopathiques qui devrait m'aider à surmonter tous çà.
J'espère être sur la bonne voie.
Re: Une impression d'être spectateur de ma vie.
Un petit up pour vous dire que je crois que j'ai trouvé le remède qui marche : L'acupuncture couplé à l'homéopathie.
Après ma troisième séance je suis sorti tout souriant et dans une relaxation intense, si il y à des gens dans le même cas que moi, je vous le conseil fortement.
La médecine chinoise possède vraiment des qualités impressionnantes et elle est trop souvent négligé.
Par la suite avec ces séances, il m'a aussi conseillé de boire du thé et de continuer à prendre des homéopathiques.
Néanmoins, même si ça va mieux je vous avoue que l'effet de déréalisation revient dé-fois mais ne dure que très peu de temps et ne provoque aucune anxiété, cela fait même rire, comme un délire soudain ^^'
Je vais vous faire part d'une expérience aussi, après avoir arrêté les anxiolytiques et bien je n'ai fais que tremblé pendant 1 semaine, preuve que chez certaines personnes ce n'est pas très bon ( avis personnel )
Par la suite le fait de se rendre compte que je n'ai rien de grave, ma sensibilité s'est incroyablement développé ( je travail dans le graphisme et l'art ) je me sens beaucoup + touché par les choses que je regarde et en admire l'apparence.
Bien à vous.
Après ma troisième séance je suis sorti tout souriant et dans une relaxation intense, si il y à des gens dans le même cas que moi, je vous le conseil fortement.
La médecine chinoise possède vraiment des qualités impressionnantes et elle est trop souvent négligé.
Par la suite avec ces séances, il m'a aussi conseillé de boire du thé et de continuer à prendre des homéopathiques.
Néanmoins, même si ça va mieux je vous avoue que l'effet de déréalisation revient dé-fois mais ne dure que très peu de temps et ne provoque aucune anxiété, cela fait même rire, comme un délire soudain ^^'
Je vais vous faire part d'une expérience aussi, après avoir arrêté les anxiolytiques et bien je n'ai fais que tremblé pendant 1 semaine, preuve que chez certaines personnes ce n'est pas très bon ( avis personnel )
Par la suite le fait de se rendre compte que je n'ai rien de grave, ma sensibilité s'est incroyablement développé ( je travail dans le graphisme et l'art ) je me sens beaucoup + touché par les choses que je regarde et en admire l'apparence.
Bien à vous.
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